Je suis partagé entre battre le fer tant qu’il est chaud et avancer avec Anne ou prendre mon temps, sans précipitation et voir comment ça va évoluer. Je reçois donc son mail le lendemain et, comme nous sommes vendredi, laisser le week-end, tant à la réflexion qu’à mon imagination.Elle passe me voir plusieurs fois dans mon bureau mais je n’y suis jamais seul car ma journée est vraiment très active avec de nombreux rendez-vous et réunions. J’ai droit par contre à de très jolis sourires et à son regard pétillant, assez différent de celui que je connaissais jusqu’alors. Le week-end se passe et nous voilà lundi matin.J’arrive toujours le premier à mon bureau en début de semaine pour pouvoir avancer un peu et bien gérer ma semaine. Anne le sait et la voilà qui arrive peu après moi. Elle passe me voir et je la sens assez blasée. Je lui propose un café pour pouvoir discuter car je sens qu’elle en a besoin. En effet...Elle m’explique que je l’ai toute excitée avec notre petit moment et qu’elle se sentait en cette fin de semaine très coquine, très femme et que son mari n’avait rien vu dans un premier temps, et que pire, il l’avait rejeté et recadré lorsqu’elle avait été un peu plus entreprenante. Quel con! -"Écoute, s’il ne me permet pas de me découvrir comme tu l’as fait, ni de permettre mon épanouissement, tant pis pour lui, il va rater quelque chose. Par contre, toi je ne pense pas." me dit-elle avec au début de la colère, puis du velours dans la voix. Elle prend donc l’initiative après un échec avec son mari. Bonne chose pour moi et les idées qui ont germées dans mon esprit ces deux dernières jours. -"Je ne vais effectivement rien raté, sois en sûre. Ce midi tu viens avec moi pour sceller ce pacte, mais avant il faut que je sois sûr de ta bonne volonté et que tu sois capable de ce que je peux te demander." Ma voix est douce mais ferme. Elle acquiesce d’un petit mouvement de la tête et une collègue entre prendre un café à ce moment là. Nous discutons tous les trois et l’heure avançant, nous devons nous rendre en réunion. On en a jusqu’à la pause déjeuner mais Anne y est conviée également.Nous sommes six, autour d’une grande table pour faire le compte-rendu de la semaine précédente. Blablabla. Sans aucun intérêt pour diverses raisons inutiles à détailler ici.J’envoie un sms à Anne, pas trop discrètement car de toute façon, lire et répondre à des sms en réunion est en passe de devenir une règle de savoir-vivre professionnel. -Étonne moi- Elle regarde son portable, lis les deux mots puis me regarde discrètement. -Maintenant- je rajoute.
Elle semble étonnée et un peu perdue mais elle comprend que c’est ce que je voulais dire quand je voulais être sûr qu’elle soit capable de me suivre.Il reste encore une collègue avant que ce soit Anne qui prenne la parole, son temps est donc compté. Mon attention dérive ailleurs car je ne veux pas la stresser de trop. Mon esprit vagabonde, fuit, court... Quand, quelques minutes plus tard je reçois un mms. Téléphone en main, j’ouvre le dit-message et je découvre une photo prise d’une petite culotte rose, jambes légèrement écartées. Anne bien sûr. La chose est très plaisante je trouve. -Merci- Elle plante son regard dans le mien, puis se lève pour sortir de la salle quelques instants.Elle revient au bout de quelques minutes puis c’est à elle de prendre la parole. Je l’écoute, avec un peu plus d’attention certes que nos collègues mais avec d’autres images en tête. Mon téléphone vibre de nouveau. Mon regard se porte sur ce nouveau message et là, j’ai à peu près la même photo que précédemment, mais sans la pièce de tissu rose. Je ne distingue pas trop son intimité avec la prise de vue mais l’essentiel n’est pas là. Elle vient de la faire là, maintenant? En pleine prise de parole? Elle est beaucoup plus investie que je ne l’imaginais.Mon sourire lui montre que j’ai bien reçu et que j’apprécie beaucoup son dernier message. Quelques minutes après je reçois deux mms de suite. Je savoure. J’avoue ne pas trop savoir quelles sont ses deux surprises. J’imagine, et puis, quand le démon de l’impatience et de la curiosité est trop fort, j’ouvre le premier. -Photo assise sur les toilettes, les jambes écartées, avec sa culotte rose- Hum, j’adore. Elle a du la faire tout à l’heure. La suivante? -La même avec comme différence un doigt glissé sous la culotte et qui me parait légèrement replié.- Je ne peux que lui répondre après de si belles offrandes à la divinité libertine dont je semble être le prophète pour cette si belle jeune femme. -Merci beaucoup. Belles initiatives. Rdv au métro 10 minutes après la fin de la réunion- Il est normal qu’avec un lundi si intéressant, la semaine ne fait que bien débuter.
