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Daphné et son masque

Chapitre 1

SM / Fétichisme
J’ai rencontré Alain quand j’avais 27 ans. Aujourd’hui, cela fait cinq ans que nous vivons ensemble. Nous nous éclatons toujours presque autant que lors des premières semaines. Il y a quelques jours, je lui ai avoué une envie récente : j’aimerais qu’il m’attache, ou tout au moins qu’il me bande les yeux avant de me baiser. L’expression de ce fantasme en plein milieu de nos ébats l’a fait jouir à une vitesse tout à fait inattendue par moi… Je me suis dit que lui aussi devait rêver secrètement de me conduire les yeux bandés sur des chemins inconnus… Je suis donc préparée à ce qu’il me propose un de ces jours des jeux que nous n’avons pas encore essayés… Et aujourd’hui, j’ai reçu par la Poste un petit paquet discret et fort bien emballé. Après ouverture, j’ai constaté qu’il contenait un bandeau de cuir souple de couleur noire. Je l’ai délicatement saisi, comme s’il pouvait se casser. J’ai failli l’essayer et j’ai heureusement changé d’idée à temps… Mieux vaudra le découvrir au bon moment ! Les sensations n’en seront que plus fortes ! Je me suis aussi fait la réflexion qu’il est peu encombrant et qu’il est facile à glisser dans une poche ou un sac à main pour une éventuelle utilisation ultérieure en extérieur.Lorsque j’ai annoncé à Alain que j’avais reçu son cadeau et que j’avais très envie de l’essayer après le diner, ses yeux sont devenus plus brillants et incisifs et son visage s’est éclairé d’un large sourire.
— Sommes-nous vraiment obligés de patienter jusqu’à la fin du repas, m’a-t-il répondu ?
J’ai hésité un très bref instant, et j’ai fini par lui dire :
— Ok, attends-moi cinq petites minutes ! ça ne sera pas trop long ?— Non, pas question ! Je ne veux pas être privé de ce moment, m’a-t-il répondu. Je ne te regarderai pas mais je veux être là. J’adore ce moment où tu te prépares pour te faire sauter. Ça m’excite d’entendre les petits bruits que tu fais en t’habillant. Ça m’échauffe de savoir que tu te fais belle pour moi.— Dans ce cas, lui ai-je rétorqué, ce serait dommage de ne pas profiter d’un pareil stimulant !
Nous avons rapidement rejoint notre chambre, je me suis déshabillée, puis j’ai commencé à attacher autour de mes reins un porte-jarretelles en dentelle noire. J’ai enfilé de très jolis bas noirs, très fins, très sexy, qui affinent le galbe de mes jambes au moyen d’une ligne verticale postérieure. Dans le silence de notre chambre, j’ai pris conscience du léger crissement des bas sur mes jambes. Alain devait aimer. Quand les réglages des attaches furent terminés, j’ai recouvert mes fesses d’une petite culotte de soie grège. Je me suis regardée dans un miroir et je me suis trouvée tout à fait désirable. J’ai passé une très courte jupe à motifs fleuris, maintenue par deux boutons à la taille, et, porté sans soutien-gorge, un chemisier blanc et transparent qui dévoile une partie de mes charmes avec sensualité. Enfin, j’ai chaussé des bottines lacées à talons de quatre centimètres. Après un dernier regard vers le grand miroir mural, je me suis rapprochée d’Alain. Avait-il tout le temps gardé les yeux fermés ? Rien n’est moins sûr !
Il me fit quelques compliments sur ma tenue.
— Tu sais que tu es très belle comme ça ?— Oui, je sais, mais quand tu dis belle, ça veut dire bandante et baisable.— Aussi ! Belle, bandante et salope !— Dis que tu n’aimes pas que je sois une salope.
Il n’a pas répondu. Il a saisi l’objet de mes désirs et l’a placé sur mes yeux. Sa forme est celle des bandeaux distribués dans les avions. Il recouvre peu le visage mais occulte entièrement la vue grâce à de petits bourrelets de mousse, de deux centimètres d’épaisseur, collés sur tout le pourtour du cuir. Cette agréable mousse décolle le centre du bandeau du visage et ne gêne pas le battement des cils. Elle évite aussi que le bandeau puisse glisser.La fixation est assurée par deux fines lanières de cuir qu’Alain noue derrière ma tête, en serrant assez fortement. Ses gestes sont lents, à la fois délicats et fermes. Ils revêtent toute une symbolique qui m’émoustille déjà énormément. Une fois que l’objet est bien en place et qu’Alain a vérifié qu’il ne pouvait plus bouger, je le trouve léger et confortable à porter. Sa souplesse lui permet d’épouser parfaitement les formes de mon visage.Je suis parcourue par de longs frissons qui accompagnent ma perte de repères. Je suis heureuse d’être à partir de cet instant sous l’emprise d’Alain et ce bandeau témoigne de la confiance que je lui accorde. L’excitation est déjà là et j’apprécie d’être entièrement à sa merci.
— Laisse-toi guider !
Il m’invite à une promenade dans la maison. Avec son aide, et en suivant ses recommandations, je commence à me déplacer avec précautions. Une sensation légère et agréable de vertige m’envahit. Il me guide sans me lâcher et profite de la moindre occasion pour distiller ses caresses. Tous ses effleurements prennent une intensité remarquable. Et quoi de plus affriolant que d’être dans l’impossibilité de répondre aux cajoleries de son partenaire ?Je redécouvre notre lieu de vie et je me dis que je ne verrai plus jamais notre maison de la même manière. Une nouvelle idée vient à mon esprit : l’envie qu’il me lave pendant que j’ai les yeux bandés. J’imagine les remarquables sensations, pour lui comme pour moi, surtout lors de ma toilette intime… Pour une autre fois !A la fraicheur soudaine et aux bruits extérieurs qui nous entourent, je comprends que nous sommes sortis sur la terrasse. J’espère que le voisin n’est pas à sa fenêtre ! Puis nous rentrons de nouveau. Je me sens maintenant parfaitement à l’aise. Il me manque un sens, mais tous les autres sont décuplés. Ce petit bout de cuir que j’ai sur les yeux, cette chose finalement très simple et facile à mettre en œuvre, va ajouter encore un peu de piment à notre vie sexuelle. Les yeux bandés, je me retrouve dans le noir, je ne ressens pas les mêmes choses. Ma perception de mon entourage fait appel à mon imaginaire, ce qui augmente considérablement mon excitation.Il a dû me ramener au centre du salon car je sens sous mes bottines la laine épaisse du tapis.
— Mets tes mains au creux de tes reins, m’ordonne-t-il.
Il me laisse debout, seule pendant quelques instants. L’expérience commence à prendre une tournure de plus en plus intéressante. Je suis les directives d’Alain aveuglément, au propre comme au figuré. Il n’a pas trop poussé le jeu au début mais je sens bien que celui-ci va gagner en intensité graduellement. Je m’aperçois qu’il a dû préparer tout un tas d’accessoires. Le premier que je découvre est notre appareil photo. Je ne connais pas exactement les angles de prise de vue choisis, mais j’entends distinctement plusieurs déclics.Puis Alain se rapproche de moi. Ses mains passent sous ma jupe et découvrent les attaches de mon porte-jarretelles. Sa bouche délivre un commentaire salace qui résonne longtemps dans ma tête étourdie.
— Une putain ne serait pas harnachée autrement. Une fille à trous, voilà ce que tu es.
Lentement, il descend ma culotte jusqu’aux genoux. Nouvelle série de trois photos. Puis il la tire jusqu’à mes pieds.
— Enjambe-la ! Une petite dévergondée comme toi n’a pas besoin de culotte.
Puis il ajoute.
— Je veux te voir nue.
En prenant encore tout son temps, il déboutonne mon chemisier et l’ôte complètement. A chaque étape de mon effeuillage, il réalise quelques clichés. Il attache ensuite deux fines cordelettes autour de mes poignets. Je lui sais gré d’avoir entendu la totalité de mon aveu de l’autre jour. Il prend bien tout le temps nécessaire à cette étape qui est pour moi une excellente forme de préliminaire. Il ne serre pas trop les liens mais suffisamment pour que je sois incapable de me détacher sans son concours.
— Lève les bras, m’ordonne-t-il.
J’imagine qu’il doit m’attacher à la grosse poutre qui est au plafond… C’est fait ! Les liens sont suffisamment tendus pour m’empêcher de baisser les bras et suffisamment souples pour ne pas tirer sur mes poignets. Il dégrafe ma jupe qui tombe d’un coup à mes pieds. Comme il l’a fait tout à l’heure pour ma culotte, il me demande de l’enjamber… Encore quelques photos. Je ne le vois pas, mais je me sens regardée et il est tout à fait délicieux d’être incapable de savoir sur quelle partie du corps les yeux de mon partenaire s’attardent. Je me laisse contempler et photographier, doublement ou triplement nue.Je connais ces mains qui parcourent mon corps, mais le plaisir qu’elles procurent aujourd’hui est fortement décuplé. Je ne sais plus quelle partie de moi est sexuellement la plus sensible. Je suis entièrement offerte, sans pouvoir me soustraire aux caresses, que je ne vois pas arriver et qui touchent notamment mes parties les plus secrètes.Tout à coup, Alain tire ma tête vers l’arrière, sans brusquerie exagérée, mais avec fermeté. Les cordelettes fixées à la poutre m’empêchent de perdre l’équilibre. Et presque aussitôt une goutte glacée tombe près de mes lèvres.
— Ouvre la bouche.
Il me donne un glaçon à sucer. Puis d’autres gouttes atteignent mes seins que ma position doit rendre encore plus provocants. Je ne vous ai pas encore parlé de ma fière poitrine. Imaginez deux cônes parfaits, doux et fermes à la fois, et deux larges aréoles brunes ornées de tétons ultra-sensibles… Vous n’êtes pas loin de la vérité ! Plusieurs gouttes finissent par former un petit ruisselet qui file entre mes nichons et vient arroser mon ventre avant de se perdre dans les poils du tapis.
— Relève la tête.
J’aime me soumettre à ses ordres brefs et pleins de force. D’autres glaçons, s’attardent sur ma nuque, parcourent mes épaules, mon dos et mes reins. Ils passent encore lentement sur mes mamelons et mon ventre. La sensation de fraîcheur, qui pourrait être désagréable en hiver, est délicieuse en cette journée de fin du mois de juillet. Le moment le plus apprécié est celui où le froid glaçon attaque par surprise une zone de chair chaude encore en paix, comme l’intérieur de ma cuisse droite, qui subit actuellement un assaut savoureusement vicieux… Rien d’exceptionnel ni de transgressif, me direz-vous ? Et pourtant !Soudain, une nouvelle sensation. Comme une petite morsure qui se déplace sur mon corps. C’est exquis. Mais quel instrument peut-il bien utiliser ? Je saurai plus tard, bien plus tard, quand nos ébats seront terminés, qu’il s’agit d’une roulette à pointes qu’il a achetée dans une boutique spécialisée dans la vente d’objets de plaisir… Imaginez un manche ressemblant à celui d’une cuillère à soupe. Au bout de ce manche une fourche, traversée par un axe mobile sur lequel sont fixées trois roulettes parallèles, hérissées chacune d’une bonne vingtaine de pointes d’acier très acérées. Mon partenaire choisit ses cibles avec un vice consommé et un érotisme des plus chauds. Ces câlineries de toutes sortes finissent par m’offrir un premier orgasme qui tend mon corps à l’extrême, tire sur les cordelettes pendues au plafond et me laisse finalement momentanément épuisée. Je l’entends à peine commenter mon bonheur.
— Oui, vas-y, profite. Une petite dépravée. Une putain qui jouit. Voilà ce que tu es…
Alain décroche les cordelettes du plafond et me conduit vers la grande table de la salle à manger, mes liens restant pendus à mes poignets.
— Penche-toi… Jusqu’à ce que tes seins viennent toucher la table.
Je sens qu’il relie mes poignets à deux pieds de la table.
— écarte largement les cuisses… Encore !
Ma nudité ainsi offerte, l’impudeur franchit encore quelques degrés. Je suis heureuse de m’offrir dans cette posture particulièrement érotique, et aussi qu’Alain ose me la demander de façon aussi ferme et déterminée. Un jour prochain, il m’ordonnera de me mettre à quatre pattes sur le tapis du salon, cela me semble être une des premières figures qui me seront imposées…En attendant, Alain m’encule ! Lentement et inexorablement. Je connais et apprécie ce genre de pénétration, mais aujourd’hui, elle prend une saveur toute particulière. Les yeux bandés, je me sens livrée à mes fantasmes. Je m’imagine enfilée sur la grande table de la salle de réunions de mon entreprise, au milieu de mes collègues hommes et femmes qui commentent notre coït en des termes très crus. Les sensations sont bizarres mais terriblement agréables et excitantes…Je suis rapidement dans une sorte d’état second. Le plaisir de l’accroissement de mes sens me mène à un abandon total. Une sorte de nirvana ou de paradis artificiel… Je n’ai plus aucune volonté et Alain peut faire de moi ce qu’il veut. Il abandonne d’ailleurs momentanément mon cul pour venir sur le côté de la table et offrir à ma bouche son gros gland turgescent. Je me soumets avec bonheur à tous ses désirs. Mon maître, parce que je le perçois de cette façon à cet instant précis, ne perd pas le contrôle de lui-même. Je sens qu’il écoute mon corps, qu’il sait quels sont mes désirs profonds et qu’il est en permanence attentif à mon plaisir. Il contrôle à la fois ses propres pulsions et les miennes. Sa bite fourrée profondément dans ma bouche, je me trouve dans l’incapacité d’exprimer le moindre mot. C’est terriblement frustrant, et donc sexuellement très excitant. Et puis mes "mmmmmm…." ressemblent furieusement à des gémissements de plaisir…Puis il revient à mon cul. Cela me permet de lui adresser quelques encouragements qui sont un moyen d’excitation supplémentaire.
— Oui, défonce-moi. Mets la moi bien profond ta grosse bite. J’aime quand tu m’encules.
Je le sens jouir au plus profond de moi et part à mon tour dans un violent et très long délire sensoriel. Une fois mes poignets et mes yeux libérés, et mes esprits retrouvés, je promets à Alain d’exacerber bientôt ses émotions en lui ôtant la vue à mon tour. J’utiliserai un long foulard en soie. Je lui demanderai de se mettre à genoux et de se pencher en avant. Après une inspection minutieuse de son postérieur (chacun son tour !), je saisirai l’extrémité du foulard et en ferai une sorte de rêne pour le conduire au plaisir. Sa colonne vertébrale tâtera de mes talons aiguilles… Enfin, il devra venir me lécher à genoux, les yeux toujours bandés…
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