Rappel du chapitre précédent Nous sommes dans le sud de la France dans une maison paisible, avec piscine, jardin, tout pour y être bien. Alice 36 ans belle blonde, souriante, très bien roulée selon les dires des garçons du lycée où elle est prof de maths et d’informatique. vit avec elle sa fille Julie, 18 ans cet été, elle est le reflet de sa mère aussi belle et dynamique. Il y a également Emanuel (dit Manu) garçon calme et tranquille un peu nonchalant ; sans lien de parenté avec Julie, il est le fils d’Alain le compagnon d’Alice, toujours absent à cause de son travail. Ils vont découvrir par ce beau matin de Juillet quelque chose qui va bouleverser le cours de leurs vacances scolaires tout juste commencée.
Chapitre 2 : La Faute Le téléphone est posé là, entre eux deux. Julie ne peux plus avaler sa salive, elle tremble, elle est rouge, elle sent les larmes monter à ses yeux. Manu est dans le même état, ils le sentent, ils sont surs maintenant qu’un ouragan va souffler dans cette pièce dans un instant. Sous la table leurs mains se rencontrent, s’unissent se serrent. Alice le regard noir, brise le silence. — Touchantes ces photos n’est pas ! Crie-t-elle en faisant défiler les photos qu’elle a prises dans la nuit. Elle qui ne crie jamais, qui est une maman pleine de douceur pour sa fille qu’elle adore, et Manu qu’elle aime aussi beaucoup. Des ados sages, tranquilles, timides et réservés enfin ce qu’elle croyait. Ça y est ils sont démasqués. Dans le courant la nuit passée, vers deux heure du matin, Alice est réveillée par la soif à cause de la chaleur (il faut que je fasse mettre la clim, pensa-elle en se levant). Elle descend se chercher une bouteille d’eau fraiche, elle est nue. C’est alors qu’en se dirigeant vers la cuisine son regarde est attiré par de la lumière provenant de la chambre de sa fille laissée entrouverte. Elle se dirige alors vers la pièce, pensant que Julie s’était endormie avec sa lampe de chevet allumée, comme cela lui arrivait de temps en temps lorsqu’elle lit avant de dormir. Elle poussa doucement la porte pour ne pas faire de bruit, et là, stupeur, c’est le choc son cœur s’arrête de battre un instant, elle sent comme une décharge électrique parcourir le corps. Ils sont là, tous les deux entièrement nus, endormis dans les bras l’un de l’autre sur le lit de Julie. Pour Alice le temps s’est arrêté d’un coup, elle sent la colère monter en elle, elle fait un pas pour les réveiller, elle va les secouer, les frapper, elle ne sait pas trop. Son cerveau l’alerte « Non ne fais pas ça tu es à poil toi aussi » Elle ressort de la chambre car elle ne peut pas les réveiller dans cette tenue, nue elle ne sera pas crédible pour les réprimander, même si sa fille l’a déjà vue nue quand elles sont seules. Elle va prendre une bouteille d’eau dans le frigo, directement au goulot elle boit et boit encore. Elle imagine tout un tas de choses, qu’ont-ils fait, pour elle c’est certain ils ont fait l’amour ; elle ne veut pas que sa fille se retrouve enceinte, c’est trop tôt elle en à trop souffert quand cela lui est arrivé, sa petite fille qu’elle adore, qu’elle cajole qu’elle protège qu’est-ce qu’elle a fait avec cet intrus, Manu n’existe plus. Elle réfléchit vite, très vite, elle est en colère. Saisissant son téléphone resté sur le bar de la cuisine, elle le met sur silencieux en mode photo, elle attrape un maxi tee short posé sur le tas de linge qu’elle a prévu de repasser ce matin, l’enfile et retourne dans la chambre, prend plusieurs clichés, regarde d’où vient la lumière, le pc portable de Manu est allumé, posé sur le sol, elle s’approche, regarde et là second choc une page d’un site de cul, là sur l’écran. Elle en a assez vu, elle a compris ça y est sa fille a fait l’amour alors qu’elle ne prend pas la pilule ; « Elle ne veut relations pour le moment prêtant-elle, elle ne se sent pas prête soit disant ; tu parle, elle s’est bien foutu de moi » rumine-t-elle. Elle ressort de la chambre tire la porte doucement, tout ce bouscule dans sa tête ; elle referme la porte comme si rien ne s’était passé et remonte dans sa chambre. Allongée sur son lit, attristée par ce qu’elle vient de voir, sa petite Julie, l’amour de sa vie, elle l’a trahi, pourquoi ? Elle réfléchi elle ne sait pas quoi faire. Elle reprend son téléphone, regarde les photos qu’elle vient de faire ; les fait défiler une à une, encore et encore, s’arête sur chacune, les détaillent. Elle les trouve plutôt pas mal, c’est vrais qu’ils sont beaux ces deux ados, la pose et même touchante, ils sont là nus l’un contre l’autre, main dans la main. Un sentiment de jalousie se mêle à la colère, Manu il est en train de lui prendre sa fille. Et Julie elle qui se confie toujours, elle qui ne lui cache jamais rien, et si elle tombe enceinte. Tout est brouillé dans sa tête, elle dort mal cette nuit là. Julie regarde les photos, ne répond pas, complètement tétanisée, tremblante, elle cherche dans sa tête les mots qui vont peut-être adoucir les choses, mais ils ne viennent pas et finalement.— Mm maman, pardon maman, je….. On a rien fait de mal, on s’est juste……. On n’a pas fait…… je te jure maman.— Tu me prends pour une idiote, je vous trouve à poil dans ton lit et tu oses me dire que vous n’avez rien fait ! Tu te fous de moi ! Hurle sa mère, folle de colère et aussi de jalousie.Manu surmonte sa peur et tente une explication— Alice c’est vrai on n’a pas fait, on s’est juste……..— Je ne vous crois pas, coupe Alice. Eh toi, Manu, tu vas faire ta valise et tes vacances tu vas les passer ailleurs, chez ta mère à Paris je ne veux plus te voir lui hurle-t-elle, l’ordinateur avec les sites de cul, c’est toi ?— Oui répondit-il rouge de honte les yeux baissés tremblant comme une feuille.— Julie ! (interpelée, elle lève ses yeux humides vers sa mère) Je t’ai toujours fait confiance, on ne s’est jamais rien caché toutes les deux ; alors explique quoi, qu’est-ce-que tu me fais ? Julie les yeux remplis de larmes, les oreilles et les joues rouges, tremble de tous ses membres.— Maman, je n’ai pas voulu te faire de peine, je ne pensais pas que….et puis c’était trop compliqué pour te le dire, je n’ai pas pu, tente-t-elle d’expliquer, Alice ne la laisse même pas le temps de finir.— Tu m’aurais demandé, on en aurait parlé, pris toutes les précautions et j’aurai accepté. Tu ne prends pas la pilule, je ne veux pas qu’il t’arrive ce qu’il m’est arrivé quand j’avais 19 ans. (Julie savait très bien de quoi voulait parler sa mère, elle lui avait tout expliqué). Mais qu’est-ce que vous avez dans la tête !— Pardon Maman, pardon ; mais, mais comment tu as su ? Ose-t-elle demander à mi-sanglot.— Vous êtes tout les deux des ânes, vous auriez éteint l’ordinateur et fermé la porte vous n’en serriez pas là, je n’aurai pas vue de la lumière en descendant me chercher de l’eau cette nuit ; voilà tout! Et m’en parler aurait été encore mieux, je ne suis pas un monstre je crois. Julie et Manu ce regardent, Julie le foudroie du regard ; c’est de sa faute, c’est lui qui n’a pas éteint le pc, pense-t-elle. Et si elle avait fermé la porte quand elle est allée aux toilettes pense Manu. S’approchant de Julie, elle devient menaçante, elle la main sur sa fille et— Non ! Maman pas ça, s’il te plait, pas ça ! crie Julie en tentant de se protéger.A suivre
