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Dans le noir

Chapitre 8

Norbert ou les idées étranges

Hétéro
Notre vie a repris dès le lendemain de cette visite, un cours quasi normal. La normalité c’est quoi finalement ? Celle des autres n’a rien de commun avec la nôtre et nos attentes sont parfaitement différentes. Nous ne demandons à personne décidément de partager quoi que ce soit avec nous. Nous n’en parlons tout bêtement pas non plus. J’ai adoré l’interlude Annette. Une jolie récréation nocturne, une virgule dans le livre de ce couple soudé que nous formons. Et puis ainsi la monotonie que beaucoup de nos amis ressentent ou ressentaient, se trouve de la sorte évitée.
De là à en faire une pratique usuelle, il y a un pas que je ne suis pas prête à franchie aussi rapidement. Cette femme, j’ai aimé lui faire l’amour, j’ai également apprécié la voir te faire ce que je fais sans le voir. Mais de là à la revoir tous les jours… non merci ! Je n’ai aucune idée… je ne sais pas si nous la reverrons un jour. Mais elle est devenue en une seule soirée notre maitresse à tous les deux, ce qui évite une certaine forme de jalousie. Pas question cependant qu’un des membres de notre couple la revoie en solo. Je veux le croire du moins.
Elle ne revient pas (trop) dans nos conversations. Si pourtant elle reste présente, soyons honnêtes, son passage a laissé quelques traces, nous ne faisons pas une fixette sur cette nuit-là. Mais quelque part, je sens bien que tu me presses à en envisager une autre. Un peu comme si tu exigeais une parité ? Aurais-tu mauvaise conscience, d’avoir baisé une autre que moi ? Peu importe, mais je sens bien que tu aimerais toi aussi voir, entendre ce que ça pourrait donner si moi et un inconnu… nous faisions l’amour.
Quand je dis inconnu, c’est seulement moi que le pense de cette façon. Parce qu’à mon avis, un de tes amis ou une de tes connaissances ferait tout aussi bien l’affaire dans ton esprit. Tu te heurtes tout de même à mes réticences. C’est ancré en moi, un reste de puritanisme revenu du fond de mon éducation. Mon esprit a du mal d’interpréter le fait que même en ta présence, la pénétration par un homme seul, reste une tromperie. Devant mes arguments, tu juges plus prudent de battre en retraite. Tu attends ton heure, patientant avec la ferme intention de revenir à la charge à la moindre porte entrouverte.
Mais puisque nous ne faisons qu’en discuter, il n’y a pas lieu de m’alarmer outre mesure. Ces dialogues qui nous passionnent plus que nous le voudrions apportent aussi leur lot de consolation. Après ces palabres où il n’est question crument que de cul, tu es tellement excité que je dois assurément bien reconnaitre que j’en profite également. Et j’aime ces fins de soirée où nous passons à l’acte avec des images revenues de je ne sais où, des envies monstrueuses qui nous emportent dans des orgasmes violents.
Enfin en ce qui me concerne, je ne veux présager de rien pour toi. Je ne suis plus du tout certaine de ce que tu ressens, tu penses. Sinon que tes érections sont tout de même conséquentes et ne passent pas… inaperçues. Et puis depuis longtemps tu as acquis la maitrise de ce sexe dont tu te sers avec dextérité. Tu sais si bien retenir la montée de ton sperme, prolongeant du coup mon plaisir autant que le tien. Et nous avons cette chance, en est-ce une vraiment, de jouir simultanément. Mais tu m’opposes encore et toujours le même dialogue.
— Quand je jouis et que tu le fais avec moi, je ne peux pas apprécier ta propre jouissance.— Je comprends, mais…— Ben oui ! J’aimerais te voir, t’entendre le faire, mais je ne peux pas être acteur et témoin en même temps de ce bouleversement de ton corps.— C’est insoluble alors… je ne vois pas vraiment comment…— Allons ! Tu es de mauvaise foi ? Tu sais très bien quelle est la solution ! Mais tu te refuses à admettre que tu pourrais aussi jouir avec un autre que moi ?— Je ne refuse rien, je sais bien que ça doit être tout à fait possible. Sauf que je ne suis pas prête à franchir le pas. Tu sais c’est tout de même un sacré truc que déjà de l’imaginer, alors le passage à l’acte est tout différent et tellement compliqué.— Mais, je me chargerais de tout ! Trouver le complice, le choisir et faire toutes les démarches pour qu’il soit comme je le voudrais.— Bien entendu, mais c’est là que le bât blesse. Tu voudrais choisir pour moi, quelqu’un que je devrais finalement subir ? Tu ne vois donc pas de contradictions dans tes propos.— Alors je ne veux que ton approbation et que tu choisisses toute seule, mais l’assurance aussi que tu le feras bien. Puis un peu aussi celle que tu ne me tromperas pas sans que j’en sois avisé.— Parce que tu as peur de ça ? Dis-le ! Tu vois que ce n’est pas sain cette histoire. Quand tu insistes de la sorte, tu me mets le doute en tête et je ne sais plus quoi penser.— Je serais tellement heureux de regarder de suivre tes ébats avec un autre homme, et mon Dieu qu’il soit qui tu veux n’est pas important. Alors… ?— Alors quoi ?— Ben ta réponse ! Oui ou non ?
— On verra, on verra…— Réponse de normand quoi !— Bon, disons que j’y réfléchis et que si je me décide, je veux avoir toute latitude pour choisir le complice, le lieu et le jour.— Tape là ! Ça me convient du moment que j’ai ta parole… je te fais confiance.
J’ai jeté comme un crachat, cet accord tacite, plus pour te calmer, pour que tu me laisses tranquille que par envie. Mais tu as pris pour argent comptant cet accord arraché à mes tripes par ta véhémente diatribe. Oh ! Je ne cherche pas vraiment à te tromper, te mentir, mais juste à avoir un peu de répit, de temps devant moi pour réfléchir vraiment. Et l’éventualité de rencontrer un autre mâle ne peut en aucun cas se faire sous la pression. Je sais bien que tu es capable d’appréhender mes craintes, mes peurs et notre discussion se termine encore par une baise monstrueuse.
Je suis partante bien sûr, parce que tout cela n’a fait qu’attiser le feu qui me consume. Et ta main qui vient de courir sur ma chatte te fait remonter l’information au cerveau. Tu n’avais certainement pas besoin de cette « preuve » pour bander furieusement. Alors entre sucette et pénétration, notre nuit s’agite au plus haut point. Mais ce n’est pas pour me déplaire. Je garde cependant bien à l’esprit que le répit obtenu ne saurait tenir bien longtemps.
— oooOOooo —
Les choses ne sont jamais aussi belles que lorsqu’elles sont fortuites. Et je ne cherche pas vraiment un partenaire, pour te seconder plus que pour te remplacer. Mais sans doute que si mon esprit ne catalogue pas les hommes que je croise sans doute que dans un tiroir de celui-là, se trouve éveillée la petite étincelle qui n’attend que l’allumette. Et ce mardi matin, dans le rayon fruits et légumes de notre petit primeur local, je ne suis pas plus sur mes gardes que d’ordinaire. Le jeune homme qui se sert dans le rayon des œufs frais ne m’est pas plus familier que tous ceux croisés ce jour-là. C’est juste qu’il est plus simplement présent.
Et pour une raison bien impossible à déterminer, le sort se joue de nous, de moi surtout. Le brave type, quarantaine balbutiante, s’occupe à ranger sa douzaine de cocos dans une boite qu’il a sans doute apportée. Et au moment où je passe tout près de lui, il se recule sans que je puisse l’éviter. Bien entendu, l’ovule de poule qu’il tient s’échappe de sa main pour venir éclater au sol. Je relève la tête en bredouillant.
— Excusez-moi… je suis confuse !— Non ! Non, c’est moi qui suis un idiot, c’est à moi de m’excuser.
Et penaud, bête du coup, il s’agenouille pour nettoyer le bout de ma chaussure maculé de jaune. Il vient de sortir de sa poche un énorme mouchoir à carreaux. Un de ces trucs qui me fait penser à ceux que ma grand-mère utilisait quand j’étais jeune… et l’envie d’éclater de rire me surprend. Il est à genoux, souillant son pantalon aux genoux pour essuyer mon escarpin. Mais c’est fait de telle façon que j’ai l’impression qu’il est en prière, se prosternant devant moi, comme devant une Madone.
Il lève enfin les yeux et je vois sa trogne rouge comme une tomate. L’envie de rire se transforme en fou rire et celui qui me secoue le corps et un des pires que je n’ai jamais connu. L’homme transpire à grosses gouttes et machinalement, il fait le seul geste qu’il aurait dû éviter. Le drap de lit qui vient de sécher ma chaussure remonte sur son front. Cette fois il est gluant de partout et jaune jusqu’aux yeux. Le reste de son visage restant d’un cramoisi bien visible. Entre le canari frontal et la tomate des joues, le contraste est saisissant.
Il se relève péniblement et ses doigts se tordent ajoutant encore au grotesque de la situation.
— Je crois que je devrais me taire.— Excusez… moi ! Je ne voulais pas me moquer… je crois que c’est juste nerveux.— Oui… je fais toujours cet effet-là aux femmes… avant !— Avant ? Avant quoi ?— Ben avant qu’elles m’aient essayé !— … ?
J’ai mal au ventre de rire. Mais il vient de dire cela avec un aplomb qui dénote par rapport à sa gaucherie. Il se redresse et il est largement plus grand que moi. Finalement sans cet œuf barbouillé partout, il n’est pas si mal. Et quelque chose s’allume en moi. Pas une envie de lui, non, juste une idée qui commence à se frayer un chemin dans ce cerveau qui reste paralysé par le fou rire qui prend fin.
— Attendez !
Et c’est moi qui sors un Kleenex de mon sac. J’essuie du mieux possible le front de l’individu qui me regarde. Il porte une paire de lunettes aux verres aussi épais que des culs de bouteille. Il redevient écarlate alors que ma petite main frotte le mouchoir jetable. Une autre cliente passe devant nous, avec un air bizarre. Puis une des femmes de ménage du magasin arrive pour passer la serpillère et il se confond encore en excuses. C’est là que se tournant vers moi, il me parle.
— Je m’appelle Norbert et je suis vraiment désolé pour…
Sa main s’est tendue vers ce qui nous entoure. La nettoyeuse a déjà presque fait disparaitre les reliefs de l’œuf. Lui me tend dans un geste machinal la main. J’attrape celle-là et je la serre. Finalement sa patte est très chaude, pas moite, juste bouillante.
— Pour me faire pardonner, je vous invite à prendre un verre ?
Le magasin, une sorte de mini marché couvert où plusieurs petits producteurs vendent leurs produits, est doté d’une sorte de bar rudimentaire. Instinctivement, je suis ce dénommé Norbert. Il a quelque chose de touchant. Quoi ? Je n’en sais fichtrement rien. Mais c’est terriblement troublant. Et le type qui semble être le barman nous apostrophe.
— Et pour ces messieurs-dame ? Ce sera quoi ?— Euh… vous avez du café…— Bien sûr ma petite dame. Alors un café et pour Monsieur ?— … ben… la même chose alors !— C’est parti ! Deux cafés donc ! Sucre ou non ?— Non pas pour moi.— Moi non plus merci.
Norbert au fil des minutes reprend son calme et se montre un garçon charmant. Je ne dirais pas qu’il est attirant, non, c’est autre chose. Et puis, il y a cette incroyable idée qui se fait jour sans que je ne sache trop pourquoi. Ce type avec ses quarante piges pourrait, serait le candidat idéal. Je ne serai jamais amoureuse de ce gars, mais il me fait rire. Il est sur une autre planète et quelque part est tout simplement inoffensif pour notre couple. Et pendant que nous dissertons sur les raisons de nos présences ici, ma tête imagine un véritable scénario hollywoodien.
Puis les confidences se font plus intimes et nous parlons de nos vies. De ce qui nous attache à celle-ci et je parle de toi. Il écoute avec des billes toutes rondes. Il garde la bouche ouverte, avalant mes paroles comme s’il buvait du petit lait. Et je crois qu’il t’envie quelque part. J’en suis de plus en plus persuadée, surtout lorsque d’une voix quelque peu rocailleuse il me lance :
— Il a bien de la chance votre mari. Moi les seules femmes que j’ai côtoyées jusqu’ici n’en voulaient qu’au peu d’argent que ma famille m’a légué.— Vous êtes donc si riche, que ça donne des envies aux filles ? — Le mot riche ne convient pas. Mais je suis aisé et je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours le sentiment que c’est mon fric qui les intéresse.— Il s’en trouvera bien une un jour qui n’agira pas comme les autres… enfin je le pense.— Dieu vous entende ! Et… vous n’avez pas une sœur célibataire par hasard ?— Non… mais… — Ah ? Il y a donc un mais ? — Oui il y en a un, mais il est très difficile de trouver les mots pour en parler, surtout à un inconnu.— Je ne suis plus tout à fait un inconnu. Je vous rappelle que je vous ai… ciré les pompes.— … ! Oui, mais c’est comment vous dire… délicat vraiment !— Allons la timidité c’est mon rayon, pas le vôtre. Et maintenant que vous m’avez alléché… j’aimerais connaitre le fin mot de l’histoire.— Eh bien, disons que mon mari est ou rêve d’être un peu… comment dire cela ? Libertin si vous voyez de quoi je veux parler.— Vous voulez dire qu’il se verrait, vous partager ? Il n’a pas peur que ça crée des conflits, des tensions entre lui et l’autre et vous ? Encore que ce soit peut-être avec une femme qu’il voudrait… c’est le fantasme de beaucoup d’hommes.— Non, non, c’est bien avec un et non pas une qu’il désirerait… vous me suivez,— Oh parfaitement ! Mais vous là-dedans ? C’est aussi un peu votre… corps non ? Alors votre sentiment dans cette affaire.— Eh bien… j’avoue que ça me faisait peur jusqu’à ce je vous rencontre !— Moi ? Comment ça moi ? Vous voulez dire que vous franchiriez le pas et que je pourrais être l’heureux veinard de vos petits jeux ?— Disons que vous m’avez fait rire et que c’est un bon point pour vous. Ça m’a donné l’idée que vous pourriez… il m’a donné le choix du comparse et vous ne me semblez pas être méchant.— … ? Méchant ? Vous pensez surement le contraire de gentil. Mais je serais bête de vous refuser ce présent merveilleux que vous semblez me proposer. Vous êtes une belle femme et bien sûr que si vous y tenez vraiment, je veux bien être… votre cobaye pour votre expérience ! Ce serait une première pour vous ? Parce que pour moi, j’avoue que oui. Et que même jamais personne ne m’a proposé…— La première fois, serait vous mentir, mais il s’agissait d’un couple et d’une femme pour être plus précise. Lui aimerait, cette fois un homme pour… voir, suivre, sentir comme il dit. Vous trouvez cela fou ? Moi je me dis que parfois nous sommes bien légers !— Je ne sais pas quoi vous dire. C’est votre choix et je reconnais que si vous vous arrêtiez sur ma petite personne, ça me flatterait plutôt. Mais j’ai autant le trac que vous. Comment envisageriez-vous cela ? Sous quelle forme je veux dire ?— Oh ! Je suppose qu’après lui avoir fait part de mon choix, nous vous inviterions à diner et que les choses devraient se passer le plus simplement du monde. Mais je ne veux prendre aucune décision sans en avoir discuté avec lui. — Je comprends cela, et vous ne savez pas… je vais vous donner mon numéro de téléphone, vous pouvez le mettre dans vos contacts et si votre appareil fait des photos, vous prenez mon visage pour lui montrer ma bouille.— C’est une bonne initiative ça. Je n’y aurais pas songé. Oui ! On va faire comme ça. Et si c’est d’accord, je prends contact avec vous. Pour samedi soir par exemple, si vous êtes libre. — Je me libèrerai pour vous si le besoin s’en fait sentir. Sans vous mentir l’idée de… m’excite déjà. — Bien alors ! Merci pour le café et on voit cela lui et moi. — Ben… si c’est non, vous pourrez toujours mettre à la corbeille mon numéro et ma photo et voilà tout.— Ça me convient bien… mais je pense qu’il trouvera mon choix judicieux.
Cette longue discussion, entrecoupée d’une pause photo, a sans doute intrigué le serveur qui nous reluque du coin de l’œil. Mais il ne dit rien. Et lorsque Norbert me serre la main pour me dire au revoir, je le sens tout comme je le suis, oppressé. Son cœur et le mien battent à une vitesse folle. Je suis heureuse qu’il m’ait écouté jusqu’au bout, sans me juger, sans commentaires désobligeants. Et je l’aperçois qui dans sa voiture s’essuie le front à nouveau. Il doit, comme je le fais, se demander si ce n’est pas un rêve.
Mon retour à la maison se fait dans une sorte de brouillard. Je me pose à nouveau mille questions. Comment vais-je t’annoncer cette rencontre inattendue avec ce type ? Vas-tu me croire quand je te dirai qu’il ne s’est rien passé ? Et puis après tout c’est toi qui m’as demandé cela, alors tu ne peux pas m’en vouloir. Mais entre se le dire et te l’entendre toi en parler, il y a un grand fossé qui me fait peur. Donc notre soirée se déroule dans le calme sans que j’ose amener sur la table le sujet qui me rend fébrile. Un comble tout de même. J’envisage la possibilité de te mettre devant le fait accompli le samedi soir.
Puis l’instant d’après, je me ravise. Ce ne serait pas correct puisque tu m’as laissé carte blanche pour dénicher l’oiseau rare, tu ne vas pas m’en vouloir de l’avoir fait. Enfin surement pas, j’ose l’espérer. Après le film que je n’ai regardé qu’en pointillés, tu viens me titiller un peu et c’est un excellent dérivatif que cette partie de jambes en l’air qui nous réunit. Tes caresses me détendent un peu les nerfs, plutôt mis à rude épreuve, je l’avoue depuis mon retour au bercail. Et dans le domaine du sexe, tu es doué !
Avant de nous endormir, c’est toi qui d’un coup facilites ma confession. Tu me ramènes sur le tapis, dans l’espoir secret de rebander peut-être, cette demande que je jugeais avant ce matin encore bien déplacée.
— Alors ma chérie ? Tu as repensé à notre petite… soirée ?— À ce propos… je dois te dire que ce matin aux halles…
Je marque une longue pause, respiration bloquée attendant tes réactions. Mais tu te contentes de serrer un de mes seins un peu plus fort.
— Vas-y dis-moi ! Tu as trouvé quelqu’un ? Où ? Raconte-moi mon cœur !
Et ta main serre un peu plus encore, presque à me faire mal.
— Tu veux m’écraser le sein ? Ou me laisser parler ? — Oh ! Pardon ! Mais je suis… pressé de savoir.— Eh bien, ce matin, un homme chez notre primeur…
Et je refais pour toi le dialogue du matin. Tu sais rapidement son nom puis je me relève pour te montrer sur mon appareil photo, la tête de mon dragueur. Tu sembles heureux de ce dénouement et le type t’interpelle… enfin, son image je veux dire. Mais tu te gardes bien d’émettre un quelconque jugement. Et je sens que tu vas craquer pour ce bonhomme qui m’a fait tellement rire. Tu as ri toi aussi du reste au moment du passage de l’œuf et du type à genoux avec son mouchoir immense. Je suppose que nous avons tous deux une pression sur le cœur. Et lorsque je m’aperçois que tu t’es remis entre mes cuisses, il est déjà trop tard pour te refuser l’entrée de cette chatte que tu pistonnes si agréablement.
Notre seconde tournée est rapidement bâchée. Tu as, cette fois éjaculé sur mon ventre, et pendant que ta main folâtre dans cette mare gluante, tu as d’un coup une idée que je qualifie de folle derechef.
— Appelle-le, appelle-le tout de suite. Oh, mon amour, vas-y… faisons-le saliver d’avance ! Allons faisons le bander pour notre plaisir.— Tu es complètement fou ! Je ne vais pas l’appeler à cette heure-ci ! Tu imagines ce qu’il va penser ?— On s’en fiche de ce qu’il pense ! Ça lui fera surement plaisir de savoir qu’il sera notre invité samedi soir et je te parie qu’il va se branler devant nous si on sait y faire !— Tu… tu me flanques les jetons pour de bons avec tes idées à la noix…— Allons ma belle, sois gentille… fais-le pour moi, tu veux bien ? Dis, tu veux bien l’appeler ?
— oooOOooo —
À suivre…
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