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Dégradation d'un soumis

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Marié depuis une dizaine d’années, je vivais avec ma femme une relation tranquille, mais dépourvue de toute fantaisie. Mon épouse, éduquée selon des critères strictes dans une institution bien-pensante, répugnait à certaines caresses qu’on qualifiait en son temps de "contre nature". Nous faisions donc l’amour de façon très classique et pour tout dire, monotone. J’essayai bien d’amener dans nos relations quelques variantes érotiques, mais manifestement, ma femme était peu portée sur le sexe. Dire que j’étais frustré est un euphémisme, j’aspirais à autre chose sans savoir exactement à quoi.
Un jour, surfant sur le Net, je tombai sur un site vantant la suprématie féminine et la soumission masculine. A l’émotion qui m’envahit, je sentis immédiatement que c’était ce que je recherchais : être dominé par une femme. Je tentai bien de m’en ouvrir à ma femme, mais je ne reçus en réponse qu’incompréhension, voire à me considérer comme un malade.
Je consultai régulièrement des sites "Femdom" et mes masturbations sur des vidéos de femmes fouettant des hommes ou les soumettant à leurs caprices, entraînèrent des jouissances jusque-là inconnues.
Un jour, n’y tenant plus, en voyage d’affaires à l’étranger, je pris contact avec une Maîtresse pour une séance de domination.
J’étais moite et je tremblais un peu en entrant dans la maison de banlieue où la Maîtresse officiait. Elle devait avoir une trentaine d’années; elle était grande, belle et très sexy dans une robe de cuir noir, des cuissardes lui remontant sur les cuisses. En anglais, elle me souhaita le bienvenue et me demanda quels étaient mes souhaits et mes fantasmes. Voyant mon air timide et indécis, elle me donna une liste où je devais cocher ce que je souhaitais. J’indiquai des termes "humiliation", "enfermement", "bondage" ou encore "flagellation".
— Tu es débutant, n’est-ce pas, me dit-elle en souriant?— Oui Maîtresse, c’est la première fois que je me fais dominer.— Bien, déshabilles-toi.
Je me mis entièrement nu devant la Maîtresse. Je ne pouvais m’empêcher de bander.
— Tu as l’air en forme...je vais t’arranger cela.
Elle m’attacha un collier et une laisse, puis des bracelets de cuir aux poignets et aux chevilles.
— Suis-moi!
Je la suivis docilement, mais une gifle percutante m’arrêta net.
— Depuis quand un esclave se déplace-t-il debout? A quatre pattes chien.

C’est donc à quatre pattes que je pénétrai dans une pièce assez sombre. Mes yeux s’habituant à la pénombre, je distinguai une croix de St-André, un cachot grillagé, une table basse munie d’un curieux système de poulies et différents objets que je n’arrivais pas à identifier précisément.
— Debout esclave.
Elle m’attacha à la croix par les poignets et les chevilles puis me banda les yeux.
— Ta maîtresse va se mettre nue, mais tu n’as pas le droit de regarder...alors, imagines-moi. Tu aimerais me caresser les seins?Non; tu le feras en pensée et pour te punir de ses pensées auxquelles un esclave n’a pas droit, je vais m’occuper de toi.
Je sentis une brûlure sur les tétons; c’étaient des pinces serrantes avec lesquelles elle se mit à jouer pour augmenter la douleur. Puis elle me flagella le sexe avec un martinet. Je bandai encore plus et commençai à haleter.
- Bien entendu, je te défends formellement de jouir.
Le fouet allait de mon sexe aux testicules, puis sur la poitrine, causant parfois une douleur lancinante. Je demandai pitié et la Maîtresse éclata de rire.
— Tu veux être soumis et tu ne supportes même pas cela! Dommage, tu aurais pu voir ta Maîtresse nue et la toucher mais puisque tu es une lopette, je me rhabille.
Elle m’ôta le bandeau des yeux, me détacha et m’obligea à lécher ses bottes. Elle attacha ensuite une cordelette aux bracelets des chevilles et fixa la corde à mes testicules, puis elle serra. Je ne pouvais me tenir qu’accroupi. C’est donc ainsi qu’elle me fit avancer à coups de talons vers un réduit qu’elle ferma par une grille.
— Tu voulais être enfermé! Je viendrai te chercher dans une demi-heure....à moins que je ne t’oublie.
Elle quitta la pièce et je restai longtemps ainsi. Je ne pouvais bouger sans que la corde ne me meurtrisse et pénètre dans ma chair. Le temps me parut une éternité lorsqu’enfin la porte s’ouvrit et la Maîtresse me détacha.
— Ton calvaire est terminé, mais je vais te permettre de jouir. Mon client suivant, une lavette comme toi va te sucer jusqu’à ce que tu jouisses dans sa bouche. Tu as intérêt à faire vite car je vous fouetterai tant que tu n’auras pas éjaculé.
Elle fit entrer à quatre pattes un homme assez âgé et ventripotent. Elle le fouettait durement. Il s’avança vers moi et engloutit mon sexe dans sa bouche. Je n’avais jamais eu de relations avec un homme et ne savait que faire. Les coups de fouet allaient de l’un à l’autre et c’est sans doute cela qui provoqua un des plus forts orgasmes que j’eus jamais. Il me semblait que je me vidais entièrement dans la bouche de l’autre esclave qui déglutissait au rythme de mon éjaculation.
La séance était terminée pour moi et je me rhabillai tout en remerciant la Maîtresse.
Cette première expérience avait été déterminante pour moi; j’avais connu ce qu’inconsciemment je recherchais depuis longtemps : l’asservissement à une Maîtresse exigeante; j’avais enfin vécu ma sexualité comme je la rêvais dans mes fantasmes. Je décidai donc de renouveler cette expérience de retour chez moi.

Je me mis entièrement nu devant la Maîtresse; je ne pouvais m’empêcher
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