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Ma colocataire

Chapitre 10

Lesbienne
La petite idée de Magalie.
— C’est une surprise, tu n’en sauras pas plus ! me lança Magalie, excédée. J’essayais en vain de lui faire dire où nous allions.
La ligne 1 était bondée. Nous sommes descendues à la station Palais-Royal, nous avons traversé la rue de Rivoli, et nous nous sommes dirigées vers les jardins du Carrousel. Une fois parvenues devant l’Arc de triomphe, je me suis arrêtée, j’ai saisi le bras de ma copine.
— Si c’est pour aller faire des gaudrioles sur le pont des Arts, je refuse et je rentre immédiatement au foyer.— Mais non ! dit-elle de son air innocent. Nous allons bien sur le pont, mais pour rencontrer quelqu’un et je suis sûre que tu apprécieras.
Clarisse nous attendait sur le banc de nos exploits. Je n’ai pu m’empêcher de jeter un coup d’œil par terre : la tache accusatrice avait disparu. La présence de cette femme à cet endroit avait sûrement quelque chose à voir avec la « petite idée » que Magalie avait dans la tête.
Clarisse, coiffée d’un impeccable chignon, portait la même robe noire que lors de notre dernière rencontre. Il me suffit de l’envelopper d’un regard pour réaliser à quel point elle m’attirait ; j’avais envie de la toucher, de lui donner du plaisir.
On s’est embrassées, puis elle nous a emmenées vers le Pont-Neuf. De là, nous sommes descendues sur l’île de la Cité, vers la pointe du Vert-Galant, un des coins les plus romantiques que je connaisse. Nous nous sommes assises sur les pavés, en bordure de l’eau. L’endroit, tout à fait tranquille, autorisait quelques libertés à condition de respecter le code de bonne conduite. Face à Clarisse, je reluquais sa culotte de dentelle couleur chair.
— Alors, Laure, tu cherches un garçon pour t’initier... Tu as raison de prendre ton temps afin de bien choisir. C’est une affaire importante qu’il ne faut pas prendre à la légère.
Mon air ahuri les fit éclater de rire.
— C’était donc ça, la surprise ? Ai-je fait, en envoyant mes ballerines à la figure de ma copine.— Tu as tort de molester ton amie, dit Clarisse. Sa démarche est généreuse et parfaitement adéquate.
Elles se fichaient de ma gueule, ou quoi ?
Elle m’annonça qu’elle avait ce qu’il me fallait : un charmant garçon. Pierre-André et elle l’avaient initié et formé. C’est pourquoi elle me le recommandait.
Jusque-là, tenter une expérience avec un garçon ne m’avait pas traversé l’esprit ; les satisfactions que je retirais avec Magalie suffisaient à mon bonheur. Mais pourquoi pas ? L’idée envahissait mon cerveau, devenait de plus en plus acceptable. Le spectacle dont nous avaient régalé Pierre-André et Clarisse ne m’avait pas choquée, bien au contraire. Au point où j’en étais, je me sentais prête à vivre une nouvelle aventure. Et puis je n’accordais strictement aucune importance à ma virginité ; je désirais seulement, en la perdant, vivre un moment inoubliable.
Ce qui m’agaçait, cependant, c’était que Magalie avait tout manigancé, une fois de plus.
Les deux entremetteuses me surveillaient, guettant le cheminement de mes pensées. Avant de donner mon accord, je les fis mariner.
— Je constate que vous vous êtes bien entendues dans mon dos ! J’aimerais savoir comment ça s’est passé.— Rien de plus simple, répliqua ma copine, j’ai téléphoné à Clarisse et je lui ai expliqué ton cas.— Comment, mon cas ?— Tu m’as bien dit, l’autre soir, qu’il te fallait un garçon, non ?
Elle ne manquait pas d’aplomb ! Je me rappelais très bien notre conversation, les interprétations qu’elle en avait tirées. Magalie était une sacrée manipulatrice.
Elle avait raconté à Clarisse toutes nos péripéties, elle lui avait dit comment on avait démasqué notre voyeuse, et le brio avec lequel j’avais utilisé notre cadeau.
— De notre côté, ajouta Clarisse, nous avons, Pierre-André et moi, tellement apprécié notre dernière rencontre que, s’il devait y en avoir une autre, je ne cache pas que nous ne pourrions plus nous engager à ne pas vous toucher, ta copine et toi.
Clarisse en vint alors à la proposition qu’elle voulait nous faire : nous inviter à dîner le vendredi suivant, afin de fêter la fin des cours. Le jeune homme en question serait présent.
— Une table de cinq, ce n’est pas équilibré, c’est vrai, mais nous ferons en sorte de compenser, ajouta-t-elle avec aux lèvres un sourire pervers.
Nous sommes restées silencieuses, Magalie et moi, le temps de regarder passer une péniche chargée de sable.
Au moment où Clarisse changea de position, il me sembla que la soie de sa culotte avait changé d’aspect. Je devais être dans le même état.
Si le garçon m’apparaissait encore comme un fantasme, la perspective d’étreintes avec le couple avait un goût prononcé de réalité. Rien que pour pouvoir serrer Clarisse dans mes bras, j’étais prête à accepter cette seconde rencontre.
Magalie rompit le silence qui se prolongeait.
— Alors, tu es d’accord ?
J’ai acquiescé d’un mouvement de tête, puis j’ai remercié Clarisse pour son invitation à dîner, ajoutant que ce qui me gênait, c’était de ne pouvoir la lui rendre. D’un geste de la main, elle me signifia le peu d’importance qu’elle accordait à cette réserve.
— Parle-nous de ce jeune homme, s’il te plaît, demanda Magalie.— Ça va être long, je vous préviens, dit Clarisse après avoir jeté un regard rapide sur sa montre.
Nos professeurs, à trois jours des vacances, nous laissaient enfin souffler. Nous avions donc le temps.
— Bien, dit Clarisse, je vous demande seulement de ne pas m’interrompre.
Le garçon s’appelait Joseph. Il avait été un de ses élèves, en seconde, l’une des classes les plus vivantes que Clarisse ait eues. Elle éprouva un vrai plaisir à initier à la littérature ces ados mal dégrossis. Joseph était de loin le plus brillant : sa capacité de synthèse et d’analyse était stupéfiante, aucun texte ne lui résistait, et il avait des dons de rédaction tout à fait extraordinaires chez un garçon de cet âge. Clarisse l’avait pris sous son aile parce qu’il était le souffre-douleur de la classe : il avait un esprit trop doué dans un corps qui avait du mal à suivre.
Il avait fait sa puberté tard, mais tout était rentré dans l’ordre depuis. Il avait à présent pas loin de vingt ans. À la fin de l’année scolaire, ses parents étaient partis en province et il avait dû suivre, mais Clarisse était restée en contact avec lui : elle connaissait d’ailleurs sa nouvelle prof de français, elles étaient ensemble à la fac. En terminale, les liens s’étaient distendus : Joseph lui avait envoyé juste un petit mot pour la nouvelle année. Elle apprit par sa collègue qu’il avait décroché le bac avec mention très bien, en section littéraire. Et puis plus rien, jusqu’à environ un an, avant les grandes vacances. Quelqu’un sonna à la porte de l’appartement du couple : c’était lui, Joseph. Surprise mais toute contente de le revoir, Clarisse l’avait embrassé sur la joue.
— Il était en prépa, comme toi, dit-elle en s’adressant à Magalie.
Tout se passait à merveille. Le garçon était enchanté d’habiter à nouveau à Paris, même si c’était dans un internat. Clarisse, pendant qu’il lui parlait, notait les changements qui s’étaient opérés en lui. Il avait enfin grandi et était devenu un homme élancé, bien fait, pas trop baraqué, avec un petit air à la John Lennon, sans les lunettes rondes.
Le quotidien n’était pas toujours facile en internat de prépa, surtout si l’on avait le sommeil léger. Joseph ne dormait pas assez, ce qui, selon Clarisse, lui donnait un air ténébreux qui affinait sa personnalité.
Pierre-André proposa alors de lui louer la chambre de bonne qui allait avec l’appartement. Quelques travaux étaient nécessaires pour rendre l’endroit décent. Comme à la rentrée, les entrepreneurs n’avaient pas terminé, le couple lui offrit de loger dans la chambre d’ami, le temps que tout soit prêt.
Joseph est donc resté une quinzaine de jours à partager la vie de ses hôtes.
— Quand il était là, poursuivit Clarisse, il ne se gênait pas pour se promener à poil entre la chambre et la salle de bains. J’avoue que le garçon ne me laissait pas indifférente. Le soir, quand Pierre-André et moi nous faisions l’amour, il devait sûrement nous entendre. Je l’imaginais en train de se masturber en guettant mes soupirs et mes cris pendant que Pierre-André me prenait dans toutes les positions possibles. Ça, c’était avant son accident. Je me voyais aller dans la chambre du garçon pour le soulager, ou bien c’était lui qui osait se joindre à nous. Et je dois vous avouer que ça me faisait jouir.
Un soir, Pierre-André demanda à son épouse si elle avait envie de mettre Joseph dans leur lit, ajoutant qu’il n’y verrait, quant à lui, aucun inconvénient. Il était même prêt à tester s’il avait ou non des pulsions homosexuelles. D’abord interloquée, Clarisse avait ensuite trouvé la proposition tentante.
Elle commença par émoustiller le garçon en croisant et décroisant les jambes, en laissant traîner ses sous-vêtements dans la salle de bains, en ne fermant qu’à moitié la porte de la chambre conjugale. Elle avait repéré qu’en se mettant à une certaine place, son reflet dans la glace de l’armoire se voyait du couloir.
— Joseph a mordu à tous mes appâts, dit-elle. Il reluquait mon entrejambe quand nous étions au salon, mes culottes changeaient presque imperceptiblement de place et je le surpris en train de me regarder dans le miroir de ma chambre, alors que j’étais nue. Le soir, je faisais à Pierre-André un compte-rendu détaillé qui alimentait nos jeux érotiques.
La porte de la chambre où dormait Joseph était également toujours entrouverte. Clarisse s’en aperçut en allant aux toilettes après avoir fait l’amour avec son mari. Ce jour-là, elle ne s’était pas essuyée après avoir fait pipi et, assise à califourchon sur le visage de Pierre-André, avait forcé son mari à la lécher. Elle se doutait, bien sûr, que Joseph n’avait rien perdu de la scène.
Ils ont continué ainsi pendant plusieurs jours.
— Mon époux s’amusait de mes fantasmes, disait Clarisse. Il me murmurait au moment fatidique « ton protégé vient de rentrer dans la chambre, il te regarde », ou bien « tu n’aimerais pas goûter du sperme d’ado ? » ou encore, quand il était enfoncé au plus profond de moi : « veux-tu que je lui cède la place ? ». Pierre-André semblait prendre beaucoup de plaisir à me sortir ces insanités.
Clarisse, à son tour, eut l’idée de raconter à son mari, tout en lui caressant le pénis après un coït tout à fait réussi, le fantasme qui l’obsédait depuis un certain temps : elle proposait à leur jeune invité de se saisir du membre de Pierre-André et de lui faire une fellation. Elle eut alors la surprise de voir son époux se mettre à bander ferme, alors qu’il venait d’éjaculer dix minutes plus tôt. Voyant l’effet que ses évocations produisaient sur lui, Clarisse lui décrivit des scènes de plus en plus obscènes : Pierre-André se masturbait et Joseph le sodomisait avec la vigueur de ses vingt ans et ses testicules bien pleins.
— Vous comprenez, nous dit-elle, qu’il devenait urgent de passer à la suite. Elle nous fit alors le récit de cette « suite ».
Son mari et elle avaient mis au point un stratagème. Pierre-André annonça un soir, au dîner, qu’il rentrerait tard le lendemain. Pas avant vingt heures, au moins. Et Clarisse, sachant que Joseph revenait vers dix-huit heures, laissa entendre à celui-ci qu’elle ne serait pas là, elle non plus, de très bonne heure. Elle se dévêtit, fit couler un bain et plaça sa culotte et son soutien-gorge à la place habituelle. À six heures, la porte d’entrée s’ouvrait, et Joseph se précipitait dans la salle de bains, la croyant inoccupée. Clarisse était assise dans la pénombre, sur le rebord de la baignoire, un rasoir mécanique à la main, comme alibi. Pressé d’inspecter ses dessous, Joseph ne la vit pas tout de suite. Déboutonnant sa braguette, il prit la culotte, la porta à son visage. Clarisse perçut une forte inspiration. Il lui tournait le dos, mais au mouvement de son bras, elle comprit qu’il se masturbait. Son visage, dont le bas était caché par la culotte, se reflétait dans la glace. Clarisse ne voyait que les yeux du garçon, presque fermés, et ses narines qui se dilataient à chaque inspiration. La cadence s’accélérait en phase avec son souffle.
— J’imaginais sa main serrée sur son pénis, dit Clarisse, de plus en plus excitée à mesure qu’elle revivait ses fantasmes, le gland qui apparaissait à chaque aller et retour, son méat d’où perlait du liquide séminal, et je me caressais en le regardant.
« Mes culottes te plaisent donc tant que ça ? » lui ai-je dit d’une voix douce.
Il se retourna brutalement, le sexe à la main, pâlit affreusement, et son érection disparut instantanément. Des mots incohérents sortaient de sa bouche. Je l’ai rassuré :
« Ne t’inquiète pas, je me sens honorée qu’un beau garçon comme toi s’intéresse à moi. »
Clarisse, qui ne voulait pas être une proie trop facile, était restée sans bouger, mais quand même offerte au regard du garçon. Très gauche, il fit un pas vers elle, la main tendue.
— Ce sont des moments inoubliables, les filles, dit-elle, émue. Comme une gamine, j’ai senti mon cœur cogner dans ma poitrine. J’ai ouvert les bras, il est tombé à genoux, s’est courbé jusqu’à ce que son visage repose sur mes cuisses.
« Pardonnez-moi, vous êtes si belle... »
Je lui ai caressé la tête. C’était gagné.
Clarisse a marqué un long silence que nous avons respecté. Puis elle a repris le fil de son récit :
Elle avait écarté les cuisses pour lui suggérer de faire quelque chose, mais lui n’a pas bougé ; il était hypnotisé par ce qu’il voyait. Clarisse fixa son membre qui sortait la tête par l’ouverture de la braguette et à son tour, se mit à genoux. Elle lui déboutonna son pantalon, puis le baissa avec le slip. Le garçon se laissait faire.
— Son pénis dressé était congestionné tant il était excité, nous dit-elle, le gland tournait au violet. Il était au bord de la jouissance, alors que je ne l’avais pas encore touché. Quand j’ai pris son gland dans ma bouche, puis pointé ma langue dans son méat, le garçon s’est mis à trembler comme une feuille, essayant de se retenir. Son sexe était fin, mais de bonnes proportions. Je n’ai pas pu l’absorber en entier : le sperme a jailli dans mon palais. C’était délicieux !— Il a dû éprouver la honte de sa vie, dis-je.— Il ne savait pas ce que c’était qu’une fellation, mais il a compris que je ne lui voulais que du bien et il s’est enfin laissé aller.
Après l’avoir complètement déshabillé, comme un enfant, Clarisse lui a fait signe d’entrer dans la baignoire. Elle est restée à côté de lui tout le temps que son corps trempait dans l’eau chaude, et ils ont parlé.
— J’ai eu confirmation de tout ce que j’avais supposé, dit-elle. En rougissant, il m’a confessé tout ce qu’il faisait – en cachette, croyait-il – pour me surprendre au lit avec Pierre-André, ou pour avoir accès à ma lingerie.
Clarisse, je l’ai dit, était une belle femme, et combien séduisante à mes yeux. À quarante ans passés, elle doutait portant de ses capacités de séduction, et cette aventure avec ce jeune homme, qui avait été son élève, l’avait bouleversée.
Elle a elle-même séché son protégé, puis lui a suggéré de s’occuper d’elle à son tour.
« Tu es puceau », lui demanda-t-elle, voyant qu’il la fixait d’un regard interrogateur.
Il avait hoché la tête, gêné.
« Alors, il faut y remédier. »
Initier un de ses élèves : un vieux fantasme que Clarisse, au comble de l’émotion, allait réaliser. Elle le poussa vers sa chambre en le faisant avancer devant elle, les yeux fixés sur les fesses musclées du garçon. Là, elle le bouscula sur le lit et prit le temps de le contempler.
— Qu’il était attirant, ce jeune mâle, couché sur mon édredon, les mains croisées derrière la tête !
Clarisse revivait si intensément ce souvenir que pendant un court laps de temps, elle en avait oublié notre présence. Quand elle fut revenue parmi nous, elle reprit le récit de cette initiation :
Elle s’était mise à califourchon sur Joseph en lui disant :
« Lèche-moi le sexe, tu vas voir, c’est encore meilleur que mes culottes. »
Sa chatte était trempée. La prenant par les fesses pour l’attirer sur sa bouche, Joseph l’explora de sa langue pendant un bon moment, puis comme il reprenait son souffle, Clarisse en profita pour se masturber sur son visage. Elle se cambrait pour que sa vulve passe successivement sur le menton, la bouche et le nez du garçon. Ça lui faisait une décharge électrique chaque fois que son clitoris frottait sur son visage. L’orgasme est venu très vite ; elle a crié ; sa mouille a coulé sur le visage de Joseph.
Elle a reculé ensuite, et s’empalant sur le sexe du garçon, elle l’a dépucelé. Lui la regardait se démener sur son membre, et de plus en plus excité, il a commencé à participer au coït en donnant des coups de reins.
— Il s’est tendu soudain, dit Clarisse, et il a éjaculé sans un cri, en même temps que je jouissais. Puis je me suis écroulée sur son torse. Ah, c’était bon, je peux vous l’assurer !
Clarisse marqua une nouvelle pause. En nous faisant cette confession, dont la charge érotique était puissante, elle nous préparait à la soirée de vendredi. Nous échangeâmes un regard, Magalie et moi.
Quand Pierre-André est rentré, encore plus tard que prévu, Clarisse, aidée de Joseph, avait tout remis en ordre dans l’appartement. Le jeune homme, nous dit-elle, était gêné à l’idée de se retrouver en présence de Pierre-André. On le serait à moins. Il trouva donc un prétexte pour s’éclipser.Une fois au lit, Clarisse a raconté à son mari tout ce qui s’était passé entre Joseph et elle pendant qu’ils étaient en tête à tête.
— Mon mari m’interrompait parfois pour revenir sur un détail, dit-elle, et il bandait tant il était excité. À la fin, il m’a dit qu’on n’avait plus qu’à passer à l’étape suivante, c’est-à-dire à inviter Joseph dans notre lit.
Le lendemain, Joseph était rentré en rasant les murs et avait filé dans sa chambre, sans dire un mot.
— Sa réaction était compréhensible, dit Clarisse. Mais le surlendemain, il m’a fait l’amour, en prenant pour la première fois l’initiative. J’ai constaté que sa technique s’améliorait. Le troisième jour, je l’ai cueilli à froid à son arrivée dans l’appartement, et je lui ai dit que Pierre-André était au courant de notre « liaison ». Il a blêmi, a parlé de partir définitivement. Je l’ai arrêté :« Ne t’affole pas. Pierre-André est d’accord à condition qu’il soit là. » 
Les filles, vous auriez vu sa tête ! 
À ce moment, mon mari est entré, une bouteille de champagne à la main. J’ai sorti les coupes, on s’est installés au salon, et Pierre-André a porté un toast : « À nos amours ! »Le champagne nous mit en forme.
Clarisse se tut, nous regarda. Nul doute qu’elle voulait attiser notre curiosité et ménager ses effets.
Elle reprit la parole pour nous rapporter ce qui s’est passé ensuite :
À la demande de son mari, Clarisse entreprit de faire une fellation au garçon, après lui avoir tout retiré, T-shirt, Pierre-André et caleçon. Joseph faisait une drôle de tête, mais se laissait faire sans protester. Il leur exhiba un torse musclé, des jambes bien faites avec des mollets de cycliste. Pas un milligramme de graisse.
— J’ai jeté un coup d’œil à Pierre-André, poursuivit Clarisse. Assis dans le canapé, son verre à la main, il était prodigieusement intéressé par ce qu’il voyait.
Quand le caleçon tomba à ses pieds, les époux s’aperçurent que le garçon avait très peu de poils, et que son sexe était désespérément flasque. Pour lui redonner de la vigueur, Clarisse le prit dans sa bouche. Elle n’a pas tardé à sentir que, sous sa langue, il s’éveillait. Elle a continué un moment sa fellation, puis s’est retirée pour laisser son mari admirer le résultat qu’elle avait obtenu.
— Il était fasciné par ce membre en érection, dit-elle. Nous en étions au moment crucial : Joseph à poil devant nous, et Pierre-André en contemplation devant le corps de ce jeune homme.
Clarisse reprit le membre dur dans sa main, se mit à l’agacer avec sa langue, la pointant dans le méat, sous le regard de son mari, ardent de convoitise. Au bout d’un moment, elle a fait signe à son époux de s’approcher.
— Il n’a pas hésité longtemps, dit-elle. Il m’a regardée pour être sûr que c’était bien cela que je voulais, puis il s’est mis à, genoux à côté de moi. Je me suis écartée pour lui laisser la place. Joseph était reparti sur son petit nuage : le monde extérieur ne comptait plus pour lui.Clarisse, a alors présenté le sexe du jeune homme aux lèvres de son mari, lequel s’est mis à le sucer sans que le garçon ne manifeste la moindre réaction.
— Ce fut alors mon tour, avoua Clarisse, d’être hypnotisée par ce pénis dressé, dur comme du bois, qui alternativement entrait dans la bouche de mon époux, puis en sortait. Quand je vis que les deux hommes étaient à bout, Joseph prêt à jouir et Pierre-André hors d’haleine, j’ai repris le pénis du garçon et je l’ai masturbé d’une main, accélérant la cadence, tandis que de l’autre, je pressais sur le cou de Pierre-André pour lui faire courber la tête. J’ai dirigé le membre vers la bouche – grande ouverte – de mon mari, Joseph a poussé un long gémissement, et un puissant jet blanc inonda l’orifice buccal de Pierre-André. Un second jet vint frapper les commissures de ses lèvres.« Maintenant, suce-le doucement, dis-je. Il va aimer ça autant que toi. »
Et Pierre-André avait pris le sexe du garçon entre ses lèvres. Il l’avait sucé puis absorbé complètement. Quand il l’eut ressorti, Clarisse, qui voulait aussi avoir sa part, se mit à embrasser son mari à pleine bouche.
— Sans nous concerter, nous nous sommes débarrassés de nos vêtements, dit-elle. Je me suis mise à quatre pattes et Pierre-André m’a prise en levrette. On grognait comme des bêtes ! Nous avons joui ensemble, puis nous nous sommes écroulés, haletants, sur le tapis.
Tel fut son récit.
— Montrez-moi si l’histoire de Joseph vous a plu, dit-elle.
Et comme nous la regardions sans oser comprendre :
— Soulevez vos jupes !
Elle jeta un regard autour d’elle, frôla nos chattes trempées à travers nos culottes, puis se leva.
— C’est bien, dit-elle. On y va ?
Nous sommes remontées sur le Pont-Neuf, et on s’est embrassées avant de se séparer.
— À vendredi, dix-neuf heures, nous dit Clarisse, et elle s’éloigna d’un pas rapide en direction de Notre-Dame.
On est rentrées au foyer à pied, Magalie et moi. Nous marchions en silence et à toute vitesse pour évacuer la tension nerveuse que nous avions accumulée. Quai Branly, à bout de souffle, nous avons ralenti la cadence. Ma copine s’est arrêtée.
— Nous sommes coincées, il faut y aller, non ?
Je l’ai regardée avec surprise. D’habitude, elle se montrait plus hardie que moi quand il s’agissait de s’embarquer pour une nouvelle aventure. Un pli soucieux barrait son front. Elle s’engagea sur le pont d’Iéna sans regarder alentour, et je fus obligée de lui agripper le bras pour qu’elle ne se fasse pas écraser.
— Mais qu’est-ce que tu as ? On dirait que cette invitation ne te plaît pas.
Dans les jardins du Trocadéro, elle me confia qu’elle appréhendait d’être touchée par un homme ou d’avoir à le toucher, aussi séduisant fût-il.
— Et là, ajouta-t-elle, ils seront deux.
Le moment était venu pour moi de prendre ma revanche, de lui faire, à mon tour, la leçon.
— Personne ne t’y forcera, nos hôtes sont fair-play. Mais si tu ne veux pas venir, rien ne t’y oblige.— Tu as raison. Je viendrai, car j’ai envie de te voir avec eux...
Nous sommes arrivées au foyer épuisées, ruisselantes de sueur. J’ai refermé derrière nous la porte de la chambre. Je vis alors que quelque chose encore tracassait Magalie. J’ai insisté pour savoir quoi, et elle a fini par me le dire :
— Qu’est-ce qui t’a pris de te comporter avec Jessica comme tu l’as fait ? On était d’accord pour lui faire peur, pour la punir, mais ce n’était pas nécessaire de... te servir du cadeau de Clarisse.
C’était donc ça. Je n’avais encore jamais éprouvé sa jalousie.
— J’en ai eu l’idée, dis-je parce que j’avais envie de m’en servir, et Jessica était d’accord pour qu’on lui fasse tout ce qu’on voulait.— C’est vrai. Mais pourquoi tu ne me l’as pas fait à moi ? s’écria-t-elle.— Parce que tu ne me l’as pas demandé !
On s’est regardées, et on a éclaté de rire.
Ôtant son T-shirt et sa jupe, Magalie a foncé vers l’armoire, en a sorti le godemiché et me l’a tendu.
— Tu n’as pas envie qu’un homme te pénètre, ai-je fait, mais tu veux savoir quel effet ça fait d’avoir un truc dans ton petit trou ?— C’est ça.
Je me suis approchée d’elle et lui ai passé mes deux mains sous les bras pour lui décrocher son soutien-gorge et dévoiler sa poitrine d’adolescente.J’ai léché la goutte de sueur qui coulait dans le sillon de ses seins, puis une autre sous son aisselle, et j’ai pris un téton dans ma bouche.
Je lui ai fait faire un demi-tour sur elle-même et j’ai passé ma langue dans son cou humide de sueur, juste à la racine des cheveux. Magalie tenait toujours le godemiché à la main.
— Mets-le-moi, ai-je soufflé.
Elle a attendu que je sois débarrassée de ma jupe, de mon polo et de mes dessous, et après avoir démêlé les sangles, s’est agenouillée devant moi en dirigeant le plus petit des deux faux pénis vers mon orifice vaginal.
J’ai écarté mes lèvres avec mes doigts et j’ai guidé sa main. Elle a poussé l’engin de plastique qui est rentré facilement dans mon conduit lubrifié. J’eus l’impression de recevoir une décharge quand il s’est enfoncé complètement.
Magalie a bouclé les sangles et j’ai fait quelques pas dans la chambre pour vérifier que mon harnachement tenait bien.
— Regarde-toi dans la glace, tu es à croquer ! s’exclama ma copine.
L’image que me renvoyait le miroir était impressionnante : une chevelure en désordre, des joues rouges, un ventre plat, et un sexe d’homme dressé qui me parut énorme. L’ambivalence de cet accoutrement produisit sur moi un effet plus puissant encore que la première fois, chez Clarisse. Tout ce que je recélais de masculinité apparaissait au grand jour. Il me semblait que des terminaisons nerveuses se connectaient à cet attribut factice. Magalie me souriait, attendant mon bon vouloir. J’étais le roi du monde. Ou la reine... je ne savais plus.
Je me suis couchée sur le dos, et elle est venue sur moi. Son sexe, qu’elle ouvrit avec ses doigts, était trempé.
Avec précaution, mais aussi pour faire durer le plaisir, elle s’assit sur mon pénis.
— Ça fait mal ? Ai-je demandé.— Non, dit-elle en fermant les yeux, l’air extasié.
Comme je la trouvais belle ainsi, apaisée et pourtant vibrante d’excitation.
Maintenant que la voie était ouverte, je me suis dégagée, je l’ai fait se mettre à quatre pattes, je l’ai prise, et j’ai entamé une série de lents va-et-vient pour l’accoutumer. J’avais eu soin de nous placer face à la glace de l’armoire pour ne rien perdre du spectacle obscène que nous nous offrions.
Je la chevauchais avec des mouvements de plus en plus brutaux, à la manière d’un mâle en rut. J’eus l’idée d’une variante : je me suis retirée, et retournant ma copine sur le dos, je lui ai soulevé les cuisses et l’ai pénétrée à nouveau par l’anus. Ses pupilles se sont dilatées, son iris devenait de plus en plus trouble. Ses traits se crispèrent dans une grimace de douleur, puis ses muscles se contractèrent, et elle se mit à jouir en gémissant.Revenue à elle, elle me sourit, détendue. Le trouble de l’œil avait disparu, et son visage était redevenu paisible. Je suis restée en elle jusqu’à ce que les crampes nous forcent à nous désunir.
— Tu as été merveilleuse ! dit-elle simplement.
J’avais surtout suivi égoïstement mes propres envies. Quand elle me proposa de me donner du plaisir en retour, j’ai secoué la tête. J’étais bien comme ça. Il était tard : onze heures et demie ; c’était décidément notre heure. J’ai enfilé ma chemise de nuit, pris mes affaires de toilette, me suis rendue aux douches.
Je n’ai pas allumé la lumière du couloir : je voulais, le cas échéant, surprendre Jessica à son poste d’observation. Elle était là, accroupie devant une cabine de douche en train d’assouvir son fantasme. J’avançais en faisant glisser mes pieds nus pour ne pas faire de bruit. Au dernier moment, elle a senti ma présence, s’est retournée brusquement.
— Ah, c’est toi, tu m’as fait peur, dit-elle à voix basse en mettant l’index sur ses lèvres pour implorer mon silence. Par curiosité, j’ai pris sa place. À vrai dire, on ne voyait pas grand-chose, mais c’était suffisant pour aiguillonner l’imagination... Nous avons discuté de choses et d’autres, près des lavabos, jusqu’à ce que la victime sorte de la cabine et s’en reparte en grommelant quelque chose comme « bonne nuit ».
Comme il n’y avait personne d’autre que nous dans les sanitaires, nous sommes revenues à une conversation plus intime.
— J’espérais que tu viendrais ce soir, je tuais le temps en t’attendant, dit-elle. Evoquant le soir où Magalie l’avait surprise, elle m’a demandé si je me rappelais ce que je faisais juste à cet instant-là.
J’ai fait comme si je ne m’en souvenais pas.
— Eh bien, je me lavais.— Non... Essaie de te rappeler.
J’ai fait semblant de réfléchir, puis je me suis écriée :
— Ah si ! Je faisais pipi. Tu m’as vue ? J’ai toujours envie quand je m’asperge le ventre d’eau.
Elle respira un grand coup, puis me confia qu’elle aimerait à nouveau me voir faire pipi. Le feu qui couvait dans mon ventre se ralluma.
— Si tu veux, dis-je. Où ? Dans la douche ?
Sans répondre, Jessica me poussa dans la cabine, rentra derrière moi et verrouilla la porte. Elle se rencogna le temps que je me déshabille. Je suis montée sur la claie de bois et j’ai manœuvré les robinets. Quand je me suis retournée, Jessica était nue. Me voyant surprise, elle expliqua :
— Je veux te voir de près... alors, je préfère ôter mes vêtements pour ne pas les mouiller.
Mon excitation, et aussi le bruit de l’eau qui coulait du pommeau de douche me donnèrent une envie irrépressible. J’ordonnai à Jessica de se mettre à genoux et de me lécher. J’ai écarté les jambes et me suis cambrée pour mieux m’offrir à sa langue, et quand j’ai senti qu’elle me titillait le méat, une vague de jouissance m’a emportée. Un véritable raz-de-marée lui envahit la bouche. Jessica, manquant s’étouffer, se recula. Mon jet la frappait à présent sur les seins, rebondissait partout. Elle attendit qu’il se tarisse, avant d’approcher à nouveau son visage.
Elle posa sa bouche grande ouverte sur mon sexe. Le flot d’urine s’écoulait aux commissures de ses lèvres. Elle était trempée, sa peau brillait, ses cheveux dégoulinaient.
Quand j’eus fini, elle aspira mon sexe dans un baiser de feu, le nettoyant de toute trace d’urine. Moi, pendant ce temps, je jouissais en silence.Jessica me regardait avec un air fou, deux de ses doigts enfoncés dans sa chatte. Elle les faisait aller et venir, et ne me quittait pas des yeux tandis que la douche coulait sur moi.
Elle s’arrêta soudain, se figea, trembla de tout son corps, et ses yeux se révulsèrent. Elle aussi réussit à jouir en silence.
Quand je revins dans la chambre, Magalie était endormie, nue, là où je l’avais laissée. J’ai récupéré le godemiché, je l’ai rincé dans le lavabo et essuyé avant de le ranger dans l’armoire. Puis je me suis couchée sans bruit pour ne pas réveiller ma copine. Avant de plonger dans le sommeil, j’ai revécu en esprit ce qui venait de se produire à la douche. Jessica avait réveillé en moi des réserves de sensualité que je ne soupçonnais pas. 
J’avais adoré.
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