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Chroniques immortelles

Chapitre 16

La guerre de dieux

Divers
LA GUERRE DES DIEUX – 1ere partie

Haletante, je sors de mon évanouissement. A coté de moi, souriante, Antinea me ranime à coups de petits bisous sur mon visage, dans le cou, sur le torse… On a baisé comme des folles. On avait décidé de faire un duel, chacune s’acharnant à faire jouir l’autre jusqu’à ce que l’une de nous crie grâce. C’est Antinea qui a gagné... J’ai joui je ne sais pas combien de fois, jusqu’à la perte de conscience.
Je la regarde, on éclate de rire, je l’attire contre moi et l’embrasse à nouveau fougueusement. Je l’aime ! Oui, j’en suis sure, je l’aime d’amour ! Ma déesse vierge, unique dans l’Olympe, celle qui n’a jamais eu d’enfant. Bien sur, il y a Alex, mon compagnon habituel que j’adore, mais il n’est pas là. Et avec Antinea… c’est différent. Je craque devant sa peau brune et lisse, sa chevelure noire, son museau mutin, ses caresses sensuelles... Je serai prête à mourir pour elle.
Reprenant toute ma vigueur, je la bascule soudain sur le dos, m’assoie sur son ventre, et bloque ses poignets avec mes mains. Elle pourrait me résister sans peine, mais par jeu, me laisse faire en souriant.
— Et maintenant, à nous deux ma cocotte ! Tu as promis, c’est le moment, je t’écoute ! Qui est Ouranos ?
Nous sommes sur Mikro Kea, début septembre 2016. Après mon séjour sur Éden, je n’ai pu me résoudre à aller en parler avec les fondateurs. Quelque chose me bloquait, m’empêchait de le faire. Et puis Gaïa m’a raconté comment elle a fait connaissance d’Ouranos. Cette fois, le désir a été le plus fort. Kostia n’était pas là. Antinea oui, mais cette coquine n’a accepté de répondre à mes questions qu’à la condition qu’on se livre à un duel de baise !
Je m’allonge sur elle, nos visages à quelques centimètres l’un de l’autre. Elle se fait sérieuse.
— Comme tu t’en doutes, il est le seul survivant d’une espèce de reptile très anciens, des thérapsides, lointains ancêtres des mammifères. Il ne sait pas lui même quel age il a, peut être deux cent cinquante millions d’années. Autant qu’il sache, sa lignée fut la première espèce intelligente produite par la planète. Et lui fut le premier a développer ces facultés que l’on appelle communément entre nous celles du premier cercle.— La première ? Il y en a eu d’autres ?— Bien sur ! La Terre a produit de grands animaux depuis au moins trois cent millions d’années. Tu ne croies tout de même pas que la nature a attendu tout ce temps pour produire une seule espèce intelligente, c’est à dire nous ? Bien d’autres ont atteint le stade de la pensée raisonnée et de la conscience.— Oh putain, çà laisse rêveur… Autre chose : dans son récit, Gaïa faisait allusion à des « compagnons » qu’elle a désigné des noms de Michel, Gabriel et Raphaël. Ce sont les noms qu’on prête aux archanges décris dans la bible !— Oui. Dés le début, Ouranos a cherché à partager son savoir avec les siens d’abord, puis quand ces derniers se sont éteints, avec d’autres espèces intelligentes apparues au hasard de la vie sur Terre. Une de ses plus belles réussites fut avec un groupe de ptérosaures très intelligents il y a une centaine de millions d’années, dont quelques uns ont survécu jusqu’à nos jours, dont ces trois archanges.— Alors pourquoi est-il actuellement aussi désabusé ?— Parce qu’il a eu des réussites, mais aussi beaucoup d’échecs. Et sur ce plan… les Hommes font partie de ses déceptions.— Comment cela ?— C’est… délicat. Et compliqué ! Attends…
Pendant quelques secondes son regard se perd dans le vide. Elle s’est connectée télépathiquement avec quelqu’un… Puis son regard s’illumine à nouveau.
— Je viens d’échanger avec mon père. Il est d’accord. On pense qu’il serait temps que tu fasses connaissance avec un vieil ami à nous.— Qui çà ?— Le cheikh Hussein Abd al Rhaman, un sage parmi les sages chez les immortels qui habite dans des montagnes prés d’une ville appelée Alfera, en Arabie Saoudite...— Ou çà ???
Et c’est ainsi que le lendemain, je me retrouve avec ma chérie à bord du jet privé de Kostia à destination d’Alfera. C’est une bourgade au nord-ouest de Médine et à une centaine de kilomètre de la mer rouge. La palais du cheikh est un peu plus à l’ouest planté au milieu de rien du tout, au sein d’un désert absolu environné de montagnes et d’édifices volcaniques. Un enfer me dis-je… Qui peut être assez tordu pour aller habiter un endroit pareil ?
Sur le cheikh lui-même, Antinea ne m’a rien dit. Une fois de plus, elle applique ce principe habituel chez les immortels qui conseille de laisser ses membres faire l’essentiel de leurs découvertes seuls. Tout ce que j’ai pu en savoir, c’est qu’il est pratiquement aussi ancien que Kostia et je me demande bien sous quel nom il a pu être connu dans la mythologie.
Un problème vite résolu, c’est que je ne parle pas arabe… Antinea résous le problème d’une façon inattendue.
— Ouvre moi ton esprit, me dit-elle, et laisse moi faire
Je sens son esprit s’insinuer dans le mien. Puis je suis comme électrisée quelques secondes pendant lesquelles un torrent de mots associés à des images se déversent dans ma tète et se figent dans ma mémoire.
— Et voilà ! Ça donne quoi ? Me dit-elle en arabe.— Oh putain, je te comprend ! Oh là là, c’est dingue, tu parles d’une méthode d’enseignement ! Tu m’as fait quoi ?— J’ai juste partagé ma connaissance de la langue arabe avec toi. Une sorte de copier-coller dirait-on en informatique. Tu sauras le faire rapidement toi aussi. Tu verras, c’est très facile.
En attendant je me sens mal à l’aise. L’Arabie Saoudite, pays le plus rétrograde au monde vis-à-vis des femmes, moi Christine, blonde incendiaire, je sens que je vais faire sensation ! Je me suis demandée comment je devais m’habiller. J’ai même eu la tentation de reprendre mon aspect masculin. Ça fait longtemps que je n’ai pas sorti Cyrille du placard…
Finalement, j’ai opté pour une tenue assez sage : jupe couleur sable s’arrêtant au genoux, chemisier clair, veste assortie à la jupe. J’ai prévu un foulard pour me le mettre sur la tète en arrivant, au cas où… Je ressemble à une femme d’affaire sortie de Wall street. Aussi ais-je ouvert de grands yeux en découvrant que Antinea partait en mini-short et brassière sans manche, le ventre à l’air et sa casquette de pilote sur la tète !
Elle a éclaté de rire en voyant ma mine déconfite, mais m’a gentiment rassurée. Le cheikh est progressiste, il a fait de nombreux déplacements en occident et notre tenue ne fera l’objet d’aucun commentaire de sa part. Ce qui ne m’empêche pas de me poser une foule de questions alors que le jet descend vers la piste du petit aérodrome privé du cheikh, puis après les manœuvres classiques d’atterrissage, vient se ranger à peu de distance d’un groupe de constructions cernées par une muraille imposante… Et il fait une chaleur à crever. Heureusement que je suis incombustible, merci Hadès !
Trois personnes nous attendent à la descente de l’avion, deux hommes, une femme. Les deux hommes doivent avoir une trentaine d’années et la femme pas davantage. Eux sont vêtus d’un simple kamis, tète nue, souriants, cheveux coupés courts et barbe idem. Presque des jumeaux. Elle, porte une sorte de hijab, ce dernier de façon surprenante finement décoré et fait d’étoffes de couleur vive, loin de la sobriété habituelle de la femme Saoudienne. Antinea, tout sourire, leur claque la bise à tous trois.
— Heureux de te revoir Antinea, il y a longtemps que tu n’es pas venue. C’est toujours un immense plaisir de recevoir une Olympienne.— Merci Manu. Je te présente Christine, qui a atteint récemment le troisième cercle chez nous.— Bonjour mademoiselle. Permettez moi de faire les présentations. Je me nomme Manuel, voici mon frère Jack et mon épouse Magda…— Euh… bonjour. Enchantée.
Je serre la main aux deux hommes. J’embrasse poliment Magda… Je suis déroutée ! Je suis au cœur de l’Arabie et je tombe sur ces personnes portant des noms respectivement espagnols, anglais et russes ! D’où sortent ces trois là ? Et le cheikh, il est où ?
— Notre seigneur est absent pour l’instant, répond Manuel. Il sera là ce soir. Nous sommes chargés de vous réceptionner et vous installer confortablement en attendant son retour.
Mince ! Un télépathe ! Perturbée par mes découvertes, je n’ai pas fait attention, mais à présent je ressens leur signature énergétique… Magda appartient au premier cercle, Jack aussi. Mais Manuel à une énergie de dingue ! Non seulement je la ressens aussi forte que celle d’Antinea ou des fondateurs, mais elle est également… différente. C’est étrange. Je me rends compte à présent que tous les immortels que j’ai croisé ont des énergies similaires, on pourrait dire comme une famille. Mais Magda, Jack et Manuel ont quelque chose de différent. Elles se ressemblent toutes trois, mais ne sont pas les mêmes que celles d’Antinea ou la mienne.
Cette perplexité m’accompagne quand nous pénétrons dans l’enceinte. Les murailles du palais sont sévères, hautes, austères, faites de roches rouges et noires à l’image du paysage. Mais sitôt le portail passé, tout change ! Une grande cour d’honneur sur laquelle s’ouvrent de nombreuses portes et fenêtres, des murs couverts de mosaïques. Puis nous traversons des jardins verdoyants constellés de fontaines ou l’eau s’écoule de bassins en bassins. Je n’en reviens pas. Comment un endroit aussi désertique peut-il abriter un espace aussi verdoyant ? Une nappe d’eau très profonde sans doute ?
Et puis il y a ces gardes que nous croisons à différents endroits du palais qui m’intriguent. Des types qui n’ont pas l’air commode, habillés de noir, avec un turban assorti et une longue épée au fourreau à leur ceinture.
— Ce sont des Haschischins, me lance soudain Antinea, les gardiens du palais.— Des… Haschischins ??? Tu veux parler de… la secte des assassins ? Je croyais que c’était une légende ???— Oh non, ils existent bel et bien ! La preuve… Mais ne t’inquiète pas, ils ont juré fidélité au cheikh il y a huit cent ans. Ils sont prêts à mourir pour lui, sa famille ou ses invités. Et la plupart ont été entraînés au combat, au maniement de toutes les armes à feu ou blanches par… Ah mais tu connais : Maître Wong !— Arès a été leur maître d’arme ?— Mais oui !— Oh putain…
Nous nous sommes enfoncées au plus profond du palais et nos hôtes s’arrêtent devant une porte.
— Votre chambre, nous dit Manuel en ouvrant la porte. Nous vous logeons ensemble parce que je crois que vous êtes… très proches ?— Merci  Manu, lance Antinea, tu es un amour !— Très bien, je vous laisse vous installer. Vous pouvez aller ou vous voulez ensuite, on viendra vous chercher plus tard ?
C’est une grande chambre de pur style arabe, avec ses mosaïques et ses figures géométrique compliquées. Il fait étonnamment frais, contrastant avec la fournaise extérieure. Le mobilier est un mélange de meubles modernes stylisés à l’orientale, plusieurs armoires, un très grand lit, tellement grand que je m’imagine déjà en train de chercher ou a pu passer Antinea ! Une ouverture dans un coin donne sur un cabinet de toilette. Et une autre porte fermée se trouve à l’opposé de la porte d’entrée.
— On va être bien ici, dis-je. Qu’est-ce qu’il y a derrière cette deuxième porte ?
Antinea ne répond pas et me regarde le sourire aux lèvres. Je pousse la porte, et… j’ouvre de grands yeux !
— Mais… Qu’est-ce que ?…
Stupéfaite, je découvre un vaste patio entouré d’un couloir à arcades. Au centre de ce patio, un bassin, ou plus exactement une piscine encadrée d’orangers, de citronniers de rosiers. Et… des filles, des filles, des filles, dans tous les coins, les unes papotant, les autres se baignant, toutes plus belles les unes que les autres et qui nous regardent avec un grand sourire ! Antinea vient se coller à moi, m’enlace et me murmure à l’oreille.
— Bienvenue au harem du cheikh Hussein, ma belle !— Un harem ? Çà existe encore çà ???
Elle éclate de rire devant ma naïveté.
— Antinea ! Il y avait longtemps !— Bonjour Leïla !
Elle connaît cette fille... En douterais-je que je les voit s’embrasser goulûment à pleine bouches. Et elle connaît les autres aussi, rien qu’à voir le sourire des autres filles présentes. Je dois être au paradis des lesbiennes, et mon entrejambe commence aussitôt à mouiller copieusement ! J’ai l’impression de me retrouver au milieu des nymphes d’Éden, sauf que ces dernières n’ont pas de conscience à de rares exceptions. Mais ces filles en ont ! Et elles sont toutes plus belles les unes que les autres ! Certaines sont nues, d’autres habillées plus ou moins légèrement  d’étoffes multicolores. Il y en a des brunes, des blondes, des noires, des eurasiennes… J’ai le tournis à voir ces poitrines lourdes et opulentes, ou bien menues et discrètes avec tous les intermédiaires possibles. Et je détonne avec ma jupe et mon chemisier dans ce lieu ! Antinea me regarde et se met à rire devant ma mine ahurie.
— Allez ma belle, mets toi à l’aise, on a le temps de s’amuser d’ici qu’on aille voir le cheikh !
Malgré mon hésitation, j’ai un temps d’hésitation. D’où viennent ces filles ? Ont-elles été achetées, enlevées, offertes ? Comment savoir si je ne me rend pas coupable d’un crime en me laissant aller à mes instincts ? Mais avant d’avoir pu décider par moi même, je me fais prendre en main par un trio de filles à la peau brune, aux cheveux bouclés, de pures beauté comme seule l’Arabie est capable d’en produire. Faisant fi de mes hésitations, elles retirent mon chemisier, font glisser ma jupe, dégrafent mon soutien gorge, tombent ma culotte, en profitant pour me caresser au passage, le tout en laissant échapper des murmures admiratifs. Je n’ai pas le temps d’esquisser un geste pour les inciter à la retenue qu’une des filles derrière moi vient me serrer contre elle, referme ses mains sur mes seins. Oh putain ! Je sens une main glisser entre mes jambes, un visage s’approche du mien, lèvres en avant. Et je me lâche !
Du coin de l’œil, je vois Antinea presque disparaître dans une mêlée de visages, de bras et de jambes qui s’entrecroisent le tout accompagné d’un concert de soupirs. Je me laisse aller, m’abandonne aux caresses et aux baisers de ces filles, les laisse envahir mon intimité, honorant de ma main ou de ma langue tout ce qu’elle présentent à ma portée… Et puis, je redeviens prédatrice, je redeviens tigresse, je veux posséder ces tendres gazelles ! Cette fois, c’est moi qui me rue sur elles, qui prend leur tète entre mes mains, qui pénètre leur bouche de ma langue. Je les chevauche, prend  leurs seins  entre mes mains, les meurtrit. Je plonge entre leurs jambes, je colle ma bouche contre des chattes humides bordées de poils soyeux ou lisses comme des peaux de pèche. C’est moi qui les pénètre de mes doigts, de mes mains, je les fait gémir, je les fait frissonner, je les fait jouir, tout en enchaînant moi-même orgasmes sur orgasmes. Tout se met à tourner, je ne suis plus qu’une machine à jouir ! Et lorsque tout d’un coup, tout se brouille et se noie dans un feu d’artifice de lumière et de tremblements, avant de sombrer dans l’inconscience, je n’ai plus qu’une idée en tète…
— Putain ! Je sens que je vais adorer cet endroit !
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