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Des vacances voluptueuses

Chapitre 4

Inceste
Le lendemain à l’heure habituelle, Christopher et sa sœur se mirent en route, non sans appréhension, pour retrouver leurs amis.
La veille, Jessica était rentrée en début de soirée et avait conté une journée lassante à son frère. Conformément à ce qu’elle avait convenu avec Raphaël, elle tut leur relation pour l’instant. A la place, elle fit le récit d’une journée banale qui s’étendit de sommes au bord de la Sorgue en jeux idiots. Christopher pensa alors qu’il avait pris la bonne décision en refusant de venir.
Sur le chemin, Jessica tentait de deviner quelle pourrait être la surprise de leurs amis. Elle fit alors les propositions les plus folles à son frère qui s’amusait beaucoup devant une telle imagination. Lorsqu’ils arrivèrent au café, les deux adolescents aperçurent Emilie, Théo et Raphaël et vinrent s’assoir à leurs côtés. A peine la jeune fille fut-elle installée qu’elle interrogea ses trois camarades sur la surprise qu’ils avaient promise.
« Ne sois pas si impatiente, répondit Théo en souriant, tu risquerais d’être déçue. Prenons d’abord un verre et discutons un peu »
Tous acquiescèrent et portèrent un toast à ces vacances. Curieuse de nature, Jessica demanda à ses nouveaux amis comment ils s’étaient rencontrés. Elle apprit ainsi que Raphaël et Théo avaient grandi ici et s’étaient rencontré sur les bancs de l’école primaire du village où ils avaient tout de suite sympathisé. Ils prirent bientôt l’habitude de passer la majorité de leur temps ensemble et il leur semblait aujourd’hui qu’ils s’étaient toujours connus. Emilie, quant à elle, était originaire de Paris et était arrivée trois ans auparavant car sa mère avait trouvé du travail dans la région. Elle sympathisa très vite avec le duo que tout le village appelait encore les inséparables et, à eux trois, ils jetèrent leur gourme ensemble jusqu’à aujourd’hui.
Bientôt leurs verres furent vides et Théo, plus enjoué encore qu’à l’accoutumée par le soleil qui lui chauffait tant le corps que le cœur, proposa de se mettre en route, jugeant qu’il était temps de dévoiler la mystérieuse surprise. Le voyage les mena à travers des ruelles typiquement provençales avec leur maisons à la façade fleurie et leur volets en bois tous fermés à cette heure de la journée. Les rues étaient vides et semblaient renvoyer spectre de déclinaisons ocre qui tenaient tant du soleil que des couleurs qui couvraient la façade des demeures.
Tous marchèrent, gravissant les pentes et les escaliers qui ponctuaient le chemin jusqu’à un sentier de terre qui traversait une petite forêt et qui les fit sortir du village par l’est. Ils le suivirent quelques minutes, au milieu des parfums de lavande qui exhalaient un peu partout et débouchèrent sur une vaste plaine. Sur la droite, au loin, s’étendaient des champs à perte de vue tandis que sur la gauche apparaissait une large et haute demeure. La bâtisse était composée de trois blocs dont le central faisait office de coin et semblait légèrement plus haut que les deux autres. L’édifice se tenait autour d’une immense piscine circulaire dont l’eau céruléenne paraissait calme et nonchalante.
Les cinq adolescents traversèrent maintenant la plaine dont l’herbe haute chatouillait leur cheville et sur laquelle, à quelques endroits, ils pouvaient distinguer des pousses de fleurs sauvages. En approchant de la maison, ils aperçurent, loin sur sa droite, des vignes qui se déployaient jusque l’horizon. Ils arrivèrent à un autre chemin de terre, dont l’aspect laissait deviner qu’il était surtout emprunté par des voitures. Il semblait, vers la gauche, revenir aux abords du village et menait vers la grande bâtisse sur la droite. Alors que les adolescents longeaient le chemin vers la demeure, Jessica les interrompit.
« Je n’ai pas posé de questions depuis le début, mais j’en ai une qui me trotte dans la tête depuis un moment : vous nous amenez où, en fait ?-A la rencontre du charmant habitant de cette maison, lui répondit Théo.-Et pourquoi ça ? Quel rapport avec la surprise ? Poursuivit la jeune fille, agacée de ne pas comprendre.-Eh bien, intervint Raphaël, cette piaule est l’une des résidences secondaires d’une riche famille de France, et appartient à leur fils unique qui l’occupe durant les deux mois de vacances, et, quelle chance !, il organise, après-demain, un anniversaire extraordinaire auquel vous pourriez bien être conviés si vous parvenez à lui faire bonne impression.-Et qu’est-ce qu’elle a d’extraordinaire, cette fête ? demanda Christopher que l’idée intriguait.-Je n’ai pas envie de vous gâcher la surprise, mais je te promets une nuit dont tu te souviendras, ou pas d’ailleurs. Nous serons nombreux et ne manquerons de rien. Pour ce qui est du reste, tu le découvriras par toi-même. »
Le chemin donnait sur la piscine que les cinq adolescents longèrent à son tour pour arriver face au bâtiment centrale. Ils passèrent ensuite entre les colonnes qui soutenaient l’édifice et arrivèrent devant la porte à laquelle Théo sonna.
Un homme vint ouvrir la porte et pria les cinq adolescents de le suivre. L’entrée menait à un grand vestibule bordé par une porte de chaque côté de la pièce. Tous suivirent le garçon qui se dirigea vers l’ouest et débouchèrent sur une immense salle de séjour qui devait à elle seule faire la moitié de la superficie du bâtiment central. Sur le côté gauche trônaient une demi-douzaine de sofa qui formait un demi-cercle tandis que sur le côté droit, qui formait la plus grande part de la pièce, ne se trouvaient que quelques armoires le long des murs, laissant le centre désespérément vide. Le propriétaire de la demeure indiqua les canapés et invita ses hôtes à s’y installer.
L’homme semblait athlétique et quelque chose dans sa démarche rappelait vaguement la rigueur militaire. Le geste clair, paraissant sûr de lui, il affichait un large sourire qui mêlait bienfaisance et suffisance. Son regard était profond et détaillait chacun de ses invités avec attention et ses cheveux, mal coiffés, formaient une mèche ondulée qui recouvrait parfois l’un de ses yeux au-devant tandis qu’ils tombaient élégamment au-dessus de ses épaules à l’arrière.
« Bienvenue à vous deux, Christopher et Jessica, commença-t-il par dire avec beaucoup d’emphase. Je me présente : Grégoire, fils de la famille des Montalent et propriétaire de cette magnifique demeure. Vos trois amis ici présent m’ont dit le plus grand bien de vous et souhaitaient que je vous invite à la fête qui sera organisée ici dans deux jours. Alors j’ai décidé de vous y conviez présentement et de vive voix. Qu’en dites-vous ?"
Jessica et Christopher, qui s’attendaient à devoir jouer des courbatures afin d’être invités, se réjouirent et acceptèrent vivement la proposition. L’organisateur de la fête de la fête s’en dit ravi et il s’enquit de savoir comment se déroulaient leurs vacances. Les deux adolescents commencèrent à lui raconter qu’ils étaient tombés sous le charme de la région et de ses habitants mais ils furent coupés dans leur récit par Grégoire.
« Je suis absolument navré. J’adorerais pouvoir discuter plus longuement avec vous, chers amis, malheureusement certaines obligations me demandent; mais je me réjouis déjà de vous retrouver après-demain pour que vous puissiez poursuivre votre récit, conclut-il avec un sourire appuyé.
Reconduits lentement à la porte, les cinq adolescents, après de chaudes salutations avec Grégoire, décidèrent de rentrer au village. Jessica, que la rapidité de la situation avait laissée ébahie, se hasarda à poser quelques questions à propos de l’organisateur de la fête.
« Il passe chaque année les deux mois de vacances ici depuis sa plus tendre enfance, dit Théo. Quoiqu’il ne sortait pas beaucoup de chez lui, à l’époque, et personne ne le voyait jamais au village, à tel point qu’on doutait presque qu’il soit vraiment là. La première fois qu’on l’a vu, en fait, on devait avoir huit ans et on se baladait dans les jardins derrière leur maison avec Raphaël pour composer un bouquet de leurs plus belles fleurs que je comptais offrir à la fille de laquelle j’étais amoureux à l’époque. Le jardinier nous avait surpris et nous avait mis une raclée. On avait alors vu la frimousse de Grégoire se glisser hors de la maison pour voir ce qui se passait, mais ce fut tout. « Bien des années plus tard, lorsqu’il s’affranchit un peu de ses parents, il arpentait quelques fois les rues du village. Un jour, comme ça, il était venu nous invité, avec Raphaël, à son anniversaire. Comme il avait peu d’ami, il nous avait demandé d’inviter les nôtres, et on s’est retrouvé une vingtaine chez lui. Il avait suivi nos conseils en matière d’organisation et la fête fut une franche réussite. C’était il y a quatre ans, et aujourd’hui, c’est l’évènement le plus attendu par tous les fêtards de la région et il doit même en refuser car il ne veut pas excéder les cent-cinquante personnes. Enfin voilà la petite histoire du type beau et sûr de lui que tu viens de rencontrer, à l’époque chétif et timide. »
Pour le trajet du retour, ils suivirent le second chemin qu’ils avaient emprunté et qui donnait sur les champs de lavandes qui longeaient le nord du village. Ils le traversèrent rapidement et revinrent au village où ils reprirent un verre alors que le soleil commençait à tomber vers l’ouest. Lorsqu’ils furent tous servis, Théo prit la parole et proposa d’organiser une petite soirée chez lui, comme une sorte d’apéro avant la soirée de Grégoire.
« A moins que quelqu’un ait une meilleur idée ou autre chose de prévu, dit-il, on a qu’à squatter ma piaule, puisque mes vieux ne sont pas là jusqu’au lendemain matin. Ah, et ‘vous inquiétez pas, il y aura de quoi boire. »
Alors que les autres affichaient leur hésitation quant à cette idée, espérant bien se reposer dans le but d’arriver en forme à la fête de Grégoire, Théo renchérit.
« ‘Vous en faites pas, il ne s’agit pas de se miner avant la grande fête, simplement passer un bon moment, sans même forcément qu’il s’éternise tard dans la nuit, on aura liberté totale. Mais si quelqu’un a vraiment plus fun à proposer, qu’il se gêne pas. -Forcément, répondit Emilie, de ce point de vue-là… Moi ça me va, ça pourrait même être drôle. »
Finalement, tous se rangèrent derrière l’avis de la jeune fille et il fut convenu qu’ils se retrouveraient le lendemain vers la fin de l’après-midi pour rejoindre la maison de Théo. Le reste de la conversion tourna autour de la grande fête, et, après leurs questions, Christopher et Jessica s’en trouvèrent moins avancés encore qu’avant. Il leur faudrait définitivement attendre le surlendemain pour le découvrir.
Lorsqu’ils rentrèrent à la villa, la mère des deux adolescents était déjà arrivée et préparait le repas. Celui-ci fut triste, car s’il était animé à l’ordinaire par le récit de la journée d’Emma, elle fut silencieuse ce jour-là, se contentant du minimum. Jessica et Christopher mirent ce mutisme sur le compte de la fatigue, hypothèse qui fut confirmée par leur mère qui disait vouloir se reposer et rester à la villa le lendemain. Après la vaisselle, les deux adolescents gagnèrent leur chambre où ils ne tardèrent pas à s’endormir tandis qu’Emma ne tarda pas à les suivre.
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