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Alice & Megan

Chapitre 4

Lesbienne
Les rayons du soleil perçaient à travers le velux du salon de Megan. J’aurais voulu me rendormir, et profiter de la fraîcheur des draps contre ma peau nue. La journée d’hier avait été éprouvante... Je l’avais passée en grande partie à éviter Chad, pour finalement me disputer avec lui. Il me reprochait de l’oublier, de ne plus passer suffisamment de temps avec lui et d’avoir la tête ailleurs. J’avais alors réussis à mettre mon attitude sur le dos des partiels qui arrivaient à grands pas mais la vérité était tout autre. Cette fille. Cette fille aux cheveux rouges m’obsédait, elle était devenue le centre de mes envies. Je ne comprenais pas mon attitude face à elle. Megan faisait ressortir ce qu’il y avait de pire en moi ; mon esprit vengeur, compétiteur et ce besoin de lui prouver que je n’étais pas juste une campagnarde inexpérimentée dont elle pouvait rire... Mais sa présence faisait également courir l’adrénaline dans mes veines, et battre mon cœur. Elle me poussait à me dépasser et faisait naître en moi des sentiments inconnus.
J’ouvrais finalement les yeux avant de m’étirer et me redresser dans le lit tout en prenant bien garde de cacher ma poitrine avec les draps. Le salon de Megan était remplit de DVD en tout genres, de disques de musiques. Il y avait également quelques livres un peu partout, des peinture au mur mais surtout des écrits. Des quantités de feuilles volantes noircies d’encres jonchaient le sol de son studio.

— Tu veux un café ? Lança mon hôte en passant devant moi, vêtue uniquement d’un shorty noir. — Euh, oui, je veux bien.

Pour la première fois, je la voyais quasiment nue. Je n’avais jamais réellement vue les seins d’une autre fille. Les siens tombaient gracieusement et pointaient vers le ciel, ils avaient l’air parfaits et je mourrais d’envie de les caresser, de les sucer et de les embrasser, encore et encore...

— Alice, les draps sont blancs. Et transparents, dit-elle en me tendant une tasse.

Je baissais la tête et, en effet, elle disait vrai. Mes tétons pointaient et se distinguaient parfaitement à travers le linge. J’abandonnais toute tentative de dissimulation.

— Merci, dis-je en m’emparant du mug.— T’as rassuré ton mec ? Me demanda-t-elle en s’asseyant à coté de moi. Il a appelé toute la nuit.

Oh non. Chad. Je fouillais dans mon sac et finissais par dénicher mon portable. Vingt-six appels manqués. Je fermais les yeux : j’étais dans la merde.

— Je suppose que tu n’avais pas prévu de passer la nuit ici ?— Pas vraiment non...

Elle laissa passer un instant avant de me demander :

— Tu comptes le lui dire ?— Il ne comprendrais pas. Et... Il irait le raconter. Oh, qu’est ce que je vais bien pouvoir faire?

Bien que la question soit plus rhétorique qu’adressée à elle, Megan prit un instant. Elle semblait agacée ou tout simplement à bout de patience. Avais-je fait quelque chose de mal la nuit dernière ? Elle posa brusquement sa tasse sur la table basse, et se leva. 

— T’as qu’a lui dire que t’as passé la soirée à réviser. Ça, il y croira c’est sur. Je vais prendre une douche. Ferme la porte derrière toi, on se verra à la fac. 

Sur ces mots, elle disparue dans une pièce et n’en ressortie pas. Légèrement surprise, je m’habillais rapidement et enfilais mes chaussures. Elle avait l’air de mauvaise humeur et ne tenais, de toute évidence, pas, à me recroiser, il était donc impératif que je sois partie avant qu’elle ne sorte de la salle de bain. Peut-être n’aurais-je pas du venir ici... En récupérant mon sac, un feuille glissa de la commode, et je ne pu résister à l’envie de la lire...
« Mon tendre amour, Tu me manques. Chaque jours passé loin de toi est une torture. Je regrette, si tu savais comme je regrette de ne pas t’avoir suivi. Tu dois comprendre, je n’étais pas prête. Pas prête à quitter ma famille, pas prête à traverser un océan et à changer de continent. Si j’avais su comment les choses allaient tourner ici, je serais partie avec toi. Zack va bien. Il honore la promesse qu’il t’avait faite de garder un œil sur moi. Peut-être même un peu trop. Au point qu’il s’en oublie lui-même, je pense. Il passe le plus clair de son temps à mes côtés et je remercie tous les jours le ciel, d’avoir un ami comme lui. Je pense à toi mon ange, je pense à toi tous les jours. Tu m’obsèdes, et je te désire. Je te désire comme je ne t’ai jamais désiré. Je nous imagine nous retrouver bientôt. Nos yeux pétillants d’envies et de séductions. Je t’imagine m’embrasser langoureusement, resserrant tes mains puissantes autour de mes hanches.. Nous somme dans le noir, je suis à genoux devant toi et je te supplie de m’attacher, d’être ferme et sans pitié. De faire de moi ton objet. Tu cèdes à mon caprice mais ne me prend pas, non. Tu te contente de me caresser. Tu me caresses et me chuchotes à l’oreille des choses cochonnes, ces mots qui m’excitent et me font fondre. Ces mots qui rendent ma culotte si humide. Tu joues avec moi, me secoues et m’ordonnes d’être obéissante pour pouvoir enfin me baiser. »
Au cours de ma lecture, mes mains se mirent à trembler. La plume continuait de raconter comment l’auteur de ce récit souhaitait être prise, torturée, baisée, et amenée à jouir. J’arrivais finalement à la fin, elle était signée : « Tu seras toujours dans mon cœur. Avec tout mon amour. Ta Megan. » C’était donc une lettre. écrite par cette fille dans le lit de qui je venais de passer la nuit. La date, inscrite dans un coin en haut à droite, m’apprit qu’elle aurait écrit cela il y a plus de six mois ? Mais pourquoi ne l’a-t-elle jamais envoyé ? Et qui en était le destinataire ? J’entendis une porte s’ouvrir, je relevais la tête et apercevais Megan, complètement nue.

— T’es pas partie ?— Euh, je... J’y allais. — Qu’est ce que tu lis ? Demanda-t-elle en s’approchant.— Un papier, il est juste tombé de ta commode.. Bredouillais-je.

Mon amie me pris la lettre des mains et commença à la lire. J’étais tétanisée. Mes mains tremblais, les mots sortaient de ma bouche en se bousculant ; je venais d’être prise la main dans le sac. Megan releva les yeux vers moi et attendis.

— J’étais juste curieuse... Je... Je ne voulais pas le lire. Je t’assure.— Sors de chez moi. Immédiatement !
Je reculais, ramassais mon sac et tournais les talons, espérant m’enfuir au plus vite de ce studio dont les murs semblaient se refermer petit à petit sur moi.
Un peu plus tard alors que j’arrivais devant les portes de la faculté, je retrouvais ma bande d’amis attroupée devant un panneau publicitaire, en train de fumer pour la plupart. Il ne fallut qu’une minute pour que Chad vienne me prendre par la taille :

— T’étais ou hier soir ma Puce ?— J’avais pas mal de travail... Répondis-je à voix basse, honteuse de lui mentir de la sorte.— Tu déconnes ? C’est pour ça que tu ne m’as pas répondu de la nuit ? Je me suis inquiété !S’énerva-t-il.— J’avais des choses à faire, tranchais-je.— Et... C’est quoi ça, tu portes les mêmes fringues qu’hier ?!— Oh fiche-moi la paix Chad ! M’énervais-je en tournant les talons.

Je remarquais, adossée au mur d’en face, mon démon rouge qui m’observait, les bras croisés, avec un rictus malsain. Espèce de folle. Je continuais mon chemin jusqu’en salle d’Anglais et ouvrait mon PC ; le cours allait commencer.
J’avais abandonné au bout de moins de vingt minutes. Il m’était totalement impossible de me concentrer sur mes cours, mon esprit semblait ne vouloir qu’une chose ; revivre encore et encore la nuit que je venais de passer. Agitée et excitée, je me tordais sur ma chaise en repensant à la langue de Megan entre mes cuisses. Me retrouver obsédée par une fille était déjà une réalité dure à accepter, mais pourquoi avait-il fallut que je tombe sur la plus tarée de la faculté ? Je sortais de cours et ouvrait mon téléphone ; plusieurs messages s’affichèrent, tous de Chad, m’expliquant qu’il s’excusait pour ce matin et que je lui manquait. Je soupirais en fourrant mon téléphone au fond de mon sac à main et continuais mon chemin dans les couloirs surpeuplé du bâtiment, tout en serrant mon classeur contre moi.
Deux jours passèrent durant lesquels ma vie était redevenue normale. Ou presque. Chad n’était plus fâché contre moi, j’étais à jours dans mes révisions et mon monde semblait de nouveau tourner dans le bon sens. Sauf quand je croisais Megan. Elle ne s’attardait jamais et se contentait de me jeter un regard noir, mais ses yeux, pourtant lourds de reproches, suffisaient à me faire oublier mon propre prénom. Le midi, assise dans la cantine avec mes amis, je repensais à sa colère, le matin où je m’étais réveillée chez elle et je me torturais à tenter de comprendre pourquoi elle avait réagis si violemment. D’accord, j’avais peut être un petit peu violée son intimité, mais je m’en sentais réellement désolée. Peut être étais-ce cela qu’elle attendait ? Des excuses ? Alors que les discussions allaient bon-train autour de moi, je pesais le pour et le contre. Devais-je lui présenter mes excuses, ou au contraire profiter de cette distance pour me laisser le temps de l’oublier et enfin retrouver une vie normale ?

— Alice ? — Pardon ?Fis-je, tirée de ma rêverie.— T’es avec nous, la ? Demanda John.— Oui, bien sur, me ressaisis-je. En fait... J’ai oublié de rendre un devoir à mon professeur de Sciences, j’étais sensée le mettre dans son casier avant la pause déjeuner, ça t’ennuie de garder mes affaires ? — Non, trace avant qu’il décide de te recaler.

Je lui sourit et me levais, contournais les tables et sortit de la cantine.
J’avais traversé toute la fac et étais arrivée dans le bâtiment des arts. Je n’avais pas vue Megan au réfectoire, et à bien y repenser, je crois que je ne l’y avait jamais vue du tout. Les étudiants en art devaient probablement déjeuner entre eux près de leur bâtiment, c’est donc décidée à mettre fin à cette période de froid glaciale que je parcourais tous les étages, malheureusement sans succès. Qu’elle andouille. J’aurais du savoir que je n’avais aucunes chance de la retrouver dans un endroit aussi grand. Découragée, face à un couloir désert au quatrième étage, je soupirais et capitulais.

— C’est moi que tu cherches comme ça ?— Megan! Sursautais-je en me retournant. Je.. Oui, je te cherchais. Attend, comment tu m’as trouvé ?— Ça fait une demi heure qu’on te voit te promener partout dans le bâtiment, on commençait à croire que t’étais perdue.  — On ? Demandais-je.— J’étais dans une salle de classe avec des amis. Pourquoi tu me cherchais ?— Ah...  Oui, je... Je... Enfin j’étais venue te dire que.. Je...

Mes yeux se perdirent dans les siens. Ils semblaient m’appeler, crier mon nom, je voulais me noyer dedans. Puis mes yeux descendirent jusque sur sa poitrine, mise en valeur par un débardeur bleu délavé. Un autre endroit où j’aurais voulu me noyer. Je me mordis la lèvre inférieure. — Tu ?... Demanda-t-elle à mi-mot en avançant vers moi.

Megan de rapprochait de moi, mes yeux étaient incapables de quitter les siens et instinctivement je reculais. Elle me dépassait légèrement, elle avait du mettre des talons puisqu’en théorie, nous faisions la même taille. Je finis par me retrouver prise au piège, dos à un mur et  je baissais les yeux.

— Je voulais m’excuser pour l’autre jour, je... Je n’aurais jamais du lire cette lettre. C’était personnel et je suis vraiment désolée.

Elle acquiesça silencieusement, sans laisser la moindre émotion traverser son visage, puis se pencha vers moi jusqu’à ce que sa bouche soit collée contre mon oreille:

— Tu mériterais que je te claque les fesses jusqu’à ce qu’elles soient rouge et que tu ne puisse plus t’asseoir, chuchota-t-elle. 

Je la regardait, horrifiée à l’idée qu’elle puisse me faire ça, sans pour autant réussir à ignorer le désir qui commençait à grimper en moi. Megan avait l’air amusée, elle souriait. Elle passa lentement ses main sous mon tee shirt, tout en me regardant sous ces cils, de temps en temps, comme pour vérifier que j’étais d’accord. Je sentais sa peau contre la mienne, cette chaleur qui m’avait manqué. Ses mains arrivèrent à ma poitrine et elle sortit l’un de mes seins de mon soutient-gorge avant de pincer doucement mon téton sous mon tee-shirt...

— Tu as aimé ce qu’il s’est passé l’autre soir , n’est ce pas? Demanda-t-elle à voix basse.

J’acquiesçais silencieusement en hochant la tête avant de l’embrasser et de glisser ma langue dans sa bouche. Ses mains se posèrent alors sur mes fesses pour les malaxer, pour me rapprocher d’elle jusqu’à ce que nos corps s’épousent parfaitement. Nos langues se caressaient, se redécouvraient comme si nous avions été séparé durant des années. Mes mains de chaque côtés de sa tête, je ressentais le besoin de la maintenir contre moi, effrayé à la simple idée qu’elle puisse s’en aller. A son tour, elle pris mon visage entre ses mains et m’embrassa une dernière fois avant de glisser deux doigts dans ma bouche. Je savais ce que cela voulait dire, je savais ce qu’elle avait en tête, je savais ce que j’avais à faire; je m’empressais de les lécher et de les sucer. Elle retira ses doigts au bout de quelques instants, agrippa ma cuisse qu’elle enroula autour de sa taille puis, en passant ses mains sous ma jupes à volants, elle écarta ma culotte pour introduire deux doigts en moi avec une lenteur exquise. J’en profitais pour empoigner ses fesses, rapprochant son sexe du mien, puis je ne pu m’empêcher de faire sauter une de ses bretelles. Dévoilant son sein à la hâte avant de le prendre dans ma bouche et de le téter. Je retrouvais la douceur de ses mamelons sur ma langues, une sensation parfaite. Quelques gémissements s’échappaient de ma bouche, j’étais totalement consciente de faire trop de bruit mais ne pouvais me retenir. Ma raison, désormais relayée au second plan, me criait de mettre fin à cela immédiatement, tentant vainement de me rappeler que nous étions dans un lieu publique remplit d’étudiants que nous connaissions, mais mon corps avait pris le dessus. Les sensations étaient plus fortes que tout, les seules choses qui m’importaient désormais étaient Morgan et ce qu’elle me faisais ressentir. Bientôt, elle inséra un troisième doigt en moi et plaqua sa main libre sur ma bouche pour étouffer mes gémissements tout en m’embrassant le coup. Je sentais sa langue tracer des cercles sur ma peau, la suçoter...  — Alice... Murmura-t-elle dans un souffle.

Une chaleur se répandit dans mon bas ventre, ses doigts faisaient des merveilles et mon corps y répondait. J’agrippais les cheveux de Megan et embrassait sa bouche en plaquant mes lèvres de toutes mes forces sur les siennes pour éviter de hurler. Alors que je sentais l’orgasme approcher, je balançais ma tête en arrière, donnant libre accès a mon cou où Megan vint enfouir son visage, tout en continuant à me doigter, à me caresser et à pincer de temps en temps mon clitoris. Mon souffle se fit plus court, j’avais l’impression que l’air disparaissait du couloir, je sentais ma tête tourner à cause de la chaleur... Cette fille allait me faire perdre la raison. 

— Mais... Alice ?!

Soudain, nos geste et notre positions furent figés. Le temps fut suspendu. Megan, haletante, tourna la tête en direction de la voix.

— Et merde, lâcha-t-elle avant de laisser tomber sa tête sur mon épaule en signe de défaite, ce qui ne dura qu’un court instant. 

Rapidement, elle retira ses doigts et s’éloigna de moi, tournant le dos à la personne qui m’avait interpellé, sans pour autant s’en aller. Non, elle se contenta de sortir une cigarette de sa poche et se retourna vers nous, bras croisé, comme curieuse de voir comment j’allais m’en sortir.  La panique me gagna et je prenais un instant pour analyser la situation : Je venais de me faire surprendre à me faire doigter par une fille en plein milieu de la fac . Cette même fille affichait désormais un profond désintérêt pour la situation, comme si tout cela était parfaitement normale, et ne restait probablement que par curiosité. Ma culotte était trempé, mes joues étaient rouge et mon souffle court. Ma conscience, elle, se tapait la tête dans un mur, répétant inlassablement qu’elle m’avait prévenu, quant à lui... Il avait tout vu.
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