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Blandine et les loups

Chapitre 1

Trash
Ce 7 juillet, un homme et une femme marchaient côte à côte dans une rue d’un quartier populaire de la capitale.
L’homme : un grand gaillard couperosé manifestant un embonpoint certain, la quarantaine bien entamée. Vêtu d’un jean délavé et d’un tee-shirt noir qui dévoilait des bras noueux, il affichait une mine sombre et déterminée.
La femme : une jeune fille en fait, pas très grande et menue. Sa longue chevelure blond clair soigneusement nouée en queue-de-cheval encadrait un visage à l’ovale doux éclairé par de grands yeux bleus. Sagement habillée d’une jupe bleue marine descendant au genou et d’un chemisier blanc boutonné jusqu’au cou, elle portait une vieille valise en plastique bon marché et tentait de suivre le pas pressé de l’homme.
— Bon, tu arrives, idiote ? Je n’ai pas que ça à faire, moi.— Oui, papa. Mais tu marches trop vite.
La valise était lourde et le front de la jeune fille luisait de sueur, mais elle n’envisagea même pas de demander à son géniteur de porter son bagage. Elle changea de main et essaya d’accélérer dans le sillage de l’homme. Il s’arrêta devant un bar appelé « chez Dédé », plutôt une gargote à la vitrine encrassée, jouxtant un sex-shop aux néons multicolores.
Il poussa la porte du commerce et entra, suivi par sa fille qui s’arrêta juste après l’entrée, mal à l’aise, examinant les lieux avec curiosité. C’était donc ici qu’elle allait travailler dorénavant. Le tenancier, un colosse aux bras tatoués de motifs tribaux, s’approcha du père et lui serra la main fermement.
— Bonjour, Gilles. Tu es en retard.— Salut, Dédé. M’en parle pas ; cette gourde marche comme une limace, je l’ai engueulée mais rien à faire, mademoiselle traîne les pieds !— Donc voici Blandine. Jolie gonzesse. Elle a dix-huit ans, j’espère ?— Depuis une semaine. Elle a même eu son bac et voulait aller à l’université, comme chez les bourges. Mais j’ai pas d’argent à dépenser pour ces conneries, moi. Depuis que sa mère est morte, on n’a plus de salaire qui rentre régulièrement, alors il faut qu’elle travaille.— Ici, elle travaillera, je te le dis. J’ai bien besoin d’une serveuse délurée pour faire boire les clients, et bien sûr les satisfaire, eux comme mes amis. — Justement, elle est pas trop délurée, tu sais. Elle sort d’une pension religieuse, alors...— Non ! Tu ne l’avais pas dit. Elle a peut-être encore sa capsule fraîcheur, tu crois ?— Ben, ça m’étonnerait pas, ça ! Tu es pucelle, Blandine ?
La jeune fille baissa encore plus la tête, au comble de la honte. Elle était encore vierge car ayant vécu la majeure partie de sa vie à l’écart du monde et de ses réalités, mais elle était loin d’être idiote. Elle commençait à comprendre ce qu’avait manigancé son père. Il l’avait placée chez un homme sans morale.
Depuis que sa mère, cadre supérieure dans une banque, était morte d’une crise cardiaque foudroyante trois mois plus tôt, Blandine savait que sa vie allait prendre un tour néfaste. Son père ne travaillait pas, arguant de maux imaginaires ; sauf son addiction aux jeux qui était bien réelle, mais ça, il ne s’en vantait pas. Il devait de l’argent à tout le monde, et parfois à des personnes peu recommandables.

Et c’est pour cela que Blandine se retrouvait dans ce bouge, pour rembourser les dettes de son père. Une partie du moins, elle ne se leurrait pas et savait qu’il continuerait à jouer et perdre des sommes qu’il ne possédait pas.
— Oui, je suis encore vierge.— T’en as mis, du temps à répondre pour une question si simple. — Pardon, je regardais la salle...
Il y avait quelques clients au comptoir qui la mataient ouvertement mais les places autour des tables rondes en bois sombres étaient désertes. Une télé diffusait un vieux feuilleton qui n’intéressait personne, le son était coupé mais une musique douce jaillissait de quelques haut-parleurs. De la musique de supermarché, sirupeuse à souhait. Blandine soupira, se demandant ce qu’elle allait devoir subir ici. Rien de bon sans doute. Son ventre se noua sous l’effet de l’appréhension, mais en même temps une envie malsaine fit gonfler ses mamelons. Elle se mordit les lèvres, se balançant d’avant en arrière à côté de sa pauvre valise.
— Tu lui as expliqué ce qu’elle allait faire ici ? demanda le tenancier.— Dédé, je te fais entière confiance. Je te confie ma fille unique, la prunelle de mes yeux, mon trésor le plus cher...— Arrête un peu, hé ! Il va servir de vide couilles, ton trésor. D’ailleurs, tu tiens à garder son pucelage ou tu t’en fous ?— Je sais pas. Ça vaut cher, tu crois ?— Y a sûrement de la demande, mais c’est pas mon rayon. Pour moi, ta fille, c’est juste trois trous pour faire plaisir aux clients et à mes amis.
Gilles se tourna vers sa fille qui écoutait ; tête basse, les bras croisés sous sa poitrine la mettaient en valeur à son insu, tellement qu’il se dit qu’ainsi elle était rudement bandante.
— Alors, Blandine . Qu’en dis-tu ? Tu tiens à garder ton pucelage ?— Attention, intervint le tenancier. Si tu y tiens, tu n’auras que ta bouche et ton cul à offrir.
La jeune fille leva la tête et fusilla les deux hommes de ses prunelles bleues ; ses joues avaient viré au rouge vif, comme ses oreilles.
— Vous vous préoccupez de ce que je ressens, vraiment ? Papa, tu me prives de la vie dont je voulais, aller en fac, faire des études pour devenir infirmière, trouver un gentil garçon qui m’aimerait et avec qui j’aurais de beaux enfants. Tu as vécu sur le dos de maman jusqu’à aujourd’hui, sans travailler et en dépensant son argent. Et maintenant qu’elle est morte, tu veux que je la remplace et que je travaille pour toi. Tu veux faire de moi une traînée, tu devrais avoir honte.— Oui, j’ai honte, ingrate. Mais je t’ai trouvé une place chez un ami qui va t’apprendre la vie. Et tu ne lui as pas encore répondu.
Dédé écoutait l’échange d’amabilités en souriant. Il songea que cette petite, en plus d’être jolie (pour peu qu’on apprécie les nymphettes), était loin d’être bête et avait du tempérament. Ce qui n’était pas pour lui déplaire. Il savait qu’il la possèderait rapidement, de toute façon, et sa bite qui durcissait dans son caleçon le savait aussi.
— Faites ce que vous voulez. Vous aurez mon corps autant que vous voulez, mais vous n’aurez pas le plaisir de me voir supplier.— Puisque tu le prends comme ça, répond le tenancier, je vais te dépuceler tout de suite. Tu vois cette porte ? C’est une réserve. Tu y vas, tu te mets à poil et tu m’attends debout, appuyée contre le mur du fond, jambes écartées et bien cambrée. La première chose que je veux voir en entrant, c’est ta chatte et ton trou du cul. Tu as du bol, ce soir je ne baiserai que ta chatte.
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