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Bergen

Chapitre 7

Gay
  Je traversais le salon en courant, me jetais sur mon lit et plongeais la main dans ma valise pour y prendre le petit sac bleu ciel où j’emportais le « nécéssaire d’amour ». Je vérifiais que tout y était. Lubrifiant, préservatifs, il y avait même un petit gode. Je me souvenais l’avoir ajouté en préparant mon départ, « pour mes moments de solitude » m’étais je dis. Ca pouvait servir, Bjorn pourrait me limer un peu avec avant de me prendre avec son machin énorme.
Je fis le chemin inverse en courant, descendis les marches quatre à quatre et sautais au cou de Bjorn, qui sortit de l’eau achevait de se sécher. Il bandait toujours comme un démon. Je jetais le petit sac à mes pieds, et fit glisser le matelas d’un transat sur le sol. Bjorn fit glisser l’autre et le poussa contre le mien. Ca faisait comme un grand lit double au bord de l’eau.

Je l’embrassais à pleine bouche et l’attirais contre moi. Son phallus s’appuyait contre mon nombril, j’avais envie de le sentir au fond de mon ventre. Ca ferait peut-être mal au début, mais le jeu en valait la chandelle. Il m’avait si bien doigté qu’il saurait me faire jouir tout en douceur avec sa bite de colosse.Nous nous étendîmes côte à côte, appuyé sur un coude, sa main glissant entre mes cuisses pour retrouver le chemin de ma fleur. Je caressais son pubis du bout des doigts, il avait une toison fournie, rasée en un triangle net, et sa peau était douce tout autour. De mon autre main j’attrapais le sac, l’ouvrais et en sortais le gode et le lubrifiant. Je le lui tendis, sans cesser de l’embrasser.

Il regarda l’accessoire, sourit en m’embrassant, puis retira ses doigts du bord de ma fente, m’étendit sur le dos en passant un bras autour de mes épaules.  Il couvrit le gode de lubrifiant et releva ma jambe droite, calant l’arrière de mon genoux sur son biceps gauche ; il enroula son avant bras autour de ma cuisse et posa la pointe du sextoy à l’entrée de mon oeillet béant. Le gode s’enfonçait déjà d’un tiers sans qu’il appuie.

C’était un gode en latex, d’une quinzaine de centimètre, imitant une bite de taille normale avec des nervures sur la hampe. Il m’avait parfois rendu de bons services, c’était une sorte d’ami des moments de mélancolie ou de fièvre vaine. Seulement c’était toujours moi qui l’avait tenu. Bjorn le fit entrer complètement en moi d’une simple pression des doigts. J’étais grand ouvert, et le glissement de l’ustensile dans mon rectum me fit pousser un long soupir. Voyant avec quelle facilité il s’enfonçait, Bjorn se mit à faire de lents va et viens, trois, quatre, cinq, dix fois il fit glisser en moi le membre factice, du gland à la garde. Puis il accéléra, inclinant son poignet vers le bas pour chercher l’angle optimal, celui qui me ferait gémir.

Il ne tarda pas à la trouver, et je poussais de petit cris à chaque fois que son poignait butait contre mes bourses, le gode enfoncé jusqu’à la garde dans ma fente ruisselante. Mon sexe ramollissait sous sa caresse anale, mais le contact de sa main sous mes testicules ravivait un peu mon érection.Il accéléra encore, se mit à me limer à grand coups rapprochés. Je m’accrochais à sa nuque, le mordait dans le cou, lui disait oui, encore, oui…Il continua ainsi pendant cinq minutes, accélérant progressivement jusqu’à littéralement me pilonner. Le gland butait au fond de mon rectum, mon anus était chaud, humide et assoupli par ses doux efforts. Je voulais sa bite en moi, tout de suite, je voulais qu’il me baise comme une petite chienne et couvre ma poitrine de son fouttre. 
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