Le bruit d’une clé dans la serrure la tira de son sommeil. Quelle heure pouvait-il bien être ? Était-ce sa maîtresse qui venait de rentrer ? Pourtant, elle ne l’avait pas entendue sortir. Elle entendit la personne se diriger vers la cuisine, en face de son placard, et farfouiller dans les meubles. Elle entendit bientôt le sifflement de la bouilloire. Elle pensa que ce devait être la domestique de sa maîtresse. Après un long instant, ponctué de bruits familiers de tasse, de plateau que l’on prépare, la femme se rendit à la chambre de sa maîtresse et elle l’entendit frapper à la porte puis entrer. Elle entendit le murmure de deux voix. Sa maîtresse donnait sans doute des instructions à sa bonne. En effet, quelques instants en plus tard, elle entendit la porte de son placard s’ouvrir, et vit une main s’emparer de la laisse que sa maîtresse avait laissée au collier. La jeune esclave s’extirpa tant bien que mal du réduit. La bonne, dont elle ne vit que les jambes jusqu’aux genoux, retira les menottes et, retournant vers la cuisine, lui lança : — Suis-moi, petite chienne, je vais te donner à manger. La voix était jeune, chaude. L’esclave jeta un œil à la dérobée et aperçut une jeune femme de son âge, court vêtue d’une jupe noire, recouverte d’un tablier blanc, d’un corsage blanc, chaussée de ballerines noires. La bonne lui prépara du thé dans un bol, et du pain émietté dans une assiette, et elle posa le tout sur le sol. Affamée, la jeune fille se jeta sur la nourriture et n’entendit pas sa maîtresse arriver. — Marie, commença celle-ci, vous préparerez le cagibi pour la petite chienne. Avant, vous lui ferez sa toilette, à l’eau froide, naturellement.— Bien, madame, mais si madame me le permet, je voudrais dire à madame que ce cagibi est bien trop beau pour une esclave.— Ah bon ? Et où vois-tu son logement ?— Il suffirait d’aménager quelque peu son réduit, madame. Un peu plus de hauteur, un mètre cinquante environ, deux mètres de longueur, en prenant sur la deuxième partie du placard. il suffit ensuite de mettre une paillasse en dessous. Il faudra également placer quelques anneaux et le tour est joué. J’ai remarqué qu’il ne faisait jamais froid dans ce coin. Tout le réseau du chauffage passe de l’autre côté du mur. — Pas bête, Marie. Et toi, petite chienne, qu’en penses-tu ?— Une esclave est là pour obéir, maîtresse, ce que je pense ne n’a aucune importance.— Eh bien, c’est dit. Nous allons faire comme cela.— Si madame le veut bien, je demanderai à mon frère de l’aménager. Il est très bricoleur et surtout très discret.— D’accord, Marie. La petite chienne et moi allons passer quelques jours dans ma propriété en Sologne. Profitez-en pour faire l’aménagement. Je vais vous laisser de l’argent pour acheter les fournitures et mille euros pour votre frère.— Merci beaucoup, madame, mais je pense que mille euros, c’est beaucoup trop.— Cela inclut le prix de son silence, Marie.— Bien madame. Merci pour lui.— Lorsque la petite chienne aura terminé de manger, lavez-la. Cet après-midi, je l’emmène acheter des affaires pour elle.— Bien, madame. Tu as terminé, petite chienne ? Ravalée au rang d’animal, elle ne se sentit pas le droit de parler. Aussi, hocha-t-elle la tête pour faire comprendre qu’elle avait terminé.
— Allez, suis-moi, fit Marie, en se dirigeant vers la chambre d’amis, suivie de la petite chienne, toujours à quatre pattes. La jeune esclave appréhendait de se faire laver à l’eau froide, mais son statut ne lui permettait pas de se rebeller. Marie la fit entrer dans la douche et ouvrit l’eau, dirigeant le jet glacé sur ses fesses. La jeune femme se tétanisa une instant. C’était encore pire que ce à quoi elle s’attendait. Pendant un long moment, elle ne put respirer normalement. Marie coupa l’eau et s’empara d’une éponge et d’un savon. Bien sûr, elle n’avait pas droit au gel douche. Le passage de l’éponge sur son corps fut un moment de plaisir. Il lui sembla que Marie faisait trainer les choses et la caressait plus que la lavait. Elle insista sur ses seins, sa vulve et son anus, faisant naître des sensations de plaisir dans son bas-ventre. Lorsque Marie posa l’éponge et reprit la pomme de douche, la jeune femme se mit à trembler. Une nouvelle fois, elle eut le souffle coupé par la froideur de l’eau. Cette fois-ci, Marie insista sur les endroits où elle avait caressé la jeune esclave, comme pour la punir du plaisir qu’elle y avait pris. Lorsqu’elle coupa l’eau, elle était gelée. Marie entreprit de la frictionner avec une serviette et lorsqu’elle eut terminé, la peau de la jeune fille était rouge. Marie lui remit le collier qu’elle avait retiré pour la douche et la ramena dans le salon où l’attendait sa maîtresse.Katia se leva et Marie lui tendit la laisse. La femme rousse s’en empara et enroula la laisse plusieurs fois autour de son poignet, obligeant la jeune esclave à se coller contre la cuisse de sa maîtresse. C’est ainsi qu’elles se dirigèrent vers l’ascenseur. La jeune femme avait conscience d’offrir sa croupe aux regards de la bonne, une croupe rebondie, avec une raie culière se terminant à la base de sa chatte très visible. La jeune bonne devait voir la luisance de ses lèvres, due à l’excitation de sa position inférieure.Elles prirent l’ascenseur jusqu’au sous-sol et Katia fit monter son esclave dans le coffre. Elle referma et s’installe au volant. Quelques instants plus tard, elles quittaient le parking. Malaurie, enfermée dans le coffre, n’avait aucune notion de temps. Aussi, lorsque la voiture stoppa, elle n’avait aucune idée du temps qui s’était passé depuis qu’elle était montée dans le coffre. Elle entendit la portière côté conducteur s’ouvrir, puis se refermer. Ce fut au tour du coffre où elle était enfermée de s’ouvrir. — Descend, petite salope, fit la voix de sa maîtresse. Malaurie sortit du coffre, éblouie par la lumière crue du soleil. Aussitôt, elle se mit à quatre pattes, et jeta un coup d’œil autour d’elle. Elle se trouvait dans une cour pavée, à l’intérieur d’un ensemble d’échoppes basses. Le sol était en pavés, ce qui ne lui faisait pas mal aux genoux. Sa maîtresse s’empara de la laisse et la tira vers une entrée située au coin de la cour, où elles entrèrent. Le magasin était peu éclairé, mais la jeune esclave vit tout de suite de quoi il retournait. C’était un sex-shop spécialisé dans le sado-maso. Chaque éventaire, chaque portant soutenait des articles de cuir, métal, latex. La vendeuse reconnut tout de suite la femme rousse et s’avança vers elle. Elles s’enlacèrent et s’embrassèrent tendrement. Malaurie, de sa position eut une vue imprenable sur les cuisses de la femme, jusqu’au string qui voilait son sexe. Sa maîtresse s’en aperçut, tira durement sur la laisse pour l’obliger à s’agenouiller et la gifla. — Cette petite salope en profite pour regarder sous ta jupe, ma chérie ! dit en riant Katia.— Ce n’est pas bien grave, j’ai mis une culotte. Quel bon vent t’amène ?— C’est pour équiper ma petite chienne. Tu as toujours beaucoup d’articles.— Qu’est-ce qu’il te faut ?— Des bâillons, des muselières, des bandeaux, des colliers en métal. Des bracelets de poignets et de chevilles, des chaînes, des godes ceintures. — Eh bien, il t’en faut des affaires. Allons-y. Commençons par le début, les bâillons, tu m’as dit ? Suis-moi ! Les deux femmes, suivies par la jeune esclave, se dirigèrent vers le fond du magasin. La vendeuse lui présenta des bâillons. Tout d’abord, des bâillons boules, avec une boule de taille différente à chaque fois. Pour certains, la boule était remplacée par un pénis en latex, plus ou moins large, long d’environ cinq centimètres. La partie extérieure du bâillon pouvait recevoir un pénis en latex qui se clipsait. Katia en choisit un, avec une boule de quatre centimètres et demi, avec des sangles en cuir se fermant par une boucle en acier et un avec le pénis intérieur. Elle regarda également des bâillons beaucoup plus emboitant. L’un d’eux formait comme une muselière. Il comprenait un bâillon ouvert, maintenant la bouche ouverte. On pouvait également y fixer un pénis extérieur. De chaque côté de la bouche, une lanière montait et elles se rejoignaient au-dessus du nez. De là, une lanière partait vers le crâne, passait derrière la tête, se partageait en deux, et venait se fixer de chaque côté sur les sangles de cuir. Une fois de plus, ma maîtresse en prit un. Elle choisit également un bâillon écarteur. Elle acheta deux lots de bracelets chevilles et poignets, trois colliers de chiens, deux en cuit et un en métal, quatre godes amovibles et une ceinture où les fixer. En retournant vers la caisse, elle s’arrêta devant un étrange appareil. — Qu’est-ce que c’est ? Demanda ma maîtresse à son ami.— Ah, ça ? c’est un équipement de pony-girl. — Comment ça marche ? Je croyais que l’on restait debout !— Pas avec celui-ci. L’esclave s’étend sur ce chevalet à roues. Tu le sangles derrière les cuisses et à la poitrine pour ne pas qu’il glisse. Tu remarqueras que l’emplacement des seins est ouvert. Tu les laisses pendre. Tu passes le mors entre les dents et tu serres les sangles derrière la tête. Ensuite, tu attaches les rênes sur les anneaux de chaque côté du mors et tu le diriges comme cela. L’esclave n’a pu qu’à pousser sur ses pieds et ses mains pour avancer. Tu peux, soit le monter comme cela, avec la selle qui est là, ou avec un sulky. Tu veux voir comment ça marche ? Ta petite chienne peut s’y coller.— D’accord, montre-moi !— Viens ici, toi, fit elle en désignant Malaurie Elle régla la hauteur du chariot à sa taille et la fit étendre dessus. Seuls, la paume de ses mains et ses pieds touchaient terre. Elle empoigna sans douceur ses deux seins, les écarta pour les faire pendre dans le vide, et serra la sangle sur son dos. Ensuite, elle écarta ses cuisses, passa une sangle dans le creux de ses aines et les serra sur le chariot. Elle ne pouvait plus bouger. Elle était solidaire du chariot. Elle lui passa le mors et y fixa des rênes courtes. Pour terminer, elle sangla une selle sur son dos. Elle était devenue une pouliche, prête à transporter sa cavalière. — Tu veux essayer de la monter ?— Ici ?— Non, on va la faire sortir dans la cour, ce sera mieux. Elle la conduisit dans la cour et invita sa maîtresse à la monter, ce qu’elle fit sans hésitation. A son commandement, elle du avancer. Il lui fallut quelques minutes pour coordonner ses gestes et ensuite, elle promena sa maîtresse tout le long de la cour avec aisance. Cette situation humiliante lui plaisait beaucoup et elle sentait sa chatte se tremper. De derrière, on devait voir la brillance de ses lèvres, puisque les sangles écartaient ses cuisses. Ma maîtresse s’arrêta à hauteur de son amie et celle-ci lui dit : — J’ai aussi le sulky, très léger, pliable, facile à monter.— Combien pour le tout ?— Je te laisse le tout à cinq mille cinq cents euros.— D’accord. Tu crois que tout cela ira dans ma voiture ? je pars à la campagne !— Ah, non, c’est trop grand. Par contre, si tu veux, je te prête mon 4X4. Tout tiendra dedans. Je te rapporterai ta voiture mercredi, le jour de ma fermeture.— D’accord. Tu as une cage ?— Une cage ?— Oui. Une chienne ne peut pas voyager sans être dans une cage, puisqu’il n’y a pas de coffre.— Ah d’accord, je crois que l’on peut trouver cela. Je t’offre un fouet, une cravache et des œillères.— Merci beaucoup. Je vais détacher ma monture.— Attends, je viens de penser à quelque chose. J’ai reçu cela hier. Viens voir. La vendeuse prit les rênes et les attacha à la goulotte, puis entraîna son amie à l’intérieur. Elles laissèrent la jeune fille harnachée dans la cour, à la vue de ceux qui pouvaient passer dans ces lieux. Elles ressortirent cinq minutes plus tard. La vendeuse tenait dans sa main deux flacons. L’un d’eux contenait un liquide rouge, l’autre était incolore. Katia s’adressa à son esclave. — Sais-tu ce que c’est ? Malaurie hocha négativement la tête. Sa maîtresse reprit : — Ce flacon rouge est un inhibiteur de voix. Si l’on en avale, il se fixe sur les cordes vocales et la personne ne peut plus parler, seulement grogner. Comme tu es une chienne, tu n’as pas besoin de parler. Veux-tu essayer ? Je t’autorise à parler pour donner ta réponse.— Oui maîtresse, répondit Malaurie, je veux bien essayer. Mais si je veux retrouver ma voix ?— Il y a le flacon incolore. Il dissoudra le produit et tu retrouveras ta voix, d’abord rauque, puis normale en quelques jours, déclara la vendeuse.— Alors, je veux bien essayer, maîtresse !— Tu sais qu’il faudra que tu trouves un autre moyen d’expression ?— Oui maîtresse. Mais une chienne ne parle pas. — Comme tu veux. La vendeuse décapsula le flacon de liquide rouge, en versa une dose dans le bouchon et s’approcha de la jeune esclave. Malaurie hésita un instant puis ouvrit la bouche. La femme lui dit : — Garde le un moment le plus loin possible dans ta bouche. Vas-y, tu peux l’avaler maintenant. La jeune fille déglutit et avala le produit. Elle sentit sa gorge se serrer, une sensation de chaleur, puis plus rien. La vendeuse lui demanda de parler. Elle ne put sortir qu’un maigre son ressemblant à un aboiement, ce qui fit beaucoup rire les deux femmes. Elle essaya le traitement inverse et Malaurie retrouva sa voix. Une nouvelle fois, elle lui fit reprendre du produit rouge et elle perdit de nouveau sa voix. Pour combien de temps ? Elle n’en savait rien. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’une chienne ne parlait pas, pas plus qu’une pouliche. Et à présent, elle était les deux. Katia retira le harnachement de son esclave et, après avoir rattaché la jeune fille à la gouttière, aidée de la vendeuse, le chargea dans le 4X4, ainsi qu’un sulky et tous les achats que sa maîtresse avait effectué. Elles mirent en place la cage que devait occuper Malaurie et Katia revint vers Malaurie. Malaurie se trémoussait. Une envie d’uriner la pressait. Katia s’en aperçut et lui dit : — Eh bien, vas-y, une chienne pisse dans le caniveau. Tu as une bouche là-bas. Malaurie jappa un remerciement qui fit sourire sa maîtresse et se plaça sur la grille. Comme une chienne, elle se tint accroupie, cuisses écartées, mains posées sur le sol devant elle et se mit à pisser, sans se soucier des regards de sa maîtresse et de la vendeuse qui la fixaient d’un œil amusé. Elle se trémoussa un instant pour faire tomber les dernières gouttes d’urine, puis revint vers sa maîtresse. — Tu te comportes vraiment comme une chienne, lui dit sa maîtresse. Malaurie sortit sa langue et haleta comme un chien. Sa maîtresse, tout sourire, prit la laisse et la fit monter dans la cage installée à l’arrière du véhicule. Elle fit passer la poignée de la laisse à travers les barreaux et la fixa à une ceinture de sécurité. La jeune esclave n’avait que peu de possibilité de bouger, tant la laisse était tendue. Le ronronnement du moteur et les péripéties précédentes avaient excité la jeune esclave. N’en pouvant plus, elle glissa une main entre ses cuisses et commença à se caresser. Elle ne pensait pas que sa maîtresse pourrait la voir, et encore moins l’entendre. Le plaisir monta très vite. Malheureusement, lorsqu’elle se laissa aller à jouir, elle poussa un jappement rauque et sonore. Horrifiée, elle vit sa maîtresse jeter un œil dans le rétroviseur intérieur. Elle avait entendu, sans aucun doute. Sa maîtresse arrêta le véhicule quelques instants plus tard, sur une aire de repos. Lorsqu’elle ouvrit le hayon, Malaurie frissonna. — Alors, petite salope, on se donne du plaisir ? Qui t’as autorisée ? La jeune esclave ne put émettre qu’une sorte de jappement, un acte de contrition auquel sa maîtresse ne répondit pas. Elle se mit à fouiller dans les sacs de matériels et en sortit des bracelets de poignets et de chevilles. — Tend tes poignets par les barreaux, au-dessus de toi, lança-t-elle à son esclave. La jeune femme passa les poignets de chaque côté d’un barreau. Aussitôt, Katia fixa les bracelets et les relia entre eux par un mousqueton. — Même chose pour les chevilles, reprit sa maîtresse. Une nouvelle fois, sa maîtresse immobilisa ses chevilles comme ses poignets. Malaurie ne pouvait plus bouger, immobilisée en trois points. — Comme cela, je suis sûre que tu te tiendras tranquille, fit sa maîtresse en refermant le coffre. Elle reprit sa place au volant et démarra. La jeune chienne se sentit de nouveau excitée. La cyprine coulait de nouveau entre ses cuisses, mais cette fois-ci, pas moyen de se soulager. Elle demeura dans cet état pendant la demi-heure qui restait pour arriver à destination.Lorsque sa maîtresse ouvrit le hayon, elle était complètement tétanisée d’avoir été attachée de cette façon. — Alors, petite chienne, contente de la position de voyage ? lança en riant Katia. En descendant de la voiture, les premiers pas furent hésitants. Même à quatre pattes, elle tituba et serait tombée si Katia ne lui avait pas passé la laisse pour la retenir. Malaurie regarda autour d’elle. C’est là qu’elle allait vivre ces dix prochains jours, comme une chienne ou comme une pouliche, selon les désirs de sa maîtresse.