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Ma colocataire

Chapitre 9

Lesbienne
La voyeuse enfin confondue.
C’est à peine si Magalie a levé la tête en me voyant rentrer dans la chambre, le lundi suivant, en fin d’après-midi. À vrai dire, moi non plus, je n’avais pas envie de discuter. La soirée du vendredi, chez Clarisse et Pierre-André, était encore trop présente à nos esprits pour que nous ayons envie de la commenter. La vue du placard dans lequel nous avions rangé le fameux cadeau nous rappelait constamment les événements liés à l’invitation à dîner.
J’ai balancé mon sac sur mon lit, me suis assise à mon bureau. La fin de l’année approchait, le rythme était nettement moins soutenu. Je me suis attelée à mon travail et, à vingt-deux heures, j’avais tout terminé.
Magalie vint me secouer à l’heure du repas. Nous sommes descendues sans entrain à la cantine, comme deux bénédictines conscientes qu’elles vont encore manger trop peu, la tête dans leur assiette, muettes, en écoutant pour la centième fois les mêmes litanies.
La prépa HEC nous tira de notre torpeur en nous apostrophant :
— Alors, les filles, on a des problèmes de couple ?
Sans relever l’interpellation, nous sommes allées prendre place à une table. Magalie, cependant, avait accusé le coup ; à son air concentré, je vis qu’elle ruminait une contre-attaque. Le repas fut morne. Ma copine paraissait contenir sa fureur avec difficulté.
De retour à la chambre, elle explosa :
— On se la fait, ce soir. J’en ai ras le bol de ses allusions et de la façon dont elle nous épie.
Nous avons donc recommencé le même scénario, à la même heure.
Vingt-trois heures trente. Je suis entrée dans les sanitaires. La fille était devant le lavabo, en train de se laver les dents. Un frisson me parcourut, dû sans doute à l’excitation présente et à la frustration causée par l’exhibition manquée quelques jours plus tôt. J’ai reproduit les mêmes gestes en espérant que rien, cette fois, ne viendrait gripper la machine. Le savon, à nouveau, tomba par deux fois dans la douche, me forçant à me baisser, les fesses face au trou de la porte. J’eus une envie pressante que je pris plaisir à satisfaire. À peine avais-je fini de faire pipi, la voix de Magalie résonna dans les sanitaires :
— Mais qu’est-ce que tu fais là ?
En réponse, je perçus un bredouillement indistinct, puis à nouveau, la voix de ma copine :
— Alors, tu mates à travers les portes des douches ? Quelle honte !
J’ai entrouvert la porte, passé la tête, affichant un air affolé : je n’étais pas censée savoir ce qui se passait.
— Ah, c’est toi, Laure. Tu sais ce qu’elle faisait ? Elle te regardait par un trou de la porte. C’est dégoûtant !
Magalie jouait la stupeur et l’indignation avec un naturel qui forçait l’admiration. La fille, complètement décontenancée, nous regardait d’un œil hagard, l’une après l’autre.
— On ne peut pas laisser faire ça, continua Magalie, il faut se plaindre !
Intervenant alors (par jeu ? Par compassion envers la pauvre fille ?), j’ai demandé à Magalie de me laisser finir de me doucher ; on discuterait plus tard de l’incident, quand on serait au calme, dans la chambre.
Quand trois minutes après, je suis sortie de la cabine, Magalie et la mateuse étaient déjà parties. J’ai couru dans les couloirs jusqu’à notre chambre.
J’ai trouvé la fille de la prépa HEC assise sur la chaise de mon bureau, et Magalie sur son lit avec son air des mauvais jours. Je me suis installée à côté d’elle.
— Maintenant, on y va. D’abord, comment t’appelles-tu ?— Jessica, répondit l’autre d’une petite voix.— Eh ben, Jessica, poursuivit Magalie, peux-tu nous expliquer ce que tu faisais, l’œil collé à la porte de la douche, pendant que Laure se lavait ?
Elle se tassa sur la chaise, rougit, blêmit, puis inspira avec force avant de répondre.
— Je vais vous dire la vérité, mais promettez-moi de la garder pour vous.
Ensemble, ma copine et moi, nous avons fait un vague signe de la tête qui pouvait passer pour un assentiment. Jessica faisait pitié ainsi. Ce n’était plus la jeune fille arrogante, sûre d’elle, que nous voyions chaque jour à la cantine.
— Eh bien, dit-elle, je suis attirée par les filles... et j’aime les regarder.
Un secret qui devait lui peser, et que nous étions, selon toute vraisemblance, les seules à qui elle l’avait livré.
— Alors, tu es lesbienne ? Voulut préciser Magalie.— Oui... Enfin non... je ne suis jamais passée à l’acte.
Ma colocataire donnait des signes manifestes d’intérêt.
— Et tu te consoles en matant... C’était bien ?— Très excitant, répondit Jessica en rougissant.— Et les garçons ?
Jessica fit un geste signifiant qu’elle ne leur accordait qu’assez peu d’intérêt.
— Je n’en ai vraiment connu qu’un et ça ne s’est pas bien passé. Je crois que je suis vaccinée pour longtemps.
Magalie faisait semblant de réfléchir ; je la connaissais assez pour savoir qu’elle avait pourtant tout prémédité.
— Bon, normalement, nous devrions te faire passer un sale quart d’heure, Laure parce que tu as outragé sa pudeur, et moi parce que je n’aime pas qu’on reluque de trop près ma copine. Mais comme on est des filles sympas, on va te donner à la place ce dont tu rêves. D’accord ?
D’une voix humble, Jessica répondit qu’elle ferait tout ce qu’on exigerait d’elle.
Sa soumission paraissait totale, elle était prête à tout pour goûter à nos plaisirs. Je ressentis à nouveau cette vague de chaleur qui part du ventre, remonte jusqu’au visage. Un flash-back me fit revoir Clarisse enfourchant son mari avec l’objet qu’elle nous avait laissé en cadeau. Je me vis moi-même harnachée devant les fesses offertes de notre mateuse... Le feu embrasa mon visage ; le désir me fit éprouver une crispation au niveau du ventre.
Passant derrière Jessica, Magalie lui défit les premiers boutons de sa veste de pyjama. Elle glissa une main dans l’échancrure, s’empara d’un sein. Jessica ferma les yeux ; ses traits se figèrent. Je vis ses jambes s’ouvrir d’elles-mêmes. Magalie ressortit sa main, continua à la déshabiller. Le pyjama en coton décoré de motifs roses, ajoutait une dose subtile de perversité à la scène. J’avais du mal à rester de marbre. Ma copine jubilait ; elle avait l’air très motivée.
— Penche-toi en avant, dit-elle à la fille, en lui retirant sa veste.
Elle se plaça face à Jessica, lui prit ses tétons, les roula entre ses doigts pour les faire saillir.
— Elle a de beaux seins, non ? Qu’en penses-tu, Laure ? dit-elle en s’écartant pour que je puisse en juger.
Jessica était désemparée par notre mise en scène, mais on sentait que l’exhibition forcée ne lui déplaisait pas. Elle avait en effet de beaux seins, bien pleins, et le traitement que Magalie leur avait fait subir les mettait en valeur : les tétons agressifs pointaient au centre des aréoles contractées, d’un brun profond.
Magalie, qui était venue s’asseoir près de moi pour mieux la contempler, mit sa main sur ma cuisse, la remonta sous ma chemise de nuit.
— Tu peux la toucher, tu sais...
M’associant au jeu, je me suis levée, et posant devant Jessica un genou à terre, je me suis mise à lui sucer un téton. Il durcit sous ma caresse. Jessica frémit. Je suis passée à l’autre sein, prenant moi-même plaisir au supplice que je lui infligeais. Nous allions tellement l’exciter qu’elle ne me refuserait rien. Ce serait, comme l’avait dit Magalie, sa punition pour m’avoir matée à mon insu.
L’attrapant par la ceinture, j’ai tiré sur son pantalon. Jessica, qui avait saisi mon intention, se souleva de son siège pour me permettre de lui enlever le bas du pyjama. Je l’ai jeté sur le lit, suis retournée m’asseoir près de Magalie.
— C’est qu’elle a aussi de belles cuisses, pleines et fermes comme je les aime ! s’exclama ma copine.
Personnellement, je les trouvais trop grosses ; de même, son ventre présentait un pli de trop. Ce léger surpoids lui allait bien, pourtant, et faisait qu’on la sentait « accueillante ».
— Écarte les jambes, qu’on voie tes trésors ! ordonna Magalie.
Jessica était probablement d’origine méditerranéenne ; elle avait le teint mat et une abondante pilosité qui évoquait une forêt vierge, au milieu de laquelle on ne distinguait pas sa vulve. La mince ficelle bleue qui sortait du bas de sa toison était, en revanche, bien visible.
Magalie revint se poster devant la fille.
— Lève-toi. On va voir si vraiment tu aimes les femmes.
Elle l’embrassa à pleine bouche en lui caressant le sexe. Surprise par la soudaineté du geste, Jessica se raidit, puis s’abandonna totalement. Leur baiser me parut interminable. À bout de souffle, elles finirent par s’arrêter.
— Regarde mes doigts, Laure, ils sont trempés. C’est vrai qu’elle aime les femmes. Tiens, goûte.
Magalie n’exagérait pas. Des traînées gluantes adhéraient à ses doigts. Elle me les enfonça dans la bouche, d’autorité. Je les suçai, curieuse d’en connaître le goût, puis je les ressortis ne reprenant que l’index que je léchai goulûment.
— Tu en veux encore ?
Magalie le retira de ma bouche, l’enfonça dans la chatte de notre victime, le remonta le long de sa fente, puis me le tendit à nouveau. Jessica n’avait pas bougé, mais elle avait émis un gémissement au moment où le doigt l’avait quittée, effleurant son clitoris.
Le bout de l’index était couvert de mouille. Magalie me le présenta, mais très vite, l’ôta d’entre mes lèvres.Plongeant son autre main sous sa chemise de nuit, elle la ressortit ensuite, couvert de ses propres sécrétions, et me tendit, cette fois, les deux index à sucer.
— Lequel tu préfères ?
Le jeu devenait tout à fait pervers ; cette version adulte du touche-pipi, au lieu de me faire honte, déclencha en moi une nouvelle vague de chaleur.J’ai léché les deux doigts. Incapable de faire une distinction entre leurs saveurs respectives, je me suis contentée de déclarer que le suc intime de ma copine était plus acide.
J’ai demandé à Jessica si elle voulait essayer.
Elle semblait avoir du mal à croire à ce qu’elle voyait. Je fis voler ma chemise de nuit à travers la pièce, puis j’ai écarté les jambes, me suis enfoncé mon doigt jusqu’à la garde. Je suis restée quelques secondes immobile afin que Jessica profite du spectacle, puis je lui ai tendu mon doigt imprégné de ma mouille. Jessica le reçut avec dévotion. Elle ouvrit la bouche, sortit la langue, ferma les yeux, comme au jour de sa communion solennelle. Elle me suçait le doigt en faisant tourner sa langue tout autour. J’eus la sensation inattendue que c’était mon sexe qu’elle léchait ainsi. Je découvris de cette façon qu’un doigt pouvait être une zone érogène.
— Passons à l’étape suivante, intima Magalie. Occupe-toi de Laure maintenant.
Avec gaucherie, Jessica posa la main sur ma hanche. N’ayant aucune expérience, elle ne savait que faire. Je me suis laissée tomber sur le lit, j’ai cambré les reins pour mettre en valeur mon mont de Vénus, et j’ai fait signe à Jessica d’approcher.
Elle s’est mise à genoux devant moi. J’ai tenté d’imaginer ce qui se passait dans sa tête à cet instant. Quelques mois auparavant, j’étais exactement dans la même situation, je me souvenais à la perfection du feu d’artifice qui se déclencha dans mon crâne.
Elle posa sa bouche sur mon sexe, l’explora avec la langue. Son manque d’habileté était touchant. Sa langue allait d’un côté à l’autre, sans réussir à trouver le passage. C’était néanmoins très bon, aussi je la laissais faire.
— Continue, lui dit Magalie, qui avait repris sa place à côté de moi. Je connais Laure, elle va bientôt jouir.
Je me suis arrachée à la caresse : j’avais une autre idée en tête.
— Magalie, à toi !
Docile, Jessica changea de partenaire. Magalie prit entre ses mains la tête entourée de boucles brunes, la colla à son ventre. La langue et les lèvres de Jessica surent se montrer efficaces : très vite, ma copine poussa de petits cris. Fonçant vers le placard, j’ai attrapé le paquet, sorti le godemiché ainsi que le tube de crème. Les cris de Magalie se faisaient de plus en plus rapprochés ; son corps se tordait en mouvements désordonnés ; ses mains s’enfonçaient dans la chevelure épaisse.
Elle émit un long cri. Jessica se redressa, le visage barbouillé. Ses joues étaient rouges d’avoir frotté contre les cuisses. Le sexe de Magalie béait ; ses muqueuses gonflées avaient viré au rouge, elles étaient bien visibles entre les petites lèvres ouvertes. Son vagin se contracta, expulsant un dernier filet de mouille.
Je me suis agenouillée, j’ai passé ma langue sur le visage de Jessica. Des gouttes de sueur perlaient sur ses tempes, d’autres étaient accrochées aux poils de son pubis ; l’une d’elles descendait le long de la petite ficelle bleue,
— Ça va, dis-je ?
Elle hocha la tête, se releva. Je la fis asseoir sur ma chaise en lui demandant de nous exhiber son sexe. Elle écarta ses lèvres. Elles étaient assez développées, et surtout, très sombres. Le contraste avec ses chairs roses tapissées d’un voile translucide était saisissant, d’autant que l’on voyait très distinctement l’extrémité du tampon. Un tel objet, au bout d’une ficelle, qui canalisait les écoulements, pouvait donc, lui aussi, être érotique !J’ai commencé à titiller de la langue la mince ficelle ; j’ai recueilli quelques gouttes, puis j’ai léché le sexe de Jessica. J’avais à peine touché son clitoris de la pointe de ma langue que, sous l’effet d’un orgasme violent, elle referma les jambes, me gardant prisonnière entre ses cuisses. Je pus constater qu’elle mouillait beaucoup en jouissant.
Je revins m’asseoir sur le lit pendant que Jessica récupérait. Elle nous regardait toutes les deux, et tout à coup, nous dit :
— Merci, c’est encore meilleur que ce que j’avais imaginé !— Attends, nous n’avons pas fini, s’écria Magalie. Regarde ce que Laure a dans ses mains.
Jessica observa l’engin avec attention.
— Ah, vous avez aussi ce genre de chose...
Elle marqua un temps d’arrêt puis, l’air gênée :
— Aujourd’hui, ce n’est pas possible, j’ai un tampon et...— Je crois que Laure a une autre idée.
Il fallut un bon moment à Jessica pour comprendre. Son visage se crispa de stupeur.
— Vous voulez vraiment ? Mais c’est sale, c’est... contre nature.— Ni plus ni moins que ce qu’on vient de faire. D’ailleurs, tu n’as pas le choix ! dit Magalie, péremptoire.— Ça va faire mal ?— D’abord, tu ne l’aurais pas volé ! Et il y a d’autres moyens de te faire mal, si on voulait. La fessée, par exemple, ou les coups de ceinture... N’aie pas peur, Laure sait s’y prendre, elle ira doucement.
J’ai pris alors Jessica par la main ; je l’ai amenée près de mon lit, lui disant de se coucher sur le ventre.
Elle m’obéit. Son postérieur charnu donnait envie de s’y enfouir. J’ai commencé par lui palper les reins, puis les fesses, sans essayer d’atteindre l’objet de ma convoitise. Quand je la sentis détendue, je suivis la courbe qui descendait vers ses cuisses. Tout en la caressant, j’admirais ses formes ; Jessica avait incontestablement un beau cul.
J’ai tenté alors une manœuvre d’approche en glissant ma main entre ses cuisses, puis la faisant remonter. Non seulement, Jessica se laissa faire, mais elle écarta les jambes, découvrant son anus. Magalie, qui me regardait faire, se masturbait de manière éhontée. Elle avait ôté sa chemise de nuit.
— Lèche-la maintenant, murmura-t-elle à mon oreille.
Me penchant sur Jessica, j’ai fait courir la pointe de ma langue sur ses fesses. Cela eut pour effet de lui faire écarter les cuisses. Le but était atteint. J’ai passé ma langue le long de son sillon fessier, puis je l’ai pointée au centre de la cible brune qui se contracta de surprise, puis s’ouvrit en corolle. Jessica se mit à se tortiller et à laisser échapper des gémissements.
J’ai fait alors tomber une grosse goutte de salive sur la petite cible brune, déjà bien agrandie, et j’ai introduit avec précaution mon index, lequel, ne rencontrant aucune résistance, s’enfonça comme dans du beurre. Je le fis aller et venir, puis je me suis arrêtée.
— Encore, supplia-t-elle.
J’ai recommencé à lécher. Je sentais son sphincter se contracter, puis se relâcher alternativement. Jessica, la tête dans l’oreiller, sanglotait presque.
— Oh, c’est bon... continue...
Je ne voulais pas qu’elle jouisse trop tôt, aussi je la frustrais en m’interrompant souvent.
— Eh bien, ma chère, me souffla Magalie, je ne te savais pas si experte. Dès qu’elle est partie, tu me fais pareil !
Toujours avec la même facilité, j’ai inséré deux doigts dans le cul de notre victime. Je veillais à bien lubrifier le conduit avec ma salive.
— Alors, ça te plaît ? Tu vois que je ne te fais pas mal, et c’est plutôt agréable, non ? On passe à la suite ?
La tête toujours dans l’oreiller, Jessica répondit d’une voix rauque :
— Oh oui !
Je n’avais aucune expérience de la pénétration anale, contrairement à ce qu’avait avancé Magalie. Je ne pouvais m’inspirer que du cours théorique dispensé par Clarisse. Je ne m’étais non plus jamais rien introduit dans le vagin, sauf des tampons et – par inadvertance – mes doigts... Le pénis, côté intérieur de la ceinture, bien qu’assez court, risquait de me déflorer.
J’ai fait signe à Magalie de prendre le relais. Jessica était dans un tel état qu’elle ne s’est pas rendu compte de la substitution. Pendant que Magalie lui doigtait l’anus, je me suis harnachée. Quand j’eus démêlé les sangles, je pris l’objet par le manche, l’approchai de mon sexe
Je l’ai fait coulisser le long de ma fente pour l’ouvrir et j’ai commencé à me l’introduire. Passée la première impression de froid, la suite fut bien plus agréable. J’avais l’impression de faire quelque chose d’interdit, ce qui était très excitant. Le pénis en plastique progressait lentement mais sûrement. Il s’est enfoncé en entier en moi sans que j’en éprouve la moindre douleur.
Magalie s’appliquait à garder notre victime sous pression. Quand elle me montra le pouce, l’index et le majeur de sa main gauche, je sus qu’elle était passée à présent à trois doigts. Jessica gémissait et se tortillait sans trêve. Ma copine la maintenait à la limite de la jouissance, en veillant à ce qu’elle ne cherche pas à se caresser.
Le gode tenait tout seul, grâce à la partie qui était déjà en moi, ce qui facilita le bouclage des sangles. Enfin équipée, je me suis regardée dans la glace. J’ai eu un choc : J’étais devenue un hermaphrodite à prothèse. Je ressentis alors un trouble assez glauque dû au mélange de féminité et de masculinité. C’était autre chose que de mettre des Pierre-André, des baskets, de se couper court les cheveux, de cracher par terre pour jouer au garçon. Je commençais à penser comme les mecs : plus rien ne comptait que planter ce dard entre ces fesses qui m’obsédaient !
Les yeux de Magalie, remplis de petites paillettes dorées, étaient fixés sur le godemiché.
— Ça te va bien, me dit-elle avec un sourire ambigu.
À ce moment, Jessica tourna la tête vers moi. L’inquiétude se lut à nouveau sur son visage ; elle était due, sans doute, à la taille de l’objet.
— Tout va bien se passer, dis-je. Mets-toi à quatre pattes !
Le tube était prêt, je l’ai pressé pour en sortir une grosse noisette de gel que j’ai appliqué sur l’anus. Me plaçant derrière elle, j’ai pris mon pénis à pleine main, l’ai dirigé sur l’orifice. Quand elle sentit le contact du gland, Jessica se mit à trembler, à respirer plus fort. En même temps, comme elle eut un mouvement de recul, le gland disparut, absorbé par son petit trou. Jessica s’était sodomisée elle-même.

Je me suis cambrée davantage ; le pénis s’enfonça encore de quelques centimètres.— Ça va ?— Oh, c’est bon, surtout ne t’arrête pas... Tu me rends folle !
À moi aussi, ça faisait de l’effet. Le godemiché, aux trois quarts rentré en elle, distendait ses chairs. Quand j’ai reculé un peu, le cercle de peau s’est étiré, comme s’il était collé à mon membre artificiel. Il était temps d’en finir : d’un geste, je l’ai empalée jusqu’à la garde. Mon bassin s’est plaqué contre les fesses rebondies de la fille, qui geignait sans discontinuer. M’agrippant à ses hanches, je l’ai sodomisée comme une bête, à grands coups de boutoir. Le gode rentrait et sortait à toute vitesse, marqué à son extrémité par des traînées brunâtres : le labour était profond. À chaque va-et-vient, il s’enfonçait aussi en moi, mais pas assez loin, ce qui me rendait encore plus violente. Jessica, libérée de l’interdiction, avait maintenant la main sur son sexe et se masturbait. Elle fut emportée, trop tôt, par un orgasme intense qui m’obligea à arrêter, à me retirer frustrée.
Son anus se refermait doucement. Jessica restait en position, agitée de frissons. De sa vulve béante, qui formait un triangle clair au milieu de la forêt noire, s’écoulaient des filets de mouille. Le pénis de plastique luisait sur toute sa surface, une corolle brune maculait le gland ; des traces de même couleur se voyaient le long de la tige. J’aurais pu être dégoûtée de ce genre de distraction, or, tout au contraire je n’avais qu’une envie : recommencer.
— Belle performance, me lança Magalie. J’ai apprécié. Jessica, ajouta-t-elle, Maintenant que tu nous as bien échauffées avec tes exhibitions, fais-nous jouir.
Elle s’assit au bord du lit.
— Commence par moi, dit-elle en écartant les jambes.
Jessica s’agenouilla. Plusieurs gouttes tombèrent de la petite ficelle bleue quand elle se pencha en avant pour faire ce qui lui avait été demandé.Après le départ de notre visiteuse, nous sommes restées vautrées sur mon lit. Le godemiché reposait dans le lavabo.
— Qu’est-ce que tu lui as mis ! Je ne t’avais jamais vue comme ça, me dit Magalie.— C’était trop excitant, je n’ai pas pu résister.
Magalie me sourit :
— Jessica ne nous embêtera plus jamais. Ce que nous avons fait ensemble scelle son silence. Pour une première fois, elle a été bien servie.— J’avais envie de ses fesses. C’est peut-être d’avoir vu Clarisse sodomiser son mari.
Magalie me jeta un regard de côté.
— Tu aurais envie de recommencer avec un garçon ?
Je lui balançai l’oreiller dans la figure.
— Tu sais bien que ce sera toujours avec toi que je préférerai faire des expériences sexuelles.— Sauf aujourd’hui....— Oui, mais tu étais là, et c’était ton plan.
Magalie demeura songeuse un moment, les mains posées sur l’oreiller qu’elle avait ramené sur son ventre. Quand elle leva la tête et me fixa, je compris qu’elle allait me dire quelque chose d’important :
— Promets-moi que je serai toujours là, quand tu feras quelque chose de nouveau.— Juré, et toi pareil !— Juré.
Nous venions de sceller un pacte que nous avons toujours respecté et qui a notablement influencé notre vie, pas seulement sexuelle.Magalie rompit cet instant solennel.
— Je retiens aussi de cette discussion qu’il va falloir te trouver un garçon. Après, on verra ce que tu feras avec lui...
Je lui ai objecté qu’il n’y avait ici que des filles, et que les garçons de sa classe, selon elle, ne valaient rien.
— T’inquiète, j’ai ma petite idée, a-t-elle répliqué.— Et toi, dis-je, histoire de m’associer à son délire. Tu veux que je t’en cherche un ?
Elle haussa les épaules.
— Laisse tomber, je crois que je préfère les filles. On verra avec le tien, s’il me plaît...
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