Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 136 J'aime
  • 1 Commentaire

Dans le noir

Chapitre 2

Les instants troubles

Hétéro
La ville ! Notre ville, c’est plutôt une grosse bourgade. Mais en été les touristes sont nombreux pour notre lac aux eaux d’un bleu profond. L’hiver, ils sont aussi là pour d’autres raisons, mais pas moins abondants. Les stations de ski font le plein et personne ne songerait à s’en plaindre. L’automne reste cependant la période calme et pour le moment même si le temps est à la neige, les pistes n’en sont pas moins fermées. Alors les rares vacanciers se retrouvent tous, à l’heure du diner, dans les restaurants du centre-ville. Et c’est là que tu m’emmènes pour une dinette en amoureux.
Mais j’imagine bien que tu as une idée derrière la tête. Enfin, c’est vrai qu’un pari est un jeu, mais que je dois reconnaitre que j’ai perdu et je m’attends donc à ce gage, qui pour l’heure me laisse songeuse. Que vas-tu me demander ? Des tas d’images défilent sous ma chevelure, dans ce cerveau en ébullition depuis que tu m’as prise en flagrant délit. Je ne sais rien et tu te gardes bien de me parler de quoi que ce soit. Mais la dinette est de toute façon plutôt sympathique, alors je profite de l’accalmie qui nous réunit.
Je sens pourtant ton regard qui ne me lâche pas. Tu me poursuis aussi de tes petites piques perfides, te voulant spirituel au possible. Et je me demande si tu ne fais pas exprès de me laisser mijoter dans le flou, l’incertitude qui me crispe les nerfs. Nous en sommes presque à la fin du repas et je ne connais toujours pas tes intentions. Mais ta voix se fait grave, rauque, étranglée par une émotion que tu as du mal à refréner.
— Alors ma belle, tu es prête à assumer ? — Qu’est-ce que tu veux ? Ma foi… dit toujours ! — Ce n’est pas comme cela que ça marche. Je dis et tu fais… tu es ma chose pour la soirée.— Ta chose ? C’est bien vague comme propos. Tu entends quoi par ta chose ?— Eh bien, j’ai un peu envie de jouer et je suppose que toi aussi, puisque ce matin encore… tu m’as allumé sans éteindre l’incendie que tu avais déclenché.— Si tu me disais clairement ce que tu attends de moi… on gagnerait du temps, tu ne penses pas ?— Pose-toi, la ou les bonnes questions plutôt ! Qu’est-ce que tu es capable de donner, d’assumer, de faire ? Et partant de là, je verrai ou ça va nous mener.— Oui ? Mais dans quel domaine ? — À ton avis ? En vois-tu un plus particulier que les autres ?— Ben… comme tu me parles de ce matin, je peux penser que c’est celui-ci que tu vises le plus…— Tu es maligne quand même ! et je t’ai même ramené un petit cadeau pour le cas où…— … ! Je vois ! Monsieur avait déjà anticipé ma défaite.— Non ! Mais j’en rêve depuis longtemps de te voir porter cela.— C’est quoi ça ?
Tu as poussé devant moi une sorte d’écrin, comme un étui à bijou. Je vois ce paquet bizarre, assez volumineux, et je ne bronche pas. Tu continues à me sourire, et quand tu reprends notre conversation, ta voix de nouveau semble chevroter.
— Tu ne veux pas l’ouvrir… ton gage, enfin une partie de ton gage est à l’intérieur.— Ah ! Bon ? Parce qu’en plus, il y a plusieurs facettes à ce que tu projettes ?
— La soirée est à moi, c’est bien ainsi que je l’entends ! Aurais-tu l’intention de ne pas honorer ta parole ?— … ? Bien sûr que non… encore que ça va sûrement dépendre de ce que tu vas vouloir…— Allons ! Tu es à moi, non ? Alors…
J’avance la main en tremblant vers ce coffret assez étrange, et le tire vers moi. La matière de ce que je touche est en velours, et j’entrouvre le couvercle pour le rabaisser instantanément.
— C’est quoi ça ? Tu veux que je porte ce truc ? Tu es fou ? — Mais non ! Je te jure que j’y tiens tout particulièrement. Et ce serait même merveilleux si tu le mettais là, tout de suite.— Quoi ? Tour de suite, tu veux dire ici ? Dans la salle du restaurant… tu es cinglé ou quoi ?— Pas du tout ma chérie. Et je te jure que ça me fait bander comme un cerf.— Tu t’imagines… devant tout le monde comme ça ?— Personne ne peut te voir dans le coin où nous sommes. Peut-être le serveur et encore, faudrait-il qu’il ait son regard juste sur toi à ce moment-là.— Mais… en plus ça doit faire très mal.— Allons ce n’est pas plus gros que ma… queue et puis… c’est aussi mon gage, alors… tu devrais peut-être me faire plaisir.— Parce que c’est te faire plaisir que de me voir me coller ça dans le…— Chut ! nous n’allons pas nous chamailler. Tu n’es pas d’accord et bien n’en parlons plus.— Attends ! Je n’ai pas dit non ! C’est juste l’endroit et le moment pour… — Oui ? Mais mon plaisir à moi ? Tu ne peux pas toujours m’en priver… à l’instar de ce matin dans notre lit…— Tu reviens encore là-dessus… ça t’a donc marqué à ce point ?— Non ! Mais deux refus dans la même journée… c’est beaucoup n’est-ce pas ?— Bon… à sec comme ça, tu crois vraiment que ça va rentrer ?— Oh, si ce n’est que cela, j’ai ce qu’il faut… tiens.
Je n’en reviens pas. Tu viens de sortir de ta veste un tube de couleur bleu nuit. Je lis sur le carton d’emballage : vaseline médicale. Tu as donc bien prémédité ton coup. Et je jette un coup d’œil aux alentours. C’est vrai que personne ne peut m’apercevoir dans le recoin où nous dinons. Pourtant la salle est quasiment remplie et un joyeux brouhaha nous entoure. Je prends le truc dans ma main. C’est lourd, du métal et d’un côté ça ressemble à ton gland en plus long. De l’autre une pierre grenat en termine la partie aplatie.
Pendant que je tourne dans tous les sens l’engin doré dans ma main. Le caressant sur toute sa longueur, tu as ouvert toi le tube de pommade. Je longe d’un index indécis ce long gland d’au moins dix centimètres jusqu’à ce creux qui mène vers la partie où est serti le chaton de la pierre. J’ai perçu ton signe et sans comprendre totalement j’avance ma main. Dans celle-ci tu déposes une grosse noisette de ce gel incolore.
— Enduis-le comme si c’était ma queue ! Après tu verras, ce ne sera plus qu’une formalité.— Tu… tu veux vraiment que je me mette ça dans les fesses ?— Ça mon amour ça s’appelle un « rosebud » et c’est fait pour ce genre de jeu.— Tu es fou… c’est bien trop gros ! Et puis ici…— Allons un zeste de courage, veux-tu. Il te suffit de relever ta jupe et de la placer sur la rosette… après ça va glisser tout seul et le renflement là, l’empêchera de ressortir, c’est aussi bête que ça.
Je ne comprends pas pourquoi l’idée de ce machin-là, planté dans mon cul peut te faire bander. Tu as de drôles de pensées tout de même. Et comme une idiote, j’enduis la longueur de bidule, je le frotte avec l’onguent que tu m’as déposé dans le creux de ma patte. Et bêtement je fais ce que tu veux. Tout d’abord, debout dans mon coin, je frotte l’objet de toute sa longueur dans ma raie des fesses. Et puis la partie effilée vient se positionner à l’aide de ma paluche contre mon œillet. Finalement c’est vrai que pas un regard ne se tourne vers moi.
Tout doucement j’appuie sur la partie plus plate qui tient le caillou ou le verre grenat. Et lentement, sans bruit le truc semble aspiré par mon anus. J’ai les yeux dans les tiens et nos quinquets brillent d’un coup. Avoir mis cela là a fait monter une certaine envie chez moi. Et la bosse que tu me fais voir me prouve que toi aussi, tu apprécies soudain, ce geste que je juge idiot. Me voilà avec ton « rosebud » dans le derrière et lorsque je me rassois, l’effet est des plus insolites. Dérangeant pour le moins et je me tortille un peu comme si ça allait arranger les choses.
La sortie du restaurant est cocasse. Une incroyable impression que toutes les paires de mirettes des clients du restaurant sont sur mon derrière. Bien sûr, il n’en est rien, mais je songe que ma démarche est spéciale. Je tente de rester la plus naturelle possible. Tu me souris et l’espace qui nous sépare de la caisse où nous nous rendons pour payer devient interminable. Celui qu’il nous faut traverser pour sortir ne l’est guère moins. La chose en moi se met en place et au bout de quelques instants, alors que nous croisons l’intégralité du parking, hors de vue de tous les autres, je respire un peu mieux.
C’est là, juste avant de monter en voiture que tu me prends par le bras. Le baiser qui nous unit à quelque chose de doux, de tendre. Sensuel, c’est bien le qualificatif qui convient pour ce rapprochement labial qui me donne des frissons. Et puis tu esquisse là, un pas de danse, sans musique. Et alors que je tourne avec toi, je ressens des sensations totalement inconnues qui partent de l’endroit où est niché l’objet. J’en attrape une chair de poule formidable, incompréhensible même.
— Si tu veux, nous allons danser un peu.— Tu connais donc une boite dans le coin ?— Oui ! Allez, monte ! Non attends pas comme ça
Alors que tu me tiens la portière ouverte, tu me guides sur le siège, mais je ne vois pas du tout comment tu veux que je m’assoie.
— Remonte ta jupe s’il te plait— Pour quoi faire ?— J’aimerais que seule ta peau soit en contact avec le cuir du siège !— … ?— De cette manière je pourrai aussi passer ma main sur ton minou.— En conduisant ? Pas tellement prudent cette histoire-là !
Mais le ton de ma voix est plus ironique qu’apeuré. Et j’abdique, je renonce à entrer dans un débat oral stérile. Je fais exactement t ce que tu désires. La fraicheur du cuir me surprend alors que la bête en moi me comprime un peu plus encore le ventre. C’est bluffant comme effet. Nous voilà donc partis. Et je m’aperçois que nous prenons un itinéraire que tu sembles parfaitement maitriser. Tu sais donc avec exactitude où trouver ce que tu veux. Je me pose des questions.
— Tu y es déjà allé seul dans cette boite ou tu as l’intention de m’emmener ?— Non. Mais lorsque nous allons en vacances, nous passons toujours à quelques mètres et tu l’as sans doute toi aussi remarquée.— Mais par-là, il n’y a qu’une boite… échangistes. Tu n’as toute de même pas l’intention de…— Chut ! C’est ma soirée ! Ma nuit, tu dois juste te contenter de suivre sans rien dire.— … ?
Une fois encore un frémissement de tout mon être soulève les pores de ma peau. Je suis sidérée. Tu as bien calculé ton affaire. Je me tais, mais je n’ai guère le loisir de réfléchir. Ta main est venue sur mon genou et tu remontes ma jupe sur mon ventre. En tirant un peu sur la ceinture de sécurité, tu coinces le pan levé sous celle-ci et ma chatte reste bien à l’air. Tu roules très doucement et cette fois tu me tripotes en conduisant. Je suis mouillée et tu dois bien le constater. Je dois être rouge de confusion et de honte. Mais tu es heureux.
— oooOOooo —
Nous sommes devant une grille fermée et je te suis du regard alors que tu vas vers un interphone signalé par une lumière. Le moteur qui ronronne m’empêche de suivre les échanges entre un mystérieux interlocuteur et toi. Mais le lourd vantail métallique s’ouvre enfin. Un chemin caillouteux et nous voici sur un parking violemment illuminé dès notre arrivée. À peine entrée dans les lieux, je suis saisie par la musique. Elle me parvient en sourdine, alors qu’une jeune femme vêtue très sommairement de ce qui ressemble fortement à un maillot de bain deux pièces en satin brillant, nous guide vers un vestiaire.
Ensuite, alors que j’ai déposé mon sac dans une armoire dont je garde la clé, la jeune personne fort agréable au demeurant, nous explique les règles de la maison, puis nous fait visiter les lieux. Je me promène avec toujours une sorte de sentiment de gêne ou de malaise, de sentir que je suis pleine de ton « rosebud ». Le bar est là avec une cohorte de mecs qui me paraissent bien solitaires. Mais une mini piste de danse offre le spectacle de plusieurs femmes qui dansent ensemble. Je suppose que les nanas des clients accoudés au zinc sont celles qui jambotent.
— Tu veux boire quelque chose ?— Quoi ?
Je viens de crier pour me faire entendre par toi alors que je regarde toujours ces silhouettes qui se déhanchent luxurieusement. Elles ne sont pas trop habillées non plus ces nénettes qui guinchent. Je sens ton souffle qui me frôle l’oreille. Et cette fois je t’entends alors que tu t’es penché vers moi.
— On prend un verre ? Et après on va un peu de défouler sur la piste ?— … !
Je n’ai rien répondu et seulement hoché la tête dans un signe d’assentiment. Un verre de couleur orangée arrive déjà devant moi. C’est du genre rapide. Je bois une gorgée… vodka-orange… je t’aime toujours autant. Et tu me fais signe de te suivre avec mon verre. Nous voici sur le bord de la piste, enfin, ce parquet de quelques mètres carrés tout au plus. De longs sofas en tissu ou velours, je ne distingue pas très bien dans l’obscurité ambiante, nous accueillent. Assis côte à côte, un mec seul nous arrive droit dessus. Je te vois sans pour autant comprendre ce que vous vous marmonnez et il repart sans même sourire.
Je te fais un signe des paupières et tu viens m’expliquer.
— Il voulait savoir si nous avions besoin de compagnie…— … ?— Ne t’inquiète donc pas, je l’ai éconduit poliment… pour le moment.
J’ai bien entendu ? Tu as ajouté… pour le moment ? Mais je ne vais pas me faire un sang d’encre pour un mot sûrement mal placé. On n’arrive pas à se parler de toute manière avec ce fracas de la musique. Le DJ a dû nous repérer et ses spots multicolores viennent me prendre dans leurs pinceaux lumineux. Ça me fait tout bizarre et j’ai encore l’impression d’être l’objet de toutes les attentions des mâles environnants. Je dois encore me leurrer. Les femmes qui dansent ont quelque chose que je n’aurai jamais…
— Tu veux bien que nous guinchions un peu ?— …
Ma main dans la tienne, je me laisse embarquer sur la mini piste. L’autre avec ses jeux de lumière nous suit. Et nous voici enlacés sur un slow des plus langoureux. Une de tes mains sur ma nuque, l’autre sur ma hanche, nous suivons le tempo. Et tu me serres contre ta poitrine. Je ne nie pas que j’adore cela, mais… je sens cette patte que tu laisses glisser sur ma fesse. Elle pince le tissu de mon court vêtement et je comprends que tu veux faire remonter l’arrière de ce que je porte. Je tente de te repousser, mais tu me susurres quelques mots au creux de l’oreille.
— Tu sais ma belle… quand tu mets des boucles d’oreille ou un joli pendentif, c’est pour que les gens les admirent. Eh bien, moi ton bijou… je le voulais aussi… un peu pour ça !— Mais…— Mais quoi ? Ici nous sommes dans un des temples du libertinage et les autres aussi se montrent, il te suffit de regarder autour de nous, tout partout, des mains caressent, des bouches s’embrassent.
Je bois ma honte et je suis heureuse que la salle soit sombre, mais le faisceau du spot du DJ qui me pourchasse visiblement me met mal à l’aise encore plus. Et tu me presses sur ton cœur alors que ton visage se tourne vers le mien. Tu cherches mes lèvres et je te les donne bien volontiers. La bouche close par ce baiser ventouse, je sais, je sens que mes fesses sont maintenant visibles de la plupart des danseurs et même des autres. Je dois être toute rouge, mais ça ne peut pas se voir. Et ta main joue maintenant avec ce truc qui est fiché au centre de mon cul.
C’est drôle aussi comme ça me fait vibrer et pourtant la situation ne m’inspire aucunement. Parallèlement à cela, je me sens inondée par une incroyable envie. Je n’en reviens pas. La honte de mouiller de la sorte, je suis donc finalement une salope ? J’ai timidement rouvert les yeux tout en continuant de me laisser diriger par la musique. Et ta main danse, elle, sur mes fesses. Face à moi, une femme dont je ne vois pas grand-chose me fait un clin d’œil qui n’arrange rien. Puis les choses semblent s’accélérer. Dans mon dos, je sens une présence.
Quelqu’un que je ne peux pas voir s’est inséré dans notre duo. Je perçois un souffle dans mon cou alors que j’enfouis ou essaye de le faire, mon visage contre l’abri de ta poitrine. Et tu me retiens les deux bras coincés sous les tiens. L’autre derrière a placé une patte sur mon derrière et il ou elle, je ne sais pas vraiment, me caresse lentement. La main passe sur le « Rosebud » puis le fait légèrement tourner en moi. J’en frémis même si je voudrais être à mille lieues de là. Mais les doigts ne s’arrêtent pas à ce bijou, non ! La main descend plus bas, pour qu’un doigt ou deux remontent sur l’autre versant.
Il ou elle me touche le sexe ! C’est inouï et toi tu continues à me faire tourner en cadence, comme si de rien n’était. Je tente de voir, pour demander à cet intrus d’arrêter immédiatement son tripotage. Tu profites toi de ma tentative désespérée pour reprendre mes lèvres. Et béatement, je réponds à ton nouveau baiser. Les doigts qui me visitent se font plus intimes et ils me liment comme une petite bite le ferait. Celui qui me pénètre doit bien comprendre que je suis archi dégoulinante et j’imagine que ses phalanges qui naviguent en moi sont à l’aise. Pourtant je serre les cuisses, mais rien n’y fait. La personne qui me tripote aussi profondément, le fait savamment.
Il faut dire aussi que je ne peux guère lutter. Tes bras retiennent toujours les miens et cette position ne favorise pas la fuite. Je me sens tétanisée par cette intromission digitale non désirée, mais parfaitement orchestrée par celui qui se tient derrière moi. Tu persistes à m’embrasser et moi, conne comme personne, je réponds à tes palots amoureux. Et cette fois, je dois reconnaitre que j’ai aussi envie de faire l’amour. Mais c’est dingue… je ne sais même pas qui me touche la chatte et je suis excitée, mouillée, prête en fait.
— oooOOooo —

À suivre…
Diffuse en direct !
Regarder son live