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Des camarades de classe

Chapitre 6

Gay
     De retour à la maison, Cyrille et Philippe donnèrent les œufs à Evelyne qui s’apprêtait à préparer le repas. Michel était en train de finir de vider le coffre de la voiture. Il restait encore à sortir les vélos de la remorque, mais cela pouvait encore attendre. Philippe fit un rapide tour du propriétaire pour que Cyrille découvre la maison. Les parents leur avaient laissé la possibilité de choisir leur chambre, et Dieu sait s’il y en avait ! Ils optèrent pour occuper ensemble la grande chambre à l’étage ; cela sembla logique aux parents qui étaient loin de se douter qu’elle se transformerait chaque nuit en baisodrome.
     Les deux jeunes amants montèrent leurs valises et sacs puis rangèrent leurs affaires dans les armoires. Philippe passa une main dans le short de Cyrille qui, les mains occupées à porter ses affaires de toilette, ne put se défendre, même s’il en avait eu réellement envie.
   ─ Ma parole, tu as le cul trempé et ta culotte est toute collante ! Je voulais que tu la gardes le plus longtemps possible, mais à ce rythme tu vas sentir le foutre à des kilomètres à la ronde en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.   ─ J’aurais dû en piquer une autre à ta sœur…   ─ On fera une sortie en vélo un soir et on essayera d’en faucher sur un étendeur à linge.
     Evelyne les appela pour manger. Au menu : salade, œufs durs, dés de jambon et de gruyère. Michel proposa des bières, et tout le monde prit une bouteille.
   ─ Alors, qu’avez-vous comme projet pour cet après-midi ?   ─ Eh bien, comme nous nous sommes réveillés tôt, nous ferons une petite sieste puis nous ferons un petit tour en vélo pour faire découvrir les alentours à Cyrille.

     Philippe et Cyrille sillonnaient les chemins alentour depuis à peine une heure mais ils avaient déjà chaud. Sous le soleil estival, les pentes devenaient vite éprouvantes. Philippe proposa une descente qu’il faudrait forcément remonter ensuite, mais elle leur permettrait d’aller se baigner et de rester au frais aussi longtemps qu’ils le souhaiteraient.
     L’endroit était désert. Forcément, puisque il était impossible d’atteindre le site en voiture. Ils durent même porter les vélos sur plusieurs dizaines de mètres et franchir précautionneusement des passages étroits entre des ronces qui s’en donnaient à cœur joie. En contrepartie, elles leur offraient un lieu discret pour satisfaire leur besoin insatiable de sexe.
     La rivière coulait entre les pans de montagne et offrait de nombreuses criques à l’ombre des frondaisons. Cyrille jeta son dévolu sur un gros rocher qui surplombait de quelques mètres une zone plus profonde du cours d’eau. Ils pouvaient ainsi plonger sans risquer de toucher le fond, et surtout ils dominaient ainsi le sentier qui amenait jusqu’à ce petit coin de paradis. Si quelqu’un approchait, ils entendraient le nouvel arrivant bien avant qu’il ne les voie.
     Forts de cette sécurité, ils tombèrent les habits et restèrent nus. Philippe voulut faire trempette tout de suite pour se rafraîchir mais Cyrille aurait préféré goûter à nouveau au sucre d’orge de son ami. Ils coupèrent la poire en deux. Ils descendirent du rocher et Philippe s’allongea dans la rivière sur un petit banc de sable. Cyrille lui administra une pipe en apnée. Les premières minutes étaient un peu délicates car malgré l’excitation, tous deux avaient la crainte – même minime – de se faire surprendre par quelqu’un qui connaîtrait cet endroit et souhaiterait également en profiter. Mais rapidement la crainte céda la place à une énorme envie de jouissance et Cyrille redoubla d’efforts pour amener son ami au bord de l’orgasme.
     Cependant, Philippe ne souhaitait pas jouir si rapidement et, comme il avait déjà éjaculé deux fois, il préférait économiser ses forces pour le cul gourmand de Cyrille, qui s’allongea à son tour sur le sable. Philippe cracha dans sa main et étala la salive sur sa verge qu’il enfonça dans le cul offert. Il donna de grands coups de reins, comme si le fait de baiser en pleine nature exacerbait son excitation. Cyrille haletait de bonheur en sentant toute l’énergie que mettait son ami pour le défoncer. La seule ombre au tableau était qu’il ne tarderait pas à venir en lui. Il aurait préféré en profiter plus longtemps, mais il était trop tard pour faire marche arrière : il sentait déjà que Philippe ne contrôlait plus très bien ses coups de reins, et il ne tarderait pas à sentir le sperme chaud lui engluer les intestins.
     A sa grande surprise, Philippe ne s’arrêta pas de lui limer le cul lorsqu’il eut envoyé son foutre. Il ne débanda presque pas et continua avec frénésie. Il eut rapidement un deuxième orgasme qui le fit hurler d’extase. Dans un grognement presque animal, il éjacula une deuxième fois dans de violents soubresauts qui laissèrent Cyrille sans souffle.
     Après quelques minutes à descendre de leur petit nuage, ils firent quelques brasses puis remontèrent sur le rocher. Ils s’y couchèrent enlacés, laissant le soleil leur caresser la peau. Philippe était vidé de toute son énergie et se contenta de saisir la verge de sa petite femelle qui méritait bien d’être caressée. Il la branla doucement, d’une main nonchalante. Il sentait la pierre chaude sous son dos, l’eau qui s’évaporait et la bite de Cyrille qui prenait un peu plus d’ampleur. Il gardait les yeux fermés comme pour mieux ressentir chaque infime tressaillement et écouter les gémissements de son ami. Il alternait différentes façons de le caresser. Du pouce, il frottait la couronne du gland puis de l’index il s’occupait de titiller le frein, variait la pression de ses doigts, les faisait courir le long de la hampe. Puis il revenait s’occuper du gland et recommençait le cycle.
     Cyrille aussi laissait ses yeux fermés, tout au plaisir de sentir la main de Philippe jouer avec son sexe. La lenteur avec laquelle il officiait était presque une torture. Il ne s’était encore jamais occupé ainsi de lui avec autant de douceur. Il savait très bien que Philippe était plus dans un plan sexe que sentimental, contrairement à lui, mais ce genre de moment lui laissait espérer qu’il y aurait un peu plus qu’une histoire de sexe entre eux. Sa bite était tendue comme rarement elle l’avait été, et quand il sentit le contact des lèvres autour de sa verge, il ne put s’empêcher de sursauter.
     Philippe sentit le sperme chaud fuser dans sa bouche. Il se garda bien de l’avaler. Il s’approcha de Cyrille et leurs lèvres se soudèrent. Le sperme changea de bouche, les langues s’emmêlèrent. Philippe sentit sa verge reprendre un peu de vigueur. Il invita son compagnon à s’y empaler, ce qu’il fit sans l’ombre d’une hésitation. Il risquait certainement de ne pas pouvoir éjaculer de sitôt, mais ce n’était pas le but recherché. Il était bien ainsi, allongé sur le dos, la bite dans le cul de Cyrille à se rouler des pelles au soleil.
   ─ Si on continue comme ça, je vais finir l’été aussi sec qu’une pomme de pin. Il va falloir trouver un moyen de te satisfaire.

     Ils quittèrent leur petit coin de paradis en fin d’après-midi. Ils remontèrent la pente en marchant, tant ils se sentaient vidés de toute énergie après leur torride bain de soleil. Ils finirent par rejoindre le plateau et enfourchèrent les bicyclettes. Bien qu’ils aient emporté des bouteilles d’eau, Philippe suggéra de faire un détour par le village de St Julien-de-Bèz. Bien sûr, le nom les fit rire tous les deux, mais la principale raison était de s’arrêter pour boire un verre en terrasse sur la place du village. Ils posèrent leurs fesses à l’ombre d’un parasol et sirotèrent chacun un soda dont la forme de la bouteille donna quelques idées à Philippe. La seconde raison de ce détour était que la route reliant le village à la maison passait par une zone où il y avait beaucoup de pavillons et de maisons secondaires : ils pourraient ainsi jeter discrètement un œil sur les maisons, mais surtout où se trouvaient les étendeurs à linge qu’ils pourraient ponctionner plus tard.
     Lorsqu’ils arrivèrent chez Philippe, ses parents revenaient d’une petite balade forestière et Michel proposa de prendre l’apéro pour fêter ce premier jour de vacances. Tout le monde se retrouva à la grande table du salon. La porte-fenêtre était grande ouverte et les senteurs de la campagne écrasée par la chaleur entraient dans la maison pour l’embaumer de ce parfum de vacances. Philippe et Cyrille prirent un panaché ; Michel se servit un pastis tandis qu’Evelyne sirotait un verre de porto. Tout le monde devisait de choses et d’autres. La mère de Philippe s’était collée contre son mari ; Cyrille aurait aimé pouvoir faire de même avec Philippe, mais ses parents n’auraient peut-être pas apprécié. Ils n’avaient jamais évoqué la possibilité d’afficher ouvertement leur relation. Cyrille avait hâte que la journée se termine et espérait pouvoir passer au moins une partie de la nuit couché contre son ami.
     Une sonnerie de téléphone le sortit de sa rêverie. C’était le frère d’Evelyne qui appelait pour savoir s’il pouvait venir passer quelques jours. Jean-Marc se rendait avec ses deux fils en Espagne ; il ferait une brève halte de deux ou trois jours maximum. Cyrille était un peu dégoûté : pendant ces jours-là il devrait faire abstinence, et l’idée était loin de l’enchanter. Cyrille nota dans l’expression des parents comme un énervement à l’évocation des cousins. Il se garda bien de leur demander des détails ; il s’en serait voulu de remuer le couteau dans la plaie. Mais faisait-il peut-être une mauvaise interprétation ? Il aurait tout le loisir d’en parler avec Philippe.
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