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Ma colocataire

Chapitre 3

Lesbienne
À deux.
La journée du lendemain, toute entière consacrée à la science, passa très vite. Quand je revins dans la chambre, vers dix-huit heures, Magalie était déjà là. Nous avons échangé quelques mots anodins, avant de nous mettre au travail. Au moment de me coucher, je me suis déshabillée comme d’habitude, me contorsionnant pour ne pas dévoiler le moindre centimètre de peau là où c’était interdit. La méthode est simple : on retire pull et chemisier, on dégrafe le soutien-gorge, puis on enfile la chemise de nuit. Pour ôter jupe et slip, on se tortille afin de ne pas exhiber ses cuisses. On retire le soutien-gorge en dernier : c’est là où ça se complique ; il faut d’abord rentrer un bras dans la chemise de nuit pour enlever la première bretelle, puis faire de même avec l’autre, et enfin extraire l’objet par le devant. Avec de l’entraînement, on y arrive très bien.
Magalie fit de même, puis éteignit la lumière. Je suis restée immobile dans mon lit en attendant le sommeil. C’était l’heure des bonnes résolutions ; l’incartade d’hier devait rester l’exception. Sous prétexte d’un baiser innocent, donné dans des conditions certes scabreuses, j’avais fantasmé sur des scènes pornographiques, à base d’homosexualité et de pipi (à cette époque, j’ignorais que l’on utilise le mot « uro »). Je m’étais masturbée en me regardant dans la glace, puis en espionnant ma copine. Joli tableau... Je ne recommencerais plus.
Forte de cette décision, je me suis tournée sur le côté et j’ai fermé les yeux.
Et le même bruit que la veille s’est fait entendre : Magalie se faisait du bien.
Mes bonnes intentions se sont évanouies sur-le-champ. J’ai remonté ma chemise de nuit jusqu’au ventre et posé ma main sur mon pubis, l’oreille à l’affût. Ma colocataire gémissait doucement ; elle s’agitait, me semblait-il, plus que la veille. Elle devait croire que je dormais.Je suis restée un moment immobile, attendant que l’excitation monte en moi, puis je me suis doucement massé le méat. En même temps, je laissais vagabonder mon imagination : je me voyais me lever sans bruit pour aller surprendre Magalie, rabattre la couverture, contempler son sexe trempé de stupre ; je l’embrassais, la goûtais...
Je continuais à l’épier, mais je ne percevais, à présent, qu’un bruit de fond. Mon fantasme devenait de plus en plus précis et orienté ; les frontières n’existaient plus. J’ai écarté les jambes en grand pour être plus à l’aise.
— Eh ben... on dirait que ça va bien pour toi !
Magalie s’était levée et approchée de mon lit sans que je l’entende, tant j’étais absorbée par ma jouissance. Hébétée, je n’ai pas réagi quand elle a ouvert mon lit, allumé la lampe de chevet.
— Beau spectacle... une chatte offerte comme ça !
J’étais dans la même position que la veille, face au miroir de la chambre, aussi je voyais très bien ce qu’elle voulait dire. Elle s’assit au bord du lit.
— Continue... fais comme si je n’étais pas là.

J’obéis, subjuguée. Magalie me regardait sans me toucher. J’étais en feu, mais également décontenancée ; la jouissance tardait à venir. Alors ma copine se leva, ôta sa chemise de nuit, se mit à genoux.
— Tourne-toi vers moi... jambes écartées.
Elle accompagna ma rotation ; mon sexe s’ouvrait face à son visage. Je ne bougeais pas, attendant la suite, les yeux fermés, prête à faire tout ce qu’elle demanderait. Comme dans mon fantasme, je sentis ses lèvres se poser sur ma fente, puis sa langue s’insérer à l’intérieur de mon sexe dégoulinant. Je tressaillis quand elle passa sur mon méat. Au bout de quelques instants, elle interrompit la fabuleuse caresse.
— Je ne te savais pas si portée sur la chose... tu es toute mouillée ! Regarde : j’en ai plein la figure !
Se relevant, elle pencha son visage vers moi pour que je constate le résultat. Était-ce un reproche ? Non, le petit jeu l’excitait.
— À toi, maintenant, fais-moi jouir, dit-elle en montant sur mon lit et se mettant à califourchon au-dessus de mon visage.
Magalie me laissa le temps de regarder son sexe. Pour une brune, elle avait une toison peu fournie ; elle coupait sûrement ses poils. Sa fente était bien visible ; elle écarta les lèvres, une goutte de mouille tomba sur ma poitrine. J’étais fascinée par tant de lubricité.
Elle approcha lentement son sexe de mon visage, me faisant sentir à plein nez son odeur de femme, avec en arrière-plan un imperceptible arôme d’urine. Le contact, très doux, m’excita terriblement. J’ai goûté du bout de ma langue. Ses muqueuses sécrétaient une liqueur qui avait la même saveur que la mienne. De plus en plus excitée, j’ai poursuivi mon exploration. Je n’y voyais plus rien ; aussi, je progressais au jugé, en me référant à ma propre anatomie.
Quand j’eus trouvé son méat, je me suis mise à le lécher, en insistant comme si je cherchais à y faire pénétrer la pointe de ma langue. Je venais d’inventer ça, et je me disais que j’aimerais que Magalie me fasse la même chose.
Loin d’être indifférente à cette caresse, Magalie soupirait, s’agitait sur mon visage. Je n’en pouvais plus ; tout en la léchant, je me masturbais furieusement, et je suivais la montée de Magalie vers le plaisir. Nous avons joui ensemble.
Elle eut plusieurs spasmes, très violents, se dégagea ensuite, s’allongea à côté de moi, splendide d’impudicité. Je me forçais à rester immobile, afin de ne pas rompre le charme, malgré mon envie de la toucher, d’examiner encore son sexe... et puis tout son corps centimètre par centimètre. Quoi qu’elle exige de moi, j’étais prête à le faire.
Elle me passa son doigt sur le visage, me l’exhiba, puis me le mit dans la bouche.
— Toi aussi, tu as été bien baptisée. C’est bien fait pour toi, tu n’avais qu’à ne pas me faire jouir comme tu l’as fait ! Alors comme ça, ajoute-t-elle sur un ton badin, on se caresse sans le dire à sa colocataire préférée ?— C’est la première fois...— Menteuse, je t’ai entendue hier soir.— Tu t’en es aperçue ?— J’ai l’oreille fine, tu sais. J’attendais ce moment depuis longtemps. J’ai eu envie de toi dès le début.
C’était pour moi une révélation : jamais, je ne m’en étais doutée. Magalie m’avoua qu’elle non plus n’aurait pas imaginé que je la caresse, la lèche comme je venais de le faire.
— Raconte, j’adore les histoires... et toi, en parlant, tu y verras plus clair.
J’étais sidérée de m’être autant trompée sur Magalie. Je la croyais aussi coincée que moi, et je découvrais qu’elle abordait sans être gênée des sujets aussi intimes, interdits que le sexe.
Je lui ai conté en détail, sans rien lui cacher, ce qui s’était produit la veille. Quand j’en suis venue à la scène dans les toilettes de l’infirmerie, Magalie se caressa aussi naturellement que si elle s’était passé la main dans les cheveux. J’ai poursuivi mon récit sans détacher mon regard du spectacle qu’elle m’offrait.
— C’est super ce qui t’es arrivé. Je comprends maintenant comment tu as eu l’idée de me pointer ta langue dans le méat. Tu m’as fait jouir comme une folle.
Elle m’a demandé de m’allonger à nouveau en écartant les jambes, et de m’ouvrir le sexe avec les deux index. Docile, je me suis exécutée.
— Hum ! Dit-elle. Ces petites lèvres me plaisent, j’ai envie de les dévorer... Tiens, elles ont changé de couleur depuis tout à l’heure, et elles ont gonflé... L’intérieur est trempé ! Écarte encore plus... Voilà, comme ça, je vois ton vagin et ton méat tout rose... Ne bouge plus.
Je tremblais d’excitation. Magalie s’agenouilla, sortit sa langue, posa la pointe sur le minuscule orifice. Ça me fit l’effet d’une décharge électrique. C’était tellement bon, et si inattendu, que j’ai laissé échapper un gémissement.
Sa langue se mit à bouger, puis à frétiller. C’était encore meilleur. Je me suis retenue de jouir. Comme si elle avait voulu visser sa langue dans le pertuis, Magalie amorça un mouvement rotatif, qui eut raison de ma résistance. Je fus submergée par une série d’ondes successives de plaisir. Mon ventre était traversé de spasmes, et je n’ai pu m’empêcher de crier. Si Magalie ne s’était retirée, je crois que je lui aurais écrasé la tête entre mes jambes. Elle attendit que je me remette de cet épisode, presque douloureux tant il avait été intense.
— Rien qu’avec un tout petit bout de langue ! S’exclama-t-elle. Tu as senti comme tu m’aspergeais quand tu as joui ? J’en ai pris plein.— Je ne me suis rendu compte de rien, sauf que j’étais tendue comme un arc.
Magalie montra une tache sur le drap.
— Voilà une preuve... plutôt excitante, à vrai dire. Elle s’est levée de son lit pour venir me surprendre.
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