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Dame Erika

Chapitre 5

Voyeur / Exhibition
Chapitre 5 : Le plaisir de Dame Erika

PAT

En gros, elle vient de nous demander de nous foutre à poil pour sa réception et de faire le service. Mouais… Elle veut qu’on fasse un truc de cul, un spectacle porno ; il suffisait de le dire clairement !
À l’école, j’aimais bien l’Histoire de France ; je me souviens d’avoir lu dans les livres d’Histoire et d’autres documents que les pratiques sexuelles étaient loin de celles que nous connaissons. Uniquement réservées à la procréation, et dans une seule position (celle dite « du missionnaire » car prétendue plus efficace pour la fécondation), il était hors de question d’avoir d’autres types de rapports. Le clergé imposait sa loi, promettant les feux de l’enfer pour qui ne respecterait pas les règles. Donc pas de relations homosexuelles, incestueuses, zoophiles ou autres au risque de se voir excommunié, emprisonné, et même torturé jusqu’à ce que mort s’ensuive.Le sadomasochisme, lui, était autorisé pour faire avouer tout et n’importe quoi, et nous avons eu très très chaud…
Les propos de Dame Erika me font penser que nous ne sommes pas dans une attraction installée dans ce château, mais bel et bien dans une monde parallèle similaire au moyen-âge, ou peut-être carrément à cette époque, un truc dans ce genre.
— À vous de choisir ; je n’ai pas trouvé mieux à vous proposer pour le moment. Alors ?
La proposition est assez étrange, mais nous n’avons pas vraiment le choix ; l’idée de me faire les deux filles me plaît, et pourquoi pas les servantes et Dame Erika. Je commence même à bander. Nul besoin de nous consulter pendant des heures ; après tout, si on peut se faire une belle partie de cul, ce sera toujours ça de gagné. Nous nous interrogeons du regard ; la décision est prise. Nous acquiesçons.
— À la bonne heure ! Vous avez une idée de ce que vous allez faire ? nous demande Dame Erika.— Non, pas encore, mais ne vous inquiétez pas : ils vont se régaler, vos chevaliers, et vous n’aurez pas à subir le courroux de votre mari, nous vous le promettons. Et vous pensez pouvoir nous ramener dans notre monde ?— Je pense que oui, mais je dois entrer en contact avec le magicien. Ensuite, il faudra y aller, et c’est loin. Je vous en parlerai dès que tout sera prêt.

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LIOUBOV

Résumons-nous : pour retourner au XXIe siècle, il va falloir trouver le magicien. Pour cela, Dame Erika doit le contacter, puis s’y rendre. Comment, où et quand ? Il est dans la forêt de Brocéliande, à cent soixante-dix lieues d’ici.
En attendant, ils vont devoir distraire le seigneur, sa cour et ses invités, sinon ils risquent de passer un très mauvais quart d’heure ; Dame Erika y compris.
Vu les étrangetés de la situation, le doute sur la possibilité d’une attraction a quasiment disparu de leur esprit.
Pour le moment, il faut s’occuper du présent. La mise en scène des ripailles s’organise ; que vont-ils proposer comme spectacle ? Ils ont quand même défini un thème : d’après Dame Erika, il faut que ce soit très sexuel pour satisfaire son seigneur et ses convives qui se moquent des interdits. Tout est défini, chacun a son rôle. Dame Erika va s’occuper de l’intendance, faire installer une scène et tous les accessoires dont ils auront besoin pour réaliser le spectacle.
Durant la conversation, Dame Erika ne peut détacher son regard de ces quatre corps toujours aussi nus (en réalité, elle aurait pu leur offrir un vêtement – ne serait-ce qu’une chemise pour qu’ils puissent se couvrir – mais elle profite un peu de la situation). Les morphologies différentes de ce qu’elle connaît lui plaisent.Pourquoi ne pas profiter de cette aubaine pour se distraire un peu ?
Les filles sont plus grandes qu’elle. Elle est aussi intriguée par la chevelure blonde d’Élise, celle très longue de Tina, et les minettes épilées des deux filles. Sans demander la permission à quiconque, elle palpe, touche du bout des doigts. Ses palpations curieuses et envieuses redessinent les formes des filles. La totalité de leur corps est ainsi inspectée, ce qui les fait frissonner et les excite en même temps.
Le corps athlétique des garçons et leur engin lui donnent des envies de toucher ; une douce chaleur envahit son ventre. Inspectant avec curiosité les sexes épilés, elle réussit au moindre toucher à provoquer chez les beaux mâles des érections prometteuses. Ses doigts fins passent sur le scrotum de Pat, qui semble apprécier nettement plus les attouchements de Dame Erika que ceux du gros balourd dans la salle de torture.
Sans même se concerter, les filles décident de remercier celle qui vient de leur sauver la vie. Nos deux lesbiennes se risquent à quelques caresses et attouchements entre elles ; Dame Erika, intriguée par la pratique (alors absolument interdite) n’en perd pas une miette… D’un signe de la main, les filles l’invitent à les rejoindre ; elle s’approche timidement d’Élise et de Tina qui, malines et félines, l’apprivoisent doucement, explorant au travers de sa robe de tissu épais son corps qu’elles devinent fin et gracieux. Debout, Dame Erika accepte de bonne grâce ces caresses à quatre mains, et elle y prend visiblement un certain plaisir, malgré l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête : si son époux apprenait ses écarts de comportement, nul ne sait ce qui pourrait arriver.
D’un regard, les filles décident de l’emmener dans un autre monde, celui de la luxure et du plaisir. Si elles viennent de connaître les morsures du fouet dont les traces demeurent à peine visibles sur leurs fesses et leur dos, elles ont bien l’intention de lui faire vivre un moment de plaisir qu’elle est loin d’imaginer.
Parfaitement rodées à ce genre de pratique, elles se lancent. Leurs caresses se font de plus en plus pressantes. Insistant sur la poitrine toujours enveloppée dans la robe, les filles s’aperçoivent immédiatement que le frottement du tissu sur la pointe de ses seins provoque à Dame Erika une avalanche de frissons. Le lien de sa coiffe se défait presque tout seul et tombe au sol en libérant une longue chevelure brune, soyeuse et abondante. Les boutons de l’encolure de la robe sont défaits, la laissant glisser au sol.
Les tailleurs et fabricants d’affublements (vêtements) n’ont pas encore inventé les culottes, soutien-gorge, slips et autres vêtements intimes, et c’est à la vue de tous, un peu crispée et le visage rosi par la gêne, qu’elle offre son corps de jeune femme entièrement nu. Elle tente de cacher assez maladroitement son intimité ; se montrer nue en public est pour elle une première. Une douce chaleur envahit son ventre ; un picotement naissant dans son vagin lui fait pressentir l’arrivée de quelque chose d’inattendu et de jouissif. Il faut préciser qu’à cette époque-là, la femme n’avait d’autre contentement que celui d’ouvrir les jambes pour satisfaire les besoins sexuels de son mari, le plaisir que toute femme attend normalement d’une relation sexuelle passant au second plan. Alors l’envie et la curiosité font tomber les dernières barrières de sa pudeur de Dame Erika, et c’est sans opposer de résistance qu’elle se laisse accompagner sur l’immense lit à baldaquin.
Ce lit capable de recevoir quatre personnes accueille aisément les trois femmes, couchées sur un moelleux édredon en duvet d’oie et de canard dont l’enveloppe de soie procure une douce sensation de bien-être. Allongée sur le dos, Dame Erika s’abandonne aux caresses des doigts agiles d’Élise et de Tina qui effleurent sa peau ; un doux frisson parcourt tout son corps, faisant dresser son doux duvet.
Deux langues font le tour des aréoles rosées au centre desquelles les tétons sont érigés. La douce chaleur qui a envahi son ventre s’est transformée progressivement en un picotement de plus en plus précis et de plus en plus envahissant à l’endroit le plus secret de son intimité.
Les mains des deux filles connaissent parfaitement le corps féminin et savent exactement où aller pour lui faire vivre un moment d’intense plaisir. Loin d’imaginer ce qu’il va se passer dans ses entrailles, Dame Erika s’abandonne complètement, sans un mot, les yeux clos. Seules une respiration profonde et soutenue ainsi qu’une légère ondulation des hanches invitent et réclament des caresses plus insistantes.
Une langue – celle d’Élise – est restée sur la poitrine de la belle et continue à lécher. Les lèvres pincent, sucent ; plus fort encore, des dents mordillent les tétons tour à tour. La langue de Tina part à la recherche du bouton enfoui dans une toison abondante ; la brune lesbienne sait que dès qu’elle va le toucher, ce contact va provoquer une décharge électrique dans le fourreau d’Erika et enclencher le processus de production d’endorphines qui, petit à petit, l’emporteront vers les sommets du plaisir.
À la vue de ce spectacle, les deux garçons arborent une érection hors du commun qui leur donne envie de s’attraper l’engin et de le secouer avec frénésie jusqu’à ce que le jus produit par ces usines à spermatozoïdes gicle à plusieurs reprises pour s’écraser en maculant le sol de flaques d’un liquide blanchâtre, gluant et malodorant.
Les servantes, ayant terminé les préparatifs pour les toilettes, font leur apparition pour aviser que tout est prêt. Le spectacle qu’elles découvrent les laisses pantoises, intriguées de voir leur maîtresse dans cette position assaillie par les deux femmes en pleine action sur son corps. Elles sont aussi surprises en découvrant la lance des deux hommes en position verticale qui les attire comme des aimants.
Ne pouvant résister à cette soudaine attraction et à la main tendue des deux hommes, elles viennent, tentent une approche. Leur regard admiratif contemple ces deux Apollons dont elles ont assisté à l’arrivée fracassante dans leur boule transparente. Peut-être sont-ce des dieux venus dans leur étoile filante les chercher pour les emporter vers des lieux paradisiaques ?

[à suivre]
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