Le week end est arrivé, et je repense à la rencontre que je dois faire avec Monsieur Max en repartant. Que va t il me faire ce coup ci ? Je suis partagé entre peur et envie de savoir. Je repense à son histoire de sous-vêtement. Je ne sais pas pourquoi, mais je décide d’aller acheter une petite culotte dans un magasin en dehors de ma ville et de sauter le pas. Je prends le bus, et vais à la ville voisine. Je rentre dans une boutique de lingerie, et en sort aussitôt. Je dois avoir l’air idiot, et mon sang m’est monté à la tête, je suis devenu rouge de honte.J’entre dans un super marché, et là, je trouve le rayon lingerie. Je suis perplexe devant l’étalage, je ne sais pas que faire. Une vendeuse vient vers moi, et me demande si elle peut m’aider. Je commence par répondre par la négative, puis me ravise, et demande quelque chose de sympa pour ma soi disant copine qui n’existe pas. Ma tête empourprée et ma gêne ravie la vendeuse, qui me propose avec un large sourire un joli boxer en dentelle blanche. Lorsqu’elle me demande sa taille, je bafouille et je réponds qu’elle doit avoir la même taille que moi. Après tout, ma sœur et moi sommes copie conforme au niveau des gabarits. Le temps semble s’arrêter, heureusement, je ne suis pas dans un coin où je connais du monde. Je sors enfin du magasin avec mon trophée. Je reprends le bus, et rentre à la maison. Je monte dans ma chambre en me faisant le plus petit possible, je pousse la porte, m’assied sur mon lit, et je réfléchis. Le cœur battant, je défais mon pantalon, je me suis rasé intégralement ce qui me fait drôle. Puis délicatement, je sors le boxer de son emballage. Je passe une jambe, et tout tremblant, je passe la deuxième jambe. Je me lève pour me découvrir dans la glace, quand la porte de ma chambre s’ouvre brusquement sur ma sœur. Boudin, sort de là ! Je m’écrie épouvanté. Abi me regarde interloquée Boudin sort de là ! Je crie encore plus fort. Elle affronte mon regard, me détaille de la tête aux pieds et je vois bien un petit air amusé se dessiner sur ses lèvres.Le temps me semble s’être arrêté. Elle sort de ma chambre, et s’en va.
Je saute sur la porte pour la fermer à nouveau, retire à la hâte le boxer, le jette dans un tiroir, et me rhabille.
Peu après, Abi rentre dans ma chambre, me regarde et me dit,Maintenant tu vas plus m’appeler Boudin, ou c’est moi qui raconte aux parents que tu portes de la lingerie féminine ou que tu me piques mes affaires.Nan ! Fais pas ça s’il te plaît !Alors maintenant, Boudin, c’est toi compris ? Je ne dirai rien tant que tu feras ce que je te dis. S’il te plaît, n’en parle pas aux parents Abi, promis, je t’appellerai plus Boudin. Ok, ça marche mais tu dois faire tout ce que je te dirai de faire, sinon tu connais la sentence ? Oui Abi,bon, alors, raconte moi ce qui se passe !Je fonds en larmes et lui raconte que j’ai une relation avec un monsieur, sans trop rentrer dans les détails. Mais c’est génial ça, mais pourquoi cette petite culotte, a qui t’as piqué ça ?Je me rembruni, et lui dit : voilà, il me traite comme une femme, et je peux pas lui dire non, il veut que je porte des sous-vêtements féminins alors je suis aller acheter cette culotte.Ça te plaît d’être sa femme ? Ben je sais pas trop, à vrai dire, je t’ai toujours envié, tu es mignonne, les garçons te tournent autour, et quand on était petits, j’aimais bien jouer à la poupée avec toi et tes jeux, alors je suis un peu perdu. Abi fit une pause un long moment. Puis me regarda avec son large sourire. je me suis jamais posé de questions quand on jouait ensemble ça faisait parti de nos jeux, même si Papa râlait et, ça me dérange pas que tu sortes avec un mec, c’est ta vie.T’es cool AbiPutain c’est vrai que tu as un cul et des jambes de rêve, j’avais jamais vraiment fait attention, je vais t’aider Colin, mais tu fais tout ce que je dis, compris ?Oui Abi, mais tu veux faire quoi, Tu verras. Au fait comment s’appelle t il ? Monsieur MaxMONSIEUR MAX dit elle en pouffant, et lui, comment appelle t il sa femme? ColineAbi est prise d’un fou rire, ce qui me fait râler. Allez vient Boudin, me dit elle entre deux fou rires. Je vais te prêter un bout de mes tiroirs pour y ranger tes affaires, je vais m’occuper de toi, mais toi tu vas t’occuper de moi aussi. Je la regarde interrogatif. tu verras bien. Je ne comprends pas trop où elle veut en venir, mais je me sens soulager d’avoir quelqu’un avec qui parler. On a beau se chamailler, on se soutient mutuellement, et elle est toujours là pour moi. Peu avant l’heure du départ, Abi m’appelle dans sa chambre. révision de paquetage avant le départ poulette.Quoi ? Oui je veux faire l’inspection avant que tu ailles voir ton homme. Abi, c’est pas drôle. Je ne plaisante pas, allez, désape toi, je veux vérifier que tu es bien lisse partout et que rien ne manque . J’ m’exécute avec mauvaise grâce. putain, t’es mignonne tu sais, me dit elle,lève les bras, je m’exécute, je me suis rasé les aisselles. Je m’apprête à me rhabiller, lorsqu’elle me lance : c’est bien, tu as mis ta belle petite culotte, mais, eh, tu mouilles pétasse!!! dit elle en voyant une petite tache sur ma petite culotte. Abi, je t’en prie, arrête de te foutre de moi. Bon ok, c’est bon pour cette fois, mais va falloir que tu apprennes certaines choses, comme te faire les ongles et prendre soin de ton corps, etc, ça fait mieux... merci Abi ! Elle me donne une claque sur les fesses et me dit :— allez, sauve toi, les hommes n’aiment pas attendre, elle me fait la bise et me fait signe d’y aller. Je me prépare cette fois pour de bon et un poil soulagé. Je repars, mais cette fois, je veille à être à l’heure convenue. Le gros 4X4 s’arrête, et je vois Monsieur Max qui arbore un large sourire.
