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Alphonse du gros caillou

Chapitre 5

Erotique
CINQUIEME COUPLET
« Y avait des jours fallait être solide« Et le quinze août, fête de l’Empereur« C’était chez nous tout rempli d’invalides« De pontonniers, d’cuirassiers, d’artilleurs« Car ce jour-là, le militair’ godille« Et tous ces gens sortaient content d’chez nous« Ils se disaient « quelle belle famille )« Que la famille Alphons’ du Gros Caillou » ) (bis)

Je me souviens du premier Quinze Août dans notre nouvelle demeure du « Gros Caillou ». Après la messe solennelle Papa et Maman nous rassemblèrent dans le salon…
« - Aujourd’hui n’est pas un jour ordinaire mes enfants. Vous savez que c’est la fête de notre bien aimé empereur et…— Oui Papa, répond Mariette, mais j’ai pas compris pourquoi un de mes clients m’a dit qu’il ne viendra pas. — C’est ce que je voulais vous expliquer quand cette jeune écervelée m’a interrompu. Mariette baisse la tête. — Je disais donc que c’est la fête de l’empereur et à cette occasion, les militaires ont le droit de sortir de leur caserne. Apprêtez-vous à bien les recevoir. Attention, ce n’est pas une clientèle comme celle dont vous avez l’habitude. Les grosses discussions, ce n’est pas leur fort. Soyez gentilles avec eux mais ne vous éternisez pas. Ils seront nombreux, vous n’aurez guère le loisir de vous reposer entre deux visites. — Et moi ? demande-je. — Toi aussi tu auras une clientèle, tout comme moi. Préparons-nous à une rude journée… »
Ce fut comme l’avait annoncé Papa. Le salon ne désemplit pas jusqu’à minuit passé. Au début, nous avons tenté de suivre le rythme et de nettoyer les chambres après chaque visite, mais bien vite nous avons du y renoncer. Pas le temps ! A peine un couple sort d’une pièce qu’un autre le remplace ! Et cela a duré des heures ! Sucettes et introductions se sont succédé sans arrêt. Nous avons fait de notre mieux pour répondre à la demande et je pense sincèrement que nous avons satisfait tout le monde. L’air réjouit de ces braves militaires en quittant notre établissement nous mettait du baume au cœur. Quelle récompense malgré la fatigue de voir son travail apprécié !…
« C’est avec un soulagement non dissimulé que je referme la porte sur le dernier client, le cul en feu. Je n’ose imaginer l’état de la fente des mes sœurs qui ont eu chacune plus du double de clients que moi.
— Quelle journée ! soupire Maman. — Oui, renchérit Papa, je ne peux plus m’asseoir. Nous avons fait notre meilleure recette mais on ne peut pas dire que nous l’ayons volé. — Oh ça non ! s’exclame Mariette. Claudine et Claudette toutes pâles ne disent rien, tassées l’une contre l’autre dans le coin d’un sofa. Elles sont exténuées. — Exceptionnellement, nous resterons fermés demain pour vous permettre de récupérer, les enfants. -Tu sais Alphonse, dit Maman en s’approchant des jumelles et en les cajolant. J’ai longuement réfléchi. Notre charge de travail à tes filles et moi augmente chaque jour. — Je m’en réjouis, cela montre le succès de notre établissement. — Oui, mais nous avons de moins en moins de temps pour nous soigner entre deux client et de ranger les chambres. Et je ne parle pas de journée comme celle-ci. — Je vous promets qu’Alphonse et moi allons vous aider à nettoyer. — Cela ne sera pas suffisant j’en ai peur. Le succès de ton fils s’accroît et bientôt il n’aura plus de temps disponible lui non plus. Non, ce qu’il nous faut c’est de l’aide extérieure, sinon tes filles vont y perdre la santé. — Tu te rends compte de ce que tu proposes ? Le succès de notre établissement repose sur le caractère familial de notre entreprise. — Aussi n’est-ce pas à la légère que je te le demande. La santé, la vie même de tes filles en dépend. Regardent-les ! Papa doit convenir qu’elles ont vraiment une pauvre allure. — Bon, je vais voir ce que je peux faire. Puis-je compter sur vous pour les prochaines semaines ? Le temps de trouver et de former du personnel valable. — Oh ! Merci mon chéri ! Maman se jette au cou de Papa. — Bon, bon, ça va ! Allez tous au lit puisque vous êtes si fatigués !…»
La semaine suivante, il s’absenta deux jours et revient chez nous traînant à sa suite trois jeunes paysannes de mon âge. — Voici Chloé, Marie et Fanchon, dit-il en nous les présentant. Leurs parents me les ont confiées. Je compte sur vous pour qu’elles se sentent ici comme dans leur famille. Maman les conduisit dans les chambres du troisième étage. Elles se répandirent en remerciement n’ayant jamais vu de pièce si grande pour leur seul profit. — Votre meilleur remerciement sera la qualité de votre travail, leur dit Maman. — Nous ferons de notre mieux, répondirent-elles. Les premiers jours, elles ne s’occupèrent que de nettoyer les chambres, refaire les lit, porter les boissons. Papa calma les clients qui voulaient goûter à la nouvelle marchandise. — Attendez, je vous prie. La maison du gros Caillou a une réputation à tenir. Elles ne sont pas encore prêtes ces petites, mais je vous promets, elles feront bientôt partie intégrante de notre personnel. Le matin et le soir après la fermeture, il consacrait son temps à l’éducation de nos nouvelles compagnes. Un jour, il m’appela. — Alphonse, maintenant que tu sais te servir de ta queue, peux-tu apprendre à Chloé et Marie à ne pas recracher ? — Pas à Fanchon ? — Je n’ai pas de problème avec elle. Je m’empressais, fier de mon nouveau rôle, preuve de la confiance que me faisait mon père. J’ai été également mis à contribution quand Papa contrôla en présence de maman et de mes sœurs, ce que les nouvelles avaient retenu de leur formation et si elles étaient dignes d’accueillir la clientèle…
« Chloé, paralysée par le tract ne réussit qu’une prestation médiocre qui fait grimacer Maman. — Pour Fanchon et Marie, c’est passable, dit-elle, je les surveillerai les premiers jours. Mais Chloé non ! — Je suis désolé ma petite, lui déclare Papa, mais dès demain je te raccompagne chez tes parents. — Je vous en supplie ! Pas ça ! J’en mourrai de honte. Elle me fait pitié la pauvre. Elle sera la risée de son village. — Ne peux-tu pas lui donner une seconde chance ? Je suis sûr qu’elle y parviendra. Je suis prêt à lui donner quelques leçons supplémentaires. — Trois jours ! Si au bout de trois jours elle n’est pas au point, je la renvoie dans son pays. — Oh merci Monsieur Alphonse ! s’écrie la jeune fille en se jetant aux genoux de papa. — Trois jours, pas plus ! répète-t-il… »
Je consacrai tous mes instants de liberté à ma tâche de formateur sans négliger mon propre travail, ce que ni Papa ni Maman n’auraient toléré. Au bout du délai convenu, j’étais exténué mais fier du résultat obtenu : Chloé passa haut la main l’épreuve de contrôle. Elle s’améliora encore au contact de la clientèle pour devenir la meilleure de nos trois apprenties. Ce succès convainquît Papa de me déléguer par la suite une partie de l’éducation des recrues lors du renouvellement du personnel de la maison. Après le premier contact et un dégrossissage sommaire, il me confiera la poursuite de l’entraînement aussi bien pour les filles que pour les garçons embauchés pour me seconder. Mais j’anticipe. Pour l’instant les trois nouvelles s’intégrèrent bien et je ne manquais jamais de féliciter Chloé, pour qui j’avais un petit faible, lorsqu’un client manifestait sa satisfaction. Le dimanche, toute la maisonnée se rendait à la Cathédrale où nous avions maintenant notre banc réservé.
A suivre…
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