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Ma coloc' Nina

Chapitre 9

Hétéro
CHAPITRE 9: Shopping
J’ai laissé Nina se préparer à sa guise, puis nous avons profité d’une accalmie pour sortir de l’appartement. Il faisait frais, et humide, et pourtant Nina avait décidé de porter une robe. Une robe épaisse, automnale, certes, mais une robe quand même. Pour avoir un meilleur accès, m’avait-elle dit. Autant dire qu’elle savait que nous n’allions pas simplement nous balader.

Entre temps, les copines de Nina lui avaient envoyé un message pour lui dire qu’effectivement, la journée shopping était annulée à cause du temps. Pour autant, j’ai décidé qu’on pourrait quand même aller faire quelques emplettes. Il y avait un centre commercial couvert, plus loin mais accessible en transports. Dans le métro, assise en face de moi, Nina ne loupait pas une seule occasion de m’aguicher, remontant sa robe autant que possible. Elle avait tout de même mis une paire de collants, mais assez fins pour que je puisse voir sans problème le string blanc qu’elle avait décidé de porter. Parfois, un usager du métro la dévisageait, mais ça avait l’air de l’amuser plus qu’autre chose. En une semaine, depuis l’épisode du marché sans culotte, Nina avait définitivement fait un grand pas en avant. Dans le tram que nous avons pris ensuite, c’est presque s’il a fallu que je la retienne de se foutre à poils pour qu’on baise. La rame était presque pleine, et Nina, collée dos à moi, ondulait du bassin, frottait son cul contre mon entrejambe, sans honte, un grand sourire au visage. Il a fallu que je l’attrape par la hanche pour l’immobiliser.

_ Je vais te baiser, lui ai-je dis à l’oreille, mais il va falloir que tu attendes encore un peu.

Nina s’est alors retournée et a posé la main sur mon paquet.

_ Si tu me demandais de te sucer maintenant, je le ferais avec plaisir.

C’était tentant! Mais le regard outré que nous a lancé la femme à côté de nous m’a fait dire que ce n’était peut-être pas la meilleure idée de la journée. Par contre, une fois arrivés au centre commercial, la première chose que j’ai faite a été de l’emmener dans les toilettes. J’ai ouvert la première cabine, je ne savais même pas si nous étions du côté homme ou femme. J’ai ordonné à Nina de se mettre à genoux, tout en défaisant ma ceinture. Nina a immédiatement ouvert la bouche, et tout aussi vite, je me suis enfoncé en elle. Il faut dire qu’elle m’avait passablement excité durant tout le trajet. Je suis allé dans sa gorge, directement. Nina a toussé mais n’avait désormais plus aucun problème avec les gorges profondes. Elle s’amusait, même, à aller le plus loin possible, s’étranglant volontiers sur mon sexe. Mais j’aimais avoir le contrôle, alors je l’ai attrapée par les cheveux, l’immobilisant, et j’ai baisé sa gorge violemment.

_ C’est ce que tu voulais, n’est-ce pas ?

Nina était bien incapable de répondre, alors elle a fait oui de la tête en me regardant, des larmes coulant sur ses joues et effaçant son maquillage au passage. Je n’ai pas été long à jouir. Je n’avais pas forcément envie de faire durer le plaisir. J’ai tout lâché dans sa gorge, en grognant, ne lui laissant pas d’autre choix que d’avaler. Puis je me suis retiré et j’ai rangé mon sexe, et Nina s’est relevée en s’essuyant la bouche avec le revers de la manche de son manteau. Je l’ai embrassée, en glissant ma main sous sa robe. Même à travers le collant et le string, je sentais à quel point elle était trempée. Mais je n’avais pas encore prévu de la laisser jouir.

_ Allez, ai-je dis, sortons de là, on a des courses à faire.

On a fait plusieurs magasins, et Nina était intenable. Dès qu’on était à peu près seuls dans un rayon, elle n’hésitait pas à remonter sa robe sur ses hanches pour s’exhiber. Elle marchait ainsi quelques mètres, puis se rhabillait. Dans le plus vide des rayons, elle a même baissé collants et culotte sous ses fesses, et m’a fièrement montré qu’elle avait bien mis son plug avant de partir. Elle a joué un instant avec, le faisant aller et venir un peu, élargissant son sphincter, puis s’est rhabillée. Je me sentais très à l’étroit dans mon jean, mais je me retenais. Je savais que je n’étais pas le seul à en souffrir. Nina, cet après-midi, n’était qu’une chienne en chaleur, une junkie en manque de sa dose. La rasade de sperme qu’elle avait engloutie dans les toilettes ne l’avait pas rassasiée. Quant à la sodomie et les deux orgasmes du matin, il faut croire que ça n’avait fait que lui donner plus envie encore. Nous avions déjà acheté quelques trucs, mais on a décidé de faire un dernier magasin, spécialisé en lingerie. J’avais déjà racheté une garde-robe quasi entière à Nina, mais il y avait quelques pièces importantes qui manquaient encore. C’est moi qui ai choisi la plupart des articles. Culottes, strings, bodys, corsets, nuisettes, porte-jarretelles… Nina est rentrée dans une cabine d’essayage avec plusieurs choix, que je lui ai demandé d’essayer. Je me suis assis sur un tabouret à côté de la cabine, souriant poliment à la vendeuse. Une minute est passée, puis mon portable s’est mis à vibrer. Je recevais des messages de Nina, ou plutôt des photos d’elle. Nue, devant le miroir, de face puis de dos, puis jambes écartées assise sur le banc, puis la main entre les cuisses, lèvres intimes écartées par deux doigts. La vendeuse, clairement, avait tout vu, et m’avait simplement souris, gênée. Je lui ai souri également, puis le téléphone a vibré à nouveau. Nina, cette fois, avait pris le temps d’enfiler des bas et un body en dentelle, mais l’entrejambe de celui-ci était largement écarté, et deux doigts étaient en train de jouer sur sa fente.

_ Vous permettez que je rentre ? ai-je demandé à la vendeuse, qui avait encore tout vu.

La pauvre était rouge comme une tomate, ce qui la rendait encore plus mignonne. Pendant un instant, j’ai hésité à inviter cette jeune et jolie blonde à nous rejoindre. Je pense qu’elle aurait accepté, elle avait l’air intéressée. Mais je ne l’ai pas fait, et je suis entré dans la cabine. Elle a dû apercevoir Nina, jambes écartées, en train de se masturber, quand j’ai ouvert la porte. Cette idée m’a fait sourire.

_ J’ai pas joui, promis, m’a simplement dit Nina, incapable de retirer ses doigts._ Debout, et face au miroir.

A contrecoeur, Nina a retiré ses doigts et s’est retournée. Je l’ai poussée en avant tout en sortant mon sexe de mon pantalon, puis Nina a posé un pied sur la petit banc de la cabine. Je n’ai eu qu’à écarter un peu plus le body et le petit string qu’elle avait gardé en dessous (règles d’hygiène obligent), et j’ai enfoncé mon membre en elle. Elle était tellement mouillée que je me suis senti comme aspiré par son vagin. Je l’ai tout de suite baisée très fort, en lui claquant les fesses à chaque coup de rein ou presque. C’est ce que voulait Nina, au final. Elle se mordait les lèvres pour ne pas faire trop de bruit mais le son des fessées, et de son sexe de manière générale, était plutôt équivoque. Parfois, je voyais le rideau épais de la cabine s’entrouvrir, et apercevait la vendeuse de l’autre côté. Elle entendait tout, sans aucun doute, et profitait sûrement du spectacle audio. J’aurais vraiment dû l’inviter. Un peu frustré à l’idée d’être passé pas loin d’un joli plan à trois, j’ai baisé Nina encore plus fort. Tout en lui claquant le cul, je jouais avec son plug, le faisait sortir puis rentrer à nouveau. Nina avait de plus en plus de mal à se retenir de gémir. C’était excitant de la voir faire, se pincer les lèvres, les yeux à moitié fermés. Au bout de quelques minutes, j’ai senti que j’allais jouir. Je me suis alors retiré et ai dit à Nina de se rassoir sur le banc et de me présenter ses seins. Elle a alors baissé les bretelles du body et descendu le vêtement en dentelle juste sous sa poitrine. Sur laquelle je n’ai pas tardé à me vider. Bien sûr, le body n’a pas été épargné par quelques giclées mal placées. Nina avait encore le souffle court, et trop désireuse de jouir aussi, ne pouvait pas s’empêcher de caresser ses seins ou son sexe. Mais mon regard, sévère, lui a fait mettre les mains dans le dos, sagement.

_ Rhabille toi, on va à la caisse.

J’ai pris les sous-vêtements, qu’elle n’avait sûrement même pas essayé, et je suis sorti de la cabine. Intentionnellement, j’ai laissé le rideau grand ouvert. La vendeuse a eu tout le loisir de voir Nina, assise sur le banc, son mini string écarté et ses seins recouverts de sperme, et sans doute d’imaginer tout ce qui s’était passé là-dedans.

_ On va vous prendre tout ça, lui ai-je dis en présentant le body sali.

Elle n’a pas ouvert la bouche et m’a simplement souri à nouveau. Nina m’a rejoint à la caisse cinq minutes plus tard. J’avais déjà réglé les achats, et récupéré le numéro de Johanna, la vendeuse. Ça n’avait pas été très dur. Je lui avais seulement dit que ce serait sympa si on se croisait à nouveau, un de ces quatre. Johanna n’avait pas hésité plus longtemps et avait écrit ses coordonnées sur la note. Je l’ai dit à Nina qui, encore toute excitée, a eu l’air assez emballée par l’idée.

Puis j’ai décidé de rentrer, estimant que Nina m’avait coûté assez cher pour aujourd’hui.
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