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Année de terminale

Chapitre 26

Trash
J’ai passé la nuit dans ma chambre cette fois. Mais, Adrien ne m’a pas laissée beaucoup dormir. Il adorait toucher mon corps, le caresser, l’embrasser, le lécher, même lorsqu’il n’avait pas d’envie sexuel. J’ai été sa première, et j’étais toute disposée à lui apprendre ce qu’aime une fille.
Et, il est parti dans l’après-midi, sans un petit pincement au cœur. Mes grands-parents ne se sont pas attardés non plus. J’étais à nouveau seule avec mon père. Bien qu’il savait très bien ce que j’avais fait avec Adrien, il ne me posa pas de question.
Alors que je rangeais de la vaisselle dans le placard, il vint se coller contre mon dos, m’enlaça tendrement et m’embrassa dans le cou. Il était doux et délicat. Mais, ça n’avait plus rien avoir avec une relation père-fille traditionnelle. J’étais toujours sa petite princesse, avec le statu de maitresse en plus.
Alors, j’ai annulé le nouvel an avec Paul. Je ne voulais pas laissé mon père seul. Pour l’occasion, je voulais me faire belle. J’avais trouvé une robe de soirée rouge, descendant jusqu’aux chevilles, une fente remontant à mi-cuisses. La partie haute été assez sexy aussi, de fines bretelles, un beau décolleté. J’avais dégoté de jolis bas fantaisie noirs pour aller avec, et surtout une paire de chaussure laquée rouge magnifique. Le seul problème a été les talons aiguilles. Je me suis entrainée plusieurs heures pour apprendre à marcher avec et ne pas avoir l’air cruche devant mon père.
A minuit, nous nous sommes souhaité la bonne année, allongés sur le canapé, nus l’un contre l’autre, en sueur, reprenant notre souffle après le moment intense que nous venions de vivre.
J’en avais presque oublié le lycée, les professeurs. Le jour de la rentrée, le premier jour du bac blanc. Je me suis habillée normalement, prête pour les épreuves. J’étais confiante, mais stressée tout de même. Je suis assise à la table qui m’a été assignée. Il ne reste plus que quelques minutes avant d’avoir les sujets.
Mon professeur principal arrive avec les feuilles et les pause sur le bureau du surveillant. Puis, il vient me voir "Pauline, peux-tu me suivre s’il te plait ?". Je me lève et vais avec lui sans savoir pourquoi. Il me fait rentrer dans une salle de classe vide. Il me fait assoir, s’installe juste devant moi• As-tu passé de bonnes vacances ?• Heu... Oui. Ca va.• J’espère que tu t’es bien reposée. • … Il faut que j’y retourne, ça va commencer.• Reste ici.
Je le regarde, je me mets à comprendre. Je tente de ne pas pleurer, mais mes larmes coulent tout de même. J’étais prête pour cet examen, les notes étaient importantes pour mon bulletin, et pour mes dossiers de candidature aux grandes écoles. Mon rêve, mes ambitions sont entrain de partir. La sonnerie indiquant le début... Je le supplie• S’il vous plait, laissez-moi y aller.• Je ne peux plus rien faire. Nous n’admettons pas les retardataires. Mais, rassures-toi, tu seras notée aussi. Plusieurs critères permettent d’avoir la note... La bonne volonté... La tenue vestimentaire... Et tu auras tes résultats en même temps que les autres. Effectivement, je ne te cache pas que je suis déçu par ton comportement aujourd’hui. Tu avais si bien fini l’année. On va déjà commencer à améliorer certaines choses.
Il prend une paire de ciseaux. Je n’ai plus aucune volonté. Ma déception est totale. Et je le laisse faire sans réagir. Il a retiré mon gilet et a ensuite mis en petit morceau mon soutien-gorge. Il s’est occupé de mon débardeur, le raccourcissant pour avoir mon ventre nu, découpant les bretelle, et faisant des déchirures un peu partout, rendant mes seins quasiment nus.
Ma culotte eut le même sort que mon soutien-gorge. Mon jean fut découpé à son tour et il le transforma en jupe raz du cul. Il était fier de lui, et tout content me dit• T’en penses quoi ?• … Pas grand-chose.• Il va falloir que tu changes ton comportement et accepter ce qu’il t’arrive. Est-ce que Emilie t’a racontée qu’elle se roulait un joint avant ? Ca la détendait bien. Si tu as envie...• Non merci.• Tu ne voudrais tout de même que tes parents découvrent certains de tes agissements à l’école.
Je ne réagis pas. Ma mère est bien trop occupée par sa petite personne et son besoin d’avoir de l’argent. Pour mon père, quelque part, il le sait déjà. La sonnerie indiquant la pause du matin. Les autres de terminal sont déjà à la moitié de leur épreuve. Les premières et secondes sortent dans les couloirs dans un vacarme assourdissant.
Le prof de sport débarque dans la salle et demande• Alors, ça se passe comment ici ?• Regarde là... On ne va rien en tirer aujourd’hui.• Elle a besoin d’aller prendre l’air frais, c’est tout. Pauline, sorts !
Je le regarde, la peur commence à me monter. Je ne veux pas me retrouver comme ça devant ces élèves. C’est bien trop. Ceux de ma classe comprennent, savent... Mais tous les autres vont me voir différemment.
Voyant que je ne bouge, le prof de sport vient, me prend le bras en le serrant, il me fait mal, et me tire jusqu’à la porte. J’essaie de lui faire lâcher prise et me mets à le supplier "Je vous en prie, non. C’est d’accord, je fais tout ce que vous voulez". Il me regarde de haut en entre-ouvrant la porte. Mon cœur bat très fort, je suis totalement essoufflée. • Tu feras vraiment tout ce qu’on veut ?• Oui, je vous promets.• Et bien, ce que je veux, c’est que tu prennes l’air.
Il ouvre entièrement la porte et me jette dehors, et la verrouille derrière moi pour éviter que je ne rentre. J’ai tellement honte, je baisse la tête, mais l’agitation qu’il y avait avant commence à diminuer. Je sens des centaines d’yeux qui se posent sur moi. Il y a des interrogations au début "Qu’est-ce qu’elle fait comme ça ?", et puis des commentaires plus salaces.
Un mec vient carrément m’aborder, et d’un ton moqueur me dit "C’est bien de se maitre à l’aise. Mais tu dois avoir trop chaud". Je suis incapable de dire quoi que se soit ou de me défendre. L’humiliation est terrible. Il tire sur une des déchirures de mon débardeur et fait sortir un téton. Ca fait rire tout le monde.
Il passe sa main sous mon menton et me fait relever la tête. Je regarde dans le vide. Il me pince le téton qui me déclenche un petit cri et me demande "T’as froid ou excitée ?". Je ne réponds pas, mais de toute façon, il se préparait déjà. Il releva ma jupe, et les insultes se mirent à fuser dans tout les sens, de la part de tout le monde, et surtout parce que je n’ai pas de sous-vêtement.
La sonnerie de fin de pause, enfin. Le mec me dit "T’es qu’une sale pute !", et me crache au visage. Se ne sera pas le seul à le faire. Les couloirs se vident, la porte s’ouvre enfin. D’un air amusé, les profs me demandent si ça s’est bien passé. Je les regarde les yeux à moitiés clos, la bouche entre-ouverte.
J’ai oublié le bac blanc, il y a eu trop d’émotions contradictoires. Je suis dans un état second. J’ai envie d’évacuer tout le stress que j’ai ressenti, j’ai envie de baise, ils le sentent. C’était certainement calculé. Ils savent comment je réagis.
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