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Dépucelage lesbien

Chapitre 1

Lesbienne
J’ai rencontré Aline dans un bar-tabac proche de l’Hôtel de ville à Paris, non loin du Marais. Je fréquentais ce quartier à 16 ans dans le but d’observer les couples lesbiens, trop timide pour draguer et trop peureuse pour me laisser approcher. On fit connaissance tandis qu’un groupe de buveurs avait intégré notre présence passive, nous servant à chaque tournée comme on arroserait une plante, sans rien lui demander que d’être là. L’alcool nous monta vite à la tête. On décida de filer, par besoin d’air frais et d’une accalmie dans les décibels.Bientôt la porte de son appartement se referma sur nous. Elle avait mon âge. Ses parents étaient absents pour le week-end, comme les miens. Sa tristesse venait d’une dispute avec son copain, la mienne de ne pas avoir de copine. L’ébriété délia nos langues, abrutit nos esprits, laissant nos corps alanguis, en attente. Après un dernier verre, prolongement logique de la soirée, notre étreinte amicale se transforma en étreinte amoureuse.Une première fois reste une première fois. Nana attirée par les nanas, je n’en restais pas moins vierge. Aline, héterotte, se jetait dans mes bras à cause de l’alcool et d’une scène avec son mec. Situation surréaliste.
Ses formes légères d’adolescente tiraient vers un arrondi subtil. Je me souviens de ses seins pas très gros tendus, aux petites aréoles claires. Mes doigts agacèrent les tétons sages qui trahirent leur sensibilité féminine. Je les embrassai, les sentant durcir sous ma langue.Puis je descendis le sillon d’un très fin duvet jusqu’au nombril au milieu du ventre musclé. La tonicité à travers sa peau ressemblait à la mienne lors de mes séances de masturbation. Le dessin d’un ventre joue un rôle dans mon processus personnel d’excitation.Enfin mon regard se focalisa sur son mont de Vénus recouvert de poils châtains. Heureuse qu’Aline ne soit pas épilée, que son intimité ressemble à celle d’une femme et non d’une gamine pré-pubère, ma joue tomba sur son ventre. Mes doigts tremblant fouillèrent la douce toison. Son sexe était proche maintenant, trempé sans doute car une odeur particulière de cyprine m’enivra. Il me manqua le courage de l’embrasser.
Le souffle court prouvait l’émoi de ma belle alanguie. Cependant la peur de décevoir m’étreignait au moment d’aller de l’avant. Aline devina, qui se redressa sur un coude et me sourit.– Laisse-moi faire.On échangea les positions, elle assise et moi allongée sur le dessus de lit pas encore froissé. Mon corps offert se liquéfiait, mêlant mes effluves intimes aux siennes en un parfum puissant.Une main suivie d’une langue agile glissa dans mon cou. Mes petits seins s’animèrent sous les caresses et les baisers. Mon corps réagissait, apprenait.La bouche badina sur mon ventre durci, le provoqua tandis qu’un doigt jouait dans ma toison. Mon souffle court traduisait le désir de l’hommage qui allait suivre. Aline joua de la langue dans mon nombril puis encore sur mes seins avant de m’embrasser à pleine bouche. Mon bassin se soulevait comme une invite, mes plaintes d’impatience se perdaient dans sa gorge.Sa bouche de nouveau à l’aventure, j’allais hurler au supplice quand une main couvrit ma blessure intime. La douce brûlure m’arracha un petit cri.– Han !Ma maîtresse, comprenant mon désir, se glissa entre mes jambes. Sa langue joua dans mes poils pubiens puis traça un sillon humide le long de mes cuisses tremblantes de longues secondes encore.Enfin mon sexe s’ouvrit et Aline se perdit dans mon jardin secret. Elle fouilla ma vulve avec lenteur, lucide de son pouvoir. Sa bouche vorace ou humble me guidait sur les écueils de la déraison. Sa langue agaça chacune des terminaisons nerveuses de ma chatte trempée qui s’ouvrait.Ses doigts s’activèrent, l’un dans ma grotte et un autre à découvrir mon bouton d’amour. Mon corps acceptait la soumission, secoué de spasmes annonciateurs. J’allais jouir vite, trop vite, comme dans mes séances précipitées de masturbation dont seul le résultat comptait. Mais je voulais retarder l’échéance pour mieux profiter de cette bouche et de cette langue dans mes replis intimes.
Pour freiner la montée de mon orgasme, j’interrompis Aline et me glissai tête-bêche sur elle, les yeux ouverts afin d’observer la nacre rose de son minou si semblable au mien. Ma langue lissa ses grandes lèvres puis fouilla sa vulve à la recherche du secret. Enivrée de son odeur, j’osai la lécher comme elle venait de le faire. Aline se redressa puis, assise sur mon visage, guida mes premières caresses.– Passe ta langue là, doucement… Oh oui… Mets un doigt… Ta langue plus haut…Surprise de mon pouvoir, j’accélérai le mouvement de mon doigt dans son vagin. Ses encouragements rauques me survoltaient. Ma langue débusqua son clito à peine saillant de sa membrane. Son jus acre dans ma bouche me saoulait davantage que l’alcool. Sans jamais avoir couché avec un garçon, j’étais déjà sûre que toujours j’aimerai lécher le sexe d’une fille, parcourir de la langue les pétales de sa fleur d’amour.Certaine que je n’allais pas m’arrêter avant de lui avoir donné son plaisir, Aline se concentra de nouveau sur le mien. Elle aspira mon bouton, alternant la force de la succion et la douceur du léchage pour ne pas me faire mal. Rien n’aurait su me retenir.La boule de feu naquit dans mon ventre, se propagea. La pointe de sa langue titilla mon clitoris, son doigt en moi se replia à l’endroit le plus sensible. Sa bouche ouverte se colla à mon sexe béant.– Ho !Et la boule de feu explosa. Un orgasme puissant irradia tout mon être. Mon corps se livrait davantage aux caresses délivrées par une autre. Le concept du plaisir tendait vers une dimension parallèle, hors du temps et de l’espace. L’enivrement justifiait un abandon total, jusqu’à aimer la douleur de me mordre la lèvre inférieure afin de retenir un cri. Aline continua de fouiller ma vulve de sa langue habile jusqu’à ce que mes mains tremblantes la supplient d’arrêter.Je repris mon manège de longues minutes puis c’est mon doigt qui s’occupa de son bouton tandis que ma langue se concentra dans sa grotte. Sa jouissance me surprit, aussi puissante que silencieuse, juste exprimée par un feulement et les contractions de son sexe trempé autour de la pointe de ma langue. Un feulement qu’Aline laissa filer quand son corps se raidit sous mes doigts en réponse à mon bonheur offert par les siens. Je jouis presque une seconde fois de recevoir son hommage dans ma bouche.
Je ne pus m’empêcher de réfléchir dans la douceur qui suivit ce moment de passion balbutiante. Ce ressenti n’avait rien du banal contentement de « l’avoir fait », il apparaissait comme le chaînon manquant, le rituel qui me permettait d’envisager l’avenir. Je devinais cette première fois comme le prélude d’un opéra qu’il me restait à écrire. Le fait qu’Aline retourna le lendemain vers son copain n’avait aucune importance. Pas de coup de foudre entre nous, ni malentendu ni malaise, moins encore de mensonge. Elle cherchait la libération, moi la révélation. Et toutes deux nous avions obtenu satisfaction. J’ignorais encore ce qu’était la gay pride, pourtant ce matin de mai je marchais le long des quais la tête haute, fière, avec rivée à l’âme cette arrogance légèrement teintée de fatalisme devant l’inéluctable. Ma conscience pouvait s’éveiller, se libérer : j’étais lesbienne.
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