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Banquière perverse

Chapitre 11

Ma banquière et sa fille … Drôle de famille !

Trash
Nous arrivons à la maison de Madame, sa voiture et celle de sa fille sont garées côte à côte dans la cour de cette somptueuse maison bourgeoise. Pour la première fois, nous n’entrons pas par la porte de service, réservée au personnel et aux livreurs, mais par la grande porte. Il nous faut tout d’abord monter un large et majestueux escalier de pierre blanche bordé de balustres également en pierre blanche.
— Gladice, pourquoi passons-nous par là ?— Je dois vérifier que le ménage soit correctement fait, cela fait parti de mon boulot ; alors profites-en pour regarder et bien te repérer ; on ne sait jamais.
Elle me précède et entre : devant nous, une somptueuse entrée recouverte de marbre brillant, un miroir accroché au mur masque un peu les tentures à fleurs. Nous allons assez vite ; l’œil vif de Gladice inspecte, on dirait qu’elle scanne chaque point de la pièce, et relève les défauts qu’elle corrige instantanément. Ici, un petit bout de papier minuscule, là, un fauteuil mal placé, ou encore des traces de poussière sur la pendule trônant au milieu de la tablette de la cheminée.
— Chut ! Nous allons entrer dans le bureau de Madame, je crois qu’elle y est.
Je la suis à pas de loup. Arrivés devant la porte des bruits de voix se font entendre ; Gladice frappe une fois, rien ! Une seconde fois, pas de réponse, et essaye une troisième fois, mais toujours rien. Elle tourne alors la poignée en forme de boule à facettes et pousse la porte. Un flot d’injures nous arrive en pleine figure ; j’ai le sentiment que Madame et sa fille sont en train de se disputer. Gladice passe le bout de son nez par l’entrebâillure de la porte et, de la main, me fais signe de la suivre.
Nous entrons mais ne voyons rien : un épais rideau masque la pièce, et là, nous entendons parfaitement la conversation ou plutôt des hurlements :
— Tu m’as trahie, tu n’es qu’une salope, tiens prends ça !
Pan, et re-Pan ! Un bruit de gifle se fait entendre, puis un second, et je reconnais la voix de Madame.
— Mais ma chérie ! Je peux avoir ma vie tout de même, arrête ! Je t’en prie, supplie Madame.— Non ! Je ne vais pas arrêter, tu m’as trahie ; tu m’avais promis que nous resterions toutes les deux pour toujours et que tu ne ferais l’amour qu’avec moi. Et maintenant tu couches avec ce Mec !— Ne le traite pas ainsi, je te l’interdis ! Dis-donc, tu étais avec moi quand nous l’avons choisi, et toi aussi tu as fait l’amour avec lui, réplique la banquière.— Mais, moi je ne voulais qu’un domestique, et pouvoir mater ce con avec ses couilles qui pendent de façon ridicule. Moi, il me faut juste un bon gode pour me satisfaire ; lui j’en ai rien à foutre de sa gueule. Et cette salope de Gladice ; t’as pas encore compris qu’elle est là pour nous piquer notre fric, hurle Lacksimy.— Calme-toi, non ce n’est pas vrai…ma chérie, non !… non… ne fais pas ça !— Si je vais le faire, tu me donnes envie de vomir, je vais te pisser et te chier dessus ; tu n’es qu’une merde…t’as aucune parole…je vais te massacrer !— Noonnn…!
Ai-je rêvé ou quoi ? Gladice a aussi entendu, et, sans hésiter, elle pousse le rideau et entre telle une furie dans la pièce. Je la suis et je découvre un horrible spectacle :Madame est au sol, en larmes : les vêtements en lambeaux, elle est nue, attachée par les poignets aux pieds de son bureau et par les chevilles à une grosse commode. Ses gros seins tombent au sol de chaque côté de son torse. Sa fille est accroupie au dessus de sa poitrine, agrippée aux cheveux de sa mère, la jupe retroussée très haut sur La taille ; je vois le liquide jaune couler sur sa mère.
Mon sang ne fait qu’un tour, je bondis et attrape l’agresseuse par les cheveux. Je la jette au sol, elle part en roulé-boulé, puis en glissade et arrive à l’autre bout de la pièce. Elle se relève ; Gladice bondit comme un fauve dans sa direction et lui décroche une droite. Lacksimy vacille et hurle.
— Putain ! Foutez, le camp ! Ce n’est pas vos oignons, barrez vous ou je vous étripe, putain ! Mais barrez-vous, bande de connards !— Mais tu vas la fermer ta grande gueule, espèce de malade ! invective de plus belle, Gladice en lui décrochant une baigne d’une force incroyable.— Oh… ! Mais je vais t’en coller une !— Mais T’es complètement barje. Oh ! Faut te faire soigner ! poursuit Gladice qui, sous LA menace de son adversaire lui décroche un violent coup de pied entre les jambes.
Lacksimy se plie en deux de douleur, et prise de panique se pisse dessus. Vaincue, elle bat en retraite. Elle se relève et s’enfuit, Gladice la poursuit ; je me retrouve seul avec ma banquière en larmes et la détache. La pauvre femme est dans un triste état : ses vêtement sont en lambeaux, et pire encore, elle dégage une odeur pestilentielle : sa propre fille vient de lui pisser dessus - ce qui n’est finalement pas si propre - et pire encore… Je n’en crois pas mes yeux, c’est horrible ; elle lui a aussi chié sur le ventre …Quelle horreur, c’est à vomir ! Je suis mal à l’aise, j’ai pitié d’elle et lui demande :
— Puis-je vous aider, Madame ?— Non, rien… Laisse-moi…s’il te plait, Issam. Je vous appellerai, toi et Gladice, si j’ai besoin de vous.— Bien Madame.
Cette situation m’émeut, car j’étais loin de penser qu’il existait un tel conflit entre ces deux femmes, et que cela pouvait aller aussi loin. Mon éducation interdit de pareilles chose et ce manque de respect me met très en colère. Je repense aussi à la réflexion de Gladice, qui me disait qu’elle ne « sentait » pas Lacksimy.
Je laisse Madame, assise sur le sol et recroquevillées sur elle-même, les genoux contre sa poitrine et la tête dans ses mains. Elle éclate en sanglots, je ne sais que faire ; alors je quitte la pièce en refermant la porte derrière moi. Je pars en direction opposée à notre arrivée et parcours les couloirs quand soudain j’arrive au salon que je reconnais. Je connais le chemin de la cuisine et m’y rends ; Gladice est là, hirsute et visiblement furieuse.
— Ça va, Gladice ?— Ça va, mais je n’ai pas réussi à la rattraper ; cette salope S’est enfermée dans sa chambre.— Que faisons-nous ? lui demandé-je.— Rien, elles se démerdent et si ça tourne mal, on dégage.— Tu as raison ! Bon, tout ça m’a donné faim ; on prépare le repas ?— Ok, qu’est- ce qu’on fait à manger ?— Moi, je mangerai bien un couscous ; pas toi ?— Un couscous ? Mais où veux-tu trouver du couscous dans ce quartier ?— Je ne t’ai pas dit d’aller en chercher, je vais le préparer ; il faut juste acheter les ingrédients ; tu m’accompagnes ?— Ça marche, il y a une superette pas loin ; nous y trouverons ce qu’il faut.
Un bol d’air nous fait beaucoup de bien, nous parlons de nous sans parler de ce qu’il vient de se passer. Dans l’épicerie, je trouve tout ce qu’il nous faut. Sur le chemin du retour :
— Tu sais, Issam, après ce qu’il vient de se passer ; je suis inquiète pour l’avenir.
Je lui passe mon bras autour du cou et pose ma main sur son épaule ; Madame ne risque pas de nous surprendre.
— Pourquoi veux-tu ?— Je ne sais pas, une intuition sans doute ; et puis je lui ai foutu mon poing dans la gueule, malgré tout.— Ne t’inquiète pas, je suis là ; et que veux-tu qu’elle fasse ?— J’sais pas…
Nous entrons par notre entrée habituelle, celle de service ; pas un son, pas un bruit ne se fait entendre. La grande maison semble déserte. Gladice m’aide à préparer le plat qui est presque cuit quand l’interphone de la cuisine grésille :
— Issam, Gladice… rejoignez-moi au salon, nous crache la boite d’un ton sec.— Nous arrivons Madame, réponds mon amoureuse.— On y va comment, habillés ? interrogé-je.— Mais non, quelle question ! Nous faisons comme dab … à poil pardi ! Je ne pense pas que ce soit le moment de prendre des initiatives. Allez montre-moi ton cul, maintenant que tu es devenu pédé ! Ah…Ah…Ah !
Sa petite plaisanterie m’amuse. Le temps de se déshabiller, de vérifier le feu et Gladice de me tripoter rapidement mos service trois pièces ; nous voici devant la porte du salon. Je frappe.
— Entrez !
Nous entrons et là, surprise ! Lacksimy et sa mère sont assise chacune dans un fauteuil. Si je n’avais pas assisté à la scène désastreuse de tout à l’heure, il me serait impossible de voir que ces deux femmes viennent de s’affronter avec tant de haine. Madame, parfaitement apprêtée, fait face à sa fille ; Lacksimy a la mine renfrognée, le regard mauvais et porte aussi les stigmates des coups que Gladice lui a assenés.
— Entrez, entrez : j’ai à vous parler ! Et ma fille à une déclaration à vous faire… Lacksimy, nous t’écoutons, ordonne Madame d’un ton très sec.
Sa fille se lève, très mal à l’aise, elle nous marmonne des mots totalement inaudibles.
— On a rien compris : Recommence et articule cette fois !— Je …je vous demande pardon… j’ai été odieuse … je regrette profondément ce qui S’est passé, pardon, susurre Lacksimy.
Surpris, nous écoutons, et elle continue.
— Je suis désolée… c’est la jalousie qui me ronge … je vous promets que cela ne se reproduira plus jamais, pardon, conclue-t-elle.
Elle se lève et s’apprête à quitter la pièce.
— Attend, je n’ai pas fini ! Et vous, acceptez-vous ses excuses ?— Oui Madame, c’est oublié, répond Gladice.— À la bonne heure ! Bien maintenant je vais vous parler des décisions que je viens de prendre.
Là, je crains le pire. Elle enchaine :
— Vous deux, je vous interdis de coucher ensemble sauf si je le demande, et de toute façon ; si vous devez le faire, ce sera pour mon plaisir et devant moi. N’oubliez pas que vous êtes à MON service. Issam ! Ce soir tu dormiras avec moi et tâche d’être à la hauteur.— Bien Madame.— Gladice ! J’avais prévu de te faire faire un stage d’hôtellerie, je vais donner une réception dans peu de temps et je veux que tu sois parfaite. Tu pars demain matin par le train ; Lacksimy t’emmènera à la gare, ainsi vous pourrez faire la paix et vous comporter en adultes. Tu as une semaine de formation alors soit attentive, je le répète, il faut que tu sois parfaite. Issam ! Tu iras aussi faire un stage quand Gladice sera de retour.— Madame, je peux aller à la gare en métro : cela évitera de déranger Mademoiselle Lacksimy, interrompt Gladice.— Comme tu veux, débrouillez-vous ! Je te donnerai tous les documents et de l’argent demain matin. Et toi, Lacksimy, tu pars aussi une semaine dans notre filiale en Allemagne ; cela te fera du bien de voir comment on travaille là-bas ! Et toi, Issam, il te faudra me supporter pendant tout ce temps ; mais tu vas voir ; cela va très bien se passer.— Bien Madame.— Pas de questions… ? Alors nous allons manger ; vous nous servirez dans la petite salle à manger. Gladice, qu’as-tu préparé pour ce soir ?— Moi ? Rien, Madame ; c’est Issam qui nous à préparé un couscous.— Un couscous maison ?— Oui Madame, réponds-je fièrement.— Parfait… Issam, ton épilation te va à merveille. Demain tu m’accompagneras : j’ai quelques emplettes à faire et j’ai besoin de bras. Quand vous aurez terminé en cuisine, vous pourrez disposer. Gladice tu prépareras tes affaires pour demain matin, et voici une enveloppe avec de l’argent, ton billet de train et tout les documents dont tu auras besoin ; je te souhaite une bonne semaine. Quant à toi, Issam tu me rejoindras dans ma chambre. Vous pouvez disposer.— Bien Madame, merci et bonne soirée ; à vous également Mademoiselle Lacksimy.— Bonne soirée, répond-elle.
La demoiselle est très contrariée a en croire son regard qui, s’il avait été armé de missiles, nous aurait très certainement mitraillé. Nous quittons la pièce en emportant les plateaux du repas.
[À suivre]
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