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Des vacances voluptueuses

Chapitre 13

Inceste
    Ne parvenant toujours pas à trouver le sommeil, Christopher ressassait sans cesse plusieurs souvenirs. Une fois la fièvre érotique tombée, la pensée d’Emilie lui était revenue assez naturellement. Le jeune homme se sentit d’abord déçu de ce qu’elle semblait l’avoir trompé sans aucun remord, mais maintenant qu’il avait fait l’amour avec Charlotte, il se dit qu’il était peu disposé à lui faire ce reproche et que tous deux se trouvaient désormais à égalité. De toute façon, en vient-il à conclure, entre lui et Emilie, il ne fut jamais question que d’une histoire d’un soir, rien de plus.
    Christopher ne put pour autant trouver le sommeil, et, abandonnant Charlotte qui dormait toujours paisiblement à ses côtés, il décida de sortir faire un tour. Tandis qu’il se rhabillait, il posa une nouvelle fois son regard sur le corps nu de sa maitresse, qui semblait encore plus sublime lorsqu’elle dormait. Indisposé par la chaleur des nuits d’été, Charlotte avait préférant dormir sans couverture. Allongée sur le côté droit, elle offrait donc à la vue de son amant, la vallée, superbe, que formait le galbe de ses fesses. A nouveau, Christopher se sentit traversé de l’impérieux désir de faire l’amour et hésita longuement à réveiller la jeune fille pour le lui proposer. Mais, trouvant l’atmosphère de la chambre de plus en plus lourde, il se convainc d’aller faire un tour avant toute chose.
    L’esprit toujours embrumé par l’alcool, il tituba quelque peu lors de ses premiers pas dans le couloir jusqu’à revenir dans la salle principale, qui semblait s’être vidée depuis qu’il était parti, bien qu’il restât encore plusieurs dizaines d’invités éparpillés un peu partout. Jetant un coup d’œil à la recherche de têtes connues, le jeune homme reconnut Théo qui semblait en plein discussion avec une jeune fille qui tournait le dos à Christopher. De loin, il pensa que peut-être c’était sa sœur, mais en se rapprochant, il s’aperçut qu’elle était plus petite et avait les cheveux plus courts. Apercevant le jeune homme, Théo l’interpela.
    « Hey, Christopher ! Où étais-tu donc passé ? Et Jessica ? Je n’ai croisé aucun d’entre vous de toute la soirée et j’ai même cru que vous étiez tous les deux rentrés chez vous.    -Jessica ? Je ne l’ai pas croisée de toute la soirée. C’est inquiétant, tu crois ?    -Non, bien sûr que non. Que veux-tu qu’il lui arrive, ici ? Elle aura sans doute trouvé un bel étalon avec qui elle aura passé la nuit, c’est tout. T’as vraiment pas de soucis à te faire.    -Ca n’est surement rien, mais je vais quand même aller jeter un œil dehors. Merci, Théo. »
    A peine Christopher eut il salué son camarade que celui-ci reprit sa discussion avec la jeune fille. Du coin de l’œil, il pouvait le voir délicatement balader ses doigts le long des hanches de sa compagne et approcher doucement son visage du sien afin de l’embrasser timidement. Il les aperçut ensuite s’éclipser, bras dessus, bras dessous derrière l’une des portes qui trônaient au fond de la pièce. « Encore un », pensa le jeune homme.
    A l’extérieur, l’air encore doux de la nuit provençale vint ranimer Christopher qui se mit alors à observer les alentours. Il se trouvait encore dans la piscine peut-être deux dizaines d’invités qui, soit jouaient à quelque jeu d’enfant, soit s’embrassaient allègrement. Il resta de longs moments à regarder chacun des invités, mais Jessica n’était nulle part. A droite de la piscine, là où seule la lumière de la pleine lune éclairait encore faiblement les lieux, deux jeunes filles attirèrent cependant l’attention de Christopher. En effet, tout en s’embrassant, l’une caressait passionnément la poitrine de l’autre tandis que la seconde avait fait glisser l’une de ses mains sous la robe de la première et semblait doucement la masturber. Rien autour d’elles n’existait et seul Christopher semblait les avoir remarquées.
    Le jeune homme resta de longs instants le regard béat dans leur direction. Il avait toujours particulièrement apprécié les lesbiennes, mais jamais il n’avait pu en voir de ses propres yeux. Bien qu’il fût plus que satisfait de l’amour qu’il venait de faire avec Charlotte, ce spectacle éveilla un profond désir en lui et fit lentement gonfler son pénis. Constatant que personne ne semblait les avoir remarquées, Christopher s’éclipsa hors de la vision des lumières de la résidence des Montalent et entreprit de se rapprocher des deux lesbiennes. Il n’avait pas oublié qu’il était à la recherche de sa sœur, et il continuait d’ailleurs à regarder un peu partout, mais il ne pouvait s’empêcher d’approcher un peu plus des deux jeunes filles. D’un pas discret, il s’avança donc jusqu’à ce qu’il ne reste plus entre lui et le couple de lesbienne qu’une petite dizaine de mètres. De là, il s’accroupit et regarda dans leur direction. L’une des deux filles était désormais complètement nue et écartait les cuisses tandis que l’autre lui léchait la vulve. Christopher ne pouvait pas observer les détails de là où il se cachait, mais il pouvait deviner aux contractions de la jeune fille gratifiée d’un cunnilingus que l’autre s’y prenait merveilleusement bien.
        Furieusement excité, le jeune homme voulut s’approcher encore un peu afin de pouvoir distinguer les traits des visages des deux lesbiennes quand il mit le pied sur quelque chose qui le fit glisser et tomber par terre. Par chance, les légères plaintes des deux filles avaient couvert le bruit de sa chute et aucune ne semblait l’avoir remarqué, mais Christopher se demanda sur quoi il avait bien pu mettre le pied. Lorsqu’il saisit l’objet, il se rendit compte qu’il s’agissait d’un bout de tissu. Après un examen plus attentif, il crut reconnaitre la robe que portait sa sœur pour venir ici. Alors qu’il s’était jusqu’ici refuser toute inquiétude inutile, Christopher sentit la crainte qu’il arrivât quelque chose à sa sœur percer à sa conscience. Il observa les environs, se doutant que sa sœur ne pouvait être allée bien loin sans sa robe. A sa droite, justement, il avait reconnu le chemin par lequel lui, sa sœur et ses amis étaient repartis la première fois qu’il était venu.
    Il s’engouffra de quelques mètres sur le sentier à travers les arbres et finit par distinguer une forme humaine assise sur une souche. Il s’approcha avec prudence jusqu’à reconnaître Jessica dont la tête dodelinait lentement. Indistinctement dans la pénombre, Christopher remarqua alors qu’elle ne portait que son string tandis que sa poitrine était découverte. Légèrement hébété, non seulement par l’alcool, mais aussi par la situation étrange dans laquelle il se trouvait, il cria le nom de sa grande sœur afin de la faire réagir. La jeune fille, qui ne l’avait pas entendu arriver releva la tête, dont le visage fut traversée par une ineffable expression de joie, et sauta au coup de son petit frère. Celui-ci sentit alors la poitrine de Jessica presser contre son torse et fut traversé d’un long frisson, qu’il attribua à la brise qui venait de souffler.
    « Qu’est-ce que tu fais, ici ? s’empressa-t-il de demander. Je m’inquiétais vraiment. »
    Et Jessica, tant bien que mal, rassembla ses souvenirs et expliqua la soirée qu’elle avait passée, à partir du moment où ils s’étaient tous les deux perdus jusqu’à l’amour qu’elle venait de faire avec Gabriel et Mathieu quelques temps auparavant. Si la jeune fille se montrait peu embarrassée de ce qu’elle ne portait que son string, son petit frère était manifestement moins à l’aise et lui tendit sa robe en l’invitant à la remettre. En continuant le récit de cette soirée, elle essayait autant qu’elle le pouvait d’enfiler sa robe, mais à cause de ses mouvements maladroits et des ténèbres qui venaient de tomber alors qu’un nuage dissimulait la lune, elle ne parvenait pas à faire passer sa tête par le trou prévu à cet effet. Christopher dut se retenir d’éclater de rire devant le ridicule de la situation et sous les demandes répétées de sa sœur, il vint même lui porter secours, en ignorant pas l’ambigüité d’une telle situation.
    Sa robe de nouveau enfilée, Jessica lui exposa alors, plus rapidement cette fois, le reste de la soirée : après qu’ils ont eu fini de baiser, les deux garçons s’étaient rhabillé et avait proposé de retourner à la maison des Montalent afin de trouver une chambre ou dormir. Ne parvenant pas à se maintenir debout en équilibre, Jessica s’était assise et, le temps que l’alcool cessât de l’étourdir, elle avait demandé aux deux garçons de lui ramener sa robe ainsi que son soutient-gorge qu’elle avait laissée près de la piscine. Ceux-ci acceptèrent et promirent à la jeune fille de revenir d’ici quelques instants. Jessica ignorait depuis combien de temps ils étaient partis, mais, au bout d’un quart d’heure, comprenant qu’ils ne reviendraient pas, elle avait décidé de retourner à la piscine afin de retrouver sa robe elle-même. Malheureusement, se levant trop vite, elle avait senti tout le poids de l’alcool la déséquilibré, la forçant à se tenir assise sur cette souche encore quelque temps. Elle avait alors commencé à somnoler malgré elle lorsque Christopher était arrivé.
    « Tout ira bien, maintenant, dit-il. Dis-moi simplement où sont ces deux connards, que j’aille leur donner ce qu’ils méritent.    -Non ! S’il te plait, balbutia la jeune fille. Ce n’est pas très grave, tu sais. J’ai seulement envie de rentrer à la maison et de me coucher. Tu veux bien me raccompagner, Chris ?    -Oui… tu as raison, fit le jeune homme comme à contre-cœur, c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Allons-y. »
    Ne pouvant raisonnablement pas laisser Jessica rentrer seule, Christopher se résigna à abandonner Charlotte dans son sommeil sans lui donner quelque explication pour quand elle se réveillera. Il se sentait coupable de la laisser ainsi, mais aussi déçu, car il aurait aimé palper ses fesses une nouvelle fois et lui refaire l’amour au petit matin; mais son devoir le poussait à aider sa grande sœur.
    Jessica, dans un effort qui lui parut surhumain, se leva de sa souche et tenta de se mettre en route, mais ne parvint finalement qu’à faire quelque pas avant de tituber et de tomber dans les bras de son frère qui avait anticipé son déséquilibre. Constatant que sa sœur ne pourrait marcher toute seule, Christopher fit passer le bras de celle-ci par-dessus son épaule afin de la soutenir le reste du trajet. Si Jessica avait du mal à aligner clairement ses mots, elle n’avait rien perdu de sa loquacité et parlait incessamment sans que son frère ne puisse plus l’arrêter. Elle semblait avoir retrouvé la joie de vivre qui la caractérisait, égayant largement le voyage, tandis que son frère s’efforçait de ne pas perdre le sentier de vue dans les ténèbres tout en maintenant leur deux corps en équilibre, alors qu’il sentait lui aussi l’alcool l’étourdir. Les deux adolescents avaient parcouru quelques centaines de mètres lorsque Jessica, d’un air subitement plus sérieux, chuchota :
    « Je ne sais pas si je te l’ai dit… mais merci de me soutenir, Chris.    -Il n’y a pas de quoi, enfin. Tu es ma sœur, c’est le minimum que je t’aide. J’étais censé t’abandonner au bord d’un sentier et retourner à l’intérieur ? demanda le jeune homme en riant.    -Non vraiment, je suis sérieuse : les  garçons m’ont toujours abandonnée dans la vie, mais toi tu es toujours là, encore aujourd’hui.    -Mais qu’est-ce que tu racontes ? Personne ne t’a jamais abandonnée.    -Bien sûr que si : tous les garçons qui ont peuplé ma vie. Papa, d’abord; je sais que ce n’est pas sa faute, mais il m’a toujours manqué terriblement. Puis tous les autres : tant mes amoureux d’adolescentes, que mes relations d’aujourd’hui. Regarde Gabriel et Mathieu, ils m’ont baisée et puis n’ont même pas été fichus de me ramener ma robe. Ils se moquaient totalement de moi.    -C’était simplement des enfoirés : tu n’as rien à voir là-dedans. Tu es une fille formidable, n’en doute jamais.    -Merci beaucoup, Chris. En fait tu as complètement raison, dit-elle en riant : je suis une fille hors du commun, et aucun garçon ne me mérite. Heureusement que tu es là pour me le rappeler. Je crois que tu peux me laisser marcher toute seule maintenant, ajouta-t-elle après une pause. L’air frais des champs me fait du bien et les effets de l’alcool commencent à se dissiper. »
    Doucement, Christopher cessa de soutenir Jessica qui, comme elle le prétendait, parvenait maintenant à se tenir debout et à marcher, d’une allure certes encore titubante, mais réussissant au moins à tenir en équilibre. Les deux adolescents marchèrent encore plusieurs minutes dans un silence rythmé par les nombreux bruits de la campagne endormie. Ils se trouvaient désormais au nord du village, au niveau des champs de lavande; ils ne leur restaient plus qu’à prendre vers le sud, en direction du village, puis vers l’ouest afin de rejoindre le chemin de campagne qui les ramènerait à la villa. Tous deux bifurquaient vers le village lorsque Jessica, maladroite, mis le pied sur un caillou enterré dans le sol. La jeune fille fut déséquilibrée et entraina dans sa chute son petit frère qui tentait de l’aider à se maintenir debout. Par chance, leur chute fut amortie par l’herbe et la lavande qui couvrait abondamment le sol. Quand tous deux se regardèrent et comprirent qu’aucun n’avait été blessé, Jessica fut prise d’un immense fou rire, bientôt rejointe par son petit frère. Tous deux restèrent un moment allongé côte à côte, observant silencieusement les étoiles lorsque Jessica, solennelle, prit à nouveau la parole :
    « Tu as vu la beauté de ce firmament ? Tout le monde a beau loué les cieux d’après-midi en Provence, aucun ne peut faire face à l’apaisante lueur de la lune au sein d’un champ d’étoiles. Tu te souviens quand on se plaisait, enfants, à contempler ce même firmament ? On devait avoir sept ou huit ans, je ne sais plus : tout était exactement comme aujourd’hui, un étincelant firmament d’été, sous lequel nous parlions de tous et de rien, pendant des heures interminables alors que maman nous cherchait partout.    -Bien sûr que je m’en souviens, même si cela me semble si loin maintenant, comme dans une autre vie.    -J’ai l’impression de n’avoir jamais vraiment évolué depuis lors. Je veux dire… c’est comme si rien n’avait fondamentalement changé, et que j’avais regardé toute ma vie en spectateur uniquement pour revivre ce moment. Ah ha, s’esclaffa la jeune fille, ça ferait un bon slogan publicitaire. Je crois que l’alcool me fait un peu délirer.    -Pas tant que ça, chuchota Christopher qui se fit songeur à son tour. Au contraire, je vois ce que tu veux dire. Je ressens un peu la même chose : une pulsion de vie, qui balaie tout sur son passage et que j’ai l’impression de ne plus avoir ressenti depuis cette époque. »
    Jessica tourna la tête vers son petit frère et sourit, avant d’ajouter :
    « Encore merci d’être là, Chris. Je suis vraiment heureuse qu’on soit juste tous les deux, même si tout ça est beaucoup trop doucereux à mon goût. Tu ferais bien d’en profiter, car demain je redeviendrai ta grande sœur insupportable.    -Et moi ton petit frère parfait qui te supportera sans se plaindre, conclut le jeune homme en lui rendant son sourire. »
    D’un geste presque mécanique, Jessica saisit la main de son frère et inséra ses doigts entre les siens avant que tous deux ne retombent dans un mutisme nostalgique en contemplant le firmament. Une légère brise, qui semblait plus douce encore que celles qui l’avaient précédé, souffla sur le visage des deux adolescents et sembla emporter avec elle toute trace de morosité. Les étoiles elles-mêmes, que des nuages avaient parfois dissimulées au cours de la soirée, se montraient désormais plus vives et scintillantes que jamais. Il ne résonnait dans la pénombre que le bruit du choc des brins de lavande qui cognaient entre eux, doucement ballottés par le vent. C’était une soirée merveilleuse, pensèrent les deux adolescents; à moins que ce fût le matin. Au vrai, tous deux s’en fichaient et nulle notion temporelle ne pouvait gâcher la sérénité de cet instant.
    Au même instant, les deux adolescents tournèrent à nouveau leur visage l’un vers l’autre dans un mouvement presque mécanique. S’ils arboraient chacun une expression apaisée et pleine de tendresse, le mutisme apaisant qui avait délicieusement régné jusqu’ici devint cependant plus embarrassant, mais ni Jessica ni Christopher n’eut la force de dévier son regard afin de rompre ce moment. La jeune fille, lentement, approcha son visage vers celui de Christopher et posa ses lèvres contre les siennes avant de se rejeter subitement en arrière. Ce baiser n’avait pas duré une seconde, mais il avait laissé Christopher stupéfait et plein d’un désir malsain.
    « Je suis vraiment désolée, balbutia-t-elle en ne cessant de fixer son petit frère. Je ne sais pas ce qui m’a pris.    -Je… ce n’est rien, répondit mollement le jeune homme, sans pouvoir non plus dévier son regard."
    Un silence embarrassant s’installa de nouveau entre les deux adolescents qui ne cessèrent pour autant de se fixer. De longues secondes s’écoulèrent avant que Jessica, de nouveau, approcha sa tête de celle de son frère et l’embrassa. Ne parvenant guère plus à réfléchir, le jeune homme sentit son corps lui échapper et ouvrit instinctivement la bouche pour accueillir timidement la langue de sa sœur. Ce baiser ne dura en réalité qu’un instant, mais sembla aux deux adolescents s’étendre sur une éternité. Plus rien n’existait autour d’eux, le monde s’était suspendu à leurs lèvres et ne subsistait dans la nuit que le mouvement sensuel de leur langue. Christopher, néanmoins, comme s’il avait été traversé par un électrochoc, interrompit rapidement ce baiser et se leva dans un sursaut sous le regard hagard de sa sœur.
    « Euh… On y va ? demanda-t-il la voix tremblante et l’œil trouble.    -Je… je suis tellement désolé, Chris, c’est encore ma faute. Excuse-moi.    -Non, c’est rien, aucun problème. Vraiment, y’ a aucun problème. Mais entrons si tu veux bien. »
    Le jeune homme tendit sa main à Jessica afin de l’aider à se relever et tous deux poursuivirent le chemin dans un silence absolu, sans qu’aucun ne trouvât la force d’évoquer ce qui venait de se passer. Chacun était plongé dans ses pensées, comme absent à toute stimulation extérieure et ils marchaient machinalement en direction de la villa. Ils avaient désormais longé le village par le nord et venait de poser le pied sur le sentier qui les ramènerait jusque chez eux quand Jessica rompit finalement le silence :
    « Au fait, chuchota-t-elle d’une voix à peine audible, ta soirée a été bonne ?     -Très bonne, répondit le jeune homme en masquant son malaise comme il le pouvait, quoiqu’un peu spéciale, t’as pas trouvé ? Je veux dire, les invités étaient pour le moins… ouverts.    -Tu veux parler de tous ces gens qui baisaient un peu partout ? demanda la jeune fille avec l’aplomb que la caractérisait. Tu sais, maintenant que j’y pense, je me demande si ce n’était pas une sorte d’orgie. Tout le monde couchait avec tout le monde, et cela semblait le plus naturel. C’était peut-être ça la « surprise » dont nous avait parlé Théo, Raphael et Emilie. D’ailleurs en parlant d’Emilie, je l’ai aperçue avec un type, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle était pas frigide. J’ai cru qu’elle allait le baiser sur place. C’était vraiment…»
    Jessica stoppa subitement sa phrase et, après un coup d’œil vers son frère, elle reprit :
    « Mais peut-être que j’aurais mieux fait de fermer ma gueule, comme je ne le fais jamais… je suis désolée.    -Je savais déjà, t’en fais pas, c’est sans importance : on ne sortait de toute façon pas ensemble. Et puis, moi-même j’ai fini par coucher avec une autre nana, je crois que c’était le principe de la soirée, alors…, répondit le jeune homme en masquant sa déception du mieux qu’il le pouvait.    -Oui, je pense que tu as raison. »
    Christopher n’eut pas l’occasion de poursuivre car tous deux venaient d’arriver à la villa et se turent dès à présent. Aussitôt rentrée, Jessica hurla plusieurs fois après sa mère.
    « Qu’est-ce que tu fous ? demanda Christopher. Elle nous a prévenus qu’elle passerait peut-être la nuit dans un hôtel. Son concert aura surement fini tard, c’est tout. »    -Surement, oui, répondit-elle en essayant de cacher sa contrariété. Je vais me coucher, à demain. »
    Christopher eut à peine le temps de lui répondre que la jeune fille avait déjà gravi les escaliers. Il se demanda ce qui la contrariait à ce point, mais il se sentait trop fatigué et trop étourdi pour pousser les recherches plus en avant. Le ventre gargouillant, il se dirigea plutôt vers la cuisine afin de manger un morceau avant de lui-même rejoindre sa chambre aux termes d’une nuit qui l’avait épuisé. Assis à la table, Christopher ne pouvait s’empêcher de se remémorer en boucle cette étrange sensation qui l’avait assaillit lorsque Jessica l’avait embrassé : une intense chaleur au niveau du ventre et surtout une irraisonnable excitation. Il loua la chance que Jessica ne l’ai pas remarqué, mais il ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui se serait passé si cet électrochoc de culpabilité ne l’avait pas extirpé de cette situation. Il se demandait bien comment entretenir de nouveau une relation normale avec sa sœur, tant ce baiser était embarrassant. Le jeune homme en vint même à se dire qu’il aurait dû laisser sa sœur rentrer seule tandis qu’il aurait rejoint Charlotte, lui évitant ainsi cette déconvenue plus que culpabilisante. Il faisait tout pour ne pas y songer, mais son esprit semblait absorber tout entier et son excitation se faisait encore impérieuse et incontrôlable. Il se rassurait cependant en se convaincant que c’était l’alcool qui le faisait délirer et que tout s’arrangerait demain.
    Il n’avait pas encore touché à son assiette lorsqu’il entendit, à l’étage, les appels puissants et stridents de sa sœur qui le sortirent de son songe. Craignant qu’elle ne se soit blessée et se reprochant déjà de l’avoir laissé monter à l’étage alors qu’elle était encore largement alcoolisée, Christopher grimpa les marches quatre à quatre et poussa la porte de la chambre de Jessica. A l’intérieur, il aperçut celle-ci qui se tenait debout et lui faisait dos. Quand elle entendit la porte s’ouvrir, elle cria :
    « Chris ! Je n’arrive pas à enlever ma robe ! Tu peux m’aider ?    -C’est pour ça que tu hurlais ainsi ? J’ai cru que tu t’étais blessée !    -Je hurlais parce que cela fait plus de deux minutes que je t’appelle, et je me demandais si tu ne t’étais pas endormi en bas. Bon, tu m’aides, oui ou non ? »
    Christopher voulut répondre, mais il s’avoua vaincu et l’aida donc à enlever sa robe, non sans appréhension vis-à-vis de ce qui s’était passé quelque trente minutes plus tôt. C’est donc avec le plus de délicatesse possible qu’il fit glisser la robe de sa sœur le long de ses hanches. Ce fut alors que Christopher se souvint qu’elle n’avait pas retrouvé son soutien-gorge et qu’elle ne portait un string, laissant ses fesses largement apparentes. Tant qu’elle restait dos à lui, Jessica ne pouvait remarquer le regard désirant de son petit frère, mais dès qu’elle eût éjectée sa robe d’un coup de pied, elle se tourna vers lui afin de le remercier. Planté désormais devant cette poitrine dont bien des hommes rêvaient en secret, Christopher se terra dans un silence coupable et lutta tant bien que mal contre lui-même afin d’infléchir son regard vers les yeux de sa sœur. Ce n’était certes pas la première fois qu’il la voyait nue, d’autant que Jessica n’était guère pudique et sortait volontiers de sa douche sans essuie de bain, mais depuis une demi-heure, la situation avait bien changé.
    Jessica perçut bien évidemment le trouble de son petit frère, et lui murmura en souriant :
    « Tu peux les toucher, si tu veux.    -N… non merci, se contenta-t-il de bafouiller avec une politesse surréaliste et décalée. »
    Christopher eut encore une fois plusieurs secondes d’hésitation, mais parvint à nouveau à résister à la passion. Si sa sœur n’avait plus besoin de lui, il prendrait congé et irait lui-même se coucher. Alors qu’il s’apprêtait à passer la porte, Jessica le retint par la main et, comme il se retournait, elle l’enlaça et posa ses mains au bas de son dos. Ainsi entrelacé, Christopher ne pouvait plus fuir et sentait les seins de sa sœur presser contre son torse. Il ne put s’empêcher de déglutiner, sachant qu’il lui faudrait un ultime effort de la raison pour s’en sortir, tandis que son regard se perdait dans celui de sa sœur.
    Un nouveau silence embarrassant s’installa avant d’être rompu par Jessica :
    « Tu sais, j’y ai bien réfléchi, Chris, et tu es le seul garçon que j’ai jamais rencontré qui mérite vraiment de me baiser. Tu es le seul auquel je puisse me donner en toute confiance, alors je suis toute tienne.    -Jess, l’alcool te fait délirer. Ne faisons pas quelque chose qu’on regrettera forcément le lendemain.    -Qu’importe le lendemain, et qui peut dire si nous aurons des regrets ? »
    Ne laissant pas à Christopher le temps de répondre, Jessica dessina sur l’entrejambe de son petit frère de lents va-et-vient au travers de son pantalon et put ainsi juger de l’excitation dont Christopher était l’objet. Elle poursuivit alors :
    « Je meurs d’envie de faire l’amour, et visiblement ta queue ne dit pas autre chose. Dis-moi seulement que je ne suis pas désirable et je me ferai une raison.    -Bien sûr que j’en ai envie… Mais là n’est pas la question, articula difficilement Christopher : tu es la femme la plus belle qu’il m’ait été donné de voir, et je n’ai qu’une envie, celle de jouir de tes courbes mais… mais tu es ma sœur, et nous ne pouvons malheureusement pas… Ne fais pas comme si tu étais au-dessus de la morale et de toutes ces choses.    -Je ne suis pas au-dessus de la morale, idiot, je vois simplement ici deux adultes envahis du désir de coucher ensemble. Ne complique pas les choses avec la morale, Chris, et baisons. »
    Christopher tenta de balbutier quelque mot, mais il en fut empêché car Jessica l’embrassa de nouveau. Il résista à ouvrir ses lèvres pour accueillir la langue de sa sœur, mais il ne parvenait pas non plus à repousser Jessica. Il n’essayait de se délivrer que par légers à-coups, bien insuffisants pour se libérer de l’étreinte de Jessica. A mesure que le baiser s’éternisait, les dernières bribes de raisons abandonnèrent le jeune homme qui ignorait bien s’il restait une quelconque possibilité pour lui de s’en sortir.
    De plus en plus entreprenante, et devinant bien que son frère lui serait bientôt acquis, Jessica saisit l’une des mains de Christopher et la fit glisser le long de son ventre en direction de son entrejambe afin de la faire passer sous son string. Lorsque le jeune homme, la sensibilité largement diminuée par l’alcool qu’il décuvait encore, se rendit compte de ce qu’il se passait, il pouvait déjà sentir sur ses doigts la dentelle du sous-vêtement de Jessica. Et à peine put-il faire quelque mouvement que sa main toute entière était passée par-dessous le string de sa sœur. Ses doigts désormais en contact avec la vulve de la jeune fille, il pouvait sentir sa cyprine s’insérer entre ses phalanges et les engluer d’un liquide chaud et visqueux.
    Le jeune homme sentait bien qu’il lui fallait résister maintenant, ou bien plier à son désir et porter toute sa vie le poids de l’inceste. Mais l’engrenage était trop conséquent et trop avancé et il ne voyait plus aucune issue par laquelle s’enfuir. Perdu dans son monde intérieur tandis que son corps semblait obéir à sa loi propre, le temps lui paraissait une éternité alors que tout s’écoulait presque instantanément. Tout devenait plus pressant autour de lui et il sentait la terrible hache de la culpabilité s’abattre lentement sur lui. Il ne fallut qu’un geste : alors que sa main se trouvait toujours sous le string de Jessica, il fit pénétrer son index au cœur de son intimité et commença à doigter la jeune fille. Telle Eve croquant au fruit défendu, Christopher venait de franchir l’irrémédiable limite imposé par ce dieu moderne qu’est la société et dont les lois ne sont plus gravées sur des plaques mais transmises par la morale. Il savait qu’il ne pourrait plus revenir sur son geste et qu’il était désormais condamné au péché sans espoir de rédemption.
    De son côté, Jessica avait aussi perçu la nouvelle situation et savait, non sans qu’une once de remord ne perçât à sa conscience débauchée, que son partenaire lui était désormais tout acquis. La bouche de Christopher s’entrouvrait, et sa langue vint bientôt rejoindre celle de Jessica dans une ronde humide et sensuelle. Tandis que sa main droite jouait toujours sous le string de la jeune fille, la gauche remonta le long de ses hanches jusqu’à saisir l’un de ses seins tant désirés afin de le masser tendrement. Alors que les deux adolescents continuaient de s’embrasser, Jessica avait replacé l’une de ses mains au niveau de l’entre-jambe de son frère et le caressait toujours d’un mouvement lent et régulier. Le jeune homme ne parvenait pas à contenir son excitation et l’érection qui se dessinait dans son pantalon était si intense qu’il commençait à en souffrir. Le silence qu’imposait ce baiser dura un moment, jusqu’à ce que Jessica, lasse de se tenir debout, se laissât tomber sur son lit en invitant Christopher à la rejoindre.
    « Tu as fait le bon choix, Chris, susurra Jessica, nous allons passer un merveilleux moment.    -Le bon choix… bien sûr que non, se lamenta le jeune homme en rejoignant pourtant sa sœur dans le lit. Je dirais simplement qu’il est maintenant trop tard pour revenir en arrière et que je suis condamné à porter le poids de la culpabilité.    -Culpabilité, péché, rédemption… t’es même pas croyant, alors arrête de t’emmerder avec ces conneries chrétiennes. Tu ne peux pas seulement profiter de l’instant, petit-frère ? »
    Christopher voulut répondre, mais il en fut empêcher lorsque Jessica l’embrassa à nouveau sans qu’il n’eût la force d’y résister. Sans interrompre ce baiser, la jeune fille déboutonna la chemise de son frère et commença à lécher son torse avec une merveilleuse sensualité. Le jeune homme ignorait bien d’où la merveilleuse sensation que pouvaient procurer ces quelques léchouilles qui humidifiait chaudement son torse provenait, mais peu lui importait tant elles occultaient le reste. Lentement, Jessica gagnait le ventre de son frère et décrivit quelques cercles autour de son nombril tandis que sa main caressait avec non moins de sensualité le sexe du jeune homme au travers de son jean.
    Alors même que son frère commençait à se languir de l’attente que lui imposait sa sœur tant son sexe avait impétueusement gonflé, Jessica remédia à sa souffrance et commença à déboutonner son jean. Si Jessica avait encore vu le sexe de son petit frère la veille, lors de la soirée de Théo, c’était la première fois depuis longtemps qu’elle le voyait en érection, et même Christopher fut surpris de la vigueur de son pénis qui se tenait majestueusement droit face à Jessica. La jeune fille ne put longtemps se retenir et goba le pénis de son petit frère qui remplit presque instantanément sa bouche. Christopher ignorait bien si la divine et ineffable sensation qu’il éprouvait provenait du talent de sa sœur ou de la transgression de l’interdit absolu, mais il faillit éjaculer instantanément aussitôt que la langue de sa sœur entoura son gland d’une chaude et épaisse couverture. Tandis qu’elle continuait de le sucer, Jessica soutenait le regard de Christopher avec une ardeur et une sensualité que nulle parole ne pourrait décrire.
    Impatiente, Jessica se coucha sur le ventre et relava sa croupe, afin que son frère à son tour lui fît profiter de la chaleur de sa langue. Le jeune homme, que les dernières pensées raisonnables avaient quitté saisit les fesses de sa sœur et plongea la tête au sein de l’obscure couloir qui les séparait. S’il convenait que la croupe de Jessica n’égalait pas celle de Charlotte en termes de fermeté, ses fesses étaient parfaitement rebondies et leur chair épousait merveilleusement le contour de ses paumes. Tandis qu’il claquait tendrement le cul de Jessica avec ses mains, Christopher introduisait sa langue entre ses lèvres vaginales. Lentement il décrivait quelques mouvements de va-et-vient sous les gémissements manifestement réceptifs de Jessica. Le jeune homme ne s’était jamais senti particulièrement doué dans cet exercice, reproduisant incessamment le même schéma depuis son premier cunnilingus, mais chacune de ses partenaires lui semblaient toujours conquises.
    Aussi satisfaite qu’elle parût, Jessica supplia son frère de ne plus attendre et de la prendre sur-le-champ. Le jeune homme, que l’idée excitait beaucoup, ne se fit pas prier davantage et, tandis que sa sœur continuait d’élever sa croupe, il plaça son sexe contre le vagin de Jessica. S’il avait déjà franchi nombre de limites morales jusqu’ici, Christopher savait que celle-ci serait la dernière; mais si la culpabilité n’avait pas abandonné le jeune homme, celui-ci l’avait rejetée au plus profond de sa conscience, à tel point qu’il ne doutait plus qu’il avait fait le bon choix en se laissant guider par sa passion. Inspirant à plein poumon la volupté de l’instant, Christopher pénétra sa grande sœur d’un coup de rein sec et puissant. Instantanément, les pores du vagin de la jeune fille recouvrirent entièrement le sexe du jeune homme d’une couverture chaude et épaisse. Les deux amants exprimèrent l’intensité de leur plaisir dans un gémissement harmonieux qui sembla emplir toute la pièce de sa puissance érotique. Le jeune homme poursuivit ses coups de butoir durant de longs instants, sous les encouragements obscènes de Jessica :
    « Vas-y, Chris, défonce-moi bien. Défonce ta grande sœur qui n’attend que ça ! »
    Le jeune homme, comme avec Charlotte, se montrait très sensible au langage cru de sa partenaire, d’autant plus que celle-ci évoquait l’inceste de leur relation, qui non content de ne plus l’accabler, l’excitait d’une passion malsaine. En effet, la jouissance suprême de ce sentiment de transgression absolue décuplait le plaisir du jeune homme à un point qu’il n’aurait pu imaginer. Voir sa sœur qu’il prenait animalement en levrette éveillait chez lui la satisfaction d’une pulsion dont il ne connaissait même pas l’existence. Devenu être de plaisir, Christopher se moquait pas mal des conventions sociales et il pensait la jouissance si forte qu’elle devait éclipser la culpabilité pour l’éternité. Du reste, Jessica ne semblait guère plus préoccupée par l’inceste, alors il se prit à penser que sans doute, il n’avait qu’à profiter de l’instant, comme elle le lui avait conseillé.
    Au bord de l’éjaculation, Christopher parvint à se retirer à temps de l’antre humide de Jessica et, essoufflé par cette levrette, il se laissa tomber sur le dos, le sexe toujours vigoureusement levé. La jeune fille, qui semblait en bien meilleur forme, s’accroupit au-dessus du sexe de son frère, et le dirigea de sorte que son gland écartât l’entrée de sa vulve avant de se laisser doucement tomber contre le pubis de Christopher. Le jeune homme, de son côté, profita de la position pour lui saisir les seins et les masser vigoureusement. Jamais il n’avait eu la chance d’empaumer de seins aussi fermes et aussi ronds que ceux de Jessica, et le plaisir qu’il tirait de ces divines boules de chair lui semblait à ce moment justifié pleinement justifier l’acte de l’inceste. A chaque mouvement de ses doigts, Christopher pouvait sentir la chair des seins de sa grande sœur épouser la forme de ses phalanges et remplir parfaitement sa paume. Ainsi en position de la cowgirl, Jessica égrainait toujours dans l’atmosphère ses complaintes puissantes et érotiques.
    Lassée de la monotonie de cette position, la jeune fille se retira et s’allongea aux côtés de son frère sur le lit. D’un geste de tendresse, elle posa sa tête contre le torse de sons frère tandis qu’elle commençait à le branler très lentement.
    « Alors, petit frère, tu regrettes toujours de t’être abandonné dans les bras de l’inceste ? demanda-t-elle en lui adressant un sourire vicieux.    -Eh bien… je ne suis pas certain que nous aurions dû… mais je suppose qu’il est trop tard pour les remords. Et je dois bien reconnaitre que j’aurais franchement loupé quelque chose, dit-il en rendant son sourire à sa sœur : le sentiment merveilleux de pénétrer une chatte que la société t’interdit n’a pas son pareil. Sans oublier que tu es une maitresse formidable, Jessica, je dois bien l’admettre.    -Hé hé, je t’avais bien dit que tu ne le regretterais pas. Et je te rends le compliment : sous tes dehors timides et réservés, t’as un sacré coup de bite, s’amusa la jeune fille. M’étonne pas que toutes les filles te courent après… mais trêve de bavardage : j’espère que tu t’es bien reposé, parce qu’on n’a pas fini de baiser, mon bonhomme. »
    Et Jessica de s’assoir en face de Christopher et d’écarter les jambes du mieux qu’elle le pouvait en invitant son frère à la rejoindre. En guise de lubrifiant, le jeune homme laissa tomber le long de la vulve de sa sœur un épais filet de salive qu’il étala soigneusement avec ses doigts. Impatient, il ne s’attarda guère et colla tout de suite son sexe contre la vulve de la jeune fille. Galvanisé par les paroles que venait de prononcer Jessica, il la pénétra instantanément et soutenait une cadence plus rapide encore qu’auparavant. Tandis qu’il poursuivait sa pénétration, les mains de Christopher se baladaient librement sur le corps de sa sœur et se dirigèrent rapidement vers ses seins, doux obus fermes et orgueilleux qu’il ne se lassait pas de malaxer. Sous la pression retenue des mains du jeune homme, ceux-ci se modelaient pour épouser parfaitement le contour de ses paumes. Remontant lentement l’entièreté des seins de son amante, Christopher saisit ses tétons, divinement rigide, comme tout entier rempli du désir de leur maîtresse. Il pinça ceux-ci de longs instants, jouissant de l’immense bonheur de leur raideur tandis que la vigueur de ses coups de rein ne diminuait en rien.
    Christopher quitta ensuite le vagin de la jeune fille et s’installa à califourchon sur son ventre. Comprenant le désir de son frère, Jessica se saisit de ses seins et les rapprocha tandis que celui-ci plaça son gland à leur entrée. Ainsi, d’un mouvement ample et mesuré, Christopher entama une branlette espagnole au creux des seins de la jeune fille, ravi que ceux-ci fussent assez gros et assez ferme pour qu’ils recouvrissent l’entièreté de son sexe. Jessica colla ensuite son menton contre son torse et ouvrit la bouche afin que le pénis de son frère trouvât aux termes de son voyage au cœur de la vallée de ses seins l’oasis chaude et accueillante de sa bouche. Pleinement satisfait de baiser du même coup les seins et la bouche de sa sœur, le jeune homme poursuivit la branlette espagnole de longs instants durant avec un plaisir qui n’en finissait pas de croitre.
    Il dut pourtant se résoudre à arrêter car Jessica, qui se lassait de ne pouvoir sucer le sexe de son frère que par à-coup, le repoussa en arrière de sorte qu’il tombât sur le dos et que sa verge se présenta de nouveau parfaitement droite en direction du plafond. Avançant à quatre pattes, Jessica s’approcha de Christopher afin le gratifier d’une nouvelle fellation. Le jeune homme saisit sa grande sœur par les hanches afin de les faire passer par-dessus son visage de sorte qu’il se retrouva nez-à-nez avec la vulve de la jeune fille. A nouveau, il lécha délicatement les lèvres vaginales de sa maitresse, mélangeant sa propre salive à la mouille que la jeune fille avait abondamment sécrétée jusqu’ici. Dans la chambre s’élevait désormais l’harmonie simple et délicate des gémissements des deux amants assourdis de ce qu’ils ne pouvaient ouvrir la bouche.
    Jessica, que cette fellation commençait à lasser, s’installa à nouveau à quatre pattes et releva sa croupe, mais alors que son frère appuya contre sa vulve avec son sexe, elle l’interrompit :
    « Attends ! Je t’ai dit que tu ne regretterais pas cette soirée, et crois-moi bien que j’étais sincère. J’ai envie que tu prennes ton pied comme jamais, alors passe par mon trou du cul et sodomise-moi avec toute la bestialité dont tu es capable. T’en fais pas que je tiendrai le coup»
    Tout en parlant, Jessica avait largement lubrifié son index et son majeur avec sa salive avant de les porter à son anus afin de le recouvrir d’une fine couche de lubrifiant. De son côté, Christopher avait du mal à encaisser la joie qu’il ressentait : la veille encore, il n’avait jamais pratiqué la sodomie, et en deux jours, deux femmes lui offraient leur petit trou, dont l’une était sa grande sœur. Jessica n’eut guère à lui proposer deux fois, car, à la suite de la jeune fille, Christopher fit couler un large filet de bave au creux des fesses de sa maitresse avant de l’étaler soigneusement autour de son trou du cul. Lorsque son anus fut assez lubrifié, le jeune homme le prépara à se dilater en introduisant un, deux puis trois doigts. S’il s’attelait à la tâche avec beaucoup de soin, il fut assez surpris de la facilité avec laquelle chaque doigt glissait dans cet étroit couloir. Au moyen de son index, ou de son majeur, Christopher titillait les parois à l’intérieur de l’anus de Jessica, provoquant chez la jeune fille de légère plaintes de plaisir. Il éprouvait avec un plaisir infini cet étrange sentiment mêlant sensualité et perversion, mais n’alla pas beaucoup plus loin, trop impatient que sa queue traversât l’étroit couloir de l’anus de sa maitresse.
    Christopher se coucha alors sur le dos et invita la jeune fille à poser son anus contre son sexe. Jessica s’exécuta et se plaça en cowgirl renversée sur le sexe de son amant afin de s’y empala doucement. Malgré la taille conséquente de son pénis, il pénétra la rondelle de sa maitresse avec tout autant de facilité que ses doigts. Un éclair le traversa lorsque son gland écarta le trou du cul de Jessica, éclair qui le laissa absent un instant, comme égaré dans un océan de plaisir sans frontière. Lorsque le petit trou de sa maitresse eut englouti l’entièreté du pénis du jeune homme, celui-ci empauma  la chaire des fesses de Jessica afin de successivement soulever et d’abaisser son bassin le long de son sexe. L’évolution dans ce couloir si étroit qu’il semblait falloir le forcer à chaque fois ravissait furieusement Christopher et la vision du cul de sa maitresse qui balançait voluptueusement en s’écrasant avec fracas contre son pubis l’excitait au plus haut point.
        Au bout de quelques instants, Jessica se retira du sexe du jeune qui put observer le délicieux mouvement de son anus qui se refermait doucement. La jeune fille se jeta alors à quatre pattes et se cambra en tendant sa croupe vers son amant. Christopher ne se fit pas attendre et rejoint immédiatement sa maitresse afin de poursuivre la sodomie. Il était heureux de reprendre la levrette, car délivrées de la tâche de soulever sans cesse le bassin de Jessica, ses mains étaient de nouveau libres et il les fit balader sur ses fesses dont la fermeté et la sphéricité l’envoutaient. Il les serrait, les malaxait, les pinçait doucement et il finit même sous les demandes répétées de sa maîtresse par les claquer avec violence. La sodomie, les hurlements obscènes de Jessica, la violence de la fessée : la scène dégageait une puissance érotique hors du commun et Christopher peinait à croire qu’il ne s’agissait pas d’un rêve.
    L’intensité de cette deuxième levrette dépassait en tout point celle de la première. Mués en animaux dont seul le désir suprême fait mouvoir le corps, les deux adolescents étaient entrés dans une impressionnante frénésie dont la puissance des gémissements n’en proposait que le reflet affadi. Christopher, dont les coups de rein n’avaient jamais été aussi puissants et incontrôlés pilonnaient sa grande sœur avec la violence la plus totale tandis que celle-ci accompagnait de son bassin les coups de rein de son amant. Toute la violence de la scène éclata en un suprême gémissement lorsque Christopher fut pris d’un spasme si puissant que son corps se contracta violemment et il ne put plus se retenir que le temps d’annoncer à sa sœur qu’il allait jouir.
    Prévenante, Jessica avait rapidement quitté le sexe de son petit frère afin de s’accroupir à ses pieds, où un jet de foutre vint recouvrir son visage, glissant de son menton jusque son front. L’intensité de cet orgasme avait terrassé le jeune homme au point qu’il n’eût plus la force de tenir debout et se laissa violemment tomber sur le lit, bientôt rejoint par sa maitresse. De ses doigts, elle recueillit le sperme qui coulait le long de ses joues et les porta à ses lèvres en regardant sensuellement son amant. Quand elle eut lécher les dernières gouttes de sperme, Jessica embrassa de nouveau son partenaire. Christopher était toujours réticent à l’idée de gouter à son propre sperme, mais Jessica ne lui demanda pas vraiment son avis    
    « Tu sais, Jess, susurra Christopher encore essoufflé, je me demande si on a bien fait…    -Ah ha, s’esclaffa-t-elle, c’est facile de dire ça alors que tu viens de recouvrir mon visage de ton foutre. Arrête de te prendre la tête, Chris, on est simplement deux adultes qui ont décidé de se donner chacun du plaisir. Rien de plus. »
        Dans l’attente d’une réponse, Jessica leva les yeux vers son frère et constata qu’il s’était endormi. Il ne lui fallut guère plus de quelques secondes pour le rejoindre au royaume des songes, lieu sacré d’où surgissent les envies et les troubles. Alors que l’aube ne tarderait pas à éclairer le monde de sa lumière blafarde, les corps des deux amants s’enlaçaient lascivement dans une arabesque sensuelle. Il se dégageait dans la chambre la paix trouble qui s’élève aux termes d’une bataille et qui embaume la scène d’un parfum paradoxal. Nul ne pouvait dire de quoi le lendemain serait fait, mais tous deux venaient de faire l’expérience d’un plaisir dont la seule nomination trahirait la toute-puissance, et ni Jessica ni Christopher ne pourrait jamais oublier la fulgurance de cet instant.
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