Après une bonne nuit de sommeil, Karine et moi nous réveillâmes vers 10h. Tout en préparant le petit-déjeuner, ma soeur me parla avec passion de l’avancement de sa conquête et se félicitait de la stratégie qu’elle avait adoptée. — Je suis tellement heureuse. Tu ne peux pas savoir à quel point !— C’est Axel qui te rend d’humeur aussi bavarde ? Pourtant, à part quelques flirts et des conversations assez intimes, il ne s’est rien passé entre vous. — Il me fallait bien commencer en douceur pour ne pas passer pour une briseuse de couples.— J’en conviens. À propos d’Axel et Sophie, est-ce que tu te sens prête à les voir tous les deux au restaurant ce soir ?— Pas encore mais j’ai une idée qui pourrait m’aider à changer la donne.— Qu’est-ce que c’est ?— Tu verras bien. Malgré mes insistances, Karine persista à garder son plan secret. Nous mangeâmes donc notre repas matinal sans échanger un mot puis, après avoir fait la vaisselle, nous allâmes chacun dans sa chambre. Environ un quart d’heure plus tard, alors que j’essayais de tromper mon ennui en lisant un livre policier, Karine entra dans ma chambre tel un courant d’air. — Tu aurais pu frapper.— Désolée mais il faut que je te dise quelque chose d’important.— Je t’écoute. — Maintenant que ça a un peu avancé, je peux te parler de l’idée que j’ai eue. Tu veux savoir ?— Après tout le mystère que tu as fait autour de cela, ce serait idiot de ma part de ne pas vouloir savoir. — Très bien. J’ai téléphoné à Sophie. Je lui ai dit qu’Axel m’a parlé un peu de leur couple et qu’en tant que "confidente", je souhaitais faire un peu de médiation pour les aider à surmonter leur problème de sexualité.— D’accord. Et donc ?— Elle va venir ici cet après-midi. Comme tu l’as très bien fait avec Axel, je compte sur ta discrétion absolue. Pour la suite, je m’en occupe.— Ça marche. Karine et moi nous tapâmes dans les mains. Je poursuivis la lecture de mon livre tandis que ma soeur se chargeait de préparer à dîner. Nous mangeâmes en discutant, avec une excitation non dissimulée, de la future entrevue entre elle et sa meilleure amie.
Lorsque nous eûmes fini de manger, comme à notre habitude, nous fîmes la vaisselle et attendîmes impatiemment l’arrivée de Sophie en récapitulant inlassablement notre programme jusqu’à ce que la sonnette retentisse. Comme convenu, je me réfugiai dans ma chambre et Karine alla ouvrir la porte. Ma soeur fit la bise à son amie et l’invita à entrer. — Tu veux boire quelque chose ?— Non, ça ira. Merci. — Très bien. Allons au salon. Nous y serons plus à l’aise pour discuter.— Il n’y a que nous ici ?— Oui. Mes parents travaillent et mon frère est allé chez un ami. — Parfait. Les deux filles s’assirent sur le canapé du salon. — Tu m’as dit au téléphone qu’Axel était venu te parler de nos problèmes. Qu’est-ce qu’il t’a dit exactement ?— Apparemment, en tant qu’amie de votre couple, il semblerait qu’inconsciemment, vous m’avez choisie pour être votre confidente. C’est pourquoi il est venu ici pour me parler de ce qu’il ressentait. Il y a une grande frustration chez lui. Surtout depuis votre trio à la plage naturiste avec cette Jenny. — Il t’a parlé de ça ?— Oui. Il m’a expliqué comment ça s’était passé. — Il t’a donc parlé de mon comportement ?— Oui. Il m’a dit que tu avais été trop possessive vis-à-vis de lui. — Je comprends mieux maintenant pourquoi il n’a plus voulu me toucher depuis ce jour-là. J’aimerais vraiment raviver la flamme entre lui et moi mais il refuse d’entendre quoi que ce soit. Qu’est-ce que tu me conseilles ?— Je pense que l’idée de trio que tu as eue était bonne mais que tu l’as un peu gâchée par ta possessivité. La meilleure chose que tu puisses faire, c’est de retenter l’expérience en étant moins possessive. — Je ne sais pas si je vais y arriver. Tu comprends que le fait de voir une inconnue se faire enfiler par mon copain, même avec ma participation, puisse me mettre mal à l’aise ?— Dans ce cas, si une inconnue te pose problème, essaie de trouver une autre fille en qui tu as un peu plus confiance. — Oui, mais qui ? Karine prit un temps de silence, laissant Sophie arriver à ses propres conclusions. Après quelques secondes, elle regarda ma soeur droit dans les yeux. — Je pense que tu pourrais faire bien plus pour notre couple que nous écouter l’un et l’autre. Je ne vois que toi comme fille de confiance. Si tu es d’accord, j’aimerais que ce soit toi qui fasses partie de notre trio. — Tu en es sûre ? Tu penses être capable d’accepter la vision de ton copain en train de pénétrer une autre fille que toi ?— Si c’est ma meilleure amie, il n’y a aucun souci parce que je sais que c’est juste pour nous aider. — Parfait. Dans ce cas, il serait plus judicieux que nous nous entraînions un peu avant de passer à l’action avec Axel, tu ne crois pas ?— Oui, tu as raison. Sur ces mots, Sophie et Karine s’embrassèrent sur les lèvres et commencèrent à se déshabiller l’une l’autre jusqu’à se retrouver chacune la poitrine à l’air et un string pour seul vêtement. Les deux filles interrompirent leur baiser et Sophie fut la première à se montrer gourmande. Elle caressa les seins de Karine et se mit à les sucer avec passion. Ma soeur, de son côté, plaqua d’une main le visage de son amie sur sa poitrine tandis que, de l’autre, elle retirait son string, se dévoilant ainsi dans le plus simple appareil. En voyant Karine entièrement nue devant elle, Sophie, folle de désir, se débarrassa furieusement de son string et s’allongea sur le canapé en demandant à ma soeur de se positionner juste au-dessus d’elle. Les mains sur les hanches de son amie, Sophie se mit à lui lécher voracement le sexe et le postérieur tandis que Karine s’appliquait à lui prodiguer un cunni en remplaçant de temps à autre sa bouche par ses doigts afin d’écarter délicatement ses chairs intimes, la faisant gémir de plaisir entre deux coups de langue. Spectateur aux premières loges de cet ébat lesbien, je sentis mon sexe se raidir à la vue de ma soeur en train de se faire lécher les orifices par son amie. N’y tenant plus, je libérai mon sexe de mon boxer et, d’une main, me masturbai frénétiquement tandis que, de l’autre, j’obstruai mes lèvres afin d’éviter que mes gémissements ne trahissent ma présence. Alors que je m’adonnais à cette agréable occupation, Karine et Sophie avaient changé de position. Les deux filles étaient à présent assises l’une à côté de l’autre, les jambes dirigées vers le plafond mais légèrement repliées. Cette configuration leur permettait de doigter et d’être doigtées en même temps. De sa main gauche, Karine s’amusait à alterner ses pénétrations entre le sexe et le derrière de Sophie tandis que celle-ci avait fait pénétrer trois doigts dans la grotte d’amour de ma soeur. Les deux filles continuèrent ainsi à se caresser l’une l’autre tandis que je me masturbais toujours aussi frénétiquement en gardant une main devant ma bouche. Lorsque Karine et Sophie terminèrent leur ébat dans la jouissance, je ne tardai pas à les imiter en étouffant mon gémissement tandis que je voyais le résultat de mon orgasme couler sur la porte de ma chambre et en maculer le sol. — C’était grandiose, Karine ! Si on le fait comme on vient de le faire, je suis sûre qu’Axel ne pourra plus se passer de moi.— Je le pense aussi. On verra cela après notre dîner au restaurant de ce soir. — Ah oui ! C’est vrai. J’avais complètement oublié. Il faut que j’aille me préparer ! Mais avant de partir, j’aimerais juste voir un truc. Sophie colla sa poitrine contre celle de Karine, semblant les comparer. — C’est toi qui auras l’honneur de faire une branlette espagnole à Axel. Comme tes seins sont un peu plus gros que les miens, ça lui donnera plus de plaisir. — Ça marche. À ce soir. — À ce soir. Après s’être rhabillées, les deux filles se donnèrent un dernier baiser sur les lèvres et Sophie sortit de l’appartement. Après m’être revêtu, je rejoignis Karine dans le salon afin de savoir si son entrevue avec son amie avait eu le résultat escompté bien que j’eusse une idée de la réponse qu’elle me donnerait. — Tout se passe à merveille, Xavier !— Je suis ravi pour toi, Karine. Je suppose que tu comptes emmener Axel et Sophie ici après le dîner de ce soir ?— Oui, je vais tout faire pour qu’ils viennent ici. Pour que tu puisses voir, tu prétexteras une sortie entre amis et tu rentreras un peu avant nous. Comme ça, Axel et Sophie te croiront de sortie pour la soirée. — Ça marche. J’ai hâte de voir ce que ça va donner entre vous trois.— Je pense que ça donnera bien. En attendant, il faut qu’on se prépare. — Je ne contiens pas mon excitation !— Dis plutôt que tu ne l’as pas contenue. En riant, ma soeur désigna du doigt les tâches blanches qui parsemaient le sol de ma chambre. Je lui adressai un petit sourire coupable et nous allâmes nous préparer pour la soirée. [ à suivre ]
