- Ouf Je laissais échapper un soupir de soulagement le dernier jour de ma mission, enfin j’allais pouvoir m’affranchir de ce jeu interminable et stupide. Je me souviens que lors de notre dernière rencontre « intime », il m’a offert le collier. - Souvenir pour que tu penses à moi en le voyant. M’avait-il dit. Je l’avais remercié en m’approchant de lui et en l’embrassant sur la bouche. Je trouvais son cadeau ridicule, mais je pensais que ce simple geste lui permettrait de clôturer l’histoire en se faisant plus audacieux, je veux dire en me faisant, enfin, l’amour, mais non, il accepta mon baiser, mais ne chercha pas à aller plus loin. L’idée de jouer la chienne était intéressante, mais l’auteur de cette idée avait une imagination stérile et ne chercha pas à développer le contexte. Il se contentait de jouer le maitre-chien et me considérer comme une femelle canine. Mon amour propre m’a conduit à jouer jusqu’au bout, j’espérais peut-être aussi qu’il allait avancer un peu, vouloir changer de ses habitudes et s’ouvrir à l’inattendu. Chaque fois que je le voyais pour nos jeux dit « érotiques », il me faisait jouer le rôle d’une chienne. Il me baladait en laisse, me faisait uriner dans un bol qu’il me faisait laper ensuite. Il me donnait un peu de fouet et il avait même acheté une cravache. Une fois, il a même voulu qu’on aille en extérieur. Il m’a conduite un soir jusqu’à une forêt à proximité et m’a fait mettre nue.
Il a planté un piquet à quelques mètres de la voiture, m’a mise le collier pour m’attacher à une laisse et m’a fait marcher à 4 pattes jusqu’au piquet. - Pas bouger ! Il est reparti vers la voiture après m’avoir donné son ordre de rester sur place, puis est revenu avec une chaine. Il a ensuite remplacé la laisse par la chaine qu’il a accrochée au poteau. Il m’avait laissé là une petite heure, il s’était assis à quelques mètres de moi et me parlait comme à un chien. Il m’envoyait quelquefois des miettes de son sandwich, mais je n’ai jamais cherché à les attraper et heureusement il ne me demanda pas de les manger. - Il est complétement malade… Avais-je marmonné ce jour-là. Il aurait pu en profiter pour me faire faire une petite exhibition, faire venir des voyeurs qui se seraient masturbés en me regardant. Cela aurait, au moins, mis un peu de piment, mais non, il avait bien vérifié que le lieu était désert. Je n’avais donc que ma seule imagination pour me laisser bercer par cette « crainte » de voir un homme cacher derrière un arbre la « bite à l’air ». « Crainte » tout aussi fictive qu’illusoire, j’espérais ce rebondissement, mais savait qu’avec lui, cela ne resterait qu’un simple fantasme. Heureusement, tout était fini, j’étais maintenant partie sur une autre mission. Cependant, si cette expérience avait été d’un ennui, mes inquiétudes avaient provoqué une nouvelle curiosité. En effet, j’avais eu peur à cette époque qu’il me présente à son berger et mon angoisse avait certes été sincère mais nullement justifiée. Quand il avait parlé des saillis de son chien et surtout de cette femelle qui l’avait refusé, je pensais qu’il voulait amener le sujet. J’avais eu peur qu’il me le présente. Y avait-il pensé ? a-t-il renoncé après s’être renseigné pour savoir si l’hôtel accepté les animaux ? Je n’en sais rien, mais quoi qu’il en soit, il ne me fit aucune proposition zoophile. Le danger passé, j’ai pu repenser à tout cela à tête reposée. Que ce serait-il passé s’il m’avait exhibée devant son chien ? Je connaissais ce style de pratique, la zoophilie de manière très générale, je veux dire que je savais que cela existait, mais mes connaissances sur le sujet étaient bien maigres, il me faut l’avouer. - Comment un chien peut-il avoir envie de prendre une femme ? Cette simple question avait fait germer la petite graine qui précédait souvent mes expériences. Je suis curieuse et joueuse, j’aime tout découvrir, même si au final le jeu est ennuyeux. En lisant un peu tout et n’importe quoi sur le sujet, je ne savais trop ce qui était finalement vrai. Concernant les envies d’un chien, j’avais eu rapidement la réponse, en effet, qui n’a jamais vu un chien venir s’exciter sur une jambe d’une personne, me concernant, je l’avais déjà vu, mais jamais sur ma jambe. De ce que j’ai pu lire, en fait, ce n’est pas aussi simple que cela, il ne suffit pas comme on peut le lire dans certaine histoire de simplement écarter les jambes pour qu’il vienne vous prendre… L’odeur d’une chatte excitée attire peut-être le chien, mais le moyen le plus simple est de mettre de l’eau sucrée sur l’intimité de la femme pour qu’il vienne déjà la lécher. Il parait de ce que j’ai pu lire que ce cunnilingus canin est prodigieux. La sensation de cette langue râpeuse est indescriptible. « Un chien vous léchera relativement longtemps et son cunnilingus provoquera des orgasmes, les uns derrières les autres. Sa langue longue, flexible et très adroite, pénétrera au fond de votre sexe pour chercher l’origine de vos sécrétions, comme aucun humain ne pourra jamais le faire. » La lecture était enrichissante et finalement motivante. Ce que je trouvais répugnant il y a peu, commençait à doucement évoluer, je lisais de nombreuse choses sur le sujet et plus je m’informais, plus j’avais envie de vérifier. Une langue de chien, c’est vrai que cela devrait être bien plus habile que celle d’un homme. Mes peurs se dissipaient, mes craintes s’évanouissaient, mais si un tabou se levait, celui-ci se résumait à l’envie de découvrir ce que cela fait quand on se fait lécher par chien, pas de me faire prendre par lui. - Cynophile, mais seulement avec la langue. Énonçais-je à voix haute en lisant un article parlant de la zoophilie. Je blaguais sur cette nouvelle lubie, mais je me doutais bien qu’elle ne serait pas simple à mettre en œuvre. Déjà, je ne savais si j’oserai me présenter jambe s écartées face à un chien et ensuite, voire surtout, je n’avais pas de chien.
