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Dame Erika

Chapitre 13

Erotique
Chapitre 13 : Le réveil

LIOUBOV

Après s’être dépensés comme une armée de guerriers, avoir mangé et bu comme une compagnie de soldats revenant de la guerre, ils se sont endormis. Le repos fut long, très long : ils on dormi le temps que le soleil se lève et se recouche. Maintenant il fait jour ; ils se réveillent doucement, ouvrent les yeux et se découvrent, un peu surpris.
La surprise ? Des plus agréables, somme toute, de se voir tous les deux dans le même lit, Élise et Pat, mais aussi Tina et Tom. Ils ont dormi ensemble, nus dans les bras l’un de l’autre, ont plongés dans des rêves dont personne ne saurait dire de quoi ils étaient faits, ni si une vague amoureuse est venue submerger leur couche pour les conduire dans de nouveaux délires érotiques.
Le soleil, qui montre le bout de son nez depuis déjà un bon moment, laisse passer par les fenêtres de doux et chauds rayons ; enjoués et coquins, ils viennent caresser les fesses de la belle Élise encore endormie qui lui expose, les cuisses bien écartées, sa vulve. Sans aucune pudeur, elle montre aussi son anneau brunâtre, sans nul doute pour se voir gratifiée d’une caresse de la part de l’astre solaire qui sort la belle Élise de sa torpeur matinale.
Un regard à son chevalier marseillais, tendre, et visiblement amoureux ; le premier baiser, la première caresse, les premiers mots de la journée sont sensuels, doux, câlins. Les mains curieuses glissent sur les corps encore raidis par cette longue période de sommeil ; elles palpent avec délicatesse, cette délicatesse qu’il est bon d’avoir dans ces moments-là : l’amour naissant se doit d’être choyé, entouré de douceur, comme l’enfant venant chercher, les yeux encore remplis de sommeil, le doux câlin du matin que sa maman va lui donner.
L’effleurement des doigts sur les tétons se propage dans tout le corps. Le contact avec les parties intimes procure de légers picotements ; les sexes se réveillent. Un long baiser coquin en précède un autre beaucoup plus intime, doux et intense à la fois, mais suffisant pour déclencher une vague de désir intense. Malheureusement, il n’ira pas plus loin, laissant sur leur faim vagin assoiffé et verge en berne.
La violence presque bestiale dont ils ont fait la démonstration pour les besoins du spectacle s’est transformée en de douces et câlines retrouvailles matinales. Par contre, leur estomac crie famine à cause de la somme de travail fourni pour assouvir leur faim et soif de sexe.
La porte de la chambre s’ouvre, et Sara apparaît, radieuse et plus belle que jamais. Sa chevelure dorée lui tombe sur les épaules. Elle est entièrement nue : cette tenue aussi surprenante qu’inhabituelle est le nouvel uniforme des deux servantes, imposé par la maîtresse des lieux à la suite du prodigieux spectacle donné l’avant-veille. Elle porte un plateau avec toutes sortes de victuailles disposées avec élégance. Après l’avoir déposé sur la table, elle s’approche du lit afin de saluer les hôtes, prononçant un « Bonjour, damoiselle Élise » et un « Bonjour, Pat ». Elle reçoit en retour un joyeux et commun « Bonjour, Sara».
La vue de Sara si peu vêtue étonne le couple qui pensait que Sara, en échange du petit déjeuner royal qu’elle vient de déposer, venait chercher quelques faveurs corporelles. Élise lui tend gentiment la main et l’attire sur leur couche. La belle Sara, installée entre les deux amoureux, voit son corps couvert de baisers, de caresses et d’autres attouchements plus intimes. Attouchements extrêmement excitants qui ont pour effet de la faire onduler comme une anguille et de lui procurer des picotements à l’endroit précis que Pat est en train d’explorer, soit par amour de la médecine, soit par curiosité anatomique. Malheureusement pour elle, la belle Sara, chargée d’une mission de la plus haute importance, doit – à son grand regret – interrompre la séance. Élise, surprise par ce départ aussi précité qu’inattendu, interroge la belle.

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ÉLISE

— Eh bien, Sara, tu nous quittes déjà ? Et que fais-tu dans cette tenue ? — Damoiselle Élise, c’est de votre faute.— De ma faute ? Ah bon ! Et pourquoi cela ?— Depuis la fête d’avant-hier, Dame Erika a décidé qu’Ode et moi serions toutes nues pour la servir.— Mais elle est complètement folle, celle-là ! Mais, attends, tu me parles d’avant-hier : nous avons dormi si longtemps ?— Oui, vous avez dormi une journée entière. Et pour le reste, ce n’est pas grave ; Dame Erika va me trouver un petit-ami. Voilà tout.— À la bonne heure pour le petit-ami ! Mais tu es toute nue toute la journée et partout ?— Non, non : pour sortir des appartements, Ode et moi on a le droit de mettre juste une cape. Et, en vérité, j’aime bien être toute nue ; quand je vais aux cuisines, les garçons et aussi les filles me touchent partout. Merci, Damoiselle, de leur avoir montré cela : la vie sera moins triste ici.— Eh bien, si tu aimes, c’est formidable ; j’en suis ravie pour toi. — Il faut vous dépêcher : Dame Erika veut vous entretenir très vite !— Très bien. C’est sans doute pour le magicien ?
Sara baisse la tête répond « Faites vite ; il y a des affublements ici. » et s’enfuit en courant comme une voleuse. Je regarde Pat, interrogatif, puis je file dans la chambre d’à côté où je trouve Tina et Tom en train de se bécoter tranquillement.
— Bonjour ! Ça va, vous deux ?
À la vue de ma chérie roulant une pelle à Tom, mon cœur cogne d’un coup. Je m’avance vers elle, me tourne vers son visage d’ange et lui dis :
— Bonjour, ma chérie.
Elle m’embrasse sur la bouche, enfin me roule une galoche des plus poussées.
— Vous avez bien dormi ?
Pat, qui m’a suivie, fait la bise à Tina et tape un bonjour dans le dos de Tom qui lui retourne la politesse. Si c’était moi qui l’avais pris, leur bonjour, je me serais retrouvée dans la cour du château (cela dit, je ne sais même pas comment il est foutu, ce château, à l’extérieur). Pat enchaîne :
— Bonjour, vous deux. Tina, tu m’as l’air en pleine forme. On vous a dit que Dame Erika veut nous voir ? Ce doit être pour le magicien.
Tina, toujours aussi enjouée, répond :
— Oui, je suis en pleine forme parce que j’ai deux amoureux : Élise et Tom.
Surprise, je reprends :
— Il t’en faut deux ? Mais c’est interdit !— Et par qui, je te prie ? Ici, il n’y a pas de loi pour nous ; nous sommes juste de passage, donc j’ai deux amoureux ici. Et si toi tu ne veux plus de moi, tant pis pour toi : Tom aura tout pour lui tout seul !— Oh, la vache ! Tu as bouffé du cheval enragé ce matin, ou quoi ?
Elle s’approche, me regarde droit dans les yeux et me balance un « Je t’aime ! » suivi d’un énorme baiser. Mais Pat nous fait très vite descendre de notre nuage.
— Bon, les gonzesses, quand vous aurez fini de vous lécher la tronche, nous pourrons aller voir Dame Erika, vu que nous ne sommes bons qu’à servir de godes humains.
Oops ! Je crois qu’on a fait une bourde… Je rattrape le coup ; un gros bisou, et tout va bien. Les mecs, je sais comment ils fonctionnent : tu veux un truc, genre une jupe, tu lui fais des yeux de merlan frit, un bisou, et tu as ta jupe. Si c’est plus important ou plus grave : une pipe, un coup de quéquette, et c’est dans la poche
Justement, les deux servantes font leur entrée, toujours aussi belles que nues et, l’air grave, nous demandent de les suivre. Nous sommes sapés comme des clodos avec leurs frusques qui ne ressemblent à rien ; à la limite, je préfèrerais être à poil. Elles nous accompagnent jusqu’à un grand salon. À gauche, une immense cheminée sans feu. En face de la cheminée, deux grands fauteuils assez hauts ; en tout cas plus hauts que les espèces de canapés en velours moche disposés de part et d’autre. Au milieu, une table basse ; une table de salon, rien de bien design.
Sous la conduite des servantes, nous nous avançons vers Dame Erika qui est assise dans l’un des fauteuils, l’air grave. La politesse veut qui nous la saluions, alors nous la saluons ; nous, les filles, d’une maladroite révérence en nous inclinant en avant et en disant en chœur « Bonjour, Dame Erika. » Comme seule réponse, elle nous lâche un « Installez-vous ! » en nous indiquant les canapés. Elle congédie ses servantes, que je regarde partir ; c’est vrai qu’elles ont un beau cul, ces gonzesses.
Eh bé, dis donc… Ni bonjour, ni merde ! Qu’est-ce qu’elle a dans le cul, ce matin, celle-là ?Son visage est grave, fermé ; mis à part le jour où elle a pris la tête à son chevalier, je ne l’ai jamais vue comme cela.
— Il faut que je vous entretienne de votre avenir.
Le ton qu’elle prend nous fout le frisson ! Nous nous regardons tous les quatre, n’osant intervenir. Nous attendons – pas longtemps – la suite qui arrive comme un boulet de canon :
— Je ne vais pas vous envoyer voir le magicien, ni qui que se soit : vous restez ici.
Oh, putain ! Le ciel vient de me tomber sur la tête. Mais qu’est-ce qui se passe ? Dans ma tête, une voix : « Élise ! Réveille-toi, trouve une idée, tremble, chiale, mais dis quelque chose ! Bouge ! » Je lève les yeux : elle nous domine de sa hauteur. Les yeux de cocker, et c’est parti : je commence à trembler, une larme coule ; une vraie. Tina en fait autant, c’est mieux, sauf que moi je chiale et je tremble vraiment. Je regarde les garçons. Par contre, eux, d’après leur regard, ils vont lui rentrer dedans : on dirait les All Blacks quand ils font le haka. Du coup, ça me regonfle. D’une voix pleine de sanglots, je balbutie :
— Dame Erika, mais… on ne comprend… pas… pour… pourquoi ?— Ne pleurez pas, cela ne sert à rien, et dites à vos gorilles de rester tranquilles. Vous repartirez… un jour.

[à suivre]
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