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Des vacances voluptueuses

Chapitre 1

Inceste
« C’est pas trop tôt ! » s’écria Jessica en sortant de la voiture.    Devant elle s’étendait une petite villa où elle passerait, avec son frère et sa mère, les deux prochaines semaines de l’été. Intriguée par la taille immense de la demeure, Jessica se hâta de la rejoindre pour en inspecter les moindres recoins. La porte d’entrée menait à la cuisine où trônait une longue table pouvant accueillir une dizaine de personne. Il n’y avait pour seule décoration que quelques placards colorés et l’ensemble des outils usuels d’une cuisine. La pièce d’à côté, qu’aucun mur ne séparait de la cuisine, constituait le salon : un énorme divan et deux autres, plus petits à ses côtés, tous tournés vers une télévision dernier cri, une table en verre ornée de quelques fleurs et une impressionnante vidéothèque de part et d’autre de l’écran y trouvaient place. Jessica s’apprêtait monter les escaliers lorsque sa mère, encombrée par les valises, poussa la porte d’entrée : « Merci pour ton aide, Jessica, ironisait sa mère. Christopher et moi allons faire quelques courses. On devrait revenir dans une petite heure » La jeune fille fit un geste d’approbation et poursuivit son exploration tandis que sa mère déposait les valises dans le salon. A l’étage, Jessica découvrit un long couloir parsemé de cinq portes sur le côté droit auxquels faisait face une porte isolée sur le côté gauche; c’étaient respectivement les chambres et la salle de bain commune. Jessica entra dans la première, une grande pièce carrée à la tapisserie marron. A l’intérieur, seuls les draps colorés ajoutaient un peu de gaieté à la tristesse des meubles et du bureau en bois ancien. Un lit double occupait le vide au milieu de la pièce. Jessica tourna bien vite les talons et gagna la deuxième chambre. Le ressentit fut tout autre : la tapisserie était neuve et le ton des couleurs estival; la garde-robe pouvait accueillir de nombreux vêtements et la chambre possédait sa propre salle de bain. Ce qui finit de charmer la jeune fille, ce fut un lit double aux draps soyeux et à l’indicible confort. Jessica n’avait nul besoin de visiter les autres chambres, celle-ci lui convenait parfaitement. Elle entreprit de monter sa valise afin de s’installer au plus vite. Alors qu’elle rangeait son linge, son regard fut attiré vers une fenêtre qui donnait sur l’arrière de la villa. Elle aperçut une immense piscine à la surface miroitante et il lui vint l’inexorable envie de se baigner. La jeune fille enfila son bikini et rejoint le bord de la piscine. Sous les chaudes caresses du soleil, Jessica plongea pour se rafraîchir le temps de quelques brasses. Sortie de l’eau, elle examina les alentours : pas de voisins à plusieurs centaines de mètres et le village le plus proche se trouvait à un kilomètre. L’endroit était idéal, se dit-elle, pour bronzer nue. Jessica était une svelte jeune fille aux longues boucles d’ébène. Une expression d’espièglerie traversait souvent son visage que ses yeux émeraude illuminaient d’un obscur éclat. Un nez subtilement retroussé et des lèvres pourpres finissaient d’orner sa figure finement ciselée. Ses épaules rondes, sa gorge plantureuse dont les pointes roses se tenaient levées et rigides comme des lances et ses larges hanches qui roulaient dans un balancement voluptueux donnaient à son corps une posture érotique et sensuel tandis que son pubis rigoureusement épilé et ses jambes élancées couronnaient son éclatante beauté. Si Jessica ressemblait aux plus ravissantes dames de ce monde, ses formes étaient ennoblies par l’innocence de cet âge où la femme garde des traits d’enfant. Dans la rue, nombre d’hommes se retournaient sur le passage de la jeune fille qui ne manquait pas d’astuce pour commander le regard. Leurs faces, sérieuses, se tendaient dans un mouvement ridiculement indiscret. Jessica plaisait et se servait de ses charmes pour assouvir ses désirs les plus impérieux. Tôt déjà, elle avait ressenti la chaleur de l’amour dans le bas ventre; dès lors, elle flirta d’homme en homme afin de la consumer, certaine de la toute-puissance de sa chair. La jeune fille défit son bikini et s’allongea sur l’un des transats disposés au bord de la piscine. Les parfums de lavandin faisaient frissonner ses narines tandis que le concert des oiseaux envoutait ses oreilles. Le soleil choyant langoureusement son corps éveilla en elle un ineffable plaisir qui vint se loger entre ses cuisses. Sa main glissa délicatement le long de son ventre pour rejoindre ses lèvres intimes. Jessica commença par de de lents va-et-vient, inséra un puis deux doigts. Elle imagina un bel homme, anonyme, et un lieu, les toilettes d’un cinéma. Elle y serait suivie par l’inconnu qui la saisirait par le poignet et la plaquerait violemment contre le mur, l’embrassant fougueusement. Sans mot dire, son amant déchirerait son chemisier et dégraferait son soutien-gorge pour palper ses seins. Entreprenante, Jessica s’abaisserait pour déboutonner le jean de l’inconnu et en libérer un énorme pénis qu’elle goberait vigoureusement afin de le lubrifier. L’homme lui tiendrait la tête pour enfoncer son membre au plus profond de sa gorge. Il l’obligerait ensuite à se lever, la retournerait contre le mur et introduirait son phallus dans son vagin pour la pénétrer brutalement. La main de Jessica se faisait plus rapide, le mouvement de ses doigts plus précis. Ses gémissements étaient puissants et saccadés; ils se dissipaient dans les cieux pour redescendre mélodieux et candide. Autour de Jessica, les flots, les arbres, les nuages, toute la nature semblait s’immobiliser pour écouter la respiration de la jeune fille. De plus en plus véhément, l’inconnu continuerait ses incursions au cœur de son intimité. Sentant ses seins pressé contre le mur, elle hurlerait des obscénités d’une voix qui mêlerait ravissement de l’esprit et douleur physique. Son amant quitterait sa vulve et présenterait son gland à l’entrée de son anus. Mentant, la jeune fille lui crierait quelle en était encore vierge, mais il s’enfoncerait férocement, lui arrachant un irrépressible cri de jouissance. Enfin, elle s’agenouillerait pour recevoir la semence de l’inconnu et nettoyer sa verge d’un dernier coup de langue. Enivrée d’euphorie, Jessica atteignit l’orgasme lorsque, simultanément, le soleil et ses doigts conjuguèrent leur talent pour embraser son vagin dans un impétueux tourbillon de plaisir.
Parcourant les rayons d’un pas pressé, Christopher récoltait les provisions nécessaires pour la semaine sur la demande de sa mère. Quand il eut terminé, il la chercha des yeux et fut surprit de l’apercevoir discuter avec un homme. Les cheveux sombres et ébouriffés, le nez camus et les yeux plissés, tout son visage exaltait une force à la fois souveraine et rassurante. La rigidité de son corps, grand et imposant, semblait toutefois embarrasser ses mouvements. Lorsqu’elle vit son fils, Emma l’invita à les rejoindre. Par de courtes présentations, Christopher appris que l’homme s’appelait Patrick et qu’il était un vieil ami de sa mère. L’étranger, affable et chaleureux, échangea quelques paroles avec le jeune homme, laissant paraître quelque emphase et donnant à sourire lorsque se devinait, par certaines inflexions, son accent méridional. Alors qu’il espérait plus de renseignements sur Patrick, Christopher fut déçu lorsque sa mère lui demanda de payer et de remonter les courses à la villa pendant qu’elle discutait avec son ami. Jessica sursauta vivement lorsque, somnolant devant une émission de télé, elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Elle aperçut son frère et, la surprise passée, se leva pour l’aider à ranger les courses et s’enquérir des raisons de l’absence de sa mère. Christopher raconta la scène et n’eut le temps de conclure que sa sœur s’exclama en riant : « Eh ben ! elle s’emmerde pas la mère. Seulement quelques heures après notre arrivée elle trouve déjà un coup ! J’lui connaissais pas ce côté croqueuse d’homme ! »Christopher, convaincu de la candeur de la relation qu’entretenaient sa mère et Patrick, répondit, contrarié, qu’il s’agissait d’une simple amitié. Jessica, désormais, décrivait explicitement un rapport torride entre sa mère et Patrick dans le seul but de charrier son frère qui, pour la faire taire, la poursuivit à travers la maison. Christopher parvint à la faire chuter dans le canapé et grimpa sur elle à califourchon pour la chatouiller. Extrêmement sensible, la jeune fille riait et hurlait en essayant de le renverser. Ce jeu d’enfant dura quelques instants jusqu’à ce que, d’un commun accord, chacun décida de cesser sa torture. Apaisée, Jessica se rendormit dans le canapé tandis que Christopher monta prendre une douche. Avant de se laver, le jeune homme, nu, s’observa devant la glace. Ses jambes légèrement arquées qui reposaient sur de larges pieds constituaient un important avantage dans sa pratique régulière de la course. Son vigoureux pénis à la taille impressionnante était pour l’orgueil du jeune homme source d’une immense fierté tandis que son torse et ses bras que de récentes séances de musculation avaient pourtant gonflés, restaient frêles et délicats. Ses yeux azurs, ses fines lèvres qu’il pinçait en souriant et son teint blême qu’aucune exposition au soleil ne pouvait colorer conféraient à son visage beaucoup de candeur que renforçait la vive clarté de ses cheveux châtains. Malgré le charme qu’il exerçait sur les autres filles, Christopher eut peu de relations amoureuses, son romantisme exacerbé et son appétit sexuel démesuré le poussant à s’investir absolument dans des rapports passionnés avec ses petites amies. Si bien que cet embrasement poussé au paroxysme causa la rupture avec chacune d’entre elle. Ainsi, il rassasiait ses désirs d’aventures frivoles et peu sérieuses, dans l’espoir d’un jour trouver son âme sœur, la femme qui le comblerait enfin. La sensation de l’eau chaude coulant sur sa peau le libéra de tous les tourments de la journée. Avec l’éponge, il frotta langoureusement chaque partie de son corps, profitant du bien-être que lui procurait le savon qui parfumait désormais son corps. Dans l’escalier, Christopher aperçut sa mère, sans doute à peine rentrée, s’attelant à la préparation du dîner. Il lui proposa son aide, espérant bien par la même occasion, en apprendre davantage sur Patrick. Seulement Emma, sa mère, déclina sa proposition et l’exhorta plutôt à se choisir une chambre à l’étage. Le jeune homme grimpa les marches qui séparaient le rez-de-chaussée du premier et ouvrit la première des cinq portes menant aux chambres. Comme sa sœur, Christopher quitta bien vite celle-ci pour se diriger vers la deuxième. Jessica, l’occupant déjà, le chassa gentiment à l’aide d’un coussin, prétextant une atteinte à sa vie privée. Allant de déceptions en déceptions, le jeune homme pénétra dans la quatrième chambre dont la porte, fraichement repeinte en bleu azur avait excité son intérêt : un lit simple dont le confort plaisait à Christopher, un bureau sans fioriture et une rangée d’étagère ainsi qu’une garde-robe paraissaient suffisant au jeune homme, d’autant que les chaudes couleurs orangées des murs et du plafond le séduisaient éminemment. La pièce était petite, certes, mais il pourrait changer au profit de la troisième ou de la cinquième si celle-là ne lui convenait plus. Fatigué par cette journée, Christopher ne prit pas la peine de défaire sa valise et profita de son lit pour entreprendre une petite sieste. Il fut cependant réveillé quelques instants plus tard par sa mère qui les appelait, sa sœur et lui, à venir à table. Autour du repas, chacun des deux enfants brûlants d’en savoir plus sur Patrick sans oser entamer le sujet, un silence pesant commençait à s’installer lorsqu’Emma prit la parole : « Ecoutez, les enfants, je sais que mes visites de châteaux médiévaux et de musées ne vous intéressent pas et je sais aussi que tu ne souhaitais pas venir, Jessica, et que tu le fais pour me faire plaisir. Je pense donc qu’en contrepartie, maintenant que vous êtes plus grands, je peux vous laisser carte-libre pour vos journées »Jessica et Christopher laissèrent s’échapper leur joie jusqu’à ce que leur mère reprenne : « Je vous laisserai chaque jour un peu d’argent. Vous en ferez ce que vous voudrez, mais par pitié, prévenez-moi à l’avance si vous sortez un soir, que je ne m’inquiète pas. -Merci, maman ! s’exclama Jessica. T’es la meilleure ! -Oui, bon, n’en fait pas trop non plus, répondit Emma, l’air faussement grognon. »La suite du repas se passa dans la bonne humeur et la joie de cette récente nouvelle avait totalement occulté la curiosité des adolescents à l’égard de Patrick. Après la vaisselle, Christopher et Jessica regagnèrent leur chambre, bientôt suivis par leur mère qui, éreintée par la journée, ne fit pas la fine bouche et s’installa dans la première pièce de l’étage.
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