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Ma colocataire

Chapitre 5

Lesbienne
Promenade dans Paris.
Nous avons continué nos ébats trois mois durant. Sans que ça devienne une routine, nous répétions à l’envi ce que nous avions découvert en seulement deux jours. Le plus souvent, c’était Magalie qui prenait l’initiative ; moi, toujours prête à la satisfaire, je me complaisais dans cette situation. Le matin, elle me donnait ses consignes, par exemple :
— Ce soir, je te veux mouillée.
Cela voulait dire que je ne devais pas m’essuyer après avoir fait pipi. J’en rajoutais même en émettant quelques gouttes pendant les cours. Magalie me faisait subir un véritable entraînement, et ce petit jeu, délicieusement pervers, m’excitait beaucoup. J’allais ensuite aux toilettes vérifier le résultat.
Nous nous connaissions à présent intimement, Magalie et moi. Chaque soir, j’attendais sagement, mais avec impatience, qu’elle ait terminé ses devoirs.
Ces divertissements ne nous empêchaient nullement de travailler, avec de bons résultats. Nous étions chacune dans le groupe de tête de notre classe. Mes profs me laissaient espérer une admission dans une école prestigieuse, peut-être même Polytechnique, et le rêve de Magalie – intégrer Normale Sup – avait des chances de se réaliser.
Nous avions de fréquentes discussions. Nous cherchions ensemble à analyser notre comportement l’une vis-à-vis de l’autre. Côté sentiment, nous nous aimions bien, sans plus, nous ne nous embrassions quasiment jamais. À la lecture de Freud, nous nous sommes convaincues du fait que nous étions normales, seulement plus curieuses, plus larges d’esprit que la majorité des gens. Nous avons décidé d’un commun accord de ne jamais parler de nos aventures à quiconque. J’ai tenu cette promesse jusqu’à aujourd’hui : maintenant, il y a prescription puisque Magalie m’a demandé de lever le voile et de décrire tout ce que nous avons expérimenté ensemble.
La fin de l’année approchait, et notre rythme de galérien se relâchait quelque peu. Un certain week-end, nous avons décidé de rester au foyer plutôt que de rentrer chez nos parents ; Magalie, le dimanche matin, me demanda, de son lit – nous étions tout juste réveillées – si j’avais prévu de travailler.
— Non, dis-je.— Alors, c’est parfait. On va faire une promenade dans Paris. Mais avant de sortir, il faut qu’on soit belles.
Elle se leva, accourut près de mon lit, rejeta les couvertures, remonta ma chemise de nuit sur mon ventre.
— C’est bien ce que je pensais, j’ai négligé ta toilette ces derniers temps.
Mes poils blonds, naturellement peu fournis, commençaient tout juste à repousser depuis la dernière séance de rasage, laquelle avait dégénéré, comme d’habitude. Magalie, qui avait l’art de faire monter la pression, déclara :

— Mais d’abord, on va déjeuner.
Nous avons enfilé un peignoir, puis rejoint le réfectoire. Privilège du dimanche, nous avons pris notre temps. Mon excitation augmentait d’intensité, je sentais une douce chaleur irradier mon ventre.
Une fois de retour dans la chambre, ma copine m’ôta ma chemise de nuit, demeura quelques secondes à me contempler.
— T’es bien foutue, y a pas à dire. Avec un sexe glabre, tu seras encore mieux.
Elle passa distraitement un doigt sur mes seins, puis descendit plus bas en effleurant ma peau. J’en avais la chair de poule. La mutine s’interrompit avant d’arriver à destination. Elle ôta sa chemise de nuit, s’exhiba.
— Et moi, comment me trouves-tu ?
Muette, je dévorais des yeux ce mélange de femme et d’enfant. De manière évidente, elle avait décidé de me pousser à bout : se retournant, elle fit mine de ramasser sa chemise de nuit tombée à terre, m’offrant un spectacle des plus charmants. Je n’ai pu résister à l’envie d’embrasser l’abricot enchâssé dans ses cuisses, et son postérieur tout aussi appétissant. Ma langue a-t-elle dérapé, ou est-ce elle qui a bougé ? Toujours est-il que la pointe a touché son petit trou et que je me suis mise à lui lécher l’anus. Elle se laissait faire. J’ai continué, à la fois troublée et surprise par ma propre audace.
Magalie appréciait la caresse : elle ne bougeait pas malgré l’inconfort de sa position. Au bout d’un moment, cependant, elle se releva, vint s’étendre en travers sur mon lit, les jambes levées et écartées.
— Viens finir ce que tu as commencé !
J’obéis ; Magalie jouit presque aussitôt.
Une fois remise de son émoi, sans se préoccuper de l’état dans lequel j’étais, ma colocataire alla chercher son matériel de rasage. Elle me fit asseoir et prendre la posture adéquate, puis me passa les poils du blaireau sur le sexe, insistant sur les points les plus sensibles. C’était une véritable torture tant j’étais excitée. J’ai voulu me caresser, mais elle m’a forcée à retirer ma main :
— Non ! Sinon je vais te couper.
Elle me rasa rapidement. Je crus, quand elle m’eut rincée, qu’elle allait me donner ma récompense pour avoir été aussi sage, mais il n’en fut rien.
— C’est fini, annonça-t-elle. On s’habille et on y va. Mets ton kilt.
J’ai choisi de l’assortir avec un chemisier blanc à manches longues. Au moment où j’allais passer mon soutien-gorge, Magalie m’arrêta d’un geste :
— N’en mets pas, ce sera mieux.
Elle enfila, elle aussi, une jupe et un chemisier. Nous avions l’air de ce que nous étions à la ville : de deux jolies écolières bien sages.
Il faisait un temps splendide ; les rues étaient désertées par les voitures. Nous avons décidé d’aller sur les berges de la Seine afin de profiter du soleil. La ligne 1 du métro n’était pas bondée, mais nous avons dû tout de même voyager debout. Au bout de quelques minutes, Magalie me dit à l’oreille :
— Regarde, le type en face de moi, il te dévore des yeux.
En effet, un beau mec ne se cachait pas pour me dévisager. Il me fit un sourire enjôleur. Comme on me l’avait appris chez les sœurs, j’ai fait semblant de n’avoir rien vu et j’ai détourné le regard.
— Mouille ta culotte, maintenant ! Me souffla Magalie.
L’injonction me parut inconvenante ; c’était pourtant ce que je faisais parfois en classe, mais là, dans le métro, sous le regard de ce type, ça m’a paru particulièrement obscène, ce qui m’a donné encore plus envie de le faire. Je me suis concentrée, j’ai abaissé les paupières quelques secondes, j’ai relâché mon sphincter. En rouvrant les yeux, je sentis une douce chaleur dans ma culotte toute propre. Pendant toute l’opération, j’avais su rester impassible, mais ma copine, elle, était devenue toute rouge. Le type continuait à me regarder, sans se douter de rien. Il est descendu à la station suivante.
Au Louvre, nous sommes remontées à la surface.
— Tu l’as fait ? fit Magalie. Montre !
Sans attendre ma réponse, elle me poussa derrière un pilier. Elle introduisit sa main entre les pans de mon kilt.
— Donne-moi ta culotte, je veux la garder en souvenir, me dit-elle.
L’éducation que j’avais reçue ne m’avait pas accoutumée à sortir dans la rue sans culotte, pourtant je n’ai émis aucune protestation. J’ai jeté un coup d’œil autour de moi : personne. Vite, j’ai baissé ma culotte, et Magalie s’est dépêchée de la ramasser.
— Je ne t’aurais pas crue capable de le faire ; t’es un chou, merci, dit-elle en m’effleurant les lèvres d’un baiser.
Elle la mit dans son sac et nous avons poursuivi notre promenade. L’incident était clos.Je découvrais comme il était agréable et excitant de se balader fesses nues sous la jupe. Après avoir fait le tour du Louvre par la rue de Rivoli, nous sommes arrivées devant l’église de Saint-Germain-L’Auxerrois. Là, une petite brise qui se mit à souffler me procura un plaisir inédit, assez comparable à la caresse que me prodiguait Magalie après la séance de rasage : des sensations de frais, de nudité et de liberté. Ma copine, qui me surveillait du coin de l’œil, sauta sur l’occasion :
— Vas-y, recommence.
J’ai tout de suite compris ce qu’elle voulait. Dans l’état où j’étais, rien ne pouvait plus m’arrêter. J’ai écarté les jambes et quelques gouttes d’urine sont tombées sur le bitume. Nous avons recommencé plusieurs fois ce petit jeu avant d’arriver au pont des Arts. Je l’ai renouvelé une dernière fois sur la passerelle, juste à côté d’un groupe de touristes. La petite flaque, sur les planches, était bien visible ; personne – à part Magalie – n’y prêta attention. Mais moi, je ne voyais qu’elle. Un filet avait coulé le long de ma jambe ; ça m’était bien égal.
Un banc était libre ; nous y avons pris place, le temps de reprendre nos esprits. Nous avions vue devant nous sur le Pont-Neuf. J’étais sagement assise, les genoux serrés et la jupe tirée sur mes cuisses. Nous sommes restées ainsi un bon moment à nous chauffer au soleil de juin, et nous nous sentions incroyablement bien.
Un jeune couple vint s’asseoir en face de nous. Au bout de quelques instants, Magalie me donna un léger coup de coude :
— C’est ton jour, regarde, il te mate. Dis donc, il est gonflé, juste à côté de sa femme !
En lorgnant discrètement dans leur direction, je me rendis compte qu’elle ne se trompait pas. Tous deux me parurent plutôt insignifiants : elle, une fille fade, ni belle ni moche. Lui, chétif avec une calvitie naissante, bien qu’au jugé, je lui donnais vingt-cinq, trente ans. Pendant que sa femme admirait les façades du Louvre, lui nous regardait alternativement, Magalie et moi, cherchant manifestement à entrevoir les trésors que nos entrecuisses recélaient.
— Attends, murmura ma copine, on va lui offrir ce qu’il attend.
Elle se leva, après avoir largement écarté les jambes pendant une fraction de seconde. Le geste était si bien accompli qu’il eut l’air parfaitement naturel. Le mateur s’empourpra, continua d’observer ma copine. Celle-ci se pencha à la rambarde du pont, comme pour admirer les bateaux-mouches qui passaient sous nos pieds : elle inclina son corps juste assez pour faire apparaître quelques centimètres carrés de tissu blanc, puis revint vers moi.
— T’as vu : il n’en peut plus. À toi.— T’es folle... je n’ai pas de culotte !— Justement, ça lui fera plus d’effet. Imagine ce que sa vie va devenir. Tu seras son fantasme unique, la source d’inspiration de ses branlettes, c’est à toi qu’il pensera quand il fera l’amour à sa femme !
Magalie eut du mal à me convaincre. Comme si nous nous entretenions tranquillement de choses et d’autres, nous avons discuté du scénario pour que le geste soit naturel.
Le cœur battant très fort, j’ai dégrafé l’épingle qui reliait les deux pans de mon kilt, l’ai passée à Magalie, laquelle fit semblant de l’examiner. Mes jambes se sont écartées d’elles-mêmes quand je me suis penchée vers elle comme pour regarder ce qu’elle faisait. Ce mouvement suffit à faire tomber les pans du kilt de chaque côté de mes cuisses. En pucelle effarouchée, je les ai ramenés bien vite sur moi, et j’ai remis l’épingle que Magalie me tendait. Nous avons alors quitté notre banc, repris notre promenade, abandonnant l’infortuné voyeur. Son air hagard confirmait qu’il avait bien entrevu ce que nous avions voulu lui montrer.
La scène avait été si rapide que, sur le coup, je n’ai eu le temps de ne penser à rien, si ce n’est aux gestes que je devais faire. Mais après notre départ, une bouffée de chaleur monumentale m’envahit, me monta au visage. Je venais de m’exhiber en public, et à un inconnu ! Je balançais entre la fierté d’être allée jusqu’au bout, la honte de me comporter comme une moins que rien, le plaisir que j’avais retiré de cette scène. Mon cœur se mit à battre à cent à l’heure.
Je me suis imaginé mon mateur en train de faire l’amour à sa femme, et de jouir grâce à l’image gravée dans son cerveau : celle de mes cuisses entrouvertes sur une fente baveuse...
Magalie me prit par le bras, m’entraîna vers le quartier Latin sans que je prononce la moindre parole. À Saint-Germain-des-Prés, la place devant l’église était remplie de touristes curieux de croiser les célébrités du quartier.
— Ça t’a excitée, avoue, cette séance d’exhibition devant ce pauvre garçon ! me dit Magalie... Fais-moi plaisir, reprit-elle, recommence !
La foule des touristes m’inquiétait, me mettait en émoi. Tant pis. Je me suis exécutée. Quand Magalie vit que je lui avais obéi, son visage s’éclaira. Elle s’accroupit, comme pour ramasser son mouchoir, fit remonter son doigt de ma cheville jusqu’au genou, en suivant le filet d’urine. Elle se releva, le porta à sa bouche.
— Savoureux !
Et voilà comment j’ai arrosé le pavé rive droite, puis rive gauche de la Seine sous les directives éclairées de ma colocataire. Mais nous n’en avions pas encore terminé.
Dans la rame de métro qui nous ramenait vers le foyer, nous étions assises face à face sur les strapontins près des portes. Les autres étaient occupés. Magalie me regardait d’un drôle d’air. Afin de préserver un semblant de pudeur, elle avait posé son sac sur ses cuisses. Tout à coup, elle fouilla dedans, en sortit ma culotte, et sans se soucier d’agir discrètement, me la montra en rigolant. Voyant ma gêne, elle en rajouta, et comme si elle venait de l’acheter, la retourna plusieurs fois pour l’examiner. Elle avait eu le temps de sécher, mais la tâche jaune de l’entrejambe me parut si démesurée que je ne voyais plus qu’elle. Magalie rangea enfin le témoin de mes turpitudes, mais le regard qu’elle me lança n’augurait rien de bon.Trois stations passèrent dans le bruit et les trépidations habituels du métro. A la fermeture des portes, ma copine, voyant que je la regardais posa son sac à terre et ouvrit ses jambes de quelques degrés pour me montrer l’effet que je lui avais fait en urinant, fesses nues, sur la voie publique : une grande zone humide marquait le fond de son slip blanc, rendant l’étoffe translucide ; je distinguais une petite bande verticale de couleur plus claire que les alentours immédiats.
Mon voisin, heureusement, était plongé dans son journal.
Magalie referma ses doigts sur l’ourlet de la jupe. Allait-elle aller jusqu’à écarter le tissu pour me permettre de voir ? Elle me fit languir pendant plusieurs secondes, puis reposa son sac sur ses genoux en gardant la main en dessous. Elle était parfaitement capable de se masturber dans un wagon de métro rempli de monde.
J’avais la sensation qu’il faisait de plus en plus chaud. Un regard circulaire me confirma que personne n’avait rien remarqué. J’ai croisé mon index sur le majeur pour faire comprendre à Magalie ce que j’attendais d’elle. Elle me répondit en juxtaposant ses deux doigts, puis les écartant lentement.
Je fus à nouveau prise au dépourvu. Ma première pensée fut d’ordre pratique : comment allais-je m’y prendre avec ce fichu kilt et son épingle ? Il était hors de question que je refasse le même coup que sur le pont des Arts.
Magalie refit le même geste avec insistance. Sans plus songer au danger d’être surprise, j’ai retroussé le plus discrètement possible mon kilt sur mes cuisses écartées à vingt degrés environ, puis j’ai soulevé le tout pendant une fraction de seconde. Seconde erreur de la journée, j’avais exécuté la manœuvre sans avoir pris la précaution de bien regarder autour de moi. Quand j’ai levé les yeux, j’ai compris que la voisine de Magalie avait tout vu, et mon cœur s’est arrêté de battre.
C’était une femme de trente, quarante ans, bon chic, bon genre. Son œil brillant trahissait un grand intérêt pour le spectacle qui lui avait été involontairement présenté ; elle me sourit en reproduisant le même geste. La honte de ma vie ! En même temps, une chaleur m’envahit, partant du bas et remontant vers mon visage, mais aussitôt après, je me sentis fière de plaire à une inconnue aussi distinguée.La raison me revint d’un seul coup : avais-je été vue par d’autres personnes ? J’ai regardé tout autour de moi. Certains voyageurs étaient occupés à lire, ou bien plongés dans leurs pensées, d’autres tiraient la gueule en se faisant secouer par les mouvements irréguliers de la rame. Seules Magalie et cette femme avaient été attentives à mon manège. L’inconnue, à présent, griffonnait quelque chose sur un bout de papier. A la station suivante, elle s’est levée pour descendre, m’adressant au passage un grand sourire. J’ai tiré sur mon kilt jusqu’à ce qu’il recouvre mes genoux ; je n’ai plus bougé ni prononcé un seul mot jusqu’à destination.
Une fois à l’air libre, j’ai raconté la scène à Magalie, qui n’avait rien remarqué.
— Super, je vois que t’es devenue une vraie exhibitionniste ! Qu’est-ce que ça t’a fait ?— J’ai eu peur. Après, j’ai trouvé ça... étrange mais agréable.— Dire que j’ai tout manqué ! Comment était la femme ?
Je me suis efforcée de la décrire, de dépeindre les changements d’expression de ses traits. Au début, sous l’effet de la honte, j’avais baissé les yeux, et il m’avait semblé qu’elle portait une alliance. À vrai dire, je n’avais eu ni le temps ni l’opportunité de la dévisager. Peut-être aurais-je dû ? Qu’aurait-elle fait alors ?
Nous sommes entrées dans le square minuscule, planté de quelques arbres, situé à une centaine de mètres du foyer. Le lieu était désert en plein après-midi. Je pris ma copine par le bras, l’entraînai en direction d’un banc.
— J’ai fait tout ce que tu m’as demandé et même plus, lui dis-je. Maintenant c’est ton tour.
Déconcertée, elle se laissa faire. Je me suis assise sur le banc en lui disant de se placer devant moi. J’avais la tête à hauteur de son ventre.
— Relève le devant de ta jupe. Comme ça, il n’y a que moi qui peux te voir.
Magalie ôta ses ballerines d’un mouvement élégant du pied, puis releva les quelques centimètres de tissu qui me bouchaient la vue. Je vis ses muscles se contracter, se relâcher. Son visage reflétait une grande concentration, et soudain, sans autre signe annonciateur, quelques gouttes perlèrent entre ses cuisses, puis un filet d’urine coula le long de sa jambe. À travers son slip, devenu complètement transparent, je voyais distinctement ses grandes lèvres. Le filet se séparait en deux moitiés, et comme elle y allait de bon cœur, en tombant, il s’enfonçait dans la terre, émettant un crépitement qui me ravit.
Le jet se tarit au bout de quelques secondes ; des gouttes se détachaient lentement du slip pour tomber dans la flaque qui s’était formée sur le sol sableux, entre les jambes de Magalie. Celle-ci se comportait de façon aussi naturelle que si elle venait d’achever la lecture d’un bouquin dans ce petit square tranquille.
— J’ai envie d’enlever ma culotte, dit-elle.
J’arrêtai son geste.
— Non, reste comme ça, je te l’ôterai quand on sera dans la chambre.— Je vois. Ma chère copine se dévergonde, dit-elle en remettant ses ballerines.
Une petite grand-mère qui venait aérer son chien nous fit déguerpir. Le clébard se dirigea droit sur la flaque. Sa propriétaire bredouilla un mot d’excuse en passant à côté de nous.
— Ah, je ne sais pas ce qui le démange, il me traîne toujours dans des endroits impossibles !
Je fis les derniers mètres jusqu’au foyer en restant en retrait de Magalie, guettant si une petite goutte malicieuse n’allait pas décorer le trottoir. J’ai gravi l’escalier derrière elle, les yeux fixés sur sa jambe qui n’avait pas encore séché – elle brillait dans la pénombre – et dès que nous fûmes à l’intérieur de la chambre, j’ai tiré le verrou.
— Maintenant, dis-je, je vais m’occuper de toi.
Je l’ai débarrassée de son sac, qui contenait entre autres ma culotte, de son chemisier et de sa minijupe puis, m’agenouillant devant elle, je lui ai fait lever chaque pied l’un après l’autre pour lui ôter ses ballerines.
Je mourrais d’envie de lui arracher son slip pour goûter au mélange de fluides et d’odeurs sublimes qu’il renfermait, mais j’ai préféré me torturer encore.
— Caresse-toi.
Magalie glissa sa main à l’intérieur du slip. Je regardais ses doigts se diriger vers sa fente ; elle en introduisit un entre ses lèvres, puis deux. Elle ne tarda pas à gémir tant elle était excitée. Quand je la sentis près de jouir, je pris sa main et la retirai. Elle a à peine protesté. Je lui ai baissé alors sa culotte jusqu’à mi-cuisses.
— Regarde !
L’entrejambe était tout mouillé ; quelques gouttes s’accrochaient encore à son sexe.
Elle se pencha pour voir et enfonça son index jusqu’à la garde.
— Goûte, tu vas aimer, murmura-t-elle en le ressortant et me le présentant.
Je n’eus aucune peine à reconnaître les deux substances qu’elle avait sécrétées : l’une était visqueuse, l’autre fluide ; l’une fade, l’autre salée ; l’une sans odeur, l’autre qui commençait tout juste à sentir.
En hâte, je lui ai ôté son slip, je l’ai bousculée vers le lit le plus proche.
— Écarte les jambes et ouvre-toi, je vais te dévorer.
Elle a obtempéré, et me jetant sur elle, j’ai aspiré ses petites lèvres encore trempées. Un gémissement me parvint en réponse. Je lui léchais le vagin, trempé lui aussi, mais de ses sécrétions. Je me délectais avec rage, me frottais le visage sur tout son bas-ventre. Magalie jouit brutalement et avec violence. Elle eut un spasme, et le cri qu’elle poussa était assez fort pour ameuter tout le foyer. Quand elle eut repris contenance, elle me lança :
— Dommage que tu n’aies plus ta culotte, mais tant pis, on va faire sans. D’abord, j’ai une dette envers toi : mets-toi à quatre pattes et écarte bien les jambes.
Elle me releva mon kilt, et tout de suite après, je sentis un petit bout de langue qui s’aventurait près du mauvais orifice. Non, ce n’était pas par hasard... elle me faisait expérimenter une nouvelle sensation.
Magalie ne s’y attarda que quelques secondes. La langue polissonne descendit plus bas, m’explorant par petites touches destinées à me rendre folle, goûtant chaque zone de mon intimité, comme si elle voulait comparer les sucs et les saveurs. Mon premier pipi remontait à plusieurs heures. Même si j’étais restée la chatte à l’air toute la journée, les sensations devaient être fortes. À cette pensée, je pris mon plaisir, et Magalie qui le sentit intensifia ma jouissance par ses coups de langue.
Nous nous sommes passées sous la douche, puis chacune s’est installée à sa table de travail. Nous étions si concentrées sur nos devoirs que nous n’avons pas échangé une parole jusqu’au dîner.
Au réfectoire, des prépas HEC vinrent s’asseoir à côté de nous. Pendant toute la durée du repas, elles nous saoulèrent par des discussions sur les programmes démentiels, sur les profs paranoïaques et les pitoyables anecdotes de leur classe. Quelle chance nous avions d’avoir pris une autre voie ! Nous nous sommes dépêchées de finir de dîner pour déguerpir au plus vite. L’une de ces étudiantes nous jeta un regard torve qui m’inquiéta.
De retour dans la chambre, nous nous sommes replongées dans nos bouquins, puis, chacune a gagné son lit. Magalie éteignit les feux à onze heures et demie.
À vingt-trois heures trente-cinq, j’entendis :
— C’était super, non ?

Elle laissa passer un ange, poursuivit quelques secondes après :
— Tu sais, la femme qui t’a reluquée dans le métro...— Oui, eh ben ?— Je regrette de l’avoir manquée.
Je lui fis remarquer que la belle inconnue ne m’avait vue que quelques secondes. Ce qui m’étonnait, c’est que j’étais presque sûre qu’elle était mariée ; alors, en quoi avais-je pu l’intéresser ?
Magalie soupira. Revenant à l’inconnue du métro :
— Elle était belle, cette femme ? demanda Magalie après s’être tue. Elle ne t’a pas fait un signe, une invite ?— Mais non, je te l’ai déjà dit. Juste un sourire.— C’est trop fort ! Une pensionnaire du très sélect foyer de la rue du Docteur-Blanche consent à lui dévoiler ses charmes, et elle marque à peine le coup ! Sûrement une bourge du XVIe qui croit que tout lui est dû !
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