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benedicte

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Bénédicte introduction
Bénédicte. J’ai longtemps éprouvé un réel malaise à l’énonciation de mon prénom. J’ai mal vécu l’androgynie de ce prénom. J’ai mal vécu l’absence d’androgynie de mon corps. J’ai toujours été grande. J’ai toujours fait plus que mon âge. Si bien qu’à 18 ans, j’en paraissais presque vingt-cinq. Mon mètre soixante-seize et mon visage rectangulaire renforçait une impression… trompeuse.Si trompeuse qu’en sortant le soir, j’attirais exclusivement les véritables adultes, entourage qui me ravissait. C’est aussi cet entourage qui m’a pervertie avant l’âge : mentalement, je ne me suis jamais considérée en retard, loin de là. Aussi, quand Jacques m’a draguée, malgré la quarantaine dépassée, cela ne m’a pas gênée. Ce que je n’avais pas prévu, ni même imaginé, c’est que sa fille allait tomber amoureuse de moi dès notre première rencontre. Je venais de passer la moitié de la nuit avec son père, et pourtant, lorsque nous nous sommes vues, j’ai aussi ressenti cette énergie qu’elle me décrira plus tard. Elle aurait pu être choquée, me voir comme une ennemie, ou que sais-je encore ! Non, j’étais une camarade. La proie d’une fille au parcours similaire au mien.Nous évoluons au sein d’un milieu aisé. Argent, diplôme, emploi et nirvana ne sont pas un souci pour elle comme pour moi. Cette facilité a longtemps contribué à me forger un esprit déconcertant. Aussi, lorsque j’ai rencontré cette fille, miroir de mon âme, je ne pouvais pas rester indifférente.J’ai continué de coucher avec son père pour la voir. La nuit, j’étais une femme insatiable et le jour, une gamine. Pourtant, nos paroles secrètes, nos envies cachées, nos vices rituels, ces détails intimes et malsains nous rapprochèrent.J’ai échangé le père contre la fille sans qu’il n’en sache rien. Je la voyais en cachette, rendez vous mystérieux et lieux publics, les salles obscures et les toilettes des boites chics furent de véritables oasis dans ce désert clandestin.A cette époque, les souvenirs majeurs, ceux qu’on oublie jamais, étaient au nombre de deux. Il y avait le souvenir de ma première fois plutôt médiocre. La douleur de la seconde où l’on m’a annoncé la mort de mon alcoolique de mère dans un accident. Rien qui ne méritaient un bonheur insouciant, ni même une banale dépression. C’est à cette époque de mes 18 ans que deux autres moments forts se sont imprimés dans ma mémoire : le matin où Jacques se retrouva nez à nez avec sa fille dévorant ma chatte au détour d’une porte mal fermée, et la nuit où j’ai scellé un pacte avec le diable.Nous étions amantes depuis plus de trois mois lorsque l’idée est venue. Je crois que l’idée a surgi parce que vivre une relation homosexuelle est difficile à cet âge. Nous n’y étions pas préparées, si bien que nous ne connaissions pas de lieux adaptés à nous aimer. Notre terrain de jeu se limitait à l’appartement dont je disposais pour mes études virtuelles et à la maison de son père. Puisque nous ne pouvions nous aimer au grand jour et en public, la nécessité de satisfaire notre libido associée à nos goûts et au passé familial nous a entraîné sur une voie clandestine. J’ai toujours aimé le luxe, notamment en termes de vêtements. Ana, narcissique au point de s’observer tous les matins pendant un bon quart d’heure, Ana, disais-je, aimait que je sois la plus belle possible afin de satisfaire sa soif d’esthétisme. Alors, quand j’en avais assez d’être observée et conseillé sur mes attitudes ou mon allure, je prenais un malin plaisir à la confronter à la réalité charnelle de mon corps. Je la dominais physiquement et j’avais le réel avantage d’être plus expérimentée qu’elle. Pourtant, elle se rebellait sans cesse et savait avoir le dernier mot. C’est en nous affrontant pour des broutilles qu’elle et moi avons pu nous rendre compte du plaisir procuré par ce schéma.Je suis blonde, elle est brune comme l’ébène. Mon buste ne passe jamais inaperçu, elle peut se passer de soutien-gorge. J’aime la caresse d’une culotte, Ana n’en porte presque jamais et préfère les pantalons moulants aux jupes que j’affectionne particulièrement. Nous sommes l’antithèse l’une de l’autre… à l’exception de quelques détails… Je ne la domine que de cinq centimètres, j’aime l’onctuosité de ses lèvres et nous avons toutes deux vécu une adolescence onaniste. Je me caressais sous l’œil de mes amants pendant qu’elle jouissait grâce aux revues chipées à son père, avocat libidineux, père divorcé, fesseur refoulé. De ces lectures, Ana a conservé des images et des descriptions bien précises qui l’ont marquée et façonnée. De ces plaisirs solitaires, elle gardait l’envie de les retrouver en ma compagnie. Je ne savais rien ou presque. J’étais censée la dominer mais j’étais dépendante d’elle.La première fois que je l’ai fessée, je lui demandais conseil à chaque claque ou presque ! Et quand j’ai voulu retenter l’expérience quelques jours après, elle m’a prévenue. “Pas question que je me laisse faire” avait-elle décidé. Tout ceci n’était qu’un jeu, mais un jeu qui allait me mener très loin… le jeu a commencé lentement, sporadiquement, avant de brusquement s’accélérer sans perdre de vue la règle absolue de notre pacte.Ce que je donne à Ana, Ana le rend deux fois plus intensément. Nous échangeons les rôles. Je domine Ana qui prend plaisir à recevoir ce que je lui inflige. Mais Ana me le fait payer en répliquant au moyen d’une force de frappe supérieure.Ce pacte, ce jeu du chat et de la souris, c’est une chasse à cour où le chasseur est à son tour chassé par le gibier qu’il vient de blesser. C’est aussi beau que cruel. Comme notre histoire.La première fois que j’ai sorti ce schéma de nos jeux amoureux, nous étions chez moi, peut être était-ce un mercredi, c’était un soir de semaine en tous cas. L’idée m’a effleurée de voir Ana se dandiner nue devant moi. Cette fois-ci, je ne l’ai pas déshabillée : je lui ai demandé et elle m’a écouté. Ce n’était plus un jeu qui pimente un acte d’amour. J’avais envie de la voir nue en train de faire la vaisselle. Au sortir du repas, je l’ai envoyée devant l’évier pour récurer plats et assiettes et j’ai joui du spectacle : son corps filiforme, son cul admirablement fendu et son pubis sombre collé à l’inox.C’est la rapidité de l’épreuve et son sourire qui m’a donné envie de continuer : j’avais envie de la mettre mal à l’aise et j’allais y parvenir progressivement. Tout d’abord, elle a enfilé le tablier blanc accroché derrière la porte et a entamé un récurage en règle de la cuisine. Voir Ana debout n’allait bientôt plus me suffire, aussi suis-je allée chercher une serpillière que j’ai imbibée d’eau avant de la jeter sur le sol.À quatre pattes sur le carrelage, elle ne soutenait déjà plus mon regard. Mais lorsque j’ai eu l’idée de prendre une banane dans la corbeille de fruits pour la glisser dans son vagin, je me suis vraiment amusée en constatant sa gêne.Comme la banane s’échappait lorsqu’elle se relevait, je me suis moquée d’Ana en conseillant de continuer sans rien changer. “Tu me paieras ça” me répétait-elle sans cesse, souvent en laissant échapper un rire crispé. Sur le coup, j’ai pensé que sa vengeance était de me voir éplucher le fruit puis de me le faire déguster alors que nous faisions l’amour.
Je me trompais. C’est le lendemain matin qu’elle s’est vengée. C’était son droit, et j’avoue le plaisir éprouvé à la voir entamer sa vengeance. Au début, ce n’était pas bien méchant, elle me rendait la monnaie de ma pièce alors que je me réveillais à peine. Elle m’envoya préparer le petit-déjeuner nue comme un vers — ce qui ne m’a jamais beaucoup dérangée — puis se chargea d’ouvrir les rideaux sans me prévenir. “Tu ne bouges plus” dicta Ana sans prendre en compte la présence possible bien qu’improbable d’un voisin à sa fenêtre.Droite, je tenais le plateau sans bouger. Elle m’a contournée et, alors que je ne pouvais plus la voir, m’a administrée une belle claque sur le cul. J’ai essayé de rester stoïque et concentrée sur ma mission : ne pas renverser le plateau alors qu’Ana claquait lourdement mes fesses l’une après l’autre. Elle remporta une première victoire en me faisant réagir verbalement ce qui l’a sans doute décidé de continuer en échangeant la caresse de la main pour celle bien plus lourde d’une semelle d’escarpin. Ana me chipe souvent mes souliers mais c’est bien la première fois qu’elle usait de mes chaussures comme d’une arme.Au début, la semelle ne me faisait pas plus mal qu’une main, seul le bruit avait changé. Mais très rapidement, Ana a voulu accentuer la rougeur de mes fesses : elle faisait prendre plus d’élan à son bras pour obtenir plus de force. En augmentant sans cesse la frappe et le seuil de mes manifestations sonores, Ana se laissa prendre au jeu et finit par m’administrer une gigantesque claque qui me fit lâcher le plateau.Sans se démonter, elle m’a alors ordonné — et je vous assure que le ton employé ne donnait pas lieu à discussion — de nettoyer la moquette. Je ne me sentais plus chez moi ou victime. J’étais sur son territoire et responsable. Et comme ce sentiment troublant, Ana ne le voyait pas, ou que le spectacle de son amie frottant à quatre pattes la moquette sabotée, elle glissa un godemiché entre mes fesses et un autre entre mes cuisses jusqu’à ce que j’eus achevé de savonner le revêtement artificiel.Quelques jours plus tard, je tenais ma revanche. C’était un mardi matin, je m’étais levée de bonne heure pour terminer la préparation du salon : j’avais déblayé mes affaires et attendais la personne venant livrer et poser la nouvelle moquette. Ana dormait toujours et avait une fois encore manqué ses cours.Son réveil ne fut pas de tout repos : elle s’est réveillée en sursaut alors que j’enroulais autour de ses poignets une quantité hallucinante de ruban adhésif. Contrairement à nos jeux de la nuit, la chose ne l’amusait pas et elle hurla si fort qu’elle me donna envie de la faire taire. Je n’ai pas fait dans la dentelle, ne prenant pas la peine de couper avec mes dents le ruban que j’avais déjà goûté après avoir enrubanné ses poignets. J’ai enroulé l’adhésif autour de sa tête sans prendre en compte ses cheveux. Furieuse, Ana était discrète malgré tout. Il n’y a guère que les grognements qui lui permettaient de se manifester.
Je l’ai retournée sur le lit afin de pouvoir la corriger à ma façon. Pas à la main. À la règle. À la règle plate en plastique. Je me suis régalée dès les premiers instants. Assise sur son dos, je l’empêchais de fuir et je pouvais contempler son cul rougissant. Quand je me suis lassée, le cul d’Ana était plus rose que sa chemise de nuit, retroussée pour l’occasion.
Mais je ne me suis pas arrêtée là. Après lui avoir commandé de se relever, je l’ai emmenée jusque dans l’entrée où se trouve un grand placard. Menacée par la règle, elle a filé droit et a rechigné un peu avant de rentrer dedans. J’avoue la règle sur les cuisses l’a convaincue de ne pas résister plus longtemps.Elle s’est assise toute seule. Lorsque ses jambes se sont étendues, j’en ai profité pour piéger ses chevilles d’une manière identique. J’ai essayé de la caresser mais bizarrement, Ana n’était pas très réceptive à mes caresses. Tant pis. J’ai fermé le placard et l’y ai laissée enfermée plus de trois longues heures. J’ai vérifié régulièrement que tout allait bien en lui racontant que si tout se passait bien, les poseurs de moquette ne la verraient pas. Elle me savait capable de faire une telle plaisanterie. Elle s’est tenue tranquille.J’avais massacré sa coiffure en libérant sa bouche du ruban adhésif. Ana m’en voulait à mort si bien qu’elle décida de se venger en me mettant au défi de me raser le pubis devant elle. Je reconnais que j’ai éprouvé de la gêne à couper mes poils devant elle, debout près du lavabo tandis que j’écartais les cuisses, assise sur le bidet. C’est vrai que d’être obligée de demander son aide pour raser les poils les plus reculés était humiliant. Mais j’ai obtenu une victoire en conservant une touffe de poils au-dessus de mes lèvres. Un triangle que je taille encore assez souvent afin de maintenir l’esthétisme des lèvres lisses et des poils blonds.J’avais le droit de lui demander quelque chose. J’ai insisté pour qu’elle fasse de même et je me suis régalé du spectacle. D’abord, je ne l’ai pas autorisée à s’asseoir. Elle s’est rasée dans la baignoire, debout, les jambes écartées ou l’une appuyée sur le rebord. Ensuite, elle avait presque fini lorsque je lui ai ordonné de supprimer les poils patiemment taillés. Résultat ? Ana ressemblait à une petite fille très agréable à lécher.C’est d’ailleurs une des satisfactions de cette étrange passe d’armes. Nos jeux de langues sont devenus bien plus agréables à partir de ce jour. Et que dire du bonheur visuel de voir godes et doigts glisser entre les chairs visibles et exposées.Les jours qui ont suivi, Ana allait au lycée simplement vêtue de jupes à peine trop courtes pour dévoiler son entrejambe d’allumeuse à tous les mecs qui croisaient la diagonale du fou. Le jeu l’a beaucoup excitée jusqu’au jour où elle s’est aperçue que des rumeurs couraient.Pour se venger, elle s’est servie d’un stratagème très élaboré. Sous prétexte d’essayer un jeu plus corsé, Ana m’a convaincue d’étrenner la paire de menottes achetée par correspondance. Mais plutôt que de les essayer dans le lit, elle m’a entraînée aux toilettes et s’est servie des étagères fixées au mur pour m’attacher bras tendus, les mains vers le plafond. Le métal me troublait : j’étais très excitée par la pression qu’exerçait les menottes sur mes poignets alors qu’Ana profitait de la situation. J’étais debout, les jambes de part en part du trône, sans réel moyen de me défiler. Elle a tout d’abord commencé par dégrafer mon body pour accéder à mon sexe. Elle ne résista pas à l’envie de le lécher mais ensuite, plutôt que d’accepter de me détacher pour que je lui rende ses baisers intimes, elle m’a abandonnée. Pas longtemps.Quand elle est revenue, son visage affichait un sourire de vengeance.
Lorsqu’elle l’eut accomplie, la touffe de poils qui trônait sur mes lèvres rasées n’avait pas disparu, loin de là : elle arborait une couleur incandescente, un rouge vif vraiment vulgaire. Ana s’était vengée de l’épilation intégrale que je lui avais infligée. Prenant tout son temps, elle avait traité mes poils pubiens au moyen d’une teinture rouge dont je ne compris l’effet qu’après m’être vue dans un miroir. Laissée une bonne heure aux toilettes à méditer sur ce que j’allais devoir vivre, elle me libéra au prix d’une promesse : je devais garder ces poils, ne les raser sous aucun prétexte sous peine de me réveiller un matin avec ma longue chevelure massacrée durant la nuit.C’est à partir de ce moment qu’Ana a pris le dessus sur moi. Elle me tenait par la crainte et m’imposait sa volonté en permanence. “Ce n’est qu’un début” répétait-elle sans cesse.Je l’avais envoyée au lycée sans culotte ? Ana voulait me le faire payer et je reconnais qu’elle savait déjà le faire à l’époque.Tout d’abord, elle prit un malin plaisir à vider le tiroir où je range mes culottes. Après son passage, il ne m’en restait presque plus. Les toutes simples, elle les a tout bonnement jetées. Elle sépara les autres en deux genres : celles qu’elle trouvait jolies (le satin en particulier) et celles que je pouvais porter à cette période.Qu’avaient-elles de spécial ? Rien, à l’exception d’un petit détail : elles étaient transparentes dans leur totalité ou au moins au niveau du pubis. Dans cette sélection, elle m’a confisqué les couleurs vives ou sombres pour ne me laisser que le blanc, le gris clair, le jaune et le vert pastel. Même pas de quoi tenir une semaine sans lessive ! Je n’avais plus que cinq culottes (il y avait deux blanches) puisqu’Ana emmena toutes les autres chez elle, enfin, chez son père.“Ne t’avise pas de mettre autre chose qu’une jupe très courte” m’avait-elle prévenue le soir avant de me quitter.Le lendemain matin, je n’arrêtais pas de penser à elle en me voyant dans le miroir. Je veillais à ce que la jupe ne soit pas trop courte, mais je la savais assez peste pour se pointer en amphi rien que pour vérifier si je tenais le pari. Aussi, je ne pouvais pas tricher. J’étais juste réduite à espérer que personne n’allait repérer ma touffe rouge sous mon string gris.Je me souviens l’avoir choisi parce que sous le gris, le rouge était moins vif, mais aussi parce que le gris attire moins le regard que le blanc ou le jaune. Pourtant, que ce soit dans le bus ou au café, j’avais l’impression que les gens ne faisait que regarder mon entrejambe.Le lendemain, c’était encore plus difficile en raison de la blancheur de ma culotte. Et pour ne rien arranger, j’avais eu la faiblesse de dire à Ana que ce petit jeu m’amusait malgré tout. Et ne se contenta alors plus de mes petits défis d’amphi : en me rejoignant à la fin des cours, elle m’entraîna dans un institut de beauté des plus anonymes pour une épilation de jambes. Je n’en avais pas besoin mais elle insista tellement que j’ai eu un peu peur qu’elle lâche une vacherie en public. J’ai honte mais j’ai obéi. J’ai craqué et me suis retrouvée la jupe tombée dans la cabine, une femme qui aurait pu être ma mère en train d’étaler la cire sur ma peau, sans être en mesure de dissimuler efficacement la ridicule touffe rouge qui irradiait la blancheur transparente de mon slip.
Au sortir de l’institut, je me sentais mieux qu’en y rentrant. C’est normal. J’étais excitée. Et Ana allait m’aider à faire retomber cette tension, le temps d’un passage éclair à la maison.Le samedi matin suivant, alors qu’elle avait abusé de la clémence du père pour découcher, Ana m’apprit à la dernière minute que j’avais rendez-vous chez un médecin. Elle avait pris rendez-vous à ma place uniquement pour me mettre en difficulté. “Là, tu vas tremper ton slip pour quelque chose” m’avait-elle glissé à l’oreille en dégrafant le soutien-gorge que je venais de mettre. Je ne sais pas vraiment pourquoi je n’ai pas dit “non”. Sans doute parce que tout cela m’excitait un petit peu. Vraisemblablement aussi parce que je n’en avais pas le courage. C’est parce qu’Ana abusait de ma faiblesse que je me suis retrouvée sous le regard d’un docteur que ni elle ni moi ne connaissions. C’est étrange, mais j’avais l’impression que mon amie se trouvait dans la pièce alors qu’elle était restée fainéanter dans mes draps. Ses choix vestimentaires y étaient pour beaucoup. En me faisant mettre une robe aussi courte que moulante, Ana savait ce qu’elle faisait : en m’habillant ainsi pour une consultation prise pour “des douleurs abdominales”, elle était sure de gagner son pari.Je n’ai pas eu le choix : la robe s’enfilait et s’enlevait par la tête. Elle m’avait piégée : je devais montrer mes seins lourds et nus à un inconnu partagé entre l’incapacité d’en dégager l’œil et l’envie de regarder plus attentivement mon string blanc transparent et l’étonnante toison rouge qu’il protégeait.Je suis certaine qu’en palpant mon ventre, il a profité du spectacle de l’allumeuse allongée sur sa table d’examen. Je suis rentrée chez moi troublée, vraiment troublée. Retrouver Ana ne fut pas difficile. Au contraire, ce petit jeu nous avait mises en appétit. Un appétit mutuel pour des défis vraiment pas nets. Et de moins en moins réciproques puisque de cet épisode, Ana tira la conclusion irrévocable que je ne devais plus porter de soutien-gorge jusqu’à ce qu’elle change d’avis. “Ça t’excite trop…”Il s’est passé une semaine avant que nous puissions nous revoir. Ana m’avait donné rendez-vous au forum, sur les marches de la place carrée. Elle avait à peine esquissé un baiser qu’elle me fit une remontrance sur ma tenue. J’avais eu cours le matin, et, réveillée en retard j’avais enfilé un jean que je mets seulement chez moi, pour traîner. “C’est comme ça que tu obéis ? Si ça ce trouve, tu ne m’as pas écoutée de la semaine”. J’avais beau lui dire le contraire, elle faisait la sourde oreille, me promettant une punition de retour chez elle avant de cesser son jeu de maîtresse sévère pour celui de la moqueuse.Elle se moquait de mes seins. Ou plutôt de moi, de mon obéissance aveugle. Durant toute la semaine, j’étais sortie la poitrine libre. Je n’y prêtais presque plus attention avant qu’Ana ne me fasse remarquer à quel point j’étais désirable et inconvenante. Mes mamelles vivent leur liberté sous un tee-shirt ou un pull léger, ce jour là, il s’agissait d’un chemisier en satin que je m’étais offert dans la semaine.Plutôt que d’aller boire un verre, Ana m’a entraînée dans une boutique de fringues. En un rien de temps, je me suis retrouvée dans une minuscule cabine à essayer les trouvailles de mon amie. La jupe ne lui plaisait finalement pas, je l’ai enlevée pour passer la robe écrue que me tendait Ana. Lorsqu’elle a vu que je ne portais pas de culotte, elle n’a pas pu se dispenser de le remarquer à haute voix. “Forcément, je n’en avais plus une seule de propre. Les autres n’étaient pas sèches !”. Je lui ai fait remarquer qu’il serait de bon goût de me les rendre. Elle a dit qu’elle allait y réfléchir et me somma de passer la robe trop courte pour ma taille. “Ca ira” a décrété Ana en alpaguant la vendeuse pour lui dire que je la prenais et la gardais sur moi. Je n’avais pas eu le temps de réagir que je sortais du magasin avec les épaules nues, le cul rafraîchi par l’air alentour et les seins ballottant au creux d’un corsage en coton trop fin.Au détour d’une allée trop encombrée à mon goût, elle repéra une paire de bottes lacées qui ne tarda pas à finir parmi nos achats de la journée. C’est dans cette boutique qu’elle a obligé mes pieds à se hisser sur des talons hauts de 7 centimètres auxquels je n’étais pas habituée. Je ne savais pas bien marcher avec, si bien que je me retrouvais souvent loin derrière elle dans les rues poisseuses du quartier Montorgueil. Elle aimait la lanière autour de la cheville mais aussi l’allure que la chaussure donnait à mes jambes.Nous avons croisé la rue Saint Denis. Immédiatement, elle a eu l’idée de l’emprunter. Et je savais qu’elle finirait par m’emmener dans un sex-shop. Je ne me trompais pas. C’était sa et ma première fois. Je me sentais mal à l’aise. Ana jouait la blasée, plutôt dominatrice avec son air sure d’elle, celui qui m’effraie. Elle dénicha un string dans une matière brillante qui s’appelle le vinyl. Elle alla le payer à la caisse, et m’a entraînée dans une cabine de vidéo. Là, elle m’a enfilé le slip avant de m’embrasser tout en pelotant mes seins à travers le coton.J’en suis ressortie excitée comme elle seule sait y parvenir. Alors quand elle m’a demandé de payer le martinet aux lanières en plastique et le harnais avec le bâillon boule, j’ai cédé, devenant rouge au moment de faire encaisser les jouets dont elle me réservait l’usage.Arrivées chez elle, alors que son père devait rentrer un peu plus tard, je lui confiais que j’avais hâte d’essayer nos achats sur elle. “Il n’en est pas question. C’est fini ce temps là, tout ça, c’est pour toi, exclusivement pour toi” me répondit Ana en exposant fièrement les jouets sur son lit.“Déshabille-toi” a commandé Ana. Je me suis aussitôt exécutée, trop heureuse d’imaginer la suite amoureuse. Mais je me trompais, Ana avait d’autre projet. Une fois que je me fus mise toute nue, à l’exception du slip brillant qu’elle me somma de garder, elle m’a conduite à la cuisine américaine pour entamer un drôle de jeu.En quelques minutes, elle m’avait complètement emballée avec du film alimentaire, laissant simplement à l’air ma tête et mes seins. Droite comme un I, le ventre rentré et compressé, les bras le long du corps, les jambes serrées, je ne pouvais plus bouger. Ana me réduit alors au silence au moyen du bâillon, la boule prenant possession de ma bouche, flirtant avec ma langue et empêchant mes mâchoires de se mouvoir. Elle serra fort le harnais de manière à ce que je ne puisse pas même repousser la boule.Ana s’est mise à se moquer de moi, et, comme elle me menaçait avec le martinet depuis un moment déjà, elle a fini par faire ce qu’elle avait envie de faire. Lorsque les lanières en latex se sont abattues sur mes seins gonflés par le bondage partiel, j’ai essayé de crier mais je n’ai fait que la faire rire aux éclats. Elle a recommencé plusieurs fois, en prenant son temps entre chaque cri, pour mieux m’observer. J’avais envie de m’agenouiller, mais je n’y arrivais pas. J’essayais de me libérer, mais c’était impossible. “La prochaine fois, tu obéiras” répétait Ana.
Chaque coup de martinet me déchirait. J’essayais de briser le silence mais j’y arrivais bien mal. Je me sentais ridicule. Ridicule et impuissante. Je bavais… Je sanglotais… Elle arrêtait puis reprenait. Quand elle en a eu assez, ce fut pour jouer avec des glaçons sur mes seins rougis par le traitement spécial.Mes tétons devinrent si dures et saillants que l’idée de les pincer lui vint. 2 pinces à linge cernaient déjà chaque mamelon lorsqu’Ana en disposa une troisième sur le téton. Au bout de quelques minutes, je ne sentais plus qu’une vague douleur m’envahir très lentement. Ana m’avait abandonnée pendant ces quelques instants de grande solitude. Je savais que ma salive débordait du bâillon : un filet de bave trônait sous mon menton. Le liquide naturel se promenait sur le plastique tendu qui m’entourait et me faisait abondamment transpirer.Ce petit jeu, nous nous y sommes adonnées pendant un moment. Je suis parvenue une fois à piéger Ana. C’était d’ailleurs peu de temps après cet épisode. C’était lorsque j’avais encore envie de me rebeller. Oui, cette envie, je l’ai perdue progressivement. Je ne le vivais pas mal. Au contraire, j’ai commencé à trouver normal qu’elle m’interdise ou m’autorise certaines choses. Aujourd’hui, avec le recul, je dirai qu’Ana est devenue au fur et à mesure, l’amante, la complice, la mère, la tutrice, l’initiatrice… un geôlier aux multiples visages.Un geôlier qui s’amusait de sa prisonnière. Un geôlier qui perfectionnait son savoir et sa pratique au fil des mois. Ana prenait ça très au sérieux.C’est d’ailleurs parce que j’en avais un peu marre que nous nous sommes perdues de vue pendant plusieurs mois. On ne se voyait plus que pour jouer et être sans arrêt humiliée ne m’amusait pas. Pourtant, et c’est ce qui m’a rongée un bon moment, ces périodes troubles ont fini par me manquer. Un manque presque maladif. Aussi, lorsque j’ai revu Ana, après que ce soit moi qui l’ai appelée, je n’ai pas vraiment tardé à me jeter entre ses griffes.Durant cette nuit brûlante, elle décida de me punir. Le martinet auquel je n’avais pas goûté depuis si longtemps transforma mes fesses en une forme ronde et rouge. Déchaînée, Ana ne m’accorda grâce qu’après maintes supplications. Elle accepta de ne plus jouer du martinet après que j’eusse longuement honoré ses pieds de ma langue tandis qu’elle se languissait sur la cuvette des toilettes, puis, et c’est ce qui a sauvé mon cul, que ma langue ne lui serve de papier toilette. Ses lèvres étaient humides d’excitation et d’urine : je devais tout accepter et la remercier de la confiance qu’elle me témoignait.Le lendemain matin, tout recommença. Notre séparation n’était qu’un souvenir lointain. Je redevins son esclave. “Je décide, tu exécutes” était sa nouvelle devise. Dès que j’émettais un doute, elle me la ressortait. Dès que je rechignais à faire quelque chose, elle me menaçait de me punir. Mes lèvres intimes ont retrouvé leur douceur enfantine dès ce matin là.Je me souviens qu’elle m’a étonnée en rasant la touffe qu’elle aimait colorer par le passé. Ce qui m’a moins étonnée, c’est la menace qu’elle a proféré “je vais te faire subir bien pire”.Ce n’était pas une menace, c’était une prophétie si j’ose dire. Dans les premiers jours, rien de bien nouveau n’est intervenu. Je retrouvais mes marques, même si je regrettais toujours un peu de ne plus la dominer de temps à autres. Mais un soir, une nuit plutôt, bien arrosée et excitante, je me suis vue la regarder m’apposer un tatouage temporaire sur le pubis. Vous savez, un de ces tatouages que l’on met pour une soirée ou pour s’amuser. Ana, elle, ne me le mettait pas pour ça. Très fière de sa trouvaille, elle m’a caché le résultat jusqu’à ce que je ne puisse rien y faire, rien faire d’autre que de l’accepter.Sur mon pubis, 4 lettres noires ressortaient, 4 lettres bâton, sobres, grasses, mal alignées. 4 lettres superposées verticalement, du début de mon pubis jusqu’à ma fente impudique. 4 lettres : P, U, T, E. “Voilà, j’ai décidé que tu serais ma pute, et je veux qu’on le sache” avertit Ana à mon esprit troublé. “Maintenant, tu te débrouilles comme tu veux, je veux que tu te fasses baiser par mon père. Ne m’interromps pas ! Je te donne l’ordre d’être sa maîtresse, je veux qu’il te paye, et je veux que ce soit sans équivoque.”Le lendemain, au réveil, Ana était plus sérieuse et déterminée. À la question que toute fille aurait posé, elle me répondit “que ça ne me regardait pas”. Le soir même, elle s’arrangeait pour que je me retrouve en tête à tête avec son père.“Tu devras lui raconter que ton père t’a coupé les vivres et que tu ne sais plus quoi faire pour vivre” m’avait indiqué Ana pour que je joue la paumée de luxe auprès de son imbécile de père. J’ignore comment il a pu me croire tant mes paroles sonnaient fausses. À moins qu’il s’en moquait, voyant là, l’occasion de se retaper un cul de 20 ans, événement rare dans sa vie bien installée.C’est après m’avoir donné quatre billets de cinq cent francs, et trois de deux cent, qu’il m’a confié que je le rembourserais plus tard, c’était juste avant qu’Ana n’arrive.Sorties, elle s’avouait ravie de la manière dont les choses prenaient forme. J’ignorais encore ce qu’elle cherchait à faire, mais je le faisais. “Est-ce qu’il t’a embrassée ?”. Je lui répondis un “non” bien réel. “La prochaine fois, il le fera”.En pleine semaine, Jacques a téléphoné. Il voulait passer. C’est la première fois qu’il venait chez moi. J’ai aussitôt appelé Ana qui m’a indiqué quoi mettre. Le body en vinyl qu’elle m’avait offert un peu avant notre séparation. Un body avec des fermetures éclair partout où il faut. Un body dans lequel je ressemble à une blonde vulgaire. “Mets du rouge comme une pute, je veux que tu lui barbouilles sa bite” m’avait cruellement stipulé Ana. J’ai obéi. J’ai glissé mes pieds dans les escarpins aux talons vertigineux qu’elle aimait me voir porter de temps à autres, spécialement pendant qu’elle me faisait l’amour. Elle aimait m’y attacher les poignets pour mieux me torturer le clitoris.Mais en cette fin d’après-midi, ce n’était pas Ana mais son père qui me torturait. Il le faisait si mal que je fermais les yeux de honte. Je savais qu’il avait lu, qu’il pouvait encore la lire, et qu’il lirait encore les quatre lettres qui dominaient mon intimité. Une intimité que Jacques aimait prendre de trois doigts joints et pressants. Jamais il ne m’avait prise ainsi par le passé. Pour lui, je crois que tout était clair. Il me payait. Il me baisait. Et il n’y avait aucune limite.J’ai senti dès son arrivée qu’il ne me respectait pas. “Je viens me rembourser” m’avait-il dit en plaisantant… au fond, il ne plaisantait pas. Si cette volonté d’en avoir pour son argent n’occupait pas son esprit, jamais il n’aurait pris un malin plaisir à me casser les fesses avec une telle sauvagerie. Après avoir joui entre mes fesses, il m’a presque obligée à sucer son sexe protégé par une fine épaisseur de latex… souillé par son travail acharné.Finalement, le sentiment de honte que j’ai éprouvé sur l’instant, je ne l’ai pas conservé très longtemps à l’esprit. La présence d’Ana le soir même contribua beaucoup à ma rémission. Le terme est un peu fort. Mais le lendemain matin je ne me sentais pas mal, plutôt comme d’habitude, détendue et excitée. Intriguée aussi, intriguée par la grosse enveloppe qu’Ana m’avait donnée la veille, une enveloppe dans laquelle je trouverais les “instructions et même plus au cas où il veut te baiser une autre fois”.Je ne devais l’ouvrir qu’au dernier moment. J’ai triché en l’ouvrant après l’appel de Jacques. Il voulait passer le soir même. J’ai annulé Ana, sans lui dire que je savais, mais je crois qu’elle s’en doutait, ma voix était peut être différente. J’avais du mal à contenir l’appréhension qui s’était emparée de moi. Malgré cette appréhension, je suis parvenue à revêtir les trésors que renfermait l’enveloppe : un soutien-gorge découpé pour laisser les mamelons libres et une culotte ouverte sur mes lèvres. L’ensemble était en latex, un latex noir, brûlant, brillant. Ana en avait pris soin avant de me le confier. Elle y avait adjoint une carte : “accueille le simplement vêtue avec ces dessous. Ils t’iront à merveille. Je veux que tu l’amènes à te baiser menottée”. Ana n’avait pas joint de clefs. Je m’inquiétais. Je ne savais pas comment faire. De toute façon lorsque Jacques est arrivé, je n’ai plus eu le temps de me poser la question. Une fois rentré chez moi, il s’est empressé de m’embrasser puis, fasciné, s’est concentré sur les zones laissées libres par le latex. Mordiller mes tétons le rendait fou d’excitation. J’ai atterri sur la table du salon sans qu’il daigne retirer les doigts glissés en moi. Entre deux baisers, il m’égratignait de phrases telles que “tu es vraiment une sacrée salope” ou “je ne sais pas ce que tu cherches mais tu vas t’en prendre plein le cul”. De temps à autres, j’avais droit à un diminutif à un qualificatif du genre “chienne” ou “petite pute”. Au début cela m’amusait plutôt. Puis, au fur et à mesure que le geste rejoignait la parole, ça devenait moins simple…Dès le début il avait pris des libertés ouvertement vulgaires. En prenant la bouteille de bière entamée qui trônait à mes côtes sur la table, il avait déjà franchi une limite. Je n’étais plus une partenaire qu’il respectait, j’étais une pute qu’il baisait et qui se devait de jouer à ce qu’il voulait. Il voulait faire glisser le goulot entre mes lèvres. Il le faisait. Il voulait faire glisser le haut de la bouteille en moi. Il le faisait. Il voulait l’orienter de manière à ce que la bière coule en moi. Il le faisait. Il voulait la faire entrer et sortir de ma chatte. Il le faisait. Et j’y prenais plaisir, même lorsqu’il me traitait de “petite pute”.Après avoir joui entre mes cuisses, il m’a fait descendre de la table pour que je m’occupe à genoux de lui redonner “envie de m’occuper de ce cul de gamine” qu’il désirait tant. Il a voulu déverser le sperme du préservatif sur mes seins, j’ai refusé en le jetant directement par terre avant de me jeter sur son sexe pour lui changer les idées. Les quadragénaires ont une certaine vigueur que n’ont pas les hommes de mon âge. Rapidement, Jacques redevint avide de chair fraîche et reprit l’initiative de notre rapport. Sa main se faisait de nouveau pressante sur l’arrière de mon crâne pendant que j’aspirais son sexe réveillé. Soudain, il m’a tirée par les cheveux pour m’entraîner jusqu’au canapé où, la tête dans le tissu, je devins sa monture sans n’avoir rien à dire. Le slip en latex baissé à mi-cuisses, il s’est lancé dans une sodomie des plus vigoureuses et des moins délicates. Mes cris n’exprimaient pas vraiment un plaisir sain… plutôt un plaisir teinté de douleur. “C’est tes voisins qui doivent être ravis” commenta Jacques avant de relancer la machine après un trop court ralentissement. C’est alors qu’il a essayé de minimiser mes manifestations sonores en appliquant avec fermeté sa main sur ma bouche. Dans son sprint final pour la jouissance, il me faisait mal tant sa main pressait fortement mes lèvres.Il y eut ensuite un temps mort. Affalés sur le canapé, nous reprenions tous les deux notre souffle sans dire un mot. Allongé sur moi, Jacques ne rompit le silence que pour exprimer son goût pour mon slip en latex. Juste après, il m’a demandé de me lever et de le remettre en place sous ses yeux. Il voulait observer mes “lèvres d’amour” brillamment mises en valeur par le latex noir. Ce fut ensuite au tour de mes fesses d’être admirées. Jacques se laissa aller à exprimer le fond de sa pensée “tu as vraiment des fesses faites pour être fessées”.Je me souviens l’avoir regardé de longues secondes par dessus mon épaule droite. Je crois qu’il a interprété ça comme de la défiance alors que je ne faisais que regarder son visage en me souvenant de ce que m’avait raconté sa fille au début de notre relation. Jacques avait une passion pour la fessée dont témoignaient ses ouvrages dissimulés dans son bureau. Les premiers émois de sa fille… et un nouveau pas franchi vers un schéma des plus pervers.Il m’a montré ses genoux pour me montrer le chemin. Je devais m’en servir comme d’un autel. L’autel de ma punition. Je me suis retrouvée dans cette humiliante position, les mains contre le sol, sur la pointe des pieds, à califourchon sur les cuisses de Jacques. J’ai senti qu’il m’enlevait mon slip. Il a écouté le latex bruisser jusqu’à m’en libérer totalement. Je pensais qu’il commencerait par une petite gifle, je me demandais même sur quelle fesse. Quelle ne fut pas ma surprise quand la douleur m’envahit aussi fortement que le claquement remplit la pièce. Sa main puissante et large avait claqué mon cul si puissamment que j’ai manqué de glisser par terre. La deuxième fut à peine moins appuyée. Cette fois-ci, je me suis exprimée en criant un “aiiiiiiiiie” de petite fille. J’ai senti son sexe se durcir : la troisième claque vint de côté, privilégiant la fesse droite. Après avoir martyrisé mon cul avec ce préambule musclé, il m’a démontré sa grande science de la fessée en variant les angles, les rythmes et les positions de la main pour faire durer la cuisante leçon. Moins de puissance, plus de répétition, c’était son secret pour rendre la fessée redoutable après ce démarrage en trombe. Je ne sentais plus mes fesses. Ou plutôt, je ne les sentais que lorsque sa main venait s’abattre dessus.Lorsque je me suis relevée, il me décrivit mon cul comme un “fruit bien mûr” mais avouant un regret de ne m’avoir pas fait pleurnicher. Il ne pouvait pas savoir que sa fille fessait bien aussi durement que lui… Je l’ai défié d’un “y arriverais-tu si je t’accordais une seconde chance”. J’ai posé mes conditions en lui sortant la paire de menottes qu’Ana voulait me voir utiliser avec son père. “Tu vas le regretter Béné” m’a prévenue Jacques en jetant à terre la pile de magazines posés sur la table basse du salon. En me mettant les bras dans le dos puis en les relevant, il m’a forcée à m’agenouiller devant la table. Ensuite, sa main m’a guidée de manière à ce que mon opulente poitrine vienne essuyer la table basse. Bientôt ce fut au tour de mon menton d’embrasser la surface lisse et froide. J’ai immédiatement senti et entendu les menottes se refermer sur mes poignets. Serrées avec fermeté, elles n’allaient pas tarder à me faire sentir leur morsure. Mais je n’y pensais déjà plus lorsque Jacques m’a enfourchée, comme si il chevauchait un cheval à l’envers, le regard vers l’arrière. Bien sûr, il ne s’est pas assis de tout son poids sur moi, non, juste assez pour que je sente à quel point il dominait mon corps, juste suffisamment pour que m’évader ou même me relever me soit impossible.
Ses fesses reposaient sur mes omoplates, mes bras étaient immobilisés et là commença la vraie punition que je n’avais jamais envisagée. Une main flattait mes reins, sans doute pour mieux l’aider à se pencher, une position confortable pour permettre à son bras disponible de venir abattre sa puissance sur mes fesses nues. Lorsque sa main claquait mon cul, je ressentais les vibrations de mon corps contre la table. Quand ses doigts s’abattaient sur mes fesses, je ne pouvais pas contrôler ma voix. Très rapidement, je l’ai supplié d’arrêter. Il en jouait. Il me demandait ce que je serais prête à faire pour qu’il s’arrête. À chaque fois que je proposais quelque chose, il prétendait que cela ne suffisait pas et recommençait à me marteler le cul. Rien ne pouvait le priver de son plaisir : ni la promesse d’une pipe en pleine rue, ni le choix de me sortir dans la tenue de son choix, pas même l’éventualité de me baiser autant de fois qu’il le souhaitait dans une même journée. “Tout ça, tu le feras pour peu que je le demande et que je te paye” conclut cruellement Jacques.Il m’avait piquée au cœur tout en martyrisant mon cul. Quand j’ai entendu le cuir de sa ceinture glisser de son pantalon, j’ai essayé de le raisonner, puis, de le supplier. Le morceau de cuir s’est abattu sur mes fesses : un cri a envahi la pièce. Je reprenais mon souffle quand ma fesse droite me fit crier de nouveau. Le bras de Jacques devait prendre de l’élan pour me soutirer de telles réactions ! J’avais beau essayé de me débattre, je ne pouvais rien faire pour me tirer de ce pétrin. La troisième morsure m’a prise de plein fouet. Je crois que j’ai crié si fort que Jacques a décidé à cet instant précis de me faire taire.J’ai alors découvert une sensation nouvelle : Jacques a tout bonnement pris le slip en latex, l’a roulé en boule et l’a inséré dans ma bouche sans que je puisse m’y opposer. J’ai tout tenté pour l’expulser, il n’y avait rien à faire. Non seulement les cris suivants n’avaient plus leur force passée (bien que cela m’excitait d’entendre leur faiblesse, leur étouffement), mais en plus, je ne me pouvais m’empêcher de saliver dix fois plus qu’à l’accoutumée.Je crois vraiment que c’est cette impuissance générale qui m’a déstabilisée. Sans elle, je crois que je n’aurais pas eu les larmes aux yeux. Sans elle, et sans la douleur des salves de ceinture, je n’aurais jamais commencé à pleurnicher.Jacques avait gagné : je ne maîtrisais plus mes émotions. Il les dominait. Il avait transformé mon cul pour les quatre ou cinq jours à venir. Je ne sentais plus qu’une chaleur intense. La chaleur qui accompagnait un rougissement de premier choix. Une douleur qui m’a encore étreinte lorsque Jacques a abandonné la ceinture pour se placer derrière moi. Une douleur qui s’accentuait à chaque fois que sa queue démesurée par le plaisir venait glisser en moi. C’est la première fois que je sentais son sexe en moi. Je veux dire, la première fois que je la sentais sans capote. Il s’en moquait, et, je l’avoue, moi aussi sur l’instant.J’avais la bouche grande ouverte. Les lèvres distendues. J’avais la bouche pleine. Les plaintes de plaisir ne l’ont pas fait m’attendre. Il a joui. Sans m’attendre. Il a joui en moi. Puis il m’a relevée, comme un paquet. Je me sentais brisée, épuisée. Je me suis affalée sur le canapé. Il m’a libérée de mon bâillon et a commencé à se rhabiller. Je n’ai plus dit un mot jusqu’à ce qu’il me demande où étaient les clefs des menottes. Je lui ai répondu que je me libérerais moi-même et que je préférais être seule. Je m’attendais à de la compassion. Je rêvais. Il s’en moquait pas mal.
Sa réponse ? Un simple geste. Un geste simple et humiliant : deux billets de cinq cent francs pliés entre mes fesses rouges. Pas un mot. Pas un regard. Il est parti et je suis restée priant qu’Ana viendrait ce soir là. Espérant qu’elle serait contente de moi.Mes fesses se souvenaient encore de la correction une semaine après. Quant à moi, j’avais beaucoup de mal à effacer ces moments de mon esprit. Qu’il s’agisse de la fessée ou de mon regard sur mon comportement, vestimentaire ou sexuel, mes sentiments se troublaient. Je ne me voilais pas la face : Jacques me payait comme une pute. Et la réaction d’Ana, plutôt détachée, ne m’aidait pas. Je l’avais attendue des heures les bras menottés dans le dos. Elle ne m’avait pas vraiment réconfortée. Plutôt narguée, dominée. “Je suis à peu près certaine que tu as aimé ça”. Elle avait raison. Mais quand même…Les soirs suivants, elle s’est de nouveau comportée avec moi de manière… aimante. Quand elle est comme ça, elle est adorable, irrésistible. Aussi, quand elle a convié une de ses amis à une dînette informelle chez moi, je ne pensais pas à mal. Pourtant, alors que je me délectais d’un joint première catégorie, j’ai vu mon amie embrasser une autre fille. Ça m’a fait drôle, vraiment très drôle. Je ne savais presque rien de cette fille. Aurélie. Un prénom, un visage. Rien de plus. Pas d’historique, pas d’avenir. Pourtant, je n’ai pas fait d’histoire.Je les ai regardées enfouir leur langue mutuellement dans la bouche de l’autre. Goulues, en me lançant un regard de temps à autres. Aurélie m’a tendu la main. Je me suis approchée. Et là, Ana m’a clouée sur place “voilà ton dessert ma chérie”. J’étais le dessert. Aurélie savait comment tout cela allait se finir. “Montre à Aurélie comme tes seins sont jolis” plaisanta Ana. Comme je ne faisais rien, son ton changea. Elle ne plaisantait plus. Elle ordonnait. Alors, j’ai déboutonné la robe légère de manière à dévoiler ma poitrine généreuse. Comme d’habitude Ana avait choisi ma lingerie ce jour là et, ce soir là, je portais sous ma robe un magnifique balconnet en satin blanc de chez Cacharel. “J’ai dit : montre lui tes seins” répéta Ana. J’allais entreprendre de dégrafer le soutien-gorge quand elle me gifla sans retenue. Je me suis levée pour me rebeller, elle s’est levée à son tour. Aurélie nous regardait avec fascination. “Quoi ? Il faut qu’elle te paye pour voir ton cul et tes seins ?” m’asséna Ana d’un profond coup de griffe. Alors que je restais bouche bée, elle a plongé ses mains dans les bonnets en satin pour en extraire mes globes mammaires par dessus l’étoffe, comme des fruits sur un étalage.“J’ai toujours adoré les gros seins” dit Aurélie en s’approchant pour les caresser. Je n’aimais pas sentir ses mains parcourir mes formes rebondies. Je cherchais à me raccrocher aux yeux d’Ana mais ceux-ci exprimaient une dureté intimidante. “Maintenant, montre lui ton cul” m’intima-t-elle. Pour réaliser son souhait, je devais déboutonner tout le devant de la robe, l’enlever puis baisser la culotte en satin en harmonie avec le haut. Mais alors que je glissais mes doigts sur mes hanches pour ôter cette culotte distinguée, Ana m’a arrêtée en prenant mon poignet droit. “Tu l’enlèveras quand je te le dirais” dit elle avant de se glisser entre le satin et la peau pour tirer ma culotte vers le haut. J’ai senti entre mes fesses le sérieux avec lequel Ana prenait soin d’écarter vulgairement mes fesses en y faisant s’introduire le satin. “Hummm” laissa échapper Aurélie avant de continuer par “je suis verte, regarde, elle a des hanches aussi large que les miennes mais regarde ce cul… qu’est-ce que j’aimerais avoir un aussi beau cul. Il est bien ferme, séparé avec une symétrie parfaite, des lignes harmonieuses. C’est vraiment trop injuste” conclut celle que je connaissais à peine.
Ana m’a demandé de me retourner. J’ai alors fait face aux deux jeunes femmes sans pouvoir soutenir un seul regard. Je regardais mes chaussures disparues sous ma robe jonchant le sol. J’ai cru que ma compagne allait glisser sa main dans ma culotte mais je me trompais : elle l’a simplement saisie au sommet pour la tirer vers le haut afin de tendre l’étoffe au maximum. J’ai ensuite senti deux doigts dessiner le contour de mes lèvres. Quand Aurélie s’exprima de nouveau, j’ai su qu’elle regardait mes lèvres percer le satiné blanc. “Mais je t’en prie. Je te l’ai dit, c’est ton dessert, et un dessert, ça se regarde, ça s’apprécie et ça se déguste” répondit Ana à son amie. Elle n’a pas attendu plus longtemps pour venir glisser un doigt sur le satin. J’ai senti l’extrémité descendre, suivre le sillon qui sépare timidement mes lèvres charnues. Elle s’est agenouillée. Son visage se trouvait tout près de mon sexe. “Son parfum est saturé de désir” a-t-elle pensé à haute voix. Je crois qu’elle s’est servi du pouce pour faire pénétrer le satin un peu plus en moi. À la délicatesse de ses gestes, j’ai compris qu’elle savait ce qu’elle faisait. Avec une précision extrême, elle parvint à m’arracher un soupir après deux ou trois voyages seulement.Un doigt… Un itinéraire… Un soupir… Elle n’avait presque rien fait. Mais l’effleurement si bien mené m’emmenait très loin. J’ai voulu discrètement éloigner mes longues jambes l’une de l’autre, Ana l’a immédiatement vu et m’a sanctionnée de sa voix autoritaire. “Mets plutôt tes mains sur la tête” : j’ai obéi et ai plus encore exhibé mes seins ridiculement étalés par dessus le soutien-gorge. “Ce que tu as amené, c’est dans ton sac ?” demanda Ana à celle qui jouait sur le satin à l’aide de ses ongles longs. Elle a répondu un “oui” qui entraîna Ana hors de la pièce un court instant. Je ne pouvais pas la voir revenir, je lui tournais le dos. J’ai senti sa présence et son souffle. Elle a déposé un baiser sur mon épaule puis m’a chuchoté à l’oreille de lui donner mes poignets. Mes bras sont donc descendus puis repartis vers le dos. Ana a empoigné mes extrémités pour les mener contre mes reins. Je ne connaissais pas la morsure de la corde. Pour tout dire, je n’ai pas été surprise. Cela ressemblait au reste. Mais la suite allait moins y ressembler…Lorsqu’Ana eut achevé de cerner chaque poignet individuellement, elle les a reliés de sorte que joints, il me devenait impossible de me libérer. “À toi de jouer chère amie” déclara Ana pour passer la main à Aurélie qui, en se relevant, eut ces quelques mots assassins “tu avais raison, elle mouille beaucoup”. Cette parfaite inconnue était jusqu’alors le témoin privilégié de mon état. C’est vrai. Je mouillais terriblement depuis que le satin flirtait avec mes lèvres. C’est vrai. Je suis une femme qui me montre très prolifique dans ce domaine. C’est vrai. Et l’entendre dire n’est pas forcément si facile. Je savais parfaitement que le slip était humide. Je sentais bien le satin coller à mes chairs. J’imaginais qu’à chaque caresse, le doigt d’Aurélie se chargeait d’un parfum et d’une moiteur enivrante.Aurélie s’est placée derrière moi. Elle a immédiatement resserré les liens en expliquant à Ana son erreur. Ensuite, elle a ceint ma taille d’une double épaisseur de corde en serrant si fort que j’étais contrainte de faire le ventre plat. “Maintenant qu’elle retient son souffle, tu tires encore un peu, comme ça, t’es sûre que la corde ne glissera pas” commenta Aurélie en tirant sur la corde. Elle avait raison, même si j’avais voulu mouvoir mes poignets, la ceinture de coton n’aurait pas bougé d’un pouce. Aurélie a ensuite remis en place ma culotte sur mon cul “pour que la corde soit bien en place”. J’ai compris ce qu’elle voulait dire lorsque j’ai senti ces deux extrémités voisines en coton s’insinuer entre mes fesses.Aurélie est revenue devant moi sans m’adresser un regard, trop occupée à récupérer le lien pour le faire remonter entre mes cuisses. Lorsqu’elle l’a glissé entre mon ventre et les cordes qui me ceinturaient, je n’ai pas pu m’empêcher de resserrer les cuisses tant j’appréhendais — et espérais — ce qui allait suivre. “Là, à partir du moment où ta corde est comme ça, tu peux commencer à la tendre, comme tu veux, tu peux choisir de lui offrir une longue caresse ou une morsure prolongée”.La corde a commencé par se faire plus pressante entre mes fesses, puis, lorsqu’elle n’avait plus où aller, ce sont mes lèvres qui ont subi sa présence. Subir est le verbe approprié. Ana a demandé à Aurélie “un profond baiser plutôt qu’une morsure” ce à quoi elle s’est appliquée en tendant la corde progressivement. Le satin ne pouvait pas me protéger. Il me collait, et même, participait au piège : la corde glissait entre mes grandes lèvres en emmenant le satin avec elle, le satin pressait à son tour mes lèvres pour suivre le pénétrant mouvement.Quand elle eut jugé satisfaisante “l’allure” de mon “abricot”, Aurélie a immobilisé les deux siamois de coton avec un nœud bien serré. Je sentais mes grandes lèvres disjointes. Je savais que les deux liens accolés donnaient un spectacle des plus excitants. Et je contemplais avec le regard de l’impuissance le siège du coton contre mes petites lèvres. J’étais prise au piège et cela m’excitait terriblement. “Demande-lui de marcher” suggéra Aurélie à ma compagne. “Allez” m’ordonna Ana d’un mouvement de la tête. Je ne saurais décrire ce que j’ai ressenti en faisant ces quelques pas. La corde me mordait tout en me bénissant d’un plaisir discret. C’était surréaliste. Je savais ma démarche troublante. Me regarder me déhancher devait être un plaisir. “Regarde, elle roule du cul comme un trav’” répéta en riant Aurélie. Un rire fort. Sans retenue. Sans prendre soin de moi. Et lorsqu’elle s’occupait de moi, c’était rarement désintéressé. “Viens ici” me lança-t-elle même avant d’embrasser Ana, ma tendre amie, mon amour de femme. Elle a pris possession de ma bouche comme de la sienne, en maintenant fermement mon menton. Au début, j’ai eu une retenue. Puis je me suis livrée. Et bien sûr, dès l’instant où elle avait gagné la partie, elle s’est retirée pour marquer encore un peu plus sa force. “Essaie ça” me dit-elle en me réduisant au silence grâce à un bâillon boule que j’ai à peine eu le temps de voir. “Je ne voyais pas la boule aussi grosse” commenta Ana tout en appuyant dessus pour vérifier si je pouvais l’enlever. C’était impossible. Je n’avais plus aucune liberté de parole. Mes mâchoires étaient privées de leur liberté de mouvement.“Je vais te faire dégouliner” m’a prévenue Aurélie en me fixant droit dans les yeux. Elle était si près que je sentais son souffle sur mon visage. “Tu vas passer une très, très longue soirée” a ajouté Ana en glissant sa main sous le pull d’Aurélie. J’ai assisté à un effeuillage en règle, sans avoir la force de détourner mon regard. J’avoue. J’étais excitée de voir ma compagne être entraînée par une autre femme. Assez banale, Aurélie compensait par des formes très généreuses et un visage envoûtant. Son pull dissimulait un serre-taille en cuir du plus bel effet que j’aurais aimé caresser. Ana se débattait au milieu d’une paire de seins encore plus lourde et volumineux que les miens.Je les ai suivies jusqu’à mon lit. Contrainte et forcée par la main de ma compagne dominant mon chignon. Aurélie m’a jetée sur le lit, en arrière, j’ai eu le réflexe d’essayer de me retenir mais je ne le pouvais pas. Elles ont ri puis ont recommencé à m’immobiliser.La corde a mordu mes cuisses puis mes mollets. Allongée sur le dos, je me retrouvais les cuisses liées aux mollets, les deux parties de mes membres inférieurs se touchaient sans être en mesure de se séparer. Rien n’était en mesure de me soulager ou de me protéger. J’avais les cuisses grandes ouvertes. Je sentais la corde presser plus encore ma chair la plus intime. Ana est venue y poser sa tête pendant qu’Aurélie en venait aux choses sérieuses. Je ne voyais rien. J’entendais. Et cela était amplement suffisant pour accentuer mon excitation.La nuque d’Ana épousait la forme de mon entrejambe. L’arrière de son crâne se servait de mon pubis lisse comme d’un oreiller. Le satin et la corde ne me protégeaient pas vraiment. Ils aggravaient mon cas. J’avais envie de sentir Ana sur ma peau. J’étais frustrée. Excitée. Je sentais ses mains caresser mes genoux, prendre appui sur mes cuisses quand Aurélie baisait et aspirait ses petites lèvres. “À ton tour maintenant” : c’était la voix d’Aurélie qui a fait le choix de me faire face pour venir s’occuper de mes seins sans défense. Je savais et devinais ce qu’Ana lui faisait. Cette manière si particulière qu’elle a de glisser sa langue en toi et de la faire rentrer et sortir tout doucement. Aurélie, elle, prenait un malin plaisir à mordre mes tétons et à les tirer. Elle aimait m’entendre réagir. Là, généralement, elle me léchait avant de recommencer en ouvrant et refermant ses dents plusieurs fois à la suite.Lorsqu’elle s’est lassée, elle m’a relevée, toute seule, de sorte que mes genoux plongent dans le matelas. Le buste droit, les seins gonflés par le désir, Aurélie a sorti son joker. Des pinces. Pas des pinces à linge. Non, de vraies pinces comme j’en avais vu dans les catalogues. “On les appelle les japonix, tu vas aimer” m’a-t-elle annoncée en les refermant à la base des tétons. Je me sentais terriblement femme et terriblement vulnérable. Lorsqu’elle a tiré dessus afin de voir si elles ne risquaient pas de s’enlever, j’ai fermé les yeux. Victime d’une douleur. Mais coupable d’un certain plaisir. Assise, attachée, immobilisée, bâillonnée, pincée, je regardais Ana jouer avec mon gode préféré. Ses lèvres roses me tendaient les bras mais je n’y avais pas droit. C’est Aurélie qui allait en profiter en choisissant des poses où je n’allais rien manquer du spectacle impudique auxquelles se livrèrent les deux amies.Au fil des minutes, j’ai découvert toute l’anatomie d’Aurélie sans pouvoir soulager le désir qui bouillonnait en moi. La position dans laquelle je me trouvais me procurait une douleur qui devenait de plus en plus importante. Mes jambes me faisaient mal bien avant qu’Ana ne me mette sous le nez le gode gorgé de son odeur. Je me sentais mal. Et au fil des minutes, de plus en plus gênée. Dans ces cas là, un rien suffit. Un rien me suffit. Peut-être suis la seule dans ce cas. Mais en tous cas, de voir et sentir ma salive couler le long de ma poitrine ne me remplissait pas de fierté. “Je te l’avais bien dit que tu dégoulinerais” déclara triomphante la souriante Aurélie en passant la main entre mes cuisses. “Tu dégoulines de partout” ajouta la cruelle amante de mon amour de femme.Je ne sentais plus mes tétons. Lorsqu’elle a enlevé les pinces, j’ai gémi de douleur. Chacune de leurs caresses me faisait réagir. Chaque fois que l’une d’elles prenait mon téton en main, je ne pouvais m’empêcher de gémir de douleur. Puis la douleur a disparu. J’aurais aimé la liberté retrouvée. Il n’en était pas question. Vraiment pas.Aurélie m’a basculée afin que je me retrouve à nouveau sur le dos. Pendant qu’elle libérait mes mollets entravés à mes cuisses, Ana a trouvé très amusant et excitant de venir frotter ses lèvres brulantes contre mon nez, au prix de courtes asphyxies. Son parfum m’a inondée ce soir-là, plus que de coutume. Mon unique préoccupation : respirer. Et c’est la meilleure manière pour sentir la moindre effluve.J’ai accueilli avec soulagement de pouvoir mouvoir mes jambes. Elles m’ont aidé à me lever, j’ai pu apercevoir les marques de cordes dans le miroir avant de quitter la chambre. Quand Ana m’a dit que nous allions sortir faire une promenade, j’ai cru qu’elle plaisantait. Aurélie a confirmé mes craintes quand je l’ai regardée s’agenouiller afin de me faire chausser des sandales à haut talon, des sandales munies d’une lanière refermée sur la cheville. Au ventre, j’avais la peur et le plaisir mêlés. Etroitement mêlés. Soudain, j’ai senti mes poignets libres. Ana avait coupé la corde. Mes bras me faisaient mal maintenant. J’ai frotté mes poignets qui portaient la marque torturée du coton.J’ai ensuite essayé d’enlever mon baillon mais les mots d’Ana m’ont arrêtée. “Enlève plutôt ton soutif” m’a-t-elle dit d’un ton sec qui m’a fait obéir sur le champ. Mes seins eux aussi étaient marqués par leur escapade prolongée hors des bonnets. “Je les préférais avant” a dit Aurélie en me donnant mon manteau bleu marine. Je l’ai enfilé sans tenir compte de ce que je ne portais pas en dessous et l’ai boutonné jusqu’en haut. “Donne tes mains” a ordonné Ana avant de menotter mes poignets. “C’est parfait, la longueur des manches les masquera suffisamment” conclut-elle. De mon regard interrogatif, elle n’a pas tenu compte. Je me suis retrouvée calfeutrée par mon écharpe rouge qui me gênait pour respirer mais dissimulait parfaitement mon baillon une fois la capuche de mon caban rabattue sur ma tête.Je les ai regardées s’habiller. Incrédule. Elles m’ont ensuite poussée hors de l’appartement. Le hall de l’immeuble passé, le froid s’est engouffré sur mes jambes et sur mes cuisses nues jusqu’à leur moitié. Le satin de ma culotte tendu par les cordes ne m’a protégé que de trop courtes minutes. Nous marchions dans la rue. C’était surréaliste. Chacune d’elles tenait le bras qui était à leur côté. Les menottes me mordaient les poignets lorsqu’elles n’étaient pas d’accord sur la direction à prendre. Ana voulait aller dans le parc. Aurélie tendait à aller vers la gare. “J’ai froid. J’ai envie de prendre un thé”. Et c’est comme ça que je me suis assise sur une banquette d’un café-tabac miteux en sentant les cordes mordre mes lèvres. “Elle ne prend rien” répondit Ana de son plus beau sourire au serveur. “Ça ne lui ferait peut-être pas de mal, elle a l’air frigorifiée”. Il fondait son opinion sur ma tenue. Si il savait comme j’étais bouillante depuis que j’avais franchi le seuil de ce lieu. J’étais trop excitée pour que la peur continue de me dominer. Je l’oubliais, et là, c’est vraiment devenu délicieux.Les mains sous la table, je caressais mes menottes pendant que mes complices s’échangeaient leurs impressions sur leur breuvage respectif. Une adorable moustache de lait dominait la lèvre supérieure d’Ana. Je sentais mon écharpe s’humidifier. Je continuais de baver sans savoir comment gérer ce problème. Je ne savais pas déglutir avec cette boule en moi. J’avais envie de voir Ana avec un pareil accessoire en bouche. Je me demandais si elle me ferait encore aussi envie ainsi.Quitter ce lieu ne fut pas chose facile. J’ai tout d’abord eu du mal à me relever sans montrer mes menottes. Mon écharpe manqua même de glisser mais Ana l’a remise en place à temps. Dehors, j’ai été entraînée vers le parc où Ana voulait m’emmener depuis le début. Écouter les conversations permet de comprendre. Aurélie et Ana savaient ce qui les excitait. Elles en avaient parlé. Elles avaient tout planifié. Dans les grandes lignes. “Je ne pensais pas qu’elle se laisserait faire aussi facilement” admit Aurélie à une Ana rayonnante. “Elle obéit très bien. Je ne me souviens plus si je t’ai raconté comment je l’ai mise dans le lit de mon père”.Je me suis sentie humiliée qu’elle lui raconte ça. Elle lui a raconté tout ce que je lui avais confié sans même lui épargner qu’il me payait. “Une vraie petite pute” a lancé Aurélie en se retournant pour mieux me fusiller du regard. Elle rigolait. J’avais envie de fuir. Mais pour aller où ? Attachée et bâillonnée ? Surréaliste. Toujours plus surréaliste.Nous ne sommes jamais arrivées au parc. Il existe quelques belles ruelles sombres dans Paris. En traversant celle qui nous aurait menées au parc, Ana m’a serrée contre la grande porte d’un atelier pour m’y enlever mon écharpe et mon baillon. J’ai enfin pu respirer et assécher mes lèvres. Ça n’a duré qu’un court instant. Le temps de recevoir l’ordre suprême. Celui qui ne se discute pas. Je me suis agenouillée. Aurélie se tenait à côté de moi et me dissimulait encore un peu plus d’un improbable regard. J’ai embrassé la main d’Ana qui descendait son jean à mi-cuisses. “Lèche-moi putain”.Sur le chemin du retour, un goût amer habitait ma bouche. Mes lèvres étaient à nouveau distendues par la boule rigide et inamovible. Je baissais la tête pour la cacher. Je regardais mes pieds en priant le ciel de ne croiser personne. Aurélie plaisantait en assurant Ana qu’à la maison, je finirais ce que j’avais du interrompre dans la rue. “Tu lui mettras des pinces aux seins, ça la fera lécher plus vite” …
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