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Assassiné !

Chapitre 5

Divers
En début d’après-midi je reconnais les pas de ma bien-aimée. Elle s’assied au bord, trempe les bouts de doigts. Je me précipite. J’arrive in-extremis à envelopper l’ongle. — Oh ! Tu es toujours là ? Elle plonge la main que je presse de mes ondes. J’essaye de l’attirer dans l’eau pour lui procurer du plaisir. Elle résiste. — Non… Pas tout de suite… Peut-être tout à l’heure…Je me contente de caresses sur la paume et les doigts. — Dis, Guillaume… Qu’est-ce qu’il était pour toi Julien ? Julien ? Il me semble connaître ce nom, quant-à savoir qui il désigne… Mystère. — Y-a des bruits qui circulent… On dit que tu étais avec lui avant de sortir avec moi… Dis ?… C’est pas vrai ? T’étais pas homo ?… Pas toi, dis ?… Ma pauvre Sophie, je ne peux te répondre, j’ai beau fouiller dans mes souvenirs, rien qui se rattache à un Julien. Il me faudrait un indice, un objet, peut-être Julien lui-même pour réactiver ma mémoire. La jeune fille me laisse sa main que je caresse. Un petit rire la secoue. — Ce serait trop drôle… Elle se reprend : — Tu veux pas me dire… Ça fait rien. Lui sera plus bavard… J’espère. Je l’ai invité pour cet après-midi. — A qui tu parles ? Maxime, le frère de Sophie apparaît dans mon champ de vision. Il n’est vêtu que d’un short léger. — Euh… A personne, je pensais tout haut… Je me demandais si j’ai bien fait d’accepter que Julien nous rende visite. — Quoi ? T’as invité cette tapette ? — Je t’en prie Maxime, un peu de générosité. C’est naturel qu’il veuille voir où son copain a été assassiné. — Copain, copain ! Drôle de copain, ouais… Deux tartouses, ouais… Aussi PD l’un que l’autre…— Tu devrais pas parler de Guillaume en ces termes. — Et qui va m’empêcher ? Son fantôme ? — Tu ne saurais mieux dire ! Platch ! Sophie pousse son frère à l’eau. J’ai compris ! J’ai le droit de m’amuser avec le gamin car ce n’est encore qu’un gamin malgré ses dix huit ans. Je le fais tourner, creuse un tourbillon où il s’enfonce. Je ne veux pas sa mort, non, juste le secouer comme m’invite à le faire sa sœur. Je le laisse aspirer une bonne goulée et l’attire vers le fond. En sautillant il rejoint la partie de la piscine où il a pied. Je l’accompagne, le pousse même dans la bonne direction. — Que… Qu’est-ce qui m’arrive ? — Voilà ce que c’est de calomnier ceux que tu crois à tort absents ! — Tu… Tu veux dire que le fantôme de Bill est dans cette piscine ?
— Oui, depuis son décès. Cela fait plusieurs jours que je m’en suis rendue compte. J’enveloppe ses cuisses d’ondes liquides. — Oh ! — Qu’est-ce qu’il y a Maxime ? — On dirait un massage. — C’est sa façon de communiquer. — Dis Bill… Tu m’en veux pas ?… Tu sais, c’est façon de parler… Je ne voulais pas te faire de la peine. J’écarte le tissu léger du short. Il ne porte pas de slip, je me glisse à l’intérieur et agite les testicules. — Ooh ! — Il te fait mal ? J’appuie ma caresse. — Oh non ! Euh… Je voulais dire c’est bizarre. — Ça veut dire qu’il te pardonne, Maxime. Laisse-le faire, tu verras c’est étonnant. A force de vibrations, le short glisse vers le bas dégageant le sexe. Fort de l’encouragement je manipule la verge et j’ai la satisfaction de voir mes attentions récompensées ! Au bout d’une petite minute environ, j’enveloppe comme si je la tétais une tige bien raide. Le garçon ne bouge plus. Il ferme les yeux, concentré sur les caresses que je m’efforce de dispenser. Hé ! Hé ! C’est qu’il a l’air d’apprécier le bougre ! Il ouvre et ferme la bouche sur un cri silencieux. — Eh bé ! Si tu voyais ta tête ! On dirait que tu aimes ce qu’il te fait ! T’as oublié que c’est le fantôme d’un garçon que tu accuses d’être une pédale qui te procure cette jouissance ? Maxime vexé, échappe à mon emprise. Il grimpe l’échelle et émerge de l’eau la queue pointant droit devant lui. — Effectivement, se moque Sophie, tu peux pas nier ton plaisir ! Le jeune homme remonte son short en grommelant et disparaît de ma perception. Je suis ‘tout chose’ d’avoir manipulé le symbole de la virilité masculine. J’ai l’intime conviction que j’ai déjà pratiqué cette caresse dans ma vie… J’allais dire antérieure. Comment expliquer autrement que les mouvements de succion sur le sexe raidi me soient venus spontanément ? Maxime et sa sœur auraient-ils raison ? Étais-je homo avant de rencontrer la jeune fille ? J’ai hâte de voir, non de toucher le dénommé Julien. A son contact les souvenirs réapparaîtront… J’espère…Je me rends compte brusquement que depuis le plongeon de Maxime dans la piscine, j’ai négligé de caresser la main que Sophie laisse à ma disposition. Je me concentre sur les doigts reproduisant les tétées comme sur des petits sexes. — Ah quand même ! Les garçons ont-ils un tel pouvoir sur toi que tu m’oublies ? Je veux l’attirer dans l’eau. Elle retire la main. — Non ! Pas tout de suite. On verra si tu en as toujours envie quand Julien sera là ! C’est qu’elle me ferait une crise de jalousie ! Et alors ? En quoi d’avoir aimé un garçon avant de la connaître, si c’est bien de cela dont-il s’agit, diminue l’amour que j’ai éprouvé pour elle, que j’éprouve toujours malgré mon état d’ectoplasme ?
Sophie a disparu. Est-elle en colère contre moi ? M’abandonne-t-elle ? Ah non ! La voilà ! — Viens t’installer au bord de la piscine, nous y serons mieux qu’à l’intérieur. A qui parle-t-elle ? Julien ? — Tu as raison, il fait bon dehors. Cette voix ! Je la reconnaîtrais entre mille ! Je suis tout à coup transporté dans la tiédeur de ma chambre. Il y a quelqu’un allongé à coté de moi sur le lit. Je ne distingue pas le visage mais je l’entends susurrer : « Laisse-moi t’aimer, accepte mes caresses…» tandis que des mains cajoleuses épousent les formes de mon corps. Brrr ! Un frémissement parcourt la piscine et trouble la surface. — Tu permets que je me mette à l’aise ? continue Sophie qui dépose le peignoir qu’elle avait enfilé et s’assied les pieds dans l’eau. Fais comme moi. — Euh… Je n’ai pas apporté de maillot. — Tu as un slip ? Alors ôte tes vêtements et viens t’installer à coté de moi. On est seuls, personne pour nous déranger… Allez ! Je te mangerai pas ! insiste-t-elle devant l’hésitation de Julien. Il obéit car j’aperçois deux jambes à peine poilues qui pendent et deux pieds qui trempent dans l’eau…Julien ! Mais oui, Julien ! Comment ai-je pu l’oublier ! J’aurais juré qu’un premier amour reste indélébile même après la mort, car il s’agissait bien de mon premier amour. Il faut croire qu’il n’en est rien, que la grande faucheuse efface tout… Enfin, non, pas tout puisque je me rappelle, à retardement peut-être mais avec une netteté surprenante, la nuit où j’ai découvert le vrai plaisir, celui de recevoir et en même temps de donner…
« J’étais seul à la maison ce soir-là. Mes parents avaient acceptés de m’abandonner deux jours pour rendre visite à une tante éloignée que je n’aimais pas. Comment ai-je eu le courage d’inviter Julien ? Ou est-ce lui qui l’a proposé ? Cela reste flou dans mon esprit. Toujours est-il que j’étais ravi qu’il passe la nuit chez moi. Je me revois l’accueillant tremblant sur seuil de l’appartement. J’étais heureux et gêné à la fois. Je n’osais pas l’embrasser le serrer contre moi malgré une terrible envie. N’allait-il pas prendre mal mes manifestations d’amitié ? De son coté, il paraissait emprunté. Je l’invitais à s’asseoir au salon. Il refusa préférant déposer tout de suite ses affaires dans la chambre que je lui avais réservée. Le rouge de la confusion monta à mon visage quand je lui avouais que je n’avais pas pensé à préparer un lit pour lui… Ce qui était exact, mais en l’énonçant je tremblais de peur qu’il ne prenne cela pour une invitation malsaine à… A quoi ?Je n’aurais su préciser, mes sentiments étant embrouillés à ce sujet. Il me rassura en disant que cela ne le gênait pas de partager ma chambre : « cela fera moins de travail à la maîtresse de maison » ajouta-t-il en riant. Une fois ses affaires déposées, nous sommes restés immobiles, face à face près du lit. Je voulais parler, lui crier le plaisir d’être en sa compagnie, mais les mots ne franchissaient pas mes lèvres. Par un effort quasi surhumain, je parviens à prendre sa main. Il me sourit. — Je suis content de ton invitation tu sais… »
(Tiens, voilà que je me souviens : c’est moi qui l’avais prié de venir à la maison…)
« …Il y a longtemps que je désire être ton ami. — Moi au-au-aussi-si, arrivai-je à balbutier. Il s’assit sur le lit, m’attirant à ses cotés. Nos genoux se touchaient, lui comme moi étions en short, jambes nues. Il posa la main sur ma cuisse. Oh ! Le frisson qui m’a parcouru ! J’en frémis encore au souvenir... J’avais la chair de poule et le frôlement de ses doigts me faisait un bien immense. Ils tournaient entraînant quelques poils follets, remontant tout doucement vers l’ourlet du short sous lequel ils se glissèrent. — Que… Qu’est-ce que tu fais ? — T’aimes pas ?… Je te gêne ? interrogea-t-il sans cesser, par bonheur, le ballet de sa main. Si, je le vois bien. Tu sais, il est naturel entre copains de manifester son amitié par des gestes tendres. Les doigts avaient atteint une bourse coincée hors du slip et la trituraient doucement. Je n’osais bouger. Il ne doit pas savoir ce qu’il touche sinon il s’arrêterait, pensai-je en priant qu’il continue tant la caresse était agréable. Je serais resté là des heures si ma verge ne s’était dilatée, déformant le devant de mon short. J’ai eu honte de cette manifestation sexuelle qui cadrait mal dans mon esprit avec la pureté des sentiments qu’il affichait à mon égard. — Excuse-moi, je dois préparer à manger. Il me suivit dans la cuisine. Pendant le repas et le DVD que j’avais sélectionné pour sa venue, il ne fit aucun commentaire sur ce qui s’était passé dans la chambre, moi non plus. Ce n’est qu’une fois la télévision éteinte et que nous sirotions un peu de cognac dérobé à mes parents qu’il m’interrogea. — Pourquoi tu es sorti de la chambre tout à l’heure ? — Ben pour préparer le repas ! — Guillaume, je t’en prie, sois franc avec moi ! Tu n’étais pas bien ? Je ne savais plus où me mettre, d’autant plus que sa main rééditait la caresse sur ma cuisse. — Si mais… — Allez ! Un peu de courage… Qu’est-ce que t’essayes de me cacher ? — Euh… J’aimais bien tes caresses, mais… Je… Je…Oh ! Le ballet de ses doigts sur ma peau ! Je sentais, je voyais ma queue se redresser et dessiner une bosse sous le short. J’aurais du m’enfuir. Au lieu de cela je restais immobile regardant sa main tourner doucement sur mes poils. — Pourquoi t’es parti si tu appréciais ? Oui pourquoi étais-je parti ? Ses doigts se firent inquisiteurs. Ma verge se relevait de plus en plus. — Euh… Elles n’étaient pas sans effet… J’avais honte…— Honte de bander ?… Comme maintenant ?… Non, non ne t’en va pas, s’empressa-t-il d’ajouter devant mon mouvement de recul, c’est une réaction naturelle. T’as pas à avoir honte. A moi aussi de te caresser cela me fait de l’effet, touche ! Ses doigts quittent ma peau. La déception me fit frémir. Cela ne dura pas. Ils emprisonnèrent ma main et la posèrent sur son sexe en appuyant dessus pour éprouver sa raideur. — Tu vois ! Je n’ai pas honte moi ! dit-il en reprenant la caresse sur ma cuisse. Je n’osais pas bouger. Je sentais sous ma paume la verge se soulever par saccades, j’étais à la fois gêné de toucher un garçon et fier d’inspirer du désir. Je m’enhardissais, j’essayais d’attraper la tige vivante à travers le tissu. — Tu peux ouvrir la braguette si tu veux. Me montrant l’exemple, il défit les premiers boutons de mon short. Je n’osais l’imiter. Ce n’est que lorsque sa main s’est refermée sur la hampe de mon sexe m’arrachant un soupir de plaisir, que j’ai compris qu’il n’attendait que cela. En tremblant, j’ai descendu la fermeture éclair et extrait la queue palpitante de sa gangue de coton, la première fois que je touchais un autre sexe que le mien. Nous nous sommes caressés plusieurs minutes. Jamais auparavant je n’avais autant bandé, à la limite de la douleur. Je ne pus retenir un gémissement lorsqu’il essaya de décalotter le gland. — Aïe ! — Excuse-moi, je t’ai fait mal ?… Oh je vois ! Tu es puceau. — Euh… J’ai jamais fait l’amour. Et toi ?— Moi si, dit-il avec un gros soupir ».
(J’ai appris plus tard qu’il n’avait pas gardé un bon souvenir de sa première fois).
« Il se reprit bien vite : — Regarde ! Il tira sur le prépuce découvrant le gland en totalité. Je restais fasciné par le bout violacé fendu à son sommet. — Je peux ? Je remontais et descendais la peau fine faisant tour à tour apparaître et disparaître le bouclier, regrettant qu’il ne puisse en faire autant avec moi. Il fermait les yeux et respirait profondément. Tout à coup il retira le sexe de ma main. — Si on allait dans ton lit… Euh… Je suis fatigué. Avant de rejoindre la chambre, je remis un peu d’ordre dans le salon. Julien s’était déshabillé. Il farfouillait dans son sac Je voyais son dos, ses fesses et entre les cuisses, les testicules presque lisses. Cela déclencha chez moi une bouffé de chaleur. Il se retourna vers moi. Son sexe au repos pendait à moitié recouvert par les poils pubiens. Où était la verge triomphante de tout à l’heure ? — Zut ! Je crois que j’ai oublié mon pyjama, s’excusa-t-il. D’habitude tu comprends, j’en porte pas. Je n’y ai pas pensé. Tu peux m’en prêter un ? — Tu peux dormir tout nu, je voudrais pas que tu changes tes habitudes pour moi. J’ajoutais poussé par une inspiration subite : — Pour pas te gêner je ferai de même… Si tu es d’accord. — Je suis d’accord, sourit-il. Je me déshabillais à la hâte et m’enfouis tout honteux sous les couvertures où il vint me rejoindre. Il n’était peut-être pas gêné mais moi si ! Quelle idée saugrenue ! Qu’allait-il penser de moi ? N’empêche… De le savoir nu à mes cotés ajouté au frottement du drap sur mon sexe, déclencha une érection magistrale. — Je te remercie, me susurra-t-il dans l’oreille… Laisse-moi t’aimer, accepte mes caresses…Ses mains épousèrent les formes de mon corps se faufilant partout mais en évitant la verge dressée. Je défaillais presque de bonheur. C’était la première fois que quelqu’un me caressait ainsi. Que ce soit un garçon n’avait aucune importance. J’eus tout à coup envie de lui rendre une parcelle du plaisir qu’il me procurait. J’avançais les doigts à la recherche de son sexe que je trouvais raidi, palpitant. — Oui, murmura-t-il. — Aaah ! répliquai-je en écho quand ses doigts entourèrent ma queue. Sa bouche glissa sur ma poitrine, ses lèvres essayèrent de happer mes petits tétons que je sentis s’ériger. Une langue vint agacer le nombril. Je frémis, j’étais couvert de chair de poule mais cela ne l’arrêtais pas… Je n’aurais pas voulu qu’il cesse… Une secousse m’ébranla quand sa bouche se referma sur la pointe de ma verge. Il me suçait ! Par un reste de pudeur je tentais de me dérober. — Non, s’il te plait, accorde-moi le plaisir de déguster ton nectar de puceau. »
(Je n’ai pas compris sur le moment ce qu’il voulait dire mais le laissait faire, c’était si bon !)
« Le ballet de la langue sur le bout du gland, les caresses de la main sur la tige, l’énervement du à cette soirée extraordinaire me conduisirent rapidement au dénouement. Un éclair transperça mon bas ventre. Ah ! Aucune comparaison avec mes masturbations solitaires ! Il continuait à lécher mon sexe tant qu’il conserva un peu de raideur. Puis il rampa contre mon corps et m’offrit ses lèvres. J’avais déjà embrassé des filles mais là… Quand nous reprîmes haleine, il me fit tourner le dos contre son ventre. — Laisse-toi faire… laisse-toi aimer…Un doigt humide ouvrait la raie entre mes fesses. — Décontracte-toi... Oui... Comme ça. Le doigt tournait autour de l’anus m’arrachant des gémissements de plaisir. Ah que c’était bon ! Ce fut pire quand une phalange trempée de salive s’introduisit pendant que ma verge se relevait sous une douce caresse. — Aah ! Oui ! Aime-moi ! — C’est bien ce que tu veux ? Tu n’as pas peur ? — Non ! Prends-moi ! — Alors, mets-toi à quatre pattes, le cul en l’air. Ainsi l’introduction sera facilitée. J’obéis, tremblant de désir et d’appréhension. Il écarta les lobes de mes fesses et appliqua des baisers sur la rosette tout en la léchant. — Ooh ! Ouiii ! m’écriai-je lorsque sa langue s’enfonça d’un petit centimètre. Un doigt puis deux la remplacèrent. Ils allaient et venaient tout en tournant. Je compris qu’il massait mon sphincter pour préparer l’introduction. Tout à coup je pris peur. Est-ce que ça allait me faire mal ? Je voulais me dégager mais je n’en avais plus la force. Il n’était plus temps de reculer. Une grosseur douce que je devinai être le gland appuya sur la rondelle. — Aah ! Guillaume ! Ouvre-toi ! Laisse-toi envahir par mon amour. — Aah ! Une douleur passagère… Les chairs s’écartaient… Un manchon dilatait mon fondement... Ça s’enfonçait… Encore… Ça n’en finissait plus d’entrer… Ah si ! Des poils chatouillèrent mes fesses, la queue resta immobile dans mon ventre. Ce n’était pas désagréable au contraire. Mon sexe qui avait perdu sa raideur pendant les préparatifs manifesta son contentement. Je tentais de le caresser. — Laisse-moi faire, intervient Julien en remplaçant par sa main les doigts que j’avais lancés à sa recherche. T’as mal ? — Non. — Je peux y aller alors ? Il recula la verge de quelques centimètres. Oh ! Cette impression ! Comme si tous mes viscères suivaient le gland qui se retirait. Après quelques secondes d’immobilité il se renfonça. Je sentais ses couilles battre contre mes fesses. Un instant de repos et il se retirait. Les vas et viens de la queue commencèrent à produire leur effet. Je gémissais tournais la tête de part et d’autre du coussin sur lequel elle était appuyée. La caresse sur mon sexe portait mon plaisir à un paroxysme que je n’avais jamais atteint auparavant. Julien faisait attention de ne pas décalotter le gland. Il ne voulait pas que je perde mon pucelage dans sa main. Il avait d’autre projet pour cela. Ma jouissance augmentait à chaque pénétration. Dix fois j’ai cru éjaculer, dix fois, Julien averti par la vibration de ma queue et mes gémissements marquait un temps d’arrêt pour reprendre de plus belle. A la fin il s’écria : — Aaah ! J’en peux plus ! Aah ! Je viens ! Des ondes de pression déformèrent sa verge et je sentis un liquide chaud couler dans mon intestin. Cela ouvrit les vannes de mon plaisir qui vint asperger la main de mon amant. Sous le poignard de la jouissance je perdis connaissance quelques instants. Quand j’ouvris les yeux, Julien me regardait tendrement. — Qu’est-ce qui m’est arrivé ? — Un petit éblouissement... — Nous… Nous avons fait l’amour ? — Oui. Alors ? C’était bien ? Je me réfugiais contre son épaule au lieu de répondre. — Tu regrettes pas de m’avoir accepté dans ton lit ? — Oh non !… Dis… J’aimerais te rendre un peu du bonheur que tu m’as procuré… Tu veux bien ? — Et m’offrir ton pucelage par la même occasion ?… Oh Guillaume ! Rien ne saurait me faire plus plaisir ! — Tu… Tu m’aideras ? J’ai peur de pas savoir. — Compte sur moi… Mais nous devons attendre quelques instant, sourit-il en manipulant ma verge encore souple… »
En y repensant plus tard et même à présent où je suis réduit à l’état d’ectoplasme, je ne saurais dire ce que je préférais, perforer son cul ou recevoir sa queue. Après cette première nuit riche en découvertes, nous nous sommes souvent retrouvés. Julien m’apprit à lui rendre les caresses buccales, à recevoir le sperme sur la langue. Quand les circonstances nous séparaient pour quelques jours, nous fêtions nos retrouvailles par un 69 torride avant la possession. Nous prenions des précautions inouïes pour ne pas nous faire remarquer en public mais je sais maintenant que c’était inutile… ‘ La précaution inutile’ ! Voilà que je me mets à parler comme Beaumarchais ! Les images défilent dans mon esprit à une vitesse prodigieuse. Il ne m’a fallu que quelques secondes pour tout revivre, quelques secondes pendant lesquelles j’en oubliais de m’occuper des quatre pieds qui faisaient des ronds dans l’eau. — T’es toujours là Bill ? murmure Sophie. — A qui tu parles ? A… A Guillaume ? — Oui… Son fantôme hante la piscine depuis son décès… Euh… Je devrais dire hantait… Ah si ! Tu es bien là ! ajoute-t-elle quand, reprenant mes esprits je masse les chevilles fines. — Ooh ! Au tour de Julien de s’exclamer car je lui prodigue la même caresse. Brusquement Sophie retire ses pieds de l’eau. — Alors c’est vrai ? Vous étiez amants Guillaume et toi… Je… Je voulais pas le croire… Je l’aimais tu sais… — Et moi je vous en voulais… A tous les deux… A lui qui m’avait abandonné, à toi qui me l’avais volé… — Et maintenant… — Il n’est plus là… Je les entends soupirer. Quelques secondes de silence… — Mais si ! Il est encore là ! Sophie saute dans la piscine. — Viens, tu vas sentir sa présence ! Elle attire Julien qui saute à son tour. Le coton du slip s’imbibe d’eau, devient presque transparent et souligne les contours de la queue, cette queue que j’ai tant caressée ! Les deux nageurs n’osent de rapprocher l’un de l’autre. Je les enveloppe de mes ondes. Sophie se laisse ballotter, Julien tente de résister. — Blouou ! Co… Bloublou… Comment il fait ? — Je sais pas… Laisse-toi entraîner. Je les entoure chacun d’un tourbillon et les fais valser. — Ooh ! Julien ne résiste plus et se laisse emporter. Je précise mes caresses, Sophie saisit mon intention. — Oui, oui ça va j’ai compris ! Elle dégrafe le soutien-gorge qu’elle jette sur la margelle puis ôte la culotte. — Que… Qu’est-ce que tu fais ? interroge Julien interloqué. — Imite-moi, tu le regretteras pas… Je t’assure insiste-t-elle devant son hésitation. Le slip trempé rejoint le bikini. Plus rien ne s’oppose à mes investigations. Je me dédouble prodiguant à chacun mes massages érotiques. L’entraînement auquel je m’astreins pendant la nuit porte ses fruits. J’arrive à manipuler le liquide le transformant en autant de paumes, de doigts, de bouches, de sexe même. Ils flottent les yeux fermés sur leur plaisir. Sophie retrouve en mieux les sensations que je lui avais fait découvrir et Julien béat ne se pose plus de question, la raideur de son sexe atteste de son contentement. J’ai beau les aimer très forts, je me rends compte de mon incapacité à leur apporter une jouissance parfaite celle procurée par la possession. Malgré un zeste de jalousie, je les pousse l’un contre l’autre. — Oh pardon ! s’excuse Julien, je l’ai pas fais exprès. — Toi non, mais Guillaume si ! déclare Sophie qui sourit devant les efforts du garçon pour s’écarter que je prends un malin plaisir à contrarier… Laisse-toi aller. Je te fais tellement peur ? Julien succombe à la douceur de l’épiderme de la fille. Timidement d’abord puis plus franchement, il caresse les omoplates, le dos, la chute des reins sans oser descendre sur les fesses. Je ne desserre pas mon étreinte, j’ai peur de la réaction de mon amant. Je sais, il me l’a avoué, il n’a jamais fait l’amour à une fille. J’ai la certitude qu’il est de mon devoir de combler cette lacune et je compte sur l’aide de Sophie. Comment lui faire comprendre ? D’une de mes multiples bouches je suce le lobe de son oreille et son cou. — Embrasse-moi, déclare-t-elle en cherchant les lèvres du garçon. Il reçoit le premier la langue sur ses dents puis rend le baiser. C’est gagné ! Je relâche un peu ma pression pour qu’ils puissent se caresser. Julien d’une main timide englobe un sein. Je devine l’émotion qui l’étreint en cet instant, la même que j’ai ressenti la première fois que j’ai touché ces globes tendres. Je revis grâce à ses gestes les minutes prodigieuses de notre unique rencontre Sophie et moi. J’essaye en pensée de guider le garçon. « Titille les tétons… Oui… L’autre maintenant… c’est ça !… Avec la bouche à présent… Oui… Vois comme elle apprécie, vois comme les tétins dardent devant la poitrine… » Aah ! Je frémis comme si elle était mienne la queue que les doigts fins de Sophie caressent. « . …Descends la main maintenant, pars à la découverte de ce sexe inconnu… Oui… Écarte les lèvres… Tu sens comme elle frémit ? Là tu vois !» Sophie embrasse le garçon pendant qu’il fouille la vulve tout étonné de ce qu’il y trouve. « …Caresse-la avec ton sexe. Promène le gland sur les chairs tendres… Oui… C’est bien… Tu arrives à l’entrée de sa grotte… Tu sens comme tu es attiré ?… Le gland s’enfonce de quelques millimètres… Pourquoi recules-tu ? Il n’est plus temps, tu dois l’aimer… Sophie ! A l’aide ! » Comme si elle m’avait entendu, la jeune fille pousse le bassin en avant et s’empale sur la tige vibrante. — Aaah ! Double cri de satisfaction. Un instant surpris, Julien trouve vite les mouvements de la danse d’amour. Ils n’ont plus besoin de mon assistance, je les laisse en paix jouir de l’étreinte…
A Suivre…
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