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Burn out

Chapitre 4

Trash
4-— Très bien me dit Jeanne en me faisant tourner sur moi-même. Igor, elle est à toi. L’effroi se lit sur mon visage, ce qui fait rire la maîtresse des lieux.Le géant s’approche de moi, et contrairement à ce que j’avais pu imaginer, il use de toute la délicatesse possible pour enlever mon ensemble. Fermement mais tout en douceur, il me met à genou devant la table basse sur laquelle il m’allonge.Pas besoin d’être devin pour savoir ce qui allait se passer. J’entends le zip de la fermeture éclair, le scratch de l’emballage du préservatif, le clac du latex sur le sexe de Frankenstein. Je ne vois rien et j’imagine un sexe gros comme un gourdin. Mon petit trou n’allait pas survivre. Un liquide froid coule le long de ma raie ; un doigt caresse ma rosette avant de s’insinuer à l’intérieur. Les battoirs du géant enserrent mes hanches, son sexe contre ma rosette. Il pousse, le sexe glisse et entre en moi. Le gourdin n’était qu’un bâton fin mais très long. Mais je le sens passer. Mon petit trou n’est pas habitué. En général, les flux dans cette partie du corps vont dans l’autre sens. Igor s’active quelques minutes puis se retire sans avoir joui. — Tu apprendras à toujours être propre à cet endroit. Je veux qu’Igor ou moi-même puissions t’enculer quand j’en aurai envie. — Bien Madame, dis-je d’une petite voix.— Je n’ai pas entendu.— Bien Madame dis-je plus fort.Des larmes coulent sur mes joues.
— Montre-moi ce que tu sais faire avec ta langue, dit-elle en écartant les cuisses. Je m’approche d’elle. Elle n’a pas mis de culotte. Son pubis n’est pas épilé mais bien taillé. Son parfum est très doux. Enfin il m’arrive quelque chose d’agréable.J’aime bien bouffer la chatte de mes partenaires et à en juger par leur réaction, je me débrouille pas trop mal. Mais Jeanne, c’était autre chose. Rien. Pas de réaction. Soit mes copines simulaient, soit Jeanne est totalement insensible. Pourtant, lorsque je l’avais surprise avec Karine, elle avait l’air d’aimer.
— Ça suffit, tu peux aller te coucher, dit Jeanne. Vexé, je descends dans ma chambre. Enfin, j’allume la télé sur la chaîne d’info. Je tombe sur mon lit. On est au mois d’août. Cela faisait donc un peu plus de neuf mois que j’avais été enlevé. Quelle ironie ! Neuf mois pour mourir et renaître dans la peau d’une femme.

J’écoute les informations. Le monde avait bougé. Des révolutions avaient éclaté ici et là ; le président faisait l’unanimité … contre lui ; la zone euro était en pleines turbulences et les bourses chutaient dangereusement. Pas très joyeux tout ça. Je zappe sur les différentes chaines puis finis par éteindre la télé. Je me démaquille, enfile ma nuisette et me couche. Je repense à ce qui m’arrive. Neuf mois pour passer d’ingénieur informaticien à jouet sexuel pour une ex-patronne et ex-figure politique condamnée à vivre recluse dans un château d’un autre temps.
Les journées reprennent leur cours. Dès le deuxième soir, Jeanne me demande de sucer Igor. — Je n’ai jamais fait ça, dis-je— Tu vas apprendre. Tu n’as qu’à penser aux filles qui te suçaient. Je dégage le sexe long du majordome et approche ma bouche. Les effluves d’une journée d’activité agressent mes narines. Igor avance le bassin, collant sa queue contre ma bouche. Je fais une grimace qui n’échappe pas à Jeanne. — Arrête de faire ta chochotte. SUCE !
Je desserre les lèvres et fais entrer le sexe. Je me concentre sur mes souvenirs pour oublier l’odeur et l’humiliation de la situation. Moi l’hétéro convaincu, limite macho, j’étais travesti en pute et je suçai un mec. Déchéance ultime. Igor se garde de me prévenir. Il bloque ma tête contre lui et éjacule dans ma bouche. Je manque de m’étouffer mais il s’en moque. Réflexe de survie, j’avale la semence dont le flot ne semblait pas s’arrêter. Il me libère de son étreinte et je m’affale sur le tapis, toussant à cracher mes poumons pour reprendre mon souffle. Comme la veille, il s’éclipse discrètement. — À genoux salope, ordonne Jeanne. Pas encore remis de mes émotions, j’obéis. Elle relève ma jupe, écarte le string et colle quelque chose contre ma rosette. Elle pousse, forçant le passage. Je crie de douleur, mais elle s’en fout. — Parce que tu crois qu’on toujours envie de se faire enculer ? Vous les mecs, vous croyez que c’est naturel. Maintenant tu comprends que ce n’est pas le cas. Elle se retire pour mieux revenir. Elle ramone mon cul pendant une dizaine de minutes puis me congédie sans aucun commentaire.Je prends un long bain espérant qu’il me nettoierait de l’humiliation. Il n’en est rien.
Les jours se suivent. Je suce, je me fais enculer et je bouffe la chatte de Madame. Mais à chaque fois, elle ne manifeste aucune réaction. Ce qui met mon honneur de mâle à rude épreuve.
— Comment tu te sens en femme, me demande Jeanne alors que je débarrassais la table. — Bof … — Cache ta joie ! — Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Que je suis heureux ? Ben non, je ne le suis pas. Vous avez volé ma vie. Et en plus vous voulez que je vous dise merci ? — Oui. — Vous pouvez toujours courir !Baffe. — Je vois. On se rebelle. Et bien soit. Viens avec moi.
Elle me traîne à l’étage supérieur, étage fermé et dont la clé était pendue à son cou. Je trottine derrière elle, manquant de tomber à plusieurs reprise et me fait entrer dans une salle obscure. Elle tourne l’interrupteur et je comprends qu’il pouvait y avoir encore pire que ce que j’avais vécu jusqu’à présent. Pour en avoir déjà vu sur internet, je me trouvais à l’entrée d’un donjon, antre de maitresses dominatrices.
Jeanne m’attache à une croix, enlève mes vêtements et me fouette en bonne et due forme. Je me sens revenir dix siècles en arrière, en plein moyen Âge. — Alors, toujours rebelle ? — Oui Les coups redoublent. Mon dos et mes fesses me brûlent, mes yeux me brûlent à cause des larmes. — Alors ? Le dernier rempart de mon honneur vole en éclat. — Merci madame. Merci de ce que vous avez fait pour moi. Elle me détache et je m’écroule sur le sol. Jeanne me prends dans ses bras. Premier moment de tendresse. Je continue de pleurer. — Pleure Vanessa. Tu verras, quand tu seras acceptée telle que tu es, ce sera beaucoup mieux. Maintenant tu es une femme et tu dois te comporter en tant que telle. Sois femme, pense comme une femme, aime comme une femme.
On redescend lentement et elle m’emmène dans ses appartements. Elle fait couler un bain et me demanda d’entrer dans l’eau chaude. Elle me rejoint. On reste ainsi de longues minutes. Elle refait couler de l’eau chaude puis s’assois sur le rebord. — Lèche-moiJe grimace à cause de la douleur des coups de fouet. Je m’approche d’elle et plonge ma langue dans son antre. — Humm, c’est bon Vanessa, continue. Première réaction. Positive qui plus est. Je m’active de plus belle. Ma tortionnaire ondule. Elle se dégage et se coule dans l’eau. — Fais-moi l’amourCes quelques mots suffirent à me faire bander. La première fois depuis longtemps. Je glisse sur son corps, mes gros seins contre les siens plus petits. Ses lèvres prennent possession des miennes. Sa langue viole ma bouche. Mon sexe la pénètre. Elle se cambre. Je reste en elle quelques instants puis je mets à bouger doucement. — Oh oui c’est bon, continue ma chérie. Je continue. Son plaisir est mon plaisir. Sa jouissance se manifeste par un râle, ponctué par des « au secours » étouffés.
« Au secours » L’appel étouffé provenait du bureau de la patronne. En revenant des toilettes, je m’étais arrêté devant la porte. La main sur la poignée, je m’apprêtai à entrer pour sauver la veuve et l’orphelin. Mon cauchemar envahit ma tête, se mêle à la réalité. Cauchemar qui, en voulant porter secours m’avait valu la pire des déchéances. Le silence se fait. Je lâche la poignée et poursuis mon chemin.
Lorsque j’arrive le lendemain, c’était l’affolement dans la société. Les véhicules des pompiers encombraient le parking, les policiers posaient des questions. Les employés discutaient entre eux. Je m’approche de mon équipe. — Que se passe-t-il ? — Il parait que la Karine Cubzac est décédée. On l’a trouvée sans vie dans le bureau de la patronne. Je deviens blanc comme un linge. Je me précipite aux toilettes et vomis mon petit déjeuner. Les appels au secours étaient bien réels.Je rentre chez moi. Mes jambes me portent à peine. Je reste toute la journée, prostré sur ma chaise, ruminant ma lâcheté, me fustigeant pour avoir pris mes délires pour la réalité. La nuit arrive. Je ne dors pas. Si Karine était morte, c’était de ma faute. Si j’étais entré dans le bureau, j’aurai pu donner l’alerte et elle sera vivante. Pourquoi et surtout comment suis-je allé chercher une histoire pareille ? Comment avais-je pu imaginer un tel délire où je finissais en gonzesse ? Maintenant, je suis coupable de non-assistance à personne en danger. Coupable. Coupable…
Le jour arrive. Je reste sur mon lit. On frappe à la porte. — Police, ouvrez. Inspecteur Goubert, j’ai quelques questions à vous poser au sujet du décès de mademoiselle Cubzac. NOIR.
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