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Le club des nymphes

Chapitre 19

Hétéro
CHAPITRE 19 (LOUISE) : LES ÉLECTIONS

J’ouvre doucement les yeux après une courte, mais très bonne nuit de sommeil. Je sens sa présence à mes côtés. Je réalise que malgré le nombre de fois où j’ai eu un rapport avec un garçon cette année, c’est la première fois qu’il y en a un dans mon lit à mon réveil. Et ce n’est pas n’importe lequel : Thomas ! Il dort encore. J’entends sa lente respiration. Le jour est levé, la lumière passe à travers les volets et éclaire légèrement ma chambre. Thomas a l’air si paisible dans son sommeil. Je regarde l’heure : il reste une demi-heure avant que le réveil ne sonne pour aller en cours ; on aurait le temps de faire un petit câlin. Dois-je le réveiller ? Je me tâte ; la nuit a été courte, il a donc besoin de dormir mais j’ai tant envie de lui.
Bon, allez, j’ai plutôt une autre idée. Ma main cherche à tâtons sous la couette l’objet de mon désir. Trouvé ! Je le caresse légèrement. Il ne semble pas réagir pour le moment. Hop, je plonge sous la couette pour voir la chose d’un peu plus près. Allez, c’est parti ! Je dépose plusieurs baisers dessus et je l’engouffre dans ma bouche. Doucement, je commence à savourer le goût de cette merveille. Ma langue se promène dessus. Peu à peu, le sexe de Thomas semble s’animer puisque je le sens prendre du volume dans ma bouche tandis que je masse ses bourses d’une main habile.
Notre première fois a été parfaite, comme je l’avais tant fantasmé. Thomas a été parfait, il a fait exactement ce que je voulais. C’est comme si on était sur la même longueur d’onde. Tout a été si merveilleux. C’est la nuit la plus magique de toute ma vie. Je n’oublierai jamais cette soirée. Son sexe semble avoir atteint sa taille maximale. Je sens Thomas remuer de plus en plus. Il n’est pas loin de se réveiller. J’espère qu’il aimera ma surprise, même si je doute du contraire. Ma bouche coulisse le long de son adorable pieu de chair. J’aime l’embrasser, le lécher et le cajoler grâce à mes lèvres. Thomas lâche soudain un puissant soupir. Ça y est, il est réveillé.
— Bonjour mon cher, le salué-je.— Salut ma belle.— Le réveil te sied-il ?— Oh oui, c’est exquis. Des réveils comme cela, j’en redemanderais bien tous les matins.— Cela peut peut-être s’arranger. En tout cas, ne bouge pas.
Et je retourne à ma tâche avec passion. Cette fois, je vais vraiment pouvoir lui montrer de quoi je suis capable. Je l’astique tout en douceur. Ma langue se balade tranquillement et explore ce relief charnu pour en apprendre les moindres recoins. Je me masturbe aussi pendant que je m’applique à lui faire ce que j’espère être la fellation la plus incroyable de sa vie. Je mouille comme une folle. Je masse mon clitoris et m’enfonce quelques doigts. Thomas me laisse faire tranquillement. Il profite. Ce coup-ci, il n’essaie pas de me baiser la bouche comme il l’avait fait jadis. Il a compris la leçon. Je mets tout l’amour que je ressens pour lui dans les gestes que j’effectue. Tendresse, douceur et adoration accompagnent mes coups de langue et la pression de mes lèvres.
— Oh Louise, je vais venir…
Mais oui ; viens, mon petit Thomas, viens te vider dans ma bouche, viens en moi. Je veux boire enfin ton précieux nectar. Je veux avaler ta semence et ne pas en laisser une goutte. Je veux accepter cette inestimable offrande. Des spasmes dans cette colonne de chair et je reçois mon cadeau. Je n’avale pas tout de suite et continue de le sucer. C’est merveilleux d’avoir le sperme de l’homme de sa vie dans la bouche. Je veux garder ce goût en bouche le plus longtemps possible, je veux le déguster. Finalement, je me résous à l’avaler. Que le monde a l’air magnifique ce matin !

Nous nous câlinons en attendant la sonnerie du réveil pour ensuite se préparer et aller en cours.
Cours de comptabilité, ça fait du bien de ne plus voir monsieur Régis Gluau, alias l’immondice. Je ne devrais peut-être pas penser cela, mais je suis contente qu’il ait été viré. C’est monsieur Durand qui le remplace jusqu’à la fin de l’année. Damien a demandé à Marie s’il pouvait s’installer à côté d’elle en début de cours. Sa voisine habituelle, Miss Punk, est en effet absente ; sûrement encore au lit avec François. Marie a timidement accepté la proposition de Damien. Ils s’observent tous les deux du coin de l’œil et se cherchent. Nul doute qu’ils vont finir ensemble, mais ni l’un ni l’autre n’ose faire le premier pas malgré ce qu’ils ont fait ensemble la nuit dernière.
Quant à Thomas et moi, notre attention n’est pas vraiment portée sur le cours. Je me suis donnée pour mission de l’exciter le plus possible tandis que j’évite les attaques de ses propres mains. Le jeu continue tout le cours. Il m’évite de penser – et donc fatalement de stresser – aux élections qui arrivent à la pause du matin. Nous devons rejoindre Sarah en salle 201 et lui remettre notre vote. Ce n’est peut-être qu’un bout de papier, mais n’empêche : ce qu’il représente me rend nerveuse. Nous allons enfin connaître le résultat aujourd’hui.
La sonnerie retentit. Il est l’heure. Nous nous dirigeons doucement vers la salle. Anzhelina fait son apparition aux côtés de François, des cernes sous les yeux. Elle me lance un salut et m’octroie un sourire ravi. Nous entrons tous les quatre dans la salle. Sarah et marraine sont toutes les deux assises à une table où sont posées deux urnes, l’une pour les nymphes, l’autre pour les favoris. Les deux filles nous accueillent avec de grands sourires.
— Alors, avez-vous passé une bonne nuit ? nous demande Aliénor tandis que nous glissons nos bouts de papier dans les urnes.— Très bonne, lui réponds-je sur un ton complice.
Sarah nous fait ensuite signer la liste des votants, et nous laissons notre place à d’autres personnes. Nous allons nous installer dans l’herbe aux côtés de Miss Punk, François, Anita et Sylvain. Nous plaisantons des blagues de Sylvain et évoquons le cas de Damien et Marie quand cette dernière arrive.
— Ah non, désolée : ici, c’est réservé uniquement aux couples, plaisante Anzhelina.— Vous ferez bien une exception pour une amie.— Pas d’exception ! C’est la règle, proteste Miss Punk. T’as qu’à ramener Damien.— Damien ? S’étonne Marie en rougissant. Qu’est-ce qui te fait dire cela ? Tu crois que je lui plais ?
Nous rions tous à cette question !
— Bien sûr que tu lui plais, répond Anita. Tu n’as pas vu comment il t’a baisée hier soir ?
Mais Marie n’a pas le temps d’aller chercher Damien que nous repartons en cours tandis que François quitte l’établissement où il ne devrait pas se trouver. Notre petit jeu avec Thomas reprend là où il s’était arrêté le cours d’avant, et je dois dire que je me sens de plus en plus échauffée. Allez, plus que deux petites heures à tuer et après c’est le week-end, et surtout les résultats de l’élection.
La sonnerie retentit finalement, et j’ai soudain une boule au ventre. Tandis que nous sortons de la salle, je panique et j’ai peur d’avoir accompli tous ces efforts pour rien. Thomas me rassure en me prenant la main. Non, je n’ai pas fait tout ça pour rien puisque j’ai conquis mon amour. Une petite pause aux toilettes et retour en salle 201 pour voir les résultats. Je ne me suis pas pressée, la peur de découvrir une probable défaite. Notre entrée dans la salle se fait sous un tonnerre d’applaudissements. Tous ceux présents me félicitent, sauf Élodie qui sort de la salle furieuse. Je n’y crois pas : j’ai gagné ! Ils ont apprécié mon projet, et par leur vote ont accepté de m’épauler. Ils n’ont pas cédé à la tentation de l’appel « toujours plus de sexe » de la diablesse qui sert de sœur à mon amour. C’est moi qu’ils ont préférée, moi et mes qualités, moi et mon projet. Sarah et marraine s’approchent de moi et me lèvent chacune un bras en signe de victoire.
— Veuillez applaudir la nouvelle présidente des nymphes !
Toute la pression des dernières minutes se vide sous la forme d’une petite larme de joie. Nous mangeons au réfectoire, et Sarah propose d’aller fêter ma victoire au bar où s’est déroulée la soirée parrainage. Nous acceptons tous. Ce coup-ci, Marie ose inviter Damien, et Anzhelina appelle François pour qu’il nous rejoigne sur place.
Voilà déjà un bon bout de temps que nous et toute notre bande de « fidèles » sommes assis à une longue table du bar. Mon couple, ma victoire et les quelques volumes de bière que j’ai avalés me rendent vraiment euphorique. Thomas doit de plus en plus subir les attaques de mes mains baladeuses sous la table. Je l’ai coincé tout au bout du plateau ; il jouxte le coin de la salle et peut donc difficilement échapper à mes assauts. Il tente d’y résister et de contre-attaquer, mais je domine largement le combat et il subit plus qu’autre chose.Au moment où il se lance dans un long récit, je profite de la situation et lui empoigne son sexe tout dur à travers son pantalon. L’intonation de sa voix ne change que d’un iota, mais suffisamment pour que je remarque la subtilité. Pour le pousser plus à bout, je lui frotte la bite. Thomas a de plus en plus de mal à garder une contenance et perd sa concentration. Il perd plusieurs fois le fil de son récit.
Tandis qu’il tente de finir son histoire, par d’habiles mouvements de main, j’ouvre son pantalon et libère son sexe de son caleçon. Je le branle sous la table au moment où il parvient à sortir le mot de la fin sans que personne, ou presque, ne se doute de la situation. Je dois avouer qu’il s’est débrouillé admirablement bien. Du coup, il est bien décidé à contre-attaquer et envoie sa main à l’assaut de mon entrejambe. Je déclare forfait, me rends sans résistance en écartant les cuisses et laisse ainsi cette main virile se glisser sous ma jupe pour atteindre ma culotte humide. Ses doigts parviennent à franchir l’obstacle de tissu ; je suis aux anges !Nous continuons à nous caresser aussi discrètement que possible tandis que les autres enchaînent les bières rapidement et rient à toutes les anecdotes que nous avons retenues de l’année. Seuls Marie et Damien semblent aussi dissipés que Thomas et moi, puisque leur bouche sont collées l’une à l’autre. Cela fait plaisir à voir. Maintenant, dans mon équipe, nous sommes toutes en couple.
Pendant que nous continuons notre petit jeu avec Thomas, Sarah nous narre la discussion qu’elle a eue avec Samantha Angevin hier soir. A priori, cette dernière est ravie de voir que son club existe toujours, presque quinze ans après son départ. Elle est apparemment aujourd’hui mariée, fidèle à son époux et a deux enfants. Pour elle, le temps du libertinage semble fini. Elle a mis tout ça de côté mais ne regrette en rien sa jeunesse. Elle en garde un excellent souvenir.
Quand je me suis engagée sur la voie de nymphe, j’avais pensé qu’il n’y avait pas de retour possible, que c’était une voie sans issue. Finalement, le témoignage de Samantha – la première des nymphes – montre qu’un autre avenir est possible. Reviendrons-nous vers une sexualité moins débridée, Thomas et moi ?
Grand-parrain fait son apparition dans le bar avec deux autres troisième année. Ils nous saluent, commandent de la bière et s’installent à notre table pour se joindre à la conversation. Christopher raconte comment un de leurs camarades s’est affiché en plein cours. Je ne l’écoute que d’une oreille trop distraite par les doigts de Thomas qui s’agite sur mon sexe et ma propre main qui branle lentement son pénis. Nous commençons tous les deux à être vraiment très excités. C’est dur de garder une contenance, de faire comme si de rien n’était, mais ça fait aussi partie du jeu et apporte une touche d’excitation supplémentaire. Se masturber au milieu de tous nos amis sans que personne ne le sache ajoute du sel à notre état. Ça me rappelle la fois où j’ai sucé monsieur Chauvin sous son bureau alors qu’il discutait avec son collègue. Je crois que Sarah a repéré que quelque chose se passe. Elle fixe Thomas d’un regard intrigué. C’est vrai qu’elle doit plutôt bien connaître l’expression qu’affiche le visage de son fillot quand il est excité…
Soudain, les doigts de ce dernier m’abandonnent. Il repousse ma main, rentre son sexe dans son pantalon, se lève et se rend aux toilettes en cachant son érection derrière sa veste. Je le regarde partir en me mordant les lèvres. Je n’attends pas longtemps avant de me lever et d’aller le rejoindre.
— Une envie pressante ? me lance marraine, moqueuse.
J’ignore la question et rejoins Thomas aux toilettes. Il est maintenant l’heure de fêter ma victoire comme il se doit. Je le pousse contre une paroi et me jette sur lui. Notre baiser est torride. La pression est montée trop haut. Ce coup-ci, notre étreinte sera sauvage. Il faut que nous baisions.
Thomas me pousse dans une cabine et referme la porte derrière nous. Il m’embrasse de tous les côtés. Ses mains s’affolent sur mon corps et me pressent. Je mets la même ardeur dans mes mouvements. Nous tremblons d’excitation. Je fais glisser ma culotte détrempée le long de mes jambes tandis que Thomas libère une nouvelle fois son engin. Nous nous embrassons de nouveau, collés l’un à l’autre. Je sens sa virilité chaude appuyée contre mon ventre. Thomas me maltraite agréablement les seins, puis ses mains descendent le long de mon ventre, remontent ma robe, agrippent mes cuisses, les soulèvent afin que j’en entoure son bassin. J’attrape son sexe et le guide vers ma chatte dégoulinante d’envie. Emprisonner son sexe dans mon fourreau brûlant est comme une libération. Je me sens remplie par son sexe que j’adore tant! Je pousse un « Oui ! » de joie. C’est tellement bon…
Il me baise avec plein d’ardeur dès le départ. Ce coup-ci, nous ne prendrons pas notre temps comme hier soir lors de notre première fois. La veille, nous avions le désir que le moment soit le plus magique possible ; aujourd’hui, c’est une pulsion animale qui nous anime tous les deux. Nous avons trop fait monter la pression tout le long de la journée. Il me baise sans ménagement. Que j’aime ça ! C’est un autre homme que j’ai en face de moi aujourd’hui. Je suis bloquée le long de la paroi de la cabine ; je ne pourrais pas m’enfuir si je le désirais. Non, je suis à sa merci en ce moment même. Je ne peux lui échapper ; je n’en ai d’ailleurs pas envie. Je prends trop mon pied. Que c’est bon d’être ainsi baisée par l’homme de mes rêves ! Je suis sienne, je suis chienne.
Sa queue continue ses puissants va-et-vient dans mon antre. Je ne retiens plus mes cris. Thomas aussi aboie à chaque coup de boutoir. Je suis sûre que les autres doivent nous entendre, mais je m’en contrefiche. De toute façon, ils avaient bien compris ce qu’on est allé faire dans les toilettes. Mes jambes le serrent fort, mes mains dans son dos le griffent. Nous nous embrassons fougueusement. Je suis malmenée et j’adore cela. Je ne lui connaissais pas une telle énergie, une telle bestialité. Notre copulation va bientôt prendre fin, je sens ma jouissance arriver. Le rythme est de plus en plus saccadé. Thomas montre quelques signes de fatigue mais il continue de se donner à fond. Puis soudain, c’est l’extase ; Thomas se crispe et convulse presque. Après un cri rauque, je sens ma chatte se remplir de sa semence. Je jouis en même temps que lui. Mon corps se tend, les endorphines envahissent mon cerveau. Je me sens toute chamboulée, c’est comme un tourbillon dans ma tête, dans mon ventre, c’est comme un séisme dans mes membres, c’est comme la foudre qui se répand dans mes veines. J’ai l’impression d’être transportée dans un autre monde, de gagner un plan d’existence supérieur, d’être plus en harmonie avec le monde. Puis ma vision se trouble, mes muscles se relâchent et je perds presque connaissance. Je manque de tomber, mais Thomas me retient. Je reprends peu à peu mes esprits tandis que la pression dans mes artères diminue. C’est la première fois que j’ai eu un orgasme si puissant.
— Ça va ? me demande Thomas, l’air inquiet.— Oh, que oui ! lui dis-je avant un nouveau baiser fougueux.
Nous reprenons doucement notre souffle, remettons en ordre notre tenue et sortons des toilettes pour rejoindre nos amis. Ils nous applaudissent bruyamment. Ils ont bien dû se marrer à nous entendre…
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