Le site de l'histoire érotique
Thijsvraecken
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12-10-2017
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Bonjour,

Nouveau sur le forum et dans la rédaction d'histoire érotiques ( je publierai sous peu )

J'aimerai savoir si comme moi vous avez besoin de bander quand vous écrivez ?
J'ai du mal à écrire, j'écris différemment, moins bien selon moi sans érection ou sans bave s'échappant de mon sexe. Tout cela sans me masturber, je me masturbe qu'après avoir fini les lignes que je trouve assez nombreuses pour la journée. En cela il m'est bien difficile d'écrire hors de mon appartement.

Thijsvraecken
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12-10-2017
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Par ailleurs dites moi aussi à quel moment de la journée pouvez-vous écrire et où !?

Lioubov
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Nul besoin de bander pour moi : je n'écris pas avec mon sperme !

Le moment de la journée importe peu : je n'écris que lorsque l'inspiration me vient (c'est peut-être pour cette raison que je publie assez peu), mais j'ai besoin de calme absolu ; heureusement, j'habite une maison isolée dans la campagne. Cela peut donc être en pleine nuit comme durant la journée. Question d'inspiration, donc.

Le lieu est toujours le même : dans la mezzanine qui me sert de bureau, là où se trouve mon PC.


Un loup qui ne se laissera pas déconstruire !
Thijsvraecken
Membre
12-10-2017
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Il y a bien une émotion qui guide ton inspiration, ton envie d'écrire quand même ?
J'ai du mal à m'imaginer écrire sans "désir", "émotion ".

Lioubov
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Lorsque j'écris, mon désir est d'élaborer des scénarios vraiment originaux, puis de les développer parfois jusqu'à l'absurde, parfois jusqu'à une rationalité poussée à l'extrême.
C'est donc purement cérébral.


Un loup qui ne se laissera pas déconstruire !
Nkari
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Moi aussi, je n’ai pas besoin de bander pour écrire et ne le recherche nullement, bien que ça m’arrive occasionnellement. Ce qui me motive le plus lors de la rédaction, ce n’est pas le potentiel excitant du récit mais plutôt le scénario. J’essaye d’être le plus original possible et d’avoir des scénarii et/ou des personnages intéressants et qui tiennent la route. Ce qui me fait vibrer, c’est donc avant tout l’histoire racontée : la psychologie des persos, les thèmes abordés, les rebondissements, l’évolution, les enjeux, etc. J’aime construire, développer, créer.
Bien entendu, mon inspiration se nourrit de toutes mes émotions, pas uniquement de ma libido. Peine, joie, amour, dégoût, peur, amusement ;  toute y passe sous divers angles.

Idéalement, je peux écrire toute la journée (et il m’est déjà arrivé de faire des journées de 12 heures en faisant juste des pauses pour manger) mais le plus souvent, j’écris le soir (il me faut parfois toute une journée pour me foutre un coup de pied au cul et coucher quelques lignes).
Je suis du genre bordélique alors j’ai depuis longtemps abandonné mon bureau qui croule sous un tas de bordel pour écrire dans mon lit à l’aide d’un ordi portable.
Par contre, si le désordre ne me dérange pas vraiment, le calme m’est nécessaire et j’ai horreur d’être dérangé quand j’écris.

Thijsvraecken
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12-10-2017
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12 heures d'ecriture ! Impressionant ! Je ne pourrai clairement pas écrire autant de temps au vu de mes dispositions nécessaires pour écrire. À vrai dire je ne suis pas constamment en erection mais j'ai besoin de ressentir l'excitation prèsente dans le bas ventre, avoir une certaine tension sexuelle me posant la question de la masturbation assez souvent.
Pour moi le corps et l'esprit sont liés ( excitation = manifestation corporelle ) c'est très cérébrale ( sinon on serai pas sur ce site à lire des histoires ) car j'imagine, affine et essaie de trouver des gestes, détails pouvant susciter un émoi durant mon écriture.

Nkari
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Thijsvraecken :

12 heures d'ecriture ! Impressionant !

Oui, j’avais deux semaines de vacances et pas grand-chose d’autre à faire. Depuis quelques temps, j’avais retrouvé le goût de l’écriture et commencé ma série « Mad ». J’étais donc motiver pour profiter du temps libre offert et écrire un max. Arrivé aux vacances, les idées se sont bousculées. J’ai dû mettre l’écriture de Mad en pause et je me suis lancé dans mon histoire « Bécassine » que j’ai adoré écrire ainsi que d’autre one-shots. Dans tout ce que j’ai publié, Bécassine est ma troisième histoire la plus volumineuse et j’ai mis un peu plus d’une semaine pour l’écrire. A comparer, j’ai plusieurs histoires plus courtes qui m’ont pris des mois de rédaction.
Bref, ça a été deux semaines de vacances intensives. Mais je te rassure, toutes mes journées n’ont pas été aussi chargées.

Loco2016
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J'avoue être un peu comme l'auteur de ce topic. J'écris ce qui me plait, ce qui m'excite, donc forcement... je suis en érection.

Tout dépend quel partie j'écris aussi, la partie "scénario", ou la partie "hard". Même si la partie scénario pour moi est comme une sorte de préliminaire et peut m'exciter aussi.

Cela explique peut-être pourquoi je ne suis pas très original avec des scénarios très développés hmm. J'ai des idées pour des histoires où il n'y aurait qu'un soupons d'érotisme, mais j'ai peur que cela ennuie le lecteur s'il n'y a qu'un chapitre sur 2 ou sur 3 qui traitent de sujet coquin.

J'ai aussi du coup beaucoup de mal à écrire des histoires "tristes" dans lesquelles les personnages subissent de dures épreuves, puisque j'ai envie d'écrire des histoires qui excitent, et non déprimante.

J'écris aussi des histoires de ce genre, mais alors, elles n'ont absolument plus rien d'érotique. Elles sont 100% basé sur le scénario et les personnages.

J'ai envie d'écrire une histoire moitié scénar avec de l'intrigue et tout, et moitié érotique, mais je manque d'idées.

De toute façon, j'ai déjà trop de truc que j'ai envie d'écrire mais je trouve jamais le temps...

Zeltron
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Contrairement aux deux autres intervenants, je suis comme toi : j'ai besoin d'un minimum d'excitation pour écrire une histoire.
En fait, je trouve des idées un peu n'importe quand et je les développe préalablement dans la tête, calme (situations, développement des persos, lieux, époques, références culturelles etc). Une fois que les bases de l'histoire me paraissent assez claires, en général un petite stimulation de libido et je me lance. Idem lorsque j'ai arrêté un texte pendant quelques temps alors que les idées sont toujours là (la page blanche subite est un autre problème).

Cependant, une fois lancé je n'ai plus forcément besoin de bander. Mais il me faut des émotions malgré tout ; quand un personnage, surtout pour un récit à la première personne, a par exemple la tête qui tourne grâce à l'excitation qui le prend dans un songe ou une situation "réelle" (toutes proportions gardées), je me sens plus inspiré pour trouver les mots justes, car nous ne pensons pas de la même manière. J'ai peur, en écrivant des ébats de manière trop détachée, de mettre peu de vie et faire de la description presque froide. En comparaison, je me retrouve un peu dans la situation où on éjacule devant un porno, mais qu'il n'est pas fini. Avant ça nous faisait du bien de voir les gens baiser, et une fois le tir fait ils nous paraissent bien ridicules.

Néanmoins, je veille à garder une conscience sur mon état d'excitation : un peu, ou beaucoup, ça peut apporter ce côté vivant. Mais quand je deviens trop excité, je sais qu'il faudra absolument relire car ce sera mal écrit, à tendance vulgaire, et davantage centré sur la description physique que sur les émotions procurées. Ca m'était déjà arrivé avec un texte que j'avais proposé directement au site, et après l'avoir relu quelques temps plus tard il n'était pas très bon (je l'ai fait supprimer depuis).
Ce n'est pas obligatoirement un mal de décrire les corps, comme des plans serrés dans un porno (les uns aiment, les autres trouvent ça inintéressant), mais il faut aussi faire naître des émotions chez le lecteur, et pour cela exprimer les émotions et les ressentis des personnages (des plans plus larges dans le porno, pour comparer).

Il peut y avoir de très bons textes uniquement dans les émotions, mais très rarement - pour ne pas dire jamais - dans les descriptions physiques exclusivement (ce sont souvent les textes refusés en validation). Les deux styles utilisés ensemble apportent la plupart du temps la satisfaction à la fois intellectuelle et physique (bestiale ?), mais encore une fois, il faut savoir les utiliser de manière équilibrée. Certains s'en sortent à trouver cet équilibre en étant parfaitement calmes, d'autres ont besoin de se stimuler, mais point trop n'en faut !


"Je crois avoir fait à cheval à peu près tout ce qu'un homme peut faire, excepté l'amour. Mais je ne désespère pas d'y parvenir un jour."