Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 76 J'aime
  • 12 Commentaires

LA DECHEANCE DE MALAURIE

Chapitre 6

SM / Fétichisme
Lorsqu’elle se réveilla, elle se demanda un moment où elle se trouvait. La mémoire lui revint très vite. Sa bouche, maintenue ouverte par l’écarteur, avait laissé écouler une grande flaque de salive, qui maculait son épaule au sol, ses cheveux et sa joue. Elle sentait également ses deux orifices, remplis par les godes. Cela la troublait plus que la gênait. Son épaule, ankylosée lui faisait un peu mal, et elle se mit sur le dos. Peu de temps après, elle se rendit compte qu’elle ne pouvait rester ainsi, et se plaça sur le ventre, la tête tournée sur le côté. Elle se mit à songer à songer à ce qui l’attendait, ou plutôt à ce qui pourrait l’attendre, car elle n’en avait aucune idée. Katia, sa maîtresse l’avait fait enfermer ici depuis combien de temps ? Elle n’aurait su le dire. Par contre, elle se rendait compte que la luminosité avait changé et qu’il faisait plus sombre, dans son cachot. De plus, une envie d’uriner lui taraudait le ventre. Elle résista encore un long moment, puis, à bout de force, elle relâcha sa vessie. Elle sentit une douce humidité envahir son ventre, puis s’écouler difficilement entre les liens de sa ceinture. Elle se sentait humiliée, d’avoir pissé sur elle, et, en même temps soulagée et excitée.Comme si sa maîtresse n’avait attendu que ça, elle entendit la porte menant à son cachot s’ouvrir, puis celle de sa cellule pivota sur ses gonds. La voix de Marie ordonna :
 Sors de là, salope ! Vite !
Malaurie rampa sur le sol, afin de s’extraire de sa prison. Elle avait conscience qu’en se traînant ainsi, elle se souillait d’urine et de salive plus encore. Lorsqu’elle fut dans le couloir, la servante la prit par les cheveux, et l’obligea à se redresser sur les genoux.
 Pouah ! fit Marie, la salope a pissé sur elle, madame. Amenez-la. On va la nettoyer au jet, répondit la voix de Katia, dans l’autre pièce. Allez, salope, debout, asséna la servante, en la tirant par les cheveux, pour l’obliger à se lever.
Elle se mit debout en titubant, gênée par la trop longue position couchée. Ses premiers pas furent hésitants, et elle gagna difficilement la porte des cachots. Elle fut éblouie par la lumière qui baignait la pièce où se trouvait sa maîtresse. Tous ces néons lui firent mal aux yeux, et elle les ferma quelques instants. Lorsqu’elle les rouvrit, elle regarda les deux femmes qui se tenaient en face d’elle. Toutes deux étaient vêtues de cuir : longues cuissardes et soutien-gorge pour les deux, pantalon moulant pour Katia, jupe courte pour Marie, tenue un peu ridicule pour une femme de son âge et de son gabarit.
 Retirez-lui les godes et la ceinture, ordonne sa maîtresse.
Marie s’exécute. Je la vois dégrafer la ceinture, retirer délicatement les lanières qui enserrent mes hanches et mes cuisses. En me penchant, je peux voir les marques laissées par le harnachement trop serré, des marques rouges, qui seront très longues à partir. Ensuite, la servante me fait écarter les jambes et retire délicatement le plug de mon cul. Il sort plutôt facilement, contrairement à ce que j’aurais pensé. Puis c’est au tour du gode vaginal d’être retiré, là encore, avec facilité. Sans mes objets, je me sens vide, béante. Je n’ai guère le temps de gamberger, car Katia se lève et vient devant moi. Les yeux baissés, comme il se doit pour une soumise, je ne vois que sa ceinture. Elle passe derrière moi et j’entends sa voix me demander :
 Tu as aimé ça ?
Dans l’incapacité de répondre, je hoche affirmativement la tête. Elle reprend :
 Ah oui, c’est vrai, tu ne pas parler. Tu as aimé être entravée ?
Hochement de tête, affirmatif.

 Toutes les entraves ?
Hochement de tête, affirmatif.
 Le plug, le gode ?
Hochement de tête, affirmatif.
 Je croyais que tu n’aimais pas les hommes ?
Hochement de tête, de gauche à droite.
 Mais ça, tu aimes ?
Hochement de tête, affirmatif.
 Tu acceptes de te faire prendre par des femmes, équipées de godes ?
Hochement de tête, affirmatif.
 Bien ! Bon à savoir. Finalement, je vais te rendre ta voix ! Marie, le flacon, s’il vous plait ! Sache pourtant que je pourrai t’en priver selon mon bon plaisir !
Hochement de tête, affirmatif.
 Ouvre la bouche ! Tu dois garder le liquide un instant, avant de l’avaler. Compris ?
Hochement de tête, affirmatif.Le liquide frais se déversa dans sa bouche, puis une chaleur soudaine se répandit dans sa gorge. Au bout d’un instant, elle avala le liquide et se racla la gorge.
 Peux-tu parler ? demanda Katia. Oui maîtresse, répondit l’esclave, d’une voix qui ressemblait plus à un croassement, qu’à une voix humaine. N’aie crainte, ta voix va revenir d’ici peu, fit sa maîtresse. Pour l’instant, nous allons te laver. Tu pues !
Malaurie ne répondit pas, rougissant sous l’insulte, mais se sentant excitée tout de même. Marie s’approcha, lui indiqua l’endroit où elle devait se tenir. Ensuite, la servante s’empara d’un tuyau et ouvrit le robinet. L’esclave eut le souffle coupé, non pas à cause du froid de l’eau, car elle se révéla tiède, mais plutôt, de la force du jaillissement de l’eau, qui finit par la jeter à terre. La servante lui ordonna :
 Mets-toi sur le dos, main au sol, jambes écartées !
Elle n’avait pas plutôt obéi que le jet s’insinua entre ses jambes, frappant ses lèvres de toute sa violence. D’un geste réflexe, elle resserra les cuisses.
 Ecarte, salope, hurla Marie.
Malaurie écarta de nouveau et le jet revint frapper sa chatte. L’eau lui donnait envie d’hurler, mais elle se rendit vite compte qu’elle ne savait plus si c’était de douleur ou de plaisir, plaisir qu’elle sentait monter en elle. Comme si la servante avait senti l’ambiguïté de la situation, elle releva le jet, le dirigeant sur ses seins. Elle vit sa poitrine s’écraser, onduler au passage de l’eau. Au bout de cinq minutes de ce traitement, Marie la fit se retourner. Et ce fut au tour de son cul de recevoir la douche. Elle lui fit écarter les fesses de ses mains et dirigea le flot vers son anus. Malaurie fut certaine que du liquide réussissait à la pénétrer. Puis, l’eau fut coupée. Marie s’empara d’une serviette étrange et lui ordonna de se lever. La servante entreprit de l’essuyer. De l’étriller, plutôt, tant le tissu était rêche. Lorsque Marie cessa, la jeune fille avait la peau rouge, des épaules aux chevilles.Puis Marie se recula, la laissant seule, les bras ballants au milieu de la pièce. Elle se dirigea vers un placard, d’où elle sortit des bracelets, quatre au total. Revenant vers l’esclave, elle les lui attacha, assez serrés, aux poignets et aux chevilles. Si elle laissa libre les chevilles, elle relia les poignets à l’aide d’une courte chaîne, au milieu de laquelle était fixé un gros mousqueton.
 Vois-tu, commença sa maîtresse, nous allons nous occuper de toi. Désormais, nous appellerons ça une séance ! Tu es d’accord ? Comme il vous plaira, maîtresse ! C’est bien ! Marie, pendez-là !
Malaurie commença à prendre peur. On n’allait tout de même pas la pendre ? Elle se rasséréna, en voyant la servante attacher le mousqueton de la chaîne à une autre chaîne, pendant au plafond. Ensuite, Marie se dirigea vers un boitier de commande, qui se trouvait sur un mur. Lorsqu’elle appuya sur le bouton, la jeune fille sentit la chaîne se tendre et ses poignets s’élevèrent, passèrent au-dessus de sa tête. La montée ne s’arrêta que lorsque ses pointes de pieds touchèrent à peine le sol. Elle sentait une tension terrible sur ses bras. Marie relâcha la télécommande et farfouilla dans une armoire. Elle en sortit une barre d’écartement, munie d’anneaux à chaque extrémité. Toujours sans un mot, elle s’agenouilla devant l’esclave et fixa les anneaux aux bracelets, écartant légèrement les cuisses de Malaurie. La situation commençait à devenir inconfortable pour la jeune femme. Pourtant, elle savait que ce n’était pas fini. Sa maîtresse n’était pas encore intervenue.
 Ecartez encore, Marie, ordonna Katia ! Cette petite chienne est capable de supporter bien plus !  Bien madame !
Malaurie sentit que ses cuisses s’écartaient. Il devait bien y avoir un mètre-cinquante entre ses jambes, à présent.
 Bien ! fit Katia en se levant, passons aux choses sérieuses. Te rappelles-tu, petite salope, les termes de ton contrat ? Oui maîtresse ! Mon corps tout entier vous appartient. Vous avez tous les droits sur moi. Ceux de me frapper, pour votre plaisir ou me punir, modifier mon apparence. Je suis votre esclave, maîtresse ! Avez-vous entendu, Marie. Oui madame. Cette petite salope s’en remet à vous ! Bien. Ce soir, tu vas souffrir. Es-tu prête ? Oui maîtresse ! Pour votre seul plaisir ! Marie, faites-la monter encore !
Dès que la chaîne monta, Malaurie sentit une douleur violente dans les épaules. Ses pieds ne touchant plus le sol, ses bras devaient supporter tout son poids. Elle poussa un gémissement de douleur et, en même temps, sentit sa chatte s’humidifier. Katia se leva lentement et s’approcha de sa soumise. C’est alors que Malaurie s’aperçut qu’elle avait des ongles très longs, aux doigts de sa main gauche. Sans doute des faux ongles, acérés. Elle fixa cette main, avec appréhension, ce que ne manqua pas d’apercevoir Katia. Elle vint se coller contre l’esclave et le va la main devant ses yeux.
 Ils te plaisent, mes ongles, petite chienne ? Demanda la femme. Oui maîtresse ! Ils sont magnifiques ! Tu sais à quoi ils peuvent servir ? Je … je crois, maîtresse ! A quoi ? A griffer, maîtresse ! Oui, mais encore ? Je … je ne sais pas, maîtresse ! Alors, regarde, et apprécie !
La maîtresse saisit la pointe du sein gauche de sa soumise entre deux doigts et serra. Aussitôt, les ongles acérés s’incrustèrent dans la chair tendre du téton. Malaurie sentait les pointes s’enfoncer dans sa chair, de chaque côté de son bout de sein. Elle se mit à gémir, en même temps que sa chatte se liquéfiait. Enfin, elle allait connaître une séance très dure. Depuis le temps qu’elle n’en avait pas eue. Katia retira ses doigts e l’esclave regarda son téton. Il commençait à saigner et un filet rouge glissait sous son sein. Elle frémit de plaisir.
 Marie ? Madame ? Fouettez-la ! Durement ! N’ayez pas peur, c’est une dure ! Bien madame !
Malaurie entendit la servante fouiller dans son dos, pendant que sa maîtresse se rasseyait en face d’elle, la fixant durement. Puis la jeune fille entendit et sentit la servante se placer derrière elle. La vieille femme fit claquer le fouet à plusieurs reprises, à côté d’elle, sans la toucher.
 Combien de coups, madame ? demanda la servante. Combien, petite salope ? interrogea Katia. Selon votre bon plaisir, maîtresse, répondit l’esclave. Alors, ce sera vingt !  Bien madame !  Merci maîtresse !
En entendant ce remerciement, Katia sourit. Décidément, cette petite était exceptionnelle. Soumise, masochiste, lesbienne. ‘Tous les défauts’, se dit-elle, en souriant. Puis elle fit un signe de tête à Marie.Malaurie entendit le sifflement du fouet, une seconde avant qu’il ne s’abatte sur son corps. Sous la douleur, elle se cambra et hurla :
 Aaaaaaah ! Un ! Merci maîtresse !
Le deuxième coup arriva, suivit aussitôt d’un troisième. Là encore, elle cria et remercia, sans cesser de compter. Alors, les coups se succédèrent, lui laissant juste le temps de remercier. Au quinzième, elle sentit l’orgasme l’emporter et cria :
 Ooooooh ! Ouuuuui ! Encoreeeeee ! Je jouiiiiis ! Quinze ! Vous voyez ce que je vous avais dit, Marie ? Oui madame !Les coups de fouets reprirent, jusqu’à vingt, et Malaurie n’oubliait pas de remercier et de compter. Enfin, ce fut fini. L’esclave se laissait pendre, les bras distendus.Katia se leva et passa derrière la jeune fille suspendue. Elle fit glisser ses ongles longs sur les marques de fouet, dont certaines commençaient à virer au violet. Elle sentait la peau de l’esclave tressaillir à chaque passage.
 Tu aimes, petite chienne ? Oh oui, maîtresse ! Tu es vraiment maso ! Oui maîtresse ! J’aime souffrir, pour votre plaisir, maîtresse ! Tu es folle ! Oui maîtresse ! Folle de vous !
Katia crispa ses ongles sur les fesses de la soumise, jusqu’à les sentir percer la peau. Malaurie gémit mais ne chercha pas à se dérober. Lorsque Katia relâcha la pression de ses doigts et retira sa main, elle vit cinq marques, en arrondi, sanguinolentes, qui marquait la fesse de la jeune fille suspendue.La maîtresse fit le tour de la soumise, afin de se placer devant elle. Elle lui empauma les seins et approcha sa bouche de celle de Malaurie. Celle-ci entrouvrit les lèvres, les humidifiant de sa langue. Mais elle n’avança pas la tête, à la recherche de celle de sa maîtresse. Ce fut celle-ci qui prit la bouche de la soumise, enfonçant sans délicatesse sa langue entre les lèvres de la jeune femme. Ce faisant, elle pinça les pointes des seins de Malaurie, les tournant sans douceur. Celle-ci gémit dans la bouche de sa maîtresse, son corps se tendit sous la douleur, mais, une fois de plus, elle ne tenta pas de se soustraire à la torture.Katia rompit le baiser et, en se reculant, mordit violemment la lèvre inférieure de la jeune fille, qui se mit à saigner. La soumise se mit à lécher son sang, avec un plaisir évident. A cet instant, Katia se demanda qui était la maîtresse, et qui, la soumise. Et cela la gêna.
 Marie !
La voix de Katia était glaciale.
 Oui madame ? Détachez-la ! Bien, madame !
Lorsque la servante retira le mousqueton de la corde, Malaurie chuta à terre, mais se redressa aussitôt sur les genoux, tête baissée.
 Marie, le corset ! Bien madame ! Debout, toi !
Marie se leva en chancelant. Elle se demandait ce que sa maîtresse avait encore inventé. Que voulait dire ce corset. Elle ne tarda pas à avoir la réponse. La servante se présenta devant elle avec le fameux corset. Malaurie tressaillit, se doutant de ce que c’était. C’était un corset en métal, recouvert, à l’intérieur, d’une mince couche de mousse. Il était composé d’un bustier, seins nus, d’un serre-taille, et d’un couvre-hanches. Sur celui-ci, des mousquetons devaient permettre d’attacher toute sorte d’appareils de contention, de pénétrations, vaginale ou anale. Même chose sur le bustier, pour torturer les seins. Le corset se fermait par l’arrière, à l’aide crochets, que l’on pouvait verrouiller. Pour optimiser le serrage, chaque crochet disposait d’une tige filetée, que l’o pouvait serrer à volonté.
 Ah, tu aimes souffrir pour moi, petite salope ? Alors, tu vas aimer ce corset ! Marie, passez-le-lui !  Bien madame !
Malaurie leva les bras d’elle-même, sans attendre l’ordre, ce qui fit sourire sa maîtresse. La servante ajusta le corset, dont la jeune fille sentit, avant même qu’elle ne le ferme, la dureté et le froid, malgré le rembourrage. Marie le plaça haut, sous les seins, les faisant remonter, les tétons pointant haut vers le ciel, dans une position anormale. Lorsque le corset reposa sur les hanches de Malaurie, celle-ci commença à en ressentir tout le poids. Alors, la servante se mit à fermer le dos du corset. A part le poids et les seins remontés, la sensation n’était pas difficile à supporter. Pourtant, Malaurie se doutait que cela n’allait pas en rester là.Effectivement, dès la fermeture du dernier crochet, Katia s’approcha derrière elle et dit, doucereusement :
 Tu es bien, petite salope ? Oui maîtresse ! Tu sens la dureté et le poids de cet appareil ? Oui maîtresse ! Bien ! Passons au plus intéressant. Ce corset est un appareil de contention, en plus d’un appareil de torture. Comme tu as pu le constater toi-même, les crochets sont réglables. Nous allons serrer, petit-à-petit les crochets, afin de réduire ta taille. Je ne sais pas de combien, cela dépendra de toi, de ta résistance. Il t’appartiendra de nous dire stop ! tu comprends ? Oui maîtresse ! Lorsque tu sentiras que tu as atteint le maximum de réduction, il te faudra dire stop ! Je veux t’avilir, pas te tuer. Alors, ne joue pas les héroïne, en essayant d’aller trop loin ! Compris ? Oui, maîtresse ! Allons-y ! Tu me diras stop, dès que tu atteindras ton maximum de réduction. Ensuite, tu resteras ainsi plusieurs jours. Puis, on recommencera, encore et encore, si tu tiens ! es-tu prête ? Oui maîtresse !
Katia commença à serrer les crochets au niveau de la poitrine, juste sous les seins. Aussitôt, Malaurie sentit sa respiration devenir difficile. Elle dût faire un effort gigantesque pour ne pas dire stop, mais sa maîtresse dût sentir son malaise et ne serra pas plus. Elle entreprit les autres crochets et bientôt, l’esclave se sentit oppressée comme jamais. Elle paniqua un instant et se reprit, respirant par petits à coups, haletant comme un chien. Jamais encore elle n’avait été aussi entravée, immobilisée. Il lui fallut une bonne dizaine de minutes pour évacuer le stress et sentir qu’elle s’habituait à cet étrange appareil.
 Si tu te voyais, petite chienne, dit en souriant Katia. Tu serais contente, entravée comme cela. Tu te sens bien ? Les marques de fouet ne t’élancent pas trop ? Non maîtresse !Et c’était vrai. Elle ne pensait même pas à la douleur des marques, enserrées dans le corset, tant elle était tendue sur sa respiration.
 Marie ! Madame ? Attachez-là, les mains dans la dos. Mettez-lui un collier, puis remettez-la au cachot, le grand, cette fois-ci. Mettez-lui la chaîne ! Bien madame ! Viens-là, toi.

La jeune esclave suivit la servante, qui s’empara d’un collier métallique, le lui passa au cou, plaçant le mousqueton devant, et le ferma à l’aide d’une clé six pans creux. Ensuite, elle détacha les poignets, pour les lui rattacher dans le dos. Marie la guida vers les cellules et la fit entrer dans une pièce de deux mètres sur trois, son nouveau cachot. Il ne contenait qu’un bat-flanc de bois, sans paillasse, un WC à la turc et un lavabo. La servante relia Malaurie à une chaîne, qui était fixée au mur, à côté du bat-flanc, et, avant de quitter la pièce, lui dit :
 Si tu te sens mal, appuie sur ce bouton, je viendrai aussitôt. Mais si tu appuies pour rien, gare à toi ! Compris ? Oui madame !
Marie sortit de la pièce, ferma la porte et éteignit la lumière. Malaurie se retrouva dans le noir complet. Seul le petit bouton d’appel brillait, comme une bouée de secours. La jeune fille se sentait oppressée comme jamais auparavant. Elle s’étendit sur le bois dur et se sentit étouffer. Ce corset était un piège machiavélique. Pourtant, elle sentit son ventre s’humidifier. Elle se sentait enfin dans son rôle, celui d’une soumise masochiste. Elle sentait qu’elle avait trouvé sa voie, sa maîtresse.Enfin, elle se calma et, ne pouvant s’étendre, essaya de dormir assise. Elle sentait que la nuit allait être longue, entre les brûlures des coups de fouet, ses difficultés de respiration et la dureté du bois, elle allait être comblée.

à suivre
Diffuse en direct !
Regarder son live