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Ma colocataire

Chapitre 2

Lesbienne
La découverte.
Jamais je n’avais joui comme ça. J’avais expérimenté la masturbation et, une ou deux fois, j’avais eu du plaisir. Mais ce que je venais de ressentir était bien plus fort. Dans la glace, je voyais mon visage empourpré, mes cheveux en désordre, ma position obscène : cuisses écartées, sexe béant. Cela eut pour effet de m’exciter à nouveau. Je suivis des yeux, dans le miroir, le trajet de mon index jusqu’au vagin. Le contact me surprit : c’était chaud, mouillé, beaucoup plus poisseux que l’urine dans lequel ça baignait depuis le matin. Avec l’esprit scientifique que j’avais développé, j’analysais le phénomène : un liquide avait coulé de mon sexe sur mon anus, et maculait même le lit. Ce liquide tapissait l’intérieur de mon intimité, la recouvrant d’un voile opaque.
C’était donc ça, la mystérieuse source à laquelle les hommes aimaient tant s’abreuver ! C’est dire à quel point j’étais niaise à l’époque. J’ai prélevé une goutte au bout de mon doigt, l’ai sentie, puis goûtée. La saveur était légèrement acide. En s’enfonçant dans la grotte lubrifiée à souhait, mon index me procurait plein de sensations nouvelles. En poursuivant l’exploration, j’ai découvert que, non seulement mon clitoris était devenu hypersensible, mais que sa taille avait singulièrement augmenté : il dépassait à présent de mes lèvres, tel un bouton de rose ou rosebud. J’avais lu dans un bouquin que c’était un organe érectile, mais je ne l’avais jamais vérifié jusqu’à ce jour.Ces découvertes m’avaient redonné chaud ; j’envisageais de me soulager à nouveau quand j’entendis des pas dans le couloir. Ma colocataire arrivait. J’ai sauté à bas du lit, réussi à cacher ma culotte avant qu’elle entre.
— Salut, ça va ? lança-t-elle. T’es toute rouge !— Je... j’ai eu une bouffée de chaleur.
Je supposais que ma colocataire, Magalie, était aussi empotée que moi. Nous suivions des itinéraires comparables. Elle était aussi une « première de classe » version littéraire, élevée chez les bonnes sœurs. Elle suivait les cours en première année de classe préparatoire au concours d’entrée à l’École normale supérieure (sections littéraires). Elle admirait Simone de Beauvoir et devait être au même niveau d’information sur la sexualité que « Castor » à cet âge. Nous nous aimions bien et notre éducation commune nous permettait de ne jamais nous engueuler et de nous respecter. Nous avions des discussions enflammées, tous les sujets y passaient, enfin ceux que nous abordions. Nous étions pudiques et avions présente à l’esprit la mise en garde répétée dans toutes nos cours de récréation du secondaire :
— Si vous êtes deux, vous êtes trois, le diable est entre vous.
Depuis six mois que nous vivions ensemble, je ne l’avais jamais vue nue, j’avais juste aperçu un sein qui m’avait paru de proportions tout à fait académiques.
Magalie était une brune aux yeux bruns, grande, fine, bien faite. Je n’avais jamais vu de garçon avec elle, pas plus qu’elle n’en avait vu avec moi. Après ce bref échange, chacune de nous s’est installée à sa table de travail. J’avais au programme un devoir de maths particulièrement alléchant. C’était la première fois de ma vie que je n’avais pas de culotte. Je sentais sur mes fesses la laine rêche ; une sensation de fraîcheur très agréable calmait le feu que j’avais rallumé quelques minutes avant. Glissant ma main gauche entre les pans de mon kilt, je l’ai enfermée entre mes cuisses. J’ai réussi à me concentrer et j’ai porté l’estocade à la dernière intégrale triple, juste avant le dîner. Au réfectoire, comme je n’avais toujours pas de slip, je veillais à ne pas écarter les jambes. En réalité, c’était une précaution inutile, car j’étais suffisamment conditionnée par l’éducation que j’avais reçue chez les religieuses :
— Quand on est assise, soit on pose son sac à la limite de la jupe, soit, si l’on n’en a pas, on croise les jambes pour être sûre de ne pas les écarter.
Cette lacune vestimentaire commençait à me plaire de plus en plus. Je me disais, en regardant Magalie : « Si elle savait, quelle tête elle ferait » ! Et le modèle de jupe qui m’avait été imposé, depuis ma plus petite enfance, par une mère directive, commençait aussi à me convenir : en passant les mains entre les pans, j’accédais facilement au sexe.
La soirée fut studieuse ; après les maths, je suis passée à la physique. Nous avions décidé, d’un commun accord, que l’extinction des feux aurait lieu à vingt-trois heures. Cette fois, au lieu de me laver aux douches collectives, je me suis contentée de me brosser les dents au lavabo : je voulais garder la trace de ma merveilleuse journée.
A l’heure dite, Magalie éteignit la lumière. D’habitude, je m’endormais dans la minute qui suivait, pour ne me réveiller que le lendemain matin. Mais ce soir-là, je n’arrivais pas à trouver le sommeil tant les événements de la journée m’avaient chamboulée. Pour occuper mon insomnie, j’ai laissé ma main s’aventurer entre mes cuisses. Je repensais au baiser de Christine...
Ce serait tellement bon si elle recommençait, plus longtemps... et plus loin ! Elle glisserait la pointe de sa langue entre mes lèvres trempées d’urine ; elle l’enfoncerait en moi... Mon index reproduisit le trajet. Au moment où je sentis venir l’orgasme, un bruit étrange m’arrêta : Magalie rêvait sans doute, et elle respirait fort.
Il y avait autre chose, cependant : on aurait dit un mélange de clapotis et de frottement. Je tendis l’oreille : le bruit, ténu, régulier, s’interrompait, puis reprenait. Le plus étrange était le synchronisme entre le rythme de ces arrêts et celui de la respiration de Magalie. Je mis plusieurs minutes à réaliser qu’elle se caressait, tant cela me semblait inconcevable. Je suivis sa montée vers le plaisir, me forçant à l’immobilité ; je ne bougeais que mon index entre les lèvres de mon sexe.
Magalie laissa échapper un gémissement. Je jouis quelques secondes après elle, sans un bruit. Je m’endormis le doigt dans la bouche, l’entrejambe trempé, me délectant de l’odeur qu’il dégageait, et de son goût.
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