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LA DECHEANCE DE MALAURIE

Chapitre 2

SM / Fétichisme
Elle arriva sur le trottoir en même temps que le taxi. Lorsqu’elle s’engouffra dans le véhicule, elle sentit la fraîcheur de la nuit lui caresser les fesses et la chatte. Et lorsqu’elle s’assit, elle dut remonter le tissu et s’asseoir les fesses nues sur le siège, car le vêtement était trop court.
Où allons-nous, mademoiselle ?Rue Lawrence d’Arabie, numéro huit.C’est parti !
Le trajet dura une vingtaine de minutes. Malaurie se rendit compte qu’elle n’était jamais venue dansce coin, pourtant il semblait bon chic, bon genre. Le taxi s’arrêta devant le numéro huit de la rue Lawrence d’Arabie et la jeune fille lui tendit cinquante euros et dit au chauffeur de garder la monnaie. Cela correspondait à plus du double de la course, mais cela n’avait aucune importance. Bientôt, elle n’en aurait plus besoin. En sortant du véhicule, le chauffeur put avoir une entière vision de ses fesses dénudées, découvertes par le bas de l’imperméable retroussé. La voiture démarra et tourna à droite.Malaurie repéra tout de suite le ‘LAURINE’, un établissement sélect. Qu’allait-elle trouver là ? Elle ne savait même pas à quoi pouvait ressembler celle qui allait devenir sa propriétaire, sauf qu’elle était rousse, grand et mince. Malaurie hésita un instant et franchit la porte. A l’entrée, un majordome vint vers elle.Mademoiselle ? Puis-je vous aider ?Je … j’ai rendez-vous avec Katia !Etes-vous ‘Petite chienne’ ?Oui. Répondit-elle en baissant la tête, rougissant jusqu’aux oreilles.Si vous voulez bien me suivre. Voulez-vous me confier votre vêtement ?Non, répondit brutalement Malaurie en resserrant l’imperméable, je le garde.Ce n’était pas une proposition, c’est un ordre.
Une nouvelle fois, une chaleur énorme se répandit en elle, mais vaincue et docile, elle quitta son imperméable et le remit au majordome. L’homme souleva un épais rideau et fit signe à la jeune fille d’avancer. Le rideau retomba derrière elle. L’homme était resté de l’autre côté. Devant elle, des escaliers peu éclairés, qu’elle gravit avec appréhension. Elle déboucha dans une pièce, d’une vingtaine de mètres carrés, tendue de tissu bleu. Un éclairage doux maintenait la salle dans une douce pénombre. Dans un coin, une table dressée pour une personne. De l’autre côté, un canapé et sur ce canapé, une femme splendide. Malaurie reconnu aussitôt Katia dans cette femme d’une quarantaine d’années, rousse, grande, mince. Elle portait une robe fuseau verte, qui laissait un épaule nue et dépasser une cuisse couverte d’un bas fumé. Malaurie se rendit compte qu’elle portait des bas en voyant la jarretière des Dim-up de la femme. Celle-ci se leva et vint à la rencontre de Malaurie. Elle était encore plus grande que la jeune fille se l’était imaginée, au moins un mètre quatre-vingt. La femme se pencha vers elle et déposa un baiser sur les lèvres de Malaurie. Celle-ci sentit ses cuisses s’humidifier. Elle eut le temps de voir que Katia avait de magnifiques yeux verts, et de sentir son parfum, un parfum de luxe.
Asseyons-nous, petite chienne.
La femme lui montra la moquette à ses pieds et s’assit sur le cuir. Malaurie s’agenouilla à ses pied etmit les bras dans le dos, tête baissée. Elle redoutait le moment où elle allait devoir se déshabiller devant sa maîtresse, et en même temps, elle l’espérait. Elle sentait la mouille couler de son vagin et elle risquait de tacher la moquette. La femme prit une coupe de champagne et, après en avoir dégusté une gorgée, commença à parler :
Suis-je à ton goût, petite salope ?Oui maîtresse, répondit Malaurie d’une voix rauque.Es-tu prête à me servir et à accepter tout de moi ?Jusqu’à la mort, maîtresse.N’exagère pas !Je n’exagère pas, maîtresse.Bien, ce soir, nous allons commencer ton éducation. Lève-toi, dit doucement la femme.
Malaurie se leva, gardant la tête baissée et les bras dans le dos. La femme la regarda sur toutes les coutures, s’attardant sur ses seins, que la jeune fille jugeait trop gros, sur son ventre glabre, un peu bombé et ses cuisses dodues qui ne dissimulaient pas entièrement sa fente dépourvue de poils. Sans un mot, Katia lui fit signe de se tourner et Malaurie lui montra ses fesses (là aussi, elle se trouvait trop grosse) et ses cuisses un peu celluliteuses.
Penche-toi en avant, petite salope, lança Katia.
Malaurie obéit, et se pencha. Pour maintenir l’équilibre, elle fut obligée d’écarter les cuisses, ce qui eut pour effet de disjoindre ses fesses.
Ecarte tes fesses de tes mains, ouvre-toi, reprit Katia.
La jeune fille obéit, et, prenant ses fesses à pleine main, découvrit sa vallée profonde. Ainsi exhibée, la femme avait sous les yeux la chatte de Malaurie, dont elle ne pouvait ignorer l’excitation, et son petit trou fripé. Tu mouilles, petite salope ?Oui maîtresse !Tu aimerais jouir ?Seulement si vous le désirez, maîtresse.Eh bien, non. Nous allons dîner. Suis-moi, à quatre pattes.
Katia s’installa à la table et ordonna à Malaurie de se placer à ses pieds, mains sur la tête. La jeune fille obéit et elle entendit Katia sonner. Elle se demanda ce qui allait se passer. Elle n’eut pas longtemps à attendre. Une porte dérobée s’ouvrit et un serveur que Malaurie ne connaissait pas entra.
Vous pouvez servir, Robert.Bien madame.
L’homme partit comme il était venu. Avait-il aperçu Malaurie dans cette position humiliante ? bien sûr que oui, mais il n’avait fait aucune allusion à elle. Il revint quelques instants plus tard avec un chariot, posa devant Katia quelques plateaux couverts, puis, se penchant vers elle, une gamelle contenant de la nourriture et une gamelle d’eau. Puis il reprit le chariot et, avant de sortir, dit :
Bon appétit, madame.Merci, Robert.
Malaurie se sentait à la fois honteuse et très fière d’avoir été exhibée de cette manière. Il lui semblait qu’elle avait réussi son examen de passage. Mains toujours sur la tête, elle attendit que sa maîtresse lui donne l’autorisation de manger. Soudain, celle-ci repoussa sa chaise, fouilla dans son sac et en sortit une paire de menottes qu’elle lança à la jeune fille. Celle-ci s’en empara et ferma les bracelets autour de ses poignets, mains dans le dos. Katia sourit et lui lança :
Tu peux manger, petite chienne.Merci maîtresse.
Malaurie eut beaucoup de mal à manger avec ses mains entravées et il lui fallut au moins dix minutes avant de bien se débrouiller. Toutefois, son visage était couvert de nourriture lorsqu’elle eut fini son repas. Elle eut encore plus de mal à boire et dut s’y reprendre à de nombreuses reprises avant de cesser de s’étrangler en avalant une gorgée. Puis, ayant terminé de se désaltérer, elle tenta de se laver le visage dans le bol, ce qui fit beaucoup rire sa maîtresse. Elle aussi ayant fini, elle sonna le serveur.
Mon dieu, Robert, regardez comme cette petite chienne s’est salie. Pouvez-vous la nettoyer ?Bien sûr, madame.
L’homme s’approcha avec un éponge et se mit en devoir de la débarbouiller. Pas un regard graveleux vers elle, il resta stoïque, même lorsqu’il passa son éponge sur les seins de Malaurie, quelque peu souillés par la nourriture. Puis il disparut, emportant les restes du repas.Katia vint se rassoir sur le canapé et la jeune fille se traîna à genoux à ses pieds. La femme quitta un de ses escarpins et mis son pied sous le nez de sa soumise. Sans un mot, Malaurie se pencha et le suça. Le bas sentait le cuir. Elle s’appliqua tant, que la femme se laissa aller en arrière, profitant de la dextérité de la jeune fille. Lorsqu’elle eut fini de lécher les deux pieds, la femme se leva et dit :
C’est bien, tu es très docile, très soumise. Ce soir, tu as réussi un premier élément de passage. Nous allons aller chez moi. Lève-toi.

La jeune fille eut du mal à se mettre debout, les poignets entravés. Katia lui mit l’imperméable sur les épaules et la précéda dans les escaliers. Pendant la descente, Malaurie angoissa. Allait-elle devoir traverser la salle dans cette tenue, son imperméable ne dissimulant rien de son opulente poitrine et de son sexe imberbe ? Heureusement, il n’en fut rien et la jeune fille se sentit à la fois déçue et soulagée de ne pas avoir à le faire. Katia emprunta un couloir dissimulé derrière un rideau et les deux femmes se retrouvèrent dehors. Malaurie frissonna sous la fraîcheur de la nuit, mais sa maîtresse ne sembla pas s’en soucier. Elle se dirigea vers une grosse Mercedes dont elle ouvrit le coffre. Malaurie comprit qu’elle devait y entrer et se présenta devant l’ouverture. Sa maîtresse lui retira son seul vêtement et referma le coffre dès qu’elle fut entrée. Elle démarra et quitta le parking du restaurant.La voiture roula pendant un temps qui sembla infini. Privée de toute sensation, Malaurie n’aurait pu dire combien de temps la voiture avait roulé. Elle avait perdu toute notion de temps lorsque le véhicule s’arrêta. Elle entendit une porte de garage coulisser, puis se refermer après le passage de la Mercedes. Elles roulèrent encore un instant dans ce qui lui sembla être un parking souterrain et le véhicule s’immobilisa. Une porte claqua et le coffre s’ouvrit. Katia aida la jeune fille à sortir et elles se dirigèrent vers un ascenseur.Elles montèrent jusqu’au sixième étage, où se trouvait l’appartement de la femme. A peine entrée, elle retira à Malaurie son vêtement et se dirigea vers le salon. Elle fit signe à la soumise de s’agenouiller, ce qu’elle fit, non sans mal. Katia quitta la pièce, laissant Malaurie nue, agenouillée devant le canapé.En revenant, elle se plaça derrière la jeune fille et dit :
Nous allons passer au deuxième examen de passage. Je vais te fouetter, d’abord le cul, le dos, puis le ventre, les mamelles pour terminer par la chatte. Tu peux crier, personne ne t’entendras. Es-tu prête ?Oui maîtresse.Penche-toi en avant, fais ressortir ton cul.
Malaurie se pencha et se retrouva, poitrine au sol, cul en l’air. Katia tourna autour d’elle en disant :
Je vais faire rougir ton gros cul. N’est-ce pas que tu as un gros cul ?Oui maîtresse.Oui quoi ?J’ai un gros cul qui mérite d’être fouetté, maîtresse.
Le premier coup la prit au dépourvu et elle se cabra, lui arrachant un cri de douleur. Un deuxième suivit peu de temps après, encore plus fort. Puis une grêle de coup de cravache lui cingla les fesses. Elle se mit à crier sans discontinuer. Elle pleurait toutes les larmes de son corps, mais sa maîtresse n’en avait cure. Tout son cul l’élançait. Katia frappait avec des coups secs, vigoureux, visant tantôt les fesses, tantôt son dos. Elle ne sentait plus son dos, mais tout au fond d’elle, au-delà de la douleur commença à poindre une sensation de bien-être et elle sentit sa chatte couler. Katia poussa le vice jusqu’à flageller l’anus découvert. C’est à ce moment que Malaurie sentit un orgasme dévastateur la submerger, et, si elle cria, ce n’était plus de douleur mais de plaisir. Katia s’en aperçut et la laissa quelque peu récupérer. Puis elle la fit se mettre debout, jambes écartées. Et les coups recommencèrent. Sur les seins, sur le ventre. Contrairement à l’autre côté, elle pouvait voir le résultat de sa punition. A chaque coup, son ventre ou ses seins se couvrait d’une nouvelle marque rouge, symbole de sa soumission. De nouveau, elle se sentit envahie par la montée de sa jouissance.Maintenant, la femme visait le gras de la cuisse, à l’intérieur, là où la chair est la plus tendre. A plusieurs reprises, elle visa la chatte de la jeune fille et lorsqu’elle réussit à atteindre le clitoris, Malaurie tomba au sol, ravagée par un deuxième orgasme si puissant, qu’elle n’en aurait jamais pu imaginer l’existence. Katia cessa la punition et alla s’asseoir sur un fauteuil, laissant Malaurie récupérer. Lorsque celle-ci se releva enfin, elle faillit courir vers elle, la prendre dans ses bras et lui demander pardon. Elle parvint à se maîtriser et attendit la réaction de la jeune fille.
Merci maîtresse d’avoir puni votre salope de si belle manière. J’ai mérité cette correction sur mon gros cul et mes mamelles.Tu as aimé ?Oui maîtresse. Au-delà du possible.Alors, tu es prête à venir avec moi ?Oui maîtresse.Tu sais que je serai toujours aussi dure, peut-être même plus.Je l’espère, maîtresse.Bien. Tu vas rester ici cette nuit. Comme il n’est pas question que tu dormes dans le confort, suis- moi.
Malaurie suivit sa maîtresse jusque dans le couloir, devant un placard. Elle abandonna la jeune fille un moment et revint avec un bâillon boule qu’elle passa à la soumise, ouvrit la porte du placard qui dégagea un espace qui devait mesurer environ un mètre cinquante de long, un mètre de large, et de haut.
Entre là. Je pense que ce sera confortable pour toi.
Tant bien que mal, Malaurie réussi à s’enfiler dans le réduit et à se rouler en boule. Elle ne pourrait se tourner et bouger de la nuit. Katia ajouta à son supplice des menottes fixées aux chevilles et se releva.Dors bien, petite salope. Ton dressage ne fait que commencer.
Et elle referma la porte sur sa prisonnière. Restée seule, Malaurie se remémora sa soirée. Elle sentait tous les coups que sa maîtresse lui avait portés, plus particulièrement ceux sur son sexe, son clitoris et son anus. Mais pour rien au monde, elle n’aurait abandonné. Elle avait enfin trouvé ce qu’elle cherchait depuis si longtemps, depuis ses treize ans, en fait. Elle revivait la violence et la soudaineté de ses orgasmes qui l’avaient laissée pantelante, incapable de bouger. Il lui fallut longtemps pour s’endormir et son sommeil fut agité, gênée qu’elle fût, par ses liens et l’exigüité de sa cellule. La clef tournant dans la serrure de son réduit la tira de sa torpeur. Courbatue, elle fut de plus éblouie par la lampe du couloir. Elle sentit sa maîtresse lui retirer les deux paires de menottes qui lui entravaient les membres, ainsi que le bâillon.
Allons, petite chienne, sors de là. Il est temps de faire ta toilette et de déjeuner.Bien maîtresse.
En s’extirpant de sa cellule, elle se jeta aux pieds de Katia et les embrassa en disant :
Merci maîtresse, de faire de moi ce que je suis.Dépêche-toi, je dois te ramener chez toi avant d’aller travailler. Vas te laver. A quatre pattes, comme une bonne chienne. Pas d’eau chaude pour toi, compris ?Oui maîtresse.
Elle ne mit pas longtemps à se laver, l’eau froide ne l’incitant pas à traîner, tout en ayant un effet revigorant. Elle put voir dans la glace les marques qu’avaient laissées les coups de cravache. Certains viraient au bleu, d’autres jaunissaient déjà. Mais c’est avec une tendresse particulière qu’elle suivit du doigt celui qui allait tout droit entre ses cuisses, jusqu’à son clitoris. Dégageant doucement le capuchon, elle constata qu’il était encore tout gonflé et rouge. Un appel pressant la fit sortir rapidement de la salle de bain.Dans la cuisine, où elle entra à quatre pattes, deux bols l’attendaient aux pieds de la table. Dans l’un, du thé, dans l’autre, des céréales et du pain sec coupé en morceaux. Affamée, elle se jeta dessus, après avoir mis les mains dans le dos.Lorsqu’elle eut finit, Katia la fit se débarbouiller, lui redonna son imperméable et la reconduit chez elle. Avant de la laisser, elle lui dit :
Je te rappellerai. A plus tard, petite chienne.Au revoir, maîtresse.
Katia suivit du regard la progression de sa soumise puis elle partit à son travail. Rentré chez elle, Malaurie se mit nue. Elle avait du mal à supporter quoi que ce soit sur ses marques. Pourtant, elle les regardait avec beaucoup de tendresse et se sentait pleinement heureuse. Elle avait enfin trouvé sa voie, et sans aucun doute, celle qui allait la guider dans celle-ci. Elle finit par s’étendre sur son lit et s’endormir.
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