Durant cette semaine sans les enfants, jeudi et vendredi sont encore des journées très chaudes avec respectivement 6 et 8 rapports. Les enfants, justement, rentrent le samedi 22 août à midi et la vie reprend alors un cours plus normal. En discutant quelques jours plus tard, Christine et moi nous rendons compte à regrets que nous n’avons plus rien à fêter sur les derniers mois de l’année. Le 10 octobre, nous sommes invités chez Nathalie et Christian, un couple d’amis de longue date. Nathalie et Christine se sont connues au travail il y a près de quinze ans. La troisième fille de ce trio de copines, Serena, est également présente avec son mari, Philippe. Deux autres couples sont invités : Prisca et Sébastien ainsi qu’Alina et Michaël. La soirée est joyeuse, animée et nous y prenons beaucoup de plaisir. Après le repas, nous buvons le café et les digestifs dans le vaste salon de l’appartement. Un peu éméché, le timide Sébastien dit alors :— Ah ! Au fait, Christine, tu nous as donné des chaleurs il y a quelques mois.Ma femme fronce les sourcils. Sébastien précise.— Une certaine photo mise en ligne, un matin…Tout les invités confirment leur surprise lorsqu’ils ont découvert la photo du porte-jarretelles. Ils avaient par ailleurs tous appréciés le cliché. Encouragé par les réactions, Sébastien recherche la photo puis ajoute :— Prisca et moi, on a trouvé ça fou, gonflé, mais la photo est super belle, super soft. Par contre, on a une question parce qu’on est pas d’accord. Quand tu écris "Fidèles partenaires d’élégance et de féminité", tu veux dire que tu en portes souvent ou seulement lorsque tu veux être élégante ?Christine le regarde sans vraiment comprendre.— Heu… Je dirais les deux. J’aime m’habiller de manière élégante et féminine et un porte-jarretelles ou une guêpière font partie des vêtements qu’il m’arrive de porter dans ces cas-là.— Donc ce soir, tu a mis une belle robe, des talons, puis-je en déduire que tu portes l’un des ces dessous ?— Oui. J’ai un porte-jarretelles.Si la franchise de mon épouse me surprend, je suis époustouflé lorsqu’elle remonte sa robe le long de sa cuisse droite et montre les jarretelles qui tiennent ses bas. Un ange passe. Sébastien hoche la tête puis applaudit :— Je dis bravo.Puis il ajoute à l’attention de Prisca :— T’as vu, chérie ?Éclat de rire général. Prisca prend alors la parole en s’adressant à Christine :— Bon, je ne te cache pas que je t’en ai un peu voulu, car ta photo a remis sur le tapis un débat de longue date avec Seb. Il aimerait que je porte ce genre de lingerie, mais je n’aime pas du tout. Même de temps en temps, même pour une occasion, je n’ai franchement pas envie. Je trouve ça chiant, encombrant et surtout, parfaitement inesthétique sur moi. Alors je profite que nous en parlions ce soir pour vous demander à tous comment ça se passe dans vos couples.Christine dit :— Moi, je sais que ça plait énormément à Florent depuis le tout début de notre relation. Par contre, je n’en ai pas toujours mis, j’ai eu des phases. Aujourd’hui, j’adore et je continuerais à en porter même si nous nous séparions. Mais je reconnais qu’au début, c’est le regard de mon partenaire et l’excitation que cela provoquait qui me poussaient à en porter. — Quand est-ce que tu y a pris goût alors ?— A l’automne 2005, après notre mariage. C’est à ce moment là que j’ai commencé à en mettre régulièrement et par plaisir personnel. D’abord pour sortir et ensuite, parfois, pour aller travailler. Jusqu’au printemps 2008, j’en portais plusieurs fois par semaine. Ensuite, avec les grossesses, ça s’est calmé.— Et aujourd’hui ?
— Depuis l’hiver passé, j’en remets assez souvent. Même cet été, avec des bas légers ou des résilles. Sébastien tape sur ma cuisse.— Putain, tu sais pas la chance que tu as, mon pote ! Éclats de rire de l’assistance, sauf Prisca qui tire la tronche. Je ne réponds pas. La grande et belle blonde s’est lancée dans une discussion dangereuse, mais elle a visiblement envie d’aller jusqu’au bout. Les autres femmes répondent. Serena dit qu’elle en a rarement mis au cours de sa vie ("des soirées où j’avais envie d’être plus sexy, mais c’est tout") et pas depuis son mariage il y a six ans. Son mari, Philippe, n’est pas particulièrement excité par les jarretelles même s’il avait apprécié au mariage. Cependant, Serena dit qu’elle en porterait volontiers si elle savait que cela plaisait à Philippe. Elle dit avoir deux porte-jarretelles. Chez Alina et Michaël, il semble également y avoir une certaine frustration masculine. Alina avoue avoir souvent porté des porte-jarretelles de 17 à 21 ans. Elle trouvait ça magnifique. Elle a arrêté quand un ex lui a dit que "ça faisait pute", avant de reprendre avec Michaël, vers 30 ans, pendant deux ou trois ans. Avec les grossesses, les enfants, elle en a de moins en moins porté. Michaël dit que ça fait trois ans qu’elle n’en a pas remis et il regrette. Alina le sait. Miki a l’air triste et déçu, mais il dit avoir de l’espoir car Alina n’a pas jeté ses porte-jarretelles et ses guêpières. Malgré son sourire, sa réponse me fait mal aux tripes. Christine me regarde tristement. Elle n’en pense pas moins. La situation semble meilleure chez Nathalie et Christian. Elle en met quatre ou cinq fois par an, pour des occasions. Cela convient à Christian qui ne serait cependant pas contre une augmentation de cette moyenne. Nath dit avoir sept ou huit porte-jarretelles et trois guêpières. Quand Christine avoue également porter parfois des guêpières pour aller travailler, Sébastien reste bouche bée avant de me taper une nouvelle fois sur la cuisse.— Putain, tu sais pas la chance que tu as, mon pote.Cette fois, tout le monde rit, même Prisca. La discussion part ensuite sur les goûts des partenaires dans le couple et dans quelle mesure ils peuvent être partagés. Tout le monde n’est pas du même avis. Prisca semble peu encline à faire plaisir à Sébastien si l’acte lui déplait, alors qu’elle reconnait que lui peut se mettre en quatre pour elle. Beaucoup de similitudes chez Alina et Michaël. Serena et Philippe communiquent, écoutent et trouvent "presque" toujours des compromis satisfaisants. Pour Nathalie et Christian, il y a également de la communication mais plus de rivalités entre eux. Nous quittons nos amis vers 2h du matin après ces échanges animés, drôles et chaleureux. Christine regrette les positions un peu bornées de Prisca et Alina. Des "castratrices" selon elle. Je ne peux pas lui donner tort. Environ trois semaines après la soirée chez Nathalie et Christian, Christine m’indique que nous allons manger au restaurant avec les mêmes couples d’amis. Cette soirée aura lien le vendredi 27 novembre. Je proteste.— Tu sais que je suis à Milan ce jour-là. Je vais rentrer plus tard. — Je sais, mais c’est le seul jour qui convenait à tout le monde. Et puis tu m’avais dit que tu avais la possibilité de te doucher à l’aéroport avant de rentrer. C’est effectivement le cas. Je dois atterrir à 19h. En taxi, je serai à l’heure au restaurant. Exceptionnellement, je suis même en avance ce jour-là. J’atterris avec dix minutes d’avance et je suis au restaurant à 19h30. Je m’installe au bar en attendant et dix minutes plus tard, je suis étonné de voir les cinq femmes arriver ensemble. Elles sont toutes magnifiques, en robe de soirée, et ne passent pas inaperçues à leur entrée dans l’établissement. Christine vient m’embrasser et m’explique qu’elles se sont toutes changées chez nous. — Tu ne pouvais donc pas être là.A son sourire, je comprends que la date n’a pas été choisie par hasard. Les hommes arrivent quelques instants plus tard et nous descendons nous installer dans une salle privatisée. Alors que l’apéro est servi, Prisca lève son verre :— Messieurs, s’il vous plait ! Je souhaite ce soir porter un toast en l’honneur d’une personne aux qualités de persuasion hors du commun.Les cinq femmes rient. Je ne comprends pas.— Mais aussi, en l’honneur de toutes les femmes élégantes et féminines, en particulier les cinq autour de cette table. Elle marque une pause.— Alina, Serena, Nathalie et donc, ma chère Christine, rien n’aurait été possible sans vous.Nouveau rire féminin.— Messieurs, ces dames m’ont chargée de vous annoncer que ce soir, nous sommes toutes vêtues d’un porte-jarretelles.Un mélange de rires, d’exclamations, quelques applaudissements et des baisers suivent cette annonce. Après avoir embrassé sa femme, Sébastien vient serrer Christine dans ses bras et la remercier. Il semble vraiment ému. Plus tard dans la soirée, Michaël fera de même. Avec l’accord de Prisca, mon épouse raconte les jours de discussion, de négociation, de persuasion. La joie d’obtenir déjà l’accord d’un essai. Plus ou moins concluant. Un second essai, avec la robe, pour un demi-accord. Et le cadeau commun d’un magnifique ensemble de lingerie pour qu’elle accepte complètement. Prisca dit :— Même sans le cadeau, j’aurais accepté. Toutes les cinq dans ces tenues, on est tellement… classe !Éclat de rire général. Sébastien est aux anges. L’émotion et le plaisir l’ont rendu bien plus discret qu’à l’accoutumée. Pourtant, au dessert, il se lève et dit :— Ce soir, je pense que je suis l’homme le plus heureux de la terre. J’ai dit à Prisca ô combien j’étais touché par son geste. Chris, merci à toi, du fond du cœur. Son émotion est palpable et je souhaite que Prisca l’ait remarqué. Il me regarde ensuite et j’en profite pour lui dire :— Putain, tu sais pas la chance que tu as, mon pote.Il éclate de rire avant d’être pris d’un véritable fou-rire. Il lui faut une dizaine de minutes pour se reprendre. Après le repas, nous proposons à nos amis de venir boire un dernier verre chez nous. La soirée est détenue et les cinq femmes dévoilent les jarretelles clipsées aux bas. Ce geste contribue à rendre l’ambiance de la soirée un peu plus coquine. Nos amis quittent notre domicile vers 1h du matin. Christine dit :— Pas envie de ranger ce soir, on fera ça demain. Son baiser indique ses envies du moment. Nous allons dans la chambre et elle retire sa robe. Je souris. Sa beauté m’émeut toujours autant, qui plus est lorsqu’elle porte de la lingerie fine. — On refait une photo ?Mon épouse me regarde en hochant la tête.— Va au bout de ton idée.— On fait une photo et je leur envoie à tous via le groupe de la messagerie. Et on regarde les réactions. — Pourquoi pas. On peut essayer. Nous deux ou juste moi ? A nouveau un détail ou tout ?— Je pensais à une photo verticale, cadrée sur une cuisse, entre le porte-jarretelles et l’attache sur ton bas. — Ok.Je prends mon smartphone, oriente la lumière et m’agenouille devant elle. Christine fait la moue.— Ce n’est pas terrible.— Assis peut-être.Essai non concluant également. Cela n’avantage pas du tout ma femme. Elle réfléchit et dit :— Prends tout, comme tu voulais faire au début, mais horizontalement.— On verra ton string.— Bah, c’est de face et ils m’ont tous déjà vue en maillot de bain.Christine pose, debout, les jambes légèrement écartées. Je fais la photo. Elle sourit.— Elle est bien celle-là. Très bien même, non ?— J’adore, mais elle est très sexy.— Envoie-là.Je m’assieds sur le lit. Derrière moi, Christine m’enlace. Sur le groupe de discussion, je mets la photo avec le texte suivant : "Messieurs, êtes-vous aussi chanceux que moi ?". Ma femme rit. — C’est parfait. J’envoie. Christine prend le smartphone et le pose sur la table de nuit. Elle me repousse dans le lit et vient à califourchon sur moi. — S’ils répondent de la même manière, nous aurons peut-être de jolies surprises. Après une intense fellation, nous faisons l’amour tendrement. Le smartphone tinte à deux reprises pendant notre rapport. A la fin de notre ébat, Christine prend l’appareil. Je le déverrouille. Philippe est le premier à avoir répondu avec la même photo de Serena en porte-jarretelles blanc. Le second message provient de Nathalie et Christian. La photo est cadrée différemment, entre le soutien-gorge et le porte-jarretelles. Christine sourit. — Son string était transparent. Et puis elle a bien raison de mettre sa poitrine en évidence. Nathalie vient de se faire refaire les seins. Apparemment, elle le trouvait tombante après ses deux grossesse. Elle est passée d’un bonnet B à un bonnet C. D’après Christine, c’est très joli. Nous ne répondons pas. Christine va se doucher, je fais de même après elle. Nous nous endormons. Ce n’est que le matin au réveil, après avoir fait l’amour, que nous découvrons les messages des deux autres couples. Eux aussi on joué le jeu. Michaël a envoyé la même photo que nous, vers 3h du matin : les hanches d’Alina gainée d’un porte-jarretelles turquoise et d’un string du même coloris. Miki accompagne sa photo d’une question : "Était-ce aussi chaud que chez nous ?". La réponse de Sébastien a cela de différente que Prisca se tient trois-quarts face sur la photo. Autre différence notable : la photo semble avoir été prise à la lumière naturelle, à savoir ce matin. Une seul mot accompagne la photo : "féérique". La confirmation se trouve dans le message envoyé par Prisa à Christine : "Salut. Je dois certainement aussi te remercier pour cette nuit de rêve. Seb a été incroyable et j’ai joui encore et encore. Notre plus belle nuit depuis 5 ou 6 ans. J’ai même remis le pj ce matin, lool" De mon côté, j’ai les réactions unanimes des hommes. Christian dit qu’il a passé une super nuit, avec plusieurs rapports. Sébastien confirme les propos de sa femme à la mienne et Michaël avoue lui aussi que la nuit a été chaude avec Alina. Je montre les messages à Christine et l’embrasse.— C’est grâce à toi, tout ça. Elle rougit un peu.— Je suis super contente pour eux, mais il faut qu’ils l’entretiennent et j’ai un peu des doutes pour certains. On verra. Nous allons prendre le petit-déjeuner. Nous faisons une nouvelle fois l’amour avant d’aller chercher les enfants chez les parents de Christine.
