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Chroniques immortelles - Le roi requin

Chapitre 1

Lesbienne
— « C’est la grosse bite à Dudule, j’la prends, j’la suce, elle m’encule ! Ah les amies, vous dire c’que c’est bon, quand il m’la carre dans l’oignon ! »
Dans le grand hall de la caserne, c’est la surprise amusée de la part des assistants. En organisant ce karaoké amateur lors du bal annuel des pompiers, le capitaine ne s’attendait pas à ce que cette jeune femme bien connue dans le corps des pompiers volontaires de la ville de Digne se lâcherait de cette façon !
— Eh bien, lance l’un d’eux, si on m’avait dit que Christine était aussi délurée, je ne l’aurai pas cru.— Oui, et même un peu trop maintenant, répond Alex perplexe. Oh la la, mais combien a-t-elle bu de punch ???— On ne sait plus. Mais manifestement, elle n’est plus étanche. La citerne déborde !
Sur la scène, Christine termine sa chanson en titubant sous les applaudissements.
— Merci ! Merci à tous, je vous aime ! Allez, je suis prête à baiser qui le voudrhips ! Pardon... qui le voudra, je vous prends tous ! A la la... à la fois ! Par le cul ! Hips ! Patron, un autre punch, du liquide pour arroser, j’ai le cul qui flambe !— Bon, maintenant, ça suffit, murmure Alex en montant sur scène. Les amis, excusez Christine, je crois qu’il est temps d’éteindre ses feux maintenant. Viens Christine, tu vas être malade.— Je m’en fous, je suis immortelle ! Hips ! Vous entendez, ouais je suis immortelle, je peux pas crever, vous pouvez tous me baiser à mort sans problème. Héééé, lâche-moi Alex ! Putain, qui a retourné le plafond ? Ooooh, Alex, tu sais que hips, t’as un mignon petit cul ?
Alex a chargé Christine sur son épaule comme un sac et quitte la salle sous les applaudissements et les rires de l’assistance.
— Arrête, hips, Alex, lâche-moi, j’ai envie de baiser. Mais lâche-moi putain, ou... ou je te change en crapaud !— Mais oui, mais oui... Guéris-toi plutôt de ta cuite, sinon, tu vas avoir une gueule de bois du tonnerre de Zeus.— Je m’en fous ! Je veux baiser ! Et me parle plus de Zeus, il peut crever ! Oh merde... je sens que je vais gerber...
Je me réveille au milieu de la nuit, la bouche pâteuse... Oh putain, ce mal de tête... A côté de moi, Alex dort paisiblement. J’hésite une seconde, puis fais tomber péniblement mon taux d’alcool à zéro. Ça va mieux... Mais j’ai honte. De mon comportement, mais aussi d’avoir utilisé mes pouvoirs pour me remettre d’aplomb. Je m’étais pourtant juré de ne plus les utiliser... Tant pis.
Pauvre Alex ! Il a réussi à me porter et me déshabiller dans l’état ou j’étais. Ce garçon est un amour. Il m’a guidée lors de mes premiers pas chez les immortels. Il m’a assistée et suivie où que j’aille sans poser de question et n’a jamais laissé penser que je lui doive quoi que ce soit. Antinea m’a raconté avec quel dévouement il s’est occupé de moi pendant que j’étais dans le cirage. Et moi je prends cuite sur cuite, et le mets à chaque fois dans l’embarras pour le remercier... J’ai honte.
Je suis traumatisée. Nous sommes rentrés à Digne depuis quelques semaines, mais je n’arrive pas à remonter la pente. Bien sûr, les souvenirs du Tartare se rappellent à moi périodiquement, mais surtout... je ne crois plus aux immortels. Je suis écœurée de ce que j’ai découvert à Paris, de cette mainmise, de cette manipulation auxquels se livrent les immortels, du moins certains d’entre eux, envers la population de la planète. Je ne veux plus être une immortelle, je ne veux plus user de mes pouvoirs ! J’ai même envisagé de redevenir le vieux professeur Jacques Gautier pour laisser ma vie se finir comme elle l’aurait dû.

Mais je me suis dégonflée. Et mes serments d’ivrogne ne tiennent pas : la preuve, je viens d’user de mes facultés. La vie est une drogue dure a dit quelqu’un un jour. Et je me suis tellement attachée à ce corps de femme... Mais je suis aigrie, désabusée, je ne sais pas quoi faire. Alors je baise à tour de bras, je bouge sur tout ce qui saute, et je me saoule abominablement le reste du temps... Heureusement qu’au-delà d’un certain seuil, quand on est sous l’emprise d’alcool ou de drogue et que l’on perd le contrôle de nos pensées, nos facultés deviennent inopérantes. Imaginez que je déchaîne mes pouvoirs alors que je suis bourrée, ça serait beau.
A pas lents, je gagne le balcon depuis lequel je domine une partie de la ville. Une faible lueur commence à se faire à l’Est. Digne bruisse faiblement sous mes pieds. Je laisse le vent léger de ce début de printemps jouer dans mes cheveux, caresser mon corps, glisser sous mes seins, entre mes cuisses... C‘est bon, ça me fait du bien.
J’ai envie de baiser. Encore, encore et encore... Ceci au moins ne provoque pas d’effets secondaires. Je ne vais pas réveiller Alex. Le pauvre a dû assez en chier pour me ramener. Je m’assois sur un des fauteuils du balcon et laisse ma main courir sur ma chatte. Je me masse les seins, je me génère des sensations qui me font oublier momentanément ce que j’ai vécu. Je me fais du bien... mais il manque quelque chose : de la tendresse, de la violence, quelqu’un que je puisse dominer, ou à qui me soumettre. Je n’arrive pas à prendre mon pied...
Il faut que je me ressaisisse. L’alcool ne résout pas les problèmes dit-on, ce à quoi un petit malin a rajouté que le Perrier-menthe non plus. La baise pour la baise ne m’apportera rien non plus. Je dois trouver une autre solution, une autre motivation, faire un break...
— Excellente résolution ! Lance soudain une voix à côté de moi.
Je sursaute ! A mes côtés vient de se matérialiser une forme lumineuse, la silhouette d’une femme, translucide, brillante, mais au visage net que je reconnais instantanément !
— Gaïa ? Mère ? Oh que je suis heureuse de te voir ! Mais... tu n’es pas vraiment là, n’est-ce pas ?— Non, répond l’épouse du créateur en riant, je suis toujours sur Éden. Ceci n’est qu’une image mentale. Personnellement, j’aime beaucoup voir le visage de mes interlocuteurs. Mais, peut-être n’es-tu pas contente de me voir ?— Oh si ! Tu ne peux savoir à quel point.— Je crois que si. Phidias et moi avons perçu ton... état mental Christine. Que t’arrive-t-il, tu es descendue à son niveau : aigrie et désabusée ?— C’est un peu çà, dis-je après une hésitation. Ce que j’ai vu à Paris m’a démoralisée. Je ne crois plus aux immortels.— Ne généralise pas. Après tout, seuls les Asgardiens sont critiquables. Les autres au contraire travaillent à maintenir un semblant de paix sur la Terre. Travail très difficile, tu peux me croire.— Je sais ! Putain je sais... Mais ma confiance en eux est fortement ébranlée, vacillante. Mais le pire... c’est que pendant un moment, j’ai douté de tous et notamment de... d’Antinea... Je lui ai fait mal, je le sais, je le sens, alors qu’en réalité elle m’a sauvé la vie... J’ai tellement honte !— Antinea le sait et comprend, réplique Gaïa. Elle t’aime trop pour t’en vouloir. En fait c’est elle qui s’en veut. L’amour guérit tout ma chérie. D’ailleurs c’est comme ça que tu t’es délivrée de ton enfermement mental. Tu dois aimer, réapprendre au besoin à prendre du plaisir, à nouveau, et non pas baiser simplement pour oublier ce qui fait mal.
Je sursaute. J’ai ressenti comme le contact d’une main sur mon bas-ventre. Pourtant il n’y a personne d’autre ? Et cette sensation plus vraie que nature descend lentement vers mon entrejambe. C’est Gaïa, mais pourquoi...
— Mais que fais-tu ? Dis-je en réfrénant un spasme.— Laisse-moi faire ma fille, laisse-toi aller au simple plaisir. C’est comme ça que tu es revenue du Tartare, et c’est comme ça que tu reviendras toi-même.
Je sens sa présence, son bras passé autour de mon épaule, la proximité de son visage, le contact de ses lèvres sur ma joue. Malgré moi, j’ai écarté mes jambes et j’ai la sensation de sa main qui glisse sur ma chatte, effleure mon point sensible, descend dans le sillon, pénètre dans la fente. Les frissons me submergent, je la laisse faire. Oh mon Dieu que c’est bon, que ça fait du bien ! Je suis en train de me faire baiser par quelqu’un qui m’aime. Et ça change tout !
— Pour... pourquoi tu... fais ça, aaaaah...— Pour te donner envie. Pour te remotiver ma fille. J’ai une mission à te confier, tu veux bien ?— Une... une mission ? Oh putain, c’est trop bon ! Ta main, enfonce là un peu plus ! Ooooh... Quelle mission ?
Gaïa a profondément enfoncé sa main dans mon vagin, quatre doigts. Seul le pouce est resté à l’extérieur et masse doucement mon bouton. Je chavire. Elle est experte, elle sait comment m’amener à l’extase.
— Vu tu as connu l’enfer, Phidias pense que tu devrais aller faire un séjour au paradis. Il y a une île dans le Pacifique, ou pousse une plante très rare et très fragile. Si on ne fait rien, elle va disparaître. Veux-tu te charger de cette tâche ?— Une fleur ? Ooooh, putain, je vais jouir ! Continue mère, continue plus fort je t’en supplie ! Que... quelle fleur ?
J’espère que personne ne me voit ! Pour un observateur lambda, on voit une jeune femme blonde, nue sur un balcon, qui se tortille, qui soupire, en proie aux prémices de la jouissance. Personne ne pourrait imaginer qu’une présence invisible est en train de lui prodiguer d’incroyables caresses.
Alex est brutalement réveillé par mon cri de jouissance. Il se précipite et me trouve affalée sur le balcon, sourire aux lèvres, haletante, reprenant lentement mon souffle.
— Christine, que s’est-il passé ? Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu t’es caressée, c’est ça ?
Je le regarde avec un sentiment de plénitude, sensation depuis longtemps oubliée, des étoiles dans les yeux.
— Raiatea. Le tiaré Apetahi, dis-je entre deux respirations. Fais tes valises, on part pour Raiatea...— Hein ???
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