Mon nom est Sophie . Pas Martine. Donc, ceux ou celles qui veulent le genre " Martine à la plage", un conseil : zappez. Car ici, il n’y aura pas de coups de coeur ou de coups de foudre ; que des coups de queue ou des coups de foutre. On se comprend? Bon... Je peux continuer.... Où suis-je ? Dans une chambre d’hôtel. Que se passe-t-il ? Une femme me murmure des mots doux à l’oreille :" Il est bon, hein? Oui, je sais... Ça fait sept ans que je suis marié, et je ne m’en lasse pas. J’ai beaucoup de chance et, comme j’ai bon coeur, je partage... "
Mais pour comprendre, il faut reculer dans le temps de quelques heures : Donc, nous sommes entre Los Angelès et New-York, le vol est sans problème, nous en avons encore pour quelques heures avant Kennedy Airport. Où suis-je assise? Sur le côté, près de l’allée. A ma droite, un couple dans la quarantaine: l’homme à côté de moi, sa femme près du hublot. Et ceux et celles qui me connaissent savent que lorsque j’ai un homme à portée de la main, il se passe forcément quelque chose...( On se calme, on se calme ) Donc, ils sont là tous les deux à ma droite, ils se disent des mots gentils à voix basse : tellement adorables que j’en serais jalouse...Le couple idéal, une complicité qui saute aux yeux. Le rêve! En plus, l’homme porte une eau de toilette qui a le don de me donner des crampes dans le bas-ventre. C’est là que se concentre l’essentiel de mes émotions, qu’est-ce que j’y peux? L’opération repas est terminée, et maintenant, il y a ceux qui regardent béatement le film, et ceux qui se sont installés dans un état qui se situe, selon le cas, entre la léthargie et le sommeil profond. Et bien justement : léthargie pour mon voisin de droite, et sommeil profond pour sa femme. Le hasard a voulu que la tête de celle-ci se laisse aller vers la gauche, si bien que nous assistons ici à un grand classique de la littérature universelle : " tête de femme reposant sur l’épaule de son bien-aimé ". Conventionnel ,mais agréable...
Quant à moi, c’est pas ma faute ,j’ai des crampes dans le bas-ventre. À cause de ce putain de parfum. Plus mâle tu meurs:salle de bain chic plus île paradisiaque. Mon imagination commence à dériver et , je me connais , il va falloir faire quelque chose rapidement. L’homme a une couverture sur ses genoux. Il a froid, le pauvre chéri? Quand je commence à penser à ce que je fais, il est trop tard : ma main droite s’est glissée d’instinct sous la couverture et explore avec curiosité l’entre- jambes de l’homme. C’est d’abord un effleurement prudent; après quelques secondes, je m’enhardis et tâte les contours sous l’étoffe.En pensée, je diagnostique : queue en semi érection, cause : somnolence de son propriétaire. Le propriétaire qui bouge un peu sur son siège, sans que j’arrive à déterminer si son impassibilité est feinte ou simplement due à la somnolence... Elle est feinte . Car quand je commence à ouvrir la fermeture-éclair, je sens une main qui m’aide. A qui appartient-elle cette main, vous pensez ? Zut! J’aurais pourtant juré qu’il s’agissait d’un couple uni. Autant je suis contente de tenir une bonne queue dans ma main, autant je suis emplie brusquement d’un profond sentiment de déception. Quelle honte! Il a la tête endormie de sa chérie sur son épaule, et il se laisse branler par la première garce venue ? ( Vous avez bien lu : la garce, c’est moi. Parmi mes quelques qualités, il y a la lucidité...) C’est plus qu’un consentement : l’homme commence a bouger son bassin de bas en haut, comme s’il voulait que j’accélère le mouvement. Non Sophie, doucement... Retiens-toi... On ne réveille pas tout le monde... Je descends ma main, dégage les couilles légèrement en sueur, et un bouquet odorant s’exhale... La sueur plus l’eau de toilette chic... Tout ce que j’aime.. Une envie brusque me prend d’aller mordre à pleine dents dans ce parfait spécimen de virilité. N’y compte pas Sophie! Voyons, tu te crois où? Attention, la gentille épouse bouge sur son siège ! Je m’apprête à retirer ma main... Trop tard. Une main de femme s’est glissée sur la queue tendue, une main délicate , qui va à tâtons, un peu engourdie... Une main tout à fait réveillée maintenant, qui découvre ma propre main avec à peine une seconde d’étonnement. Ma main veut se retirer, mais la main de l’autre femme l’en dissuade... Mon petit coeur bat à cent à l’heure : incroyable, je suis entrain de branler copieusement la queue de mon voisin avec le consentement- que dis-je, l’encouragement! - de sa tendre épouse. D’ailleurs, dans la pénombre, je la vois qui tourne la tête vers moi, me regarde avec un sourire complice, et se passe la langue sur les lèvres, ce que je traduis instantanément ( car je suis très douée en langues étrangères ) : " elle est bonne la queue de mon mari, hein ? Tu vois, je ne suis pas jalouse. Au contraire, j’aime partager.. " Je ne raconterai pas ici le fin heureuse de cet épisode... C’est trop osé. Impossible vraiment...Comment parler de ce flot de foutre qui jaillit sur nos deux mains complices, comment parler du bruit indécent que cela fait, du souffle rauque du mâle abusé, de sa femme se léchant les doigts en me regardant faire de même?
Et maintenant, nous sommes dans cet hôtel... En plein Manhattan. Je suis offerte totalement à l’homme , qui me laboure délicieusement la chatte, pendant que sa femme me dit des mots torrides à l’oreille : " Tu vas voir, tu n’as pas fini d’en prendre. Je le connais, il a joui dans l’avion il y a quelques heures. Il est calme. Il te baise sans être pressé. Tu en as pour une heure au moins à jouir de la queue de mon gentil mari. " Et en effet, de longs moments de plénitude s’installent dans l’espace anonyme de la chambre, et je me donne tendrement: baisée, engorgée, enculée avec puissance et douceur pendant que l’épouse accroît mon plaisir avec ses mots doux : " Il est bon, n’est-ce pas? Il va bien au fond? Tu aimes? Bien sûr que tu aimes... Tu vas voir... Il est très fort... Vous allez jouir en même temps.. "
