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Alice & Megan

Chapitre 2

Lesbienne
Les yeux de Megan ne quittaient pas les miens, m’encourageant à la prendre et à lui faire l’amour à chaque secondes qui s’écoulaient entre nous, au milieu de cette sombre cuisine, à peine éclairée par les rayons du soleil naissant. Mais comment devait-on faire l’amour à une fille ? J’étais tiraillée entre mon envie de la sentir contre moi et ma peur de faire quelque chose que je ne devrais pas faire. Mes yeux verts avaient arrêté leur regard sur ses lèvres si pulpeuses, et je mordais les miennes pour m’empêcher de céder à la tentation.
— Allez, chuchota-t-elle en rapprochant sa bouche de la mienne. Je sais que tu en as envie.
L’odeur de son haleine sucrée ramena mon esprit au baiser que nous avions échangé, au milieu du salon, quelques heures plus tôt, et je décidais de lâcher prise. L’une de mes mains passa dans son dos pour la maintenir contre moi alors que mes lèvres s’écrasaient sur les siennes et que mon autre mains fourrageait dans ses cheveux. Elle me rendit mon baiser avec tout autant de passion, ouvrit sa bouche et caressa ma langue avec la sienne, tandis que ses mains se posaient sur mes fesses. Excitée, j’agrippais ses hanches et la soulevait pour l’asseoir sur le plan de travail de la cuisine. Ses longues jambes entouraient désormais ma taille, nos baisers étaient de plus en plus sauvages quand soudain, la lumière s’alluma.
Je reculais brutalement, me cognant au passage la hanche dans un coin de table. La splendide créature aux cheveux rouges, elle, n’avait pas bougé.
— Mais... Qu’est ce que vous foutez ? Demanda l’un des invités, les yeux a demi-ouverts en se frottant l’arrière du crâne.
De toute évidence, il venait de se réveiller et avec un peu de chance, il n’avait rien vu. 
— Rien. J’aidais Alice à retrouver son téléphone, répondit calmement Megan, qui balançait ses jambes, assises sur le plan de travail et me fixait droit dans les yeux.— Oui, et je l’ai retrouvé d’ailleurs, merci. Je vais aller me coucher .
Sur ses mots, je filais à l’étage, non sans sentir le regard lourd de mon amie d’une nuit, posé sur moi.
Le Lundi suivant, tout était redevenu normal pour moi. J’avais classé l’épisode de la soirée de samedi comme un mauvais rêve dû à l’alcool et ma vie avait pu reprendre son cours. Deux semaines passèrent ainsi. Deux semaines pendant lesquels je m’étais concentrée sur mes études et sur Chad uniquement. Puis, un mardi matin, tout bascula..

Comme à mon habitude, j’étais passée par le bâtiment consacré aux études de Droit pour pouvoir prendre un café avant trois longues heures de Littérature Russe. Malheureusement, alors que j’arrivais à la machine, j’aperçus le panneau où il était inscrit en rouge vif « Hors Service ». Formidable. D’un autre côté, mon premier cours ne commençait pas avant vingt minutes, j’avais donc le temps de faire un détour par le bâtiment des arts où se trouvait également une machine à café, bien moins meilleur cependant. Je redescendais les escaliers, traversais la cour et m’engouffrais dans le hall surchauffé du bâtiment. Après avoir tourné à gauche dans un couloir et être accidentellement entrée dans une salle de classe occupée, je trouvais enfin ce pour quoi j’étais venue. Une jeune femme se tenait près de la machine à café; elle portait un jean troué, des bottes en cuir noir et un débardeur mauve par dessus lequel elle avait revêtue un blouson en cuir. Il ne me fallut pas longtemps pour reconnaître Megan ; elle tenait dans ses mains un gros classeur, et était adossée, un pied contre le mur. Je m’approchais du distributeur et lui fis un simple sourire pour la saluer.
-C’est pas une façon de dire bonjour à quelqu’un qu’on à peloté, chuchota-t elle à mon oreille
Je tournais la tête vers elle, légèrement prise au dépourvus, et tentais de déchiffrer son expression ; elle avait l’air amusée. Puis, je reportais mon attention sur mon objectif .

— Je ne vois pas de quoi tu parles.— Oh allez, je ne peux pas être si inoubliable ! Ou alors t’as vraiment trop bu l’autre soir.
Je ne répondis rien et récupérais simplement mon café.
— Oh, je vois. T’as pas envie d’assumer. T’es la gentille petite hétéro qui n’a rien à se reprocher. Je suis sûre que tu n’as même pas dit à ton copain ce qui s’est passé dans cette foutue cuisine. Et moi qui te trouvait cool. Dommage.
Je la contournait rapidement pour prendre la fuite. Merci Seigneur, elle avait parlé à voix basse et personne ne l’avait entendue. Évidemment que je n’avais rien dit à Chad, comment pouvait-elle penser le contraire? J’avais moi-même tenté de me persuader que tout ça n’était qu’un mauvais rêve. Mais, et elle, en avait-elle parlé à quelqu’un ? Alors que je poussais la porte du bâtiment pour sortir, Megan, qui avait été rejoint par ses amis, me héla :
— Eh la blonde ! Joli petit cul !
Ça, par contre, tout le monde l’avait entendu.
Le reste de la journée se déroula sans impairs, et je rentrais finalement chez moi, totalement épuisée. Vers vingt-et-une heure, je me retrouvais allongée sur mon lit, vêtue uniquement d’un débardeur et d’une culotte, finissant de lire le roman que mon professeur de littérature m’avais recommandé : « La Controverse de Valladolid ». Un roman dramatique retraçant le débat qui opposait Valladolid à Juan Ginés de Sepúlveda concernant la colonisation, ou non, des Indiens d’Amérique . Alors que Jean-claude Carrière m’ennuyait royalement, mes pensées se mirent à dériver vers quelque chose de beaucoup plus intéressant : je fermais les yeux et revoyais ceux de Megan lorsqu’elle m’avait silencieusement encouragé à l’embrasser la première fois. Sans que je ne puisse le contrôler, mon esprit commença à imaginer le goût de ses lèvres sur les miennes, et ses mains sur mon corps, comme lorsque nous étions dans cette cuisine. Sa silhouette s’imposa sous mes paupières ; elle était la, dans ce jean troué qui lui moulais merveilleusement bien les fesses, avec son débardeur mauve. Elle se tenait juste au dessus de moi et déposait des baisers le long de mon cou. Ce fût plus fort que moi, je lâchais mon livre, glissais une main sous ma culotte et commençais à me caresser... 

Alors que ma main droite caressait doucement mon intimité, ma main gauche elle, énervait mon téton et massait mes seins. J’imaginais Megan me regarder avec cet air pervers et me rejoindre pour me toucher à son tour. Deux de mes doigts glissèrent légèrement et entrèrent en moi tandis que je gémissais de plus en plus. Mon souffle était court, et ma respiration, irrégulière. Plus je visualisais cette femme magnifique à la crinière rouge, plus je sentais la chaleur monter en moi. Embrasser ses lèvres... Lécher ses seins... Lui doigter la...

— ...You’re wrong when i’ts right, it’s black and it’s white, we fight we break up, we kiss we...  
Ma sonnerie de téléphone Katy Perry coupa court aux plaisirs solitaires auxquels je m’adonnais.Chad, évidemment. Je remettais vite ma culotte en place, et reprenais une position normale, comme s’il pouvait surgir dans ma chambre d’un moment à l’autre.

— Allô ?— Salut ma Puce, ça va ? Qu’est ce que tu fais ?— Je.. Euh.. Lisais un bouquin, balbutiais-je en m’apercevant que mon livre était tombé du lit.— Il n’y que toi pour faire ça un vendredi soir, rit-il. Bon, on est tous au Capitaine Bleu, tu sais, le nouveau bar. Tu nous rejoins ?— Je ne sais pas trop Chad, il est déjà tard et je n’en ai pas totalement finis avec mon pote Jean-Claude.— … Qui ?— C’est l’auteur du livre qu’on doit lire en Littérature, ris-je. — Ah, ouais, vive les littéraires, dit-il rapidement. Bon, en attendant, tout le monde est la, il y à une bonne ambiance. Viens, ça te fera du bien, en plus c’est moitié prix ce soir.— Mais Chad, je...— Tssss ! Pas de « Mais ». On s’est à peine vu cette semaine, quoi de mieux qu’une inauguration de bar pour se retrouver ? Allez, on t’attend tous !— Bon ça va, soupirais-je. C’est d’accord, j’arrive.
Je raccrochais en essayant de me convaincre que finalement, sortir me ferait peut être du bien.
Il ne me fallut qu’une vingtaine de minute pour enfiler une paire de talons hauts et une jolie petite robe bleu foncé. Elle avait un décolleté correct et s’arrêtait un peu au dessus de mes genoux. J’avais également pris le temps de me remaquiller et de détacher mes longs cheveux ondulé pour y ajouter une fleur du même bleu que ma tenue.
Une demi-heure plus tard, j’étais arrivée à destination et tentais de me frayer un chemin parmi la foule qui s’était agglutinée sur le trottoir. Je retrouvais finalement mes amis assis à une grande table en plein milieu du bar surpeuplé. Chad me laissa sa place pour aller me chercher une bière tandis que je commençais à discuter avec Kimberly. Ce n’est que quelque minutes plus tard que je remarquais avec horreur la présence du démon aux cheveux rouges. Elle était assise juste en face de moi, à une table à quelques mètres de la notre, et me fixait en souriant.
Le temps s’écoulait, tout comme l’alcool dans mon organisme. Plus la soirée avançait, plus le regard de Megan se faisait insistant et plus les verres vides s’empilaient devant moi. J’avais commencé à réellement enchaîner les pintes de bières lorsqu’elle avait, elle, commencé à caresser une rousse assise à sa droite. J’avais vue sa main remonter entre les cuisses de cette fille, je les avaient vue échanger leur salives. Personne à part moi ne semblait y prêter attention et je me demandais pourquoi je me sentais si jalouse. Peut-être voulait-elle simplement m’énerver ? Si c’était le cas, clairement, cela marchait. Une dispute éclata alors en moi opposant mon ego à ma raison. L’un voulait que je redresse la tête et déclare la guerre à cette folle furieuse qui m’avait clairement prise pour cible, tandis que l’autre, tentais vainement de me convaincre que l’ignorance était encore le choix le plus sage à faire. Dorénavant trop alcoolisée pour réfléchir, je décidais de me prendre au jeu et laissais ma place à John, qui revenait de la piste de danse, pour aller m’asseoir sur les genoux de Chad, face à lui.
— Je peux faire quelque chose pour toi ? Me demanda-t-il doucement en passant ses mains sous mes cuisses jusqu’à mes fesses.— Peut-être bien, répondis-je avant de l’embrasser.
Mes mains avaient saisie le col de son tee-shirt pour l’attirer plus facilement contre moi et je glissais ma langue dans sa bouche, tout en regardant discrètement du côté de la table de Megan ; elle nous regardait, et semblait dépitée. J’avais gagné. Mon égo, et les huit pintes de bière que j’avais bu, avaient, de toute évidence, eu raison de me pousser à la confrontation. J’embrassais Chad une dernière fois avant de me diriger vers les toilettes, pas peu fière.
En sortant des toilettes dans lesquelles j’étais, un pantalon troué s’imposa à moi et je sursautait en découvrant le visage de Megan. J’aurais du me douter qu’elle n’abandonnerait pas si facilement. Foutu ego. Je la contournait pour me laver les mains.
— A ce stade c’est du harcèlement, soupirais-je.— J’étais dans le bar avant toi, non ?— Mes amis étaient la, j’ai pas choisis, répondis-je sans la regarder.— Qui est-ce qui traînait dans le bâtiment des arts ce matin ? Renchérit-elle. Moi, je pense que tu espérais seulement qu’on se croise.— La machine à café des étudiants en Droit était HS, pourquoi j’aurais envie de te croiser ? Dis-je en la confrontant.— Je ne sais pas. Peut-être par ce que tu as aimé ce qu’il s’est passé il y a deux semaines? Peut-être par ce que tu voudrais que ça recommence?
Ses paroles résonnaient en moi et descendaient jusque dans mon bas-ventre agiter mon désir. Ses yeux bleus étaient plongés dans les miens et malgré son discours agaçant et provocant, je sentais en elle une vulnérabilité. Quelque chose dans son regard avait changé et m’appelait. Je m’efforçais de ne pas perdre la face, surtout pas devant elle.
— T’es complètement folle, je ne suis pas attirée par les filles, m’énervais-je.— Alors pourquoi tu m’as fait tout un spectacle avec ton copain? Admet le, tu n’as pas supporté de me voir en toucher une autre que toi.— Va te faire foutre, répondis-je sèchement.

Elle laissa passer un instant, me détaillant de la tête au pieds tout en se mordant la lèvre, avant de me lâcher, sûre d’elle: — Tu transpires. Tu rougis, tu respires vite, et tes seins commencent à pointer. Tu caches très mal ton jeu.  
Je savais que ne pas mettre de soutient-gorge était une mauvaise idée. Paniquée, et a court de répartie, je la contournait pour sortir de cette foutue pièce qui me donnait l’impression de rétrécir petit à petit.
— T’en as pas marre d’être celle que tout le monde attend que tu sois ? Lança-t-elle alors que je m’éloignais.

Cette phrase me fit stopper net. D’une certaine manière, elle avait raison. J’avais toujours eu tendance à accorder trop d’importance à l’opinion des autres, et à cet instant précis, cela devait s’arrêter. Emportée par une vague soudaine de courage ou rattrapée par tout l’alcool que j’avais ingurgité, je me retournais et fonçais sur elle pour plaquer mes lèvres sur les siennes. Sa poitrine collé contre la mienne, ses bras autour de moi, elle me poussa jusque contre un mur, puis jusque dans un box de toilettes, d’où elle fermait la porte d’une main, sans rompre notre baiser.
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