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La descente aux enfers d’Aurélie

Chapitre 2

SM / Fétichisme
Le lendemain soir, j’attendais avec impatience et appréhension l’arrivée de mon maître et de celle qui allait devenir ma maîtresse. Vers dix-neuf heures, je me mis en position dans le couloir et attendis leur arrivée. Je faillis jouir lorsque j’entendis la clef dans la serrure. Puis ils furent là. Je ne vis que deux pieds chaussés d’escarpins de bonne facture. Je tressaillis et faillit jurer lorsque j’entendis la vois de ma maîtresse.
— Bonsoir, boniche.
Véronique, ma gentille assistante. Véronique allait devenir ma maîtresse. J’en restai sans voix. Elle reprit impérieusement :
— Je t’ai dit bonsoir, il me semble.— Bon… bonsoir, maîtresse.— Lève-toi et aide-moi à me débarrasser.
Je n’avais d’autre choix que d’obéir. Je sentais leurs regards sur moi, un goguenard et triomphant, l’autre inquiet et inquisiteur. Je la débarrassai de son manteau et elle apparut en tailleur très chic. Jamais encore je ne l’avais vue si bien habillée. Je pensais que c’était grâce à l’argent de mon maître.
— Porte ma valise dans la chambre et reviens nous servir à boire, souillon.— Bien maîtresse.
Je pris la valise, vaincue par le sort, et je la déposai dans la chambre. Je revins ensuite servir des rafraîchissements à mes maîtres. Lorsque je les eus servis, je me mis à genoux près d’eux. Je sentais le regard de Véronique sur moi. C’était un regard de triomphe. Après un instant de silence, elle demanda à Frank :
— Chéri, tu ne le lui as rien dit ?— Non, je te laisse ce plaisir.— Tu n’as pas compris, souillon ? me demandât’ elle joyeusement.— Compris quoi, maîtresse ? répondis-je interloquée.— C’est bien ce que je pensais, tu n’as rien compris, tu n’as rien vu venir. Je t’ai pris ton travail. Je t’ai pris ton mec et tu ne t’es rendu compte de rien !— Pris … pris mon travail ?— Bien sûr. Pourquoi crois-tu qu’il manquait un document dans ton dossier ? pourquoi crois-tu que tu n’as pas retrouvé de travail ? parce que je suis intervenu. C’est moi qui ai égaré le document. C’est moi qui ai pris contact avec celle qui gérait ton dossier ANPE afin que tu ne trouves pas de travail.— Pour… pourquoi ?
— Pourquoi ? tu nous a toujours snobé, nous tes subordonnés. Tout juste un bonjour, et encore, du bout des lèvres. Pas un mot de remerciement, jamais. Pour toi, nous n’existions que pour te permettre de te faire mousser auprès des patrons. Et ton mec ? C’est moi qui l’ai dragué, ton mec. Je l’ai rencontré aux cocktails de la boîte. Ça n’a pas été trop difficile d’ailleurs, le pauvre était en manque de tendresse. Et puis, j’avais tous les atouts de mon côté. Regarde-toi. Un beau cul, mais pas de nichons. Froide comme la pierre. Alors je n’ai eu aucun mal à le conquérir. Lorsque je l’ai eu dans mon lit, j’ai pensé à toute cette mise en scène pour te convertir à la soumission. Pas trop mal réussi. D’ailleurs, je trouve que ton maître est trop cool avec toi. Avec moi, cela va changer. Je vais te dresser. Tu ne seras plus qu’une esclave, une salope. Ton maître partira lundi, pour un mois, peut-être plus. Lorsqu’il rentrera, je te jure que tu seras une parfaite salope. Je n’hésiterai pas à te fouetter si je ne suis pas satisfaite, et même alors, je le ferai pour mon plaisir. Tu as compris ?— Oui maîtresse.
Pendant toute cette diatribe, j’étais restée muette. Je n’avais plus envie de révolte, j’étais abasourdie, matée. Entre mes cuisses, je sentais ma chatte mouiller ma culotte. J’espérais seulement qu’elle ne s’en rendrait pas compte. Que m’arrivait-il ? Je venais d’apprendre que Véronique m’avait trahie, trompée, qu’elle m’avait mise dans la situation dans laquelle je me trouvais et pourtant, je ne pouvais lui en vouloir. Tout cela m’avait fait voir ma véritable condition, celle d’une esclave, qui jouissait de se voir dominée.
— Demain soir, je donne un cocktail en l’honneur de mon départ, dit mon maître, tu n’auras rien à préparer, seulement à faire le service. Nous serons sept. Tu les connais tous. C’est toi qui les accueilleras et les servira. Il est de ton intérêt que tout se passe bien. Et n’oublie pas les consignes.— Oui maître.— Maintenant, à poil, lança Véronique.
Je me déshabillai dons entièrement. Elle sourit lorsqu’elle vit la culotte de coton que je portais, et déclara :
— Eh bien, chéri, tu as fait tout ce qu’il fallait pour qu’elle comprenne sa condition.— Bien sûr, c’était nécessaire.
Lorsque je fis glisser le sous-vêtement sur me cuisses, elle fit une grimace à la vue de ma toison.
— Elle n’est pas épilée ?— Tu le vois bien. Ce sera à toi de gérer cela.— Si je peux, pas plus tard que demain matin. Lève les bras. Donc, épilation totale et définitive. Attend ici.
Je l’entendis téléphoner et lorsqu’elle revint, elle dit :
— Ok ! elle a rendez-vous à 7h30, demain matin. Je l’emmènerai chez mon esthéticienne. Inutile de te rhabiller. Tu vas venir me déshabiller et faire ma toilette.
Sur le chemin de la chambre, elle s’arrêta aux toilettes. Quand elle sortit, elle tenait son string à la main.
— Ouvre la bouche, m’ordonnât’ elle.
Elle me fourra le sous-vêtement dans la bouche et se dirigea vers le fond de l’appartement. Je la suivi jusqu’à la pièce où elle me dit :
— Défait ma jupe, boniche.
Je passai derrière elle, déboutonnai la ceinture et fit glisser le zip. Je me baissai pour qu’elle puisse enjamber le vêtement. Je contemplai ses fesses et ses cuisses. Elle avait des fesses rondes, dodues, des cuisses fermes, bien qu’ayant un peu de cellulite. Je me redressai et posai la jupe sur le lit. En la voyant de face, je vis qu’elle était entièrement épilée. Sa chatte, un peu grasse, laissait entrevoir deux grandes lèvres charnues. Je n’étais pas étonnée qu’elle ait pu attirer mon ami dans son lit, elle possédait tout ce que je n’avais jamais eu.Elle s’assit sur le lit, juste au bord, écarta les cuisses et me dit :
— Nettoie-moi la chatte. Et tâche de faire çà bien.
Je n’avais encore jamais léché une femme et c’est avec appréhension que je m’approchai de celle de ma maîtresse. Je sortis la langue et commençai à la lécher doucement. Elle apprécia car elle poussa de petits soupirs d’aise. J’avais dans ma bouche son goût salé et dans mon nez son odeur musquée, pas désagréable. J’aurais continué comme cela longtemps si elle ne m’avait repoussée en disant :
— Assez, tu dois me nettoyer, pas me faire jouir. Allez, viens me laver.
Elle se leva et je la suivi dans ce qu’il y avait encore peu, ma salle de bain. Toute trace de moi avait disparue. Mes produits de beauté avaient, comme mes serviettes, mes gants de toilettes, rejoints la cave. A la place, Véronique installa les siens et m’envoya chercher une serviette dans sa valise. Je finis de la déshabiller, m’extasiant silencieusement sur la grosseur et la lourdeur de ses seins.Je pris plaisir à laver, à sécher, puis à hydrater cette peau laiteuse, si douce. Malgré ce qu’elle venait de m’avouer, je ne la détestait pas. Tout au long de la toilette, je sentais mon intimité s’humidifier et il ne lui aurait pas fallu insister beaucoup pour que je la fasse jouir avec ma langue. Mais elle ne le demanda pas. La toilette terminée, elle passa une robe d’intérieur et m’intima l’ordre de préparer un repas léger.Je m’habillai avant d’aller en cuisine exécuter l’ordre donné. Lorsque j’eu fini, je me rendis dans la salle à manger afin de mettre la table. Quelle ne fut pas ma surprise de les voir faire l’amour. Elle était à califourchon sur lui, avait la robe retroussée et je voyais ses fesses monter et descendre en rythme sur le membre de Frank. C’était un si beau spectacle que j’en oubliai de mettre la table. Frank s’aperçut de ma présence et me lança :
— Viens ici, puisque tu joues les voyeuses.
Je m’approchai d’eux et pris la position à genoux. De là où j’étais, je voyais nettement la queue luisante et dure de mon ami entrer et sortir de la chatte distendue de Véronique. Je sentais aussi une odeur de rut et entendais les bruits de succion que la chatte faisait à chaque mouvement de Frank. Ma culotte se mouilla instantanément et j’eus envie de me masturber. Je ne bougeai pourtant pas, sachant ce que me vaudrait une telle incartade. Il ne leur fallu pas longtemps pour jouir simultanément. Véronique se glissa à côté de son homme et me dit :
— Viens ici, souillon, tu vas nettoyer sa queue. Et applique-toi. Après, tu feras pareil avec ma chatte.
Je m’emparai de la verge de Frank et commençai à la lécher. Je retrouvai le goût de son sperme et un goût que je venais juste de connaître. Lorsqu’elle jugea que le sexe de son homme fut assez propre, elle écarta les cuisses et me demanda de la nettoyer à son tour. Je commençai par lui lécher l’intérieur des cuisses, poisseuses des secrétions qui s’échappaient de son vagin, puis, remontant doucement, insinuai ma langue dans sa conque. Je bus tout le sperme et toute la mouille qui s’y trouvait, avec beaucoup de conscience. J’avais envie de me caresser, mais je m’en gardai bien. Lorsqu’elle jugea que ce fut assez, elle m’intima l’ordre de mettre la table et de servir le dîner.Tout au long, du repas, je dus subir leurs railleries, les caresses insistantes sur mes fesses ou mes seins et je dus me prêter à ce jeu sans me plaindre. D’ailleurs, je n’en avais pas envie. Je me complaisais dans ce rôle d’objet, d’esclave et de bonne.Lorsqu’ils sortirent de table, je débarrassai le couvert et fit la vaisselle. Lorsque je regagnai ma chambre, la lumière était déjà éteinte dans la leur. Je m’étendis sur le lit et sans même me déshabiller, j’ouvris les jambes, écartai ma culotte et commençai à me caresser. Il ne me fallut pas longtemps pour parvenir à l’orgasme. Assouvie, je me levai, me déshabillai, lavai ma culotte poisseuse et pris une douche. Il était vingt-trois heures trente lorsque je me couchai. Je m’endormis aussitôt.

Le réveil me tira d’un sommeil lourd. Je regardai l’heure, six heures trente. Je me levai difficilement, m’habillai et allai dans la cuisine préparer le petit déjeuner de mes maîtres. Lorsque je frappai à le porte, portant le plateau, elle me répondit d’entrer, et de poser le plateau sur le lit. En me fixant, elle me dit :
— Là où nous allons, tu n’auras pas besoin de vêtements. Alors, tu quittes tout. Tu ne mettras que ta cape sur le dos.— Bien maîtresse.— Laisse-nous maintenant.
Je sortis et refermai la porte. Je me rendis dans ma chambre, quittai mes vêtements, pris ma cape et mes chaussures, me rendis dans le couloir et attendis ma maîtresse dans la position d’attente. Lorsqu’elle arriva, elle tenait à la main une fine cordelette. Elle me fit me lever et me lia les mains dans le dos. Je la suivis, à deux pas derrière elle, comme avec mon maître. Comme ma cape ne se fermait qu’avec un bouton en haut, à chaque pas, elle s’ouvrait, dévoilant ma nudité. Ce fut encore pire dans la voiture. Tout le bas de mon ventre était découvert par la position assise et ma maîtresse m’ordonna d’écarter les cuisses. Le voyage se passa ainsi, Véronique roulant presque au pas. Tous ceux qui plongeaient du regard dans la voiture ne pouvaient manquer de voir ma nudité révélée. Elle se gara à 100 mètres de l’institut et me fit la suivre. Le spectacle qu’offrait ma cape à chaque pas captiva beaucoup de passants.Nous entrâmes dans le salon de beauté par l’arrière et Véronique embrassa la propriétaire qui l’attendait.
— Voilà, je t’amène ma boniche. Je veux une épilation intégrale. Plus aucun poil.— Aucun problème. Montre-toi.
Ma maîtresse fit glisser la cape et me détacha les mains. Je me retrouvai nue devant l’esthéticienne. Celle-ci hocha la tête en regardant ma toison, examina mes aisselles et mes jambes puis dit à ma maîtresse :
— Tu me la laisses deux heures, cela ira.— Bien sûr, chérie. A tout à l’heure.
Je restai seule, nue avec la femme. Celle-ci me fit signe de la suivre et m’installa sur une table. L’épilation commença par les aisselles, continua par les jambes et se termina par le pubis et la raie des fesses. Lorsqu’elle eut terminé, ma peau était aussi lisse qu’à ma naissance. Ma maîtresse, revenue depuis 10 minutes, inspecta le travail et paya. Elle me rattacha les mains dans le dos et remit ma cape sur les épaules. Il était neuf heures quarante-cinq lorsque nous sortîmes de l’institut.
— Je crois qu’il est temps de faire quelques emplettes pour toi. Suis-moi.— Oui maîtresse.— Sache qu’à aucun moment, tu ne dois cesser de m’appeler maîtresse. Si d’aventure, tu l’oubliais, je saurais te punir, compris ?— Oui maîtresse.
Une nouvelle fois, je déambulais, encore plus nue sous ma cape, maintenant que j’étais épilée intégralement. Je sentais l’air s’engouffrer entre mes jambes et caresser mon pubis glabre. Je savais que chaque pas découvrait ma chatte rasée et que les passants pouvaient se régaler de sa vue. J’en mouillais mes cuisses. A un moment, ma maîtresse s’arrêta, passa un doigt sur mes lèvres intimes et le ressortit tout poisseux.
— Espèce de salope. Ça t’excite d’exhiber ta chatte comme ça ?— Oui maîtresse.— Lèche mon doigt.
Je fis ce qu’elle me commandait, sous le regard surpris d’un couple qui passait. Sans autre commentaire, ma maîtresse se remit en route et entra bientôt dans un magasin étrange. Il avait pour nom « FETIS’H ». Tout à l’intérieur reflétait parfaitement l’enseigne. Tous les fétichismes se trouvaient réunis dans ce magasin. Pantalon, jupes, robes, chemisiers en Cuir, latex, dentelles 1900, il y avait profusion de vêtements et même de sous-vêtements, dans le fond. C’est vers ce rayon que se dirigea ma maîtresse. Une vendeuse nous rejoignit bientôt.
— Puis-je vous aider, mesdames ? demandât’ elle avec le sourire.— Je cherche des corsets pour ma boniche. Je viens de la part de Fiona. Le mot de passe est « marquis de Sade »— Ah, Fiona, bien sûr. C’est pour mademoiselle ! peut-on voir comment elle est ?
Ma maîtresse déboutonna la cape qui tomba à mes pieds. Sans un mot, la vendeuse me détailla des pieds à la tête en faisant la moue.
— Pas de seins, menue, ça ne va pas être facile, fit-elle ensuite, à l’adresse de ma maîtresse, et jetant un œil vers la porte, mais je pense que nous allons trouver. Suivez-moi.
Nous la suivîmes dans l’arrière-boutique où elle ouvrit une porte dérobée, qu’elle referma après nous avoir faites entrer. Là s’étalaient d’autres vêtements, beaucoup plus petits. La vendeuse reprit.
— Nous avons cet endroit, réservé aux initiés. Voyons voir, faîtes votre choix, regardez.— Attends-moi, ici, boniche, en position me lança ma maîtresse, avant de suivre la vendeuse.— Bien maîtresse, répondis-je d’une voix claire en m’agenouillant.— Elle semble bien dressée, fit la vendeuse.— Oh, non, son dressage commence juste, rétorqua ma maîtresse, en se dirigeant vers les présentoirs.
Elles déambulèrent pendant au moins dix minutes dans les différentes allées, ma maîtresse choisissant des pièces de lingerie que décrochait la vendeuse. Pendant tout ce temps, je restai là où m’avait placé ma maîtresse, dans la position demandée.
— Lève-toi, que l’on puisse t’essayer ce que j’ai choisi.
Le regard toujours baissé, je me remis debout. Ma maîtresse me délia les mains et désigna un vêtement. La vendeuse me le passa. C’était un corset rigide, qui soulignait le dessous des seins en les remontant, mais en ne les soutenant nullement. En bas, il s’arrêtait sur les hanches. Il me serait difficile, voire impossible de me pencher. Elle donna ensuite des instructions à ma maîtresse.
— Voyez, c’est bien sa taille. Le laçage s’effectue derrière. Comme cela, elle ne peut pas l’atteindre. Pour resserrer, il suffit de tirer chaque lacet comme ceci, et faire un nœud.
Elle tirait les lacets au niveau de chaque œilleton. C’était une opération fastidieuse, le corset en comportait une trentaine de chaque côté. Lorsqu’elle eut fini, je sentis une pression terrible sur tout mon ventre, et une certaine difficulté à respirer. Mes seins jaillirent au-dessus du corset. Ma maîtresse s’approcha et caressa le vêtement.
— ça te plait, boniche ?— j’ai du mal à respirer, maîtresse, et cela me serre beaucoup.— Elle va s’y faire, lança la vendeuse. Avec un tel corset, vous pourrez réduire sa taille de cinq à dix centimètres. Mais il faudra y aller doucement. Pas plus d’un centimètre par semaine, à peu près, en tout cas, pas avant trois jours, qu’elle ait le temps de s’habituer.— Très bien, je le prends. Essayons-en d’autres.
J’en essayai une bonne dizaine, de toutes formes et de toutes matières. Ma maîtresse en retint cinq. Deux en tissu, y compris le premier, deux en latex et un en cuir. A la fin, elle demanda à la vendeuse de me repasser le corset essayé en premier.C’est ainsi que je ressortis du magasin. La démarche raide que j’étais obligée d’adopter attirait l’attention sur moi, et ma cape qui ne cachait rien de ma nudité retenait encore plus les regards. J’eus du mal à m’asseoir dans la voiture et encore plus à me relever, ma maîtresse m’ayant rattaché les mains avant de sortir du magasin.Je dus me présenter à mon maître, uniquement vêtue de mon corset. S’il apprécia mes hanches en forme d’amphore, le bombé exagéré de mon pubis, la remontée de mes seins, il n’en pipa pas mot. On ne félicite pas une boniche.
— On pourrait peut-être l’habiller comme cela pour faire le service, ce soir, commença Véronique.— Je ne crois pas que ce soit une bonne idée rétorqua Frank. Même s’ils sont au courant pour elle, ils n’ont peut-être pas encore une idée de ce qu’elle va devenir. Je pense qu’il faut la garder en tenue de soubrette.— Avec une culotte ?— Oui, une culotte haute en maille fantaisie, cela lui ira très bien. Compris, boniche ?— Oui maître.— Tous t’appelleront boniche. Tu devras les appeler « madame ou monsieur », pas par leur prénom. Tu dois savoir rester à ta place. Nous, tu continueras à nous appeler maître et maîtresse.— Bien maître.— Allez, va dans ta chambre. Véronique et moi allons déjeuner dehors et faire quelques emplettes. Vers dix-sept heures, un commis viendra livrer des petits fours. Tu l’accueilleras et tu mettras le tout au frigo. Le champagne y est déjà.— Bien maître.— Lorsqu’il sera prêt à partir, tu lui feras un pourboire spécial, dit ma maîtresse. Tu le suceras à fond, mais tu n’avaleras pas le sperme. Tu le recracheras dans une soucoupe et tu le mettras au congélateur, compris ?— Oui maîtresse.
J’eus un pincement au cœur en les voyant partir main dans la main. Je me rendis dans ma chambre, m’étendis sur le lit et finit par m’endormir. La sonnette de la porte d’entrée me réveilla en carillonnant avec insistance. Je me précipitai, les yeux bouffis de sommeil. Un homme était là, avec un chariot contenant les petits fours. Pendant qu’il remplissait le frigo, je détaillais l’homme que j’allais devoir sucer. Il était gros, très gros, mais à priori propre. De toute façon, propre ou pas, il fallait que je m’acquitte de ma tâche. Je l’entraînai dans la cuisine où j’avais déjà disposé une soucoupe. Je m’agenouillai devant lui, fit glisser son pantalon et son slip sur ses chevilles. Il bandait déjà. Il était donc au courant du pourboire que je devais lui donner. Je regardai sa queue. Elle était plus courte mais plus épaisse que celle de mon maître, avec une grosse veine sur le dessus et un gland écarlate d’où suintait déjà un peu de liquide. J’embouchais la bitte et me mis à pomper. Elle m’emplissait la bouche et il donnait de petits coups de reins pour s’enfonce plus encore. Pendant que je le suçais, il faisait ses commentaires :
— Ah, la salope, elle me pompe bien… qu’est-ce qu’elle suce bien … je vais t’en mettre plein ta gueule de salope…
Il ne tint pas longtemps et il jouit dans un râle. Il avait toutefois dit la vérité. Il m’en mit plein la bouche. Pendant qu’il s’essuyait avec un torchon, je recrachai la semence mêlée à ma salive dans la soucoupe, puis mis le tout au congélateur. L’homme s’en alla sans même un au revoir, gêné.Je fis un peu de toilette et, comme il était encore tôt, je pris mon temps pour préparer le cocktail de mes maîtres. Totalement nue dans l’appartement, je vaquais à mes occupations quand j’entendis l’ascenseur. J’écoutai et me rendis vite compte qu’il s’arrêtait à notre étage. Je regardai l’heure, dix-huit heures. Ce devait être mes maîtres. Je me rendis dons dans le couloir et me mis en position. Bientôt la porte s’ouvrit sur eux. Véronique me lança, sans même me regarder.
— Viens me laver et m’habiller, il est temps.— Bien maîtresse.
Je me levai et la suivis dans la chambre. Là, elle s’assit sur le lit, me tendant ses pieds. A genoux devant elle, je défis les lanières de ses hauts talons et retirai ses chaussures. Mue par un réflexe, je me penchai alors et embrassai ses chevilles. En souriant, elle me dit :
— N’aie crainte, tu auras bientôt l’occasion de t’en occuper. Pour l’instant, aide-moi à me déshabiller.
Je l’aidai à quitter sa robe, puis son soutien-gorge et sa culotte. Lorsqu’elle fut nue, elle se dirigea vers la salle de bain où je dus la laver. De retour dans la chambre, je l’aidai à passer la tenue qu’elle voulait mettre, un soutien-gorge balconnet, un string assorti, un chemisier en tulle quasi transparent et une jupe ample. Elle me fit lui chausser des ballerines crème. Ensuite, je dus lui coiffer longuement sa longue chevelure blonde. Quand elle estima que cela suffisait, elle me renvoya rudement :
— Va te préparer, souillon, et n’oublie de venir te faire voir auprès de moi.— Bien maîtresse.
Je traversai le couloir pour me rendre dans ma chambre. Après m’être rafraîchie, j’enfilai la culotte prévue, puis mon chemisier sans manche et ma jupe. En me regardant dans la glace, de côté, je m’aperçus que ma poitrine se voyait lorsque je bougeais le bras. Ainsi, c’était pour cela que mon maître me les avait achetés. Sans plus attendre, je mis en place les seaux à champagne, les coupes. Lorsque ma maîtresse vint dans la pièce, je lui montrai ma tenue, qui sembla beaucoup lui plaire. La forme de ma culotte, dont la ceinture se trouvait au-dessus de ma taille la fit rire, puis elle me congédia :
— Les invités vont arriver. Va les accueillir.— Bien maîtresse.
J’allai me place près de la porte afin d’entendre l’ascenseur arriver. Je n’eus pas longtemps à attendre. La sonnette retentit aussitôt. Ce furent monsieur et madame Mercier qui arrivèrent les premiers. Puis ce fut le tour de monsieur et madame Merck. Le dernier arrivé fut Philippe Delsol. De tous les hommes, ce fut le seul à me saluer. Autant les femmes n’eurent aucun problème, autant les hommes semblèrent gênés en ma présence. Lorsqu’il fut passé dans le salon, je vins aux ordres.
— Tu peux servir boniche.— Bien, maîtresse.
Je me rendis à la cuisine et sortis le premier plateau de petits fours. Lorsque je vins les présenter aux invités confortablement assis dans le salon, je faillis oublier la consigne de ne pas plier les genoux pour servir. Mon moment d’hésitation n’échappa pas à Véronique qui me fit les gros yeux. Je me penchai donc pour servir les petits fours. Je savais que derrière moi, tous ceux qui y étaient pouvaient voir ma culotte. Je la sentis s’humidifier au fur et à mesure de la soirée, en même temps que les regards sur mes fesses se faisaient plus insistants. Devant, lorsque je me penchais, le décolleté laissait voir la totalité de mes seins, les aréoles et les pointes tendues comprises. Je remarquai que ma situation semblait plaire davantage aux femmes qu’aux hommes. Ceux-ci semblaient mal à l’aise vis-à-vis de moi.La soirée s’allongeant, les langues commencèrent à se délier et la conversation vint tout naturellement sur moi. Je dus me mettre à genoux au milieu de l’assemblée, cuisses écartées, mains sur la tête et répondre aux questions.
— Cela vous plait d’être utilisée comme cela ? demanda madame Mercier.— Oui, madame, répondis-je franchement.— Mais pourquoi, demanda une autre voix que je reconnu comme celle de monsieur Merck.— Cela vient de ma petite enfance, monsieur. J’ai été élevée dans un orphelinat très strict. La moindre incartade nous valait brimade et punition. La fessée était courante et la mise au coin aussi. J’ai enfouis tout cela lors de mes études et mon travail. Mais tout est remonté à la surface lorsque j’ai perdu mon travail. Je me suis sentie inutile, comme lors de mon passage dans ces institutions. Mon maître a su détecter mes dispositions et me remettre à ma place.— Pourtant vous sembliez à l’aise dans le monde, dit monsieur Delsol.— Comme vous le dîtes, monsieur, je semblais à l’aise, je semblais seulement.
La conversation continua encore longtemps et se tarit finalement. Les invités finirent par prendre congé. Après les avoir raccompagnés, je revins dans le salon, m’agenouiller aux pieds de mes maîtres.
— C’est très bien, boniche, tu as assuré. Tu vas avoir ta récompense. Déshabille-toi et installe-toi à quatre pattes sur la table, me dit ma maîtresse.
Je me mis dans la position demandée et j’attendis. Ma maîtresse m’enfila la culotte trempée sur la tête, le fond contre mes narines et ma bouche. Je sentis bientôt des doigts me fouiller. Je me mis à onduler sous les caresses. Puis les doigts sortirent et commencèrent à agacer mon œillet. Un doigt, puis deux, puis trois… ce fut quatre doigts qui dilatèrent mon anus, avant de se retirer. Je sentis alors le membre de mon maître me pénétrer lentement le cul. La douleur du début s’estompa bien vite. Puis il accéléra le mouvement. Il me ramona le cul sans douceur, sans tenir compte de mes désirs. Il n’en avait pas besoin, je n’étais qu’une boniche. Mon sphincter commençait à s’habituer à la pénétration et je commençais à aimer, lorsque je le sentis se raidir. Dans un dernier coup de rein, il rugit et se vida dans mes entrailles. Je ressentis une immense frustration. Sans un mot, il sortit et s’en alla. Je restai seule, le cul en l’air, avec l’impression d’avoir l’anus grand ouvert. Ce fut Véronique qui me libéra de ma position.
— Allez, souillon, va te laver le cul. Après, tu viendras me déshabiller et me laver.— Bien maîtresse.
Je me levai tant bien que mal, essayant de ne pas libérer partout le sperme de mon maître. Je dus serrer les fesses durant tout le trajet et mettre ma main entre mes cuisses. J’eus la main pleine de sperme tâché de matière fécale, car je n’avais pas eu de lavement avant d’être enculée. Je me lavai puis fit ce que ma maîtresse m’avait demandé. J’aimais cette tâche, la déshabiller, être près d’elle, faire glisser sa robe et révéler ses deux globes parfaits, sentir son odeur, toucher le grain de sa peau en la lavant, sentir l’odeur de sa chatte, faire à nouveau glisser un vêtement de nuit vaporeux.Il était deux heures du matin lorsque je terminai d’enfourner les derniers plats dans le lave-vaisselle et le lançai. J’allai me coucher. Etendue dans mon lit je repensai à cette sodomie sauvage, à cette dernière soirée avec mon maître, avant longtemps, et je finis par m’endormir, la main entre les cuisses.Le réveil me tira du lit à neuf heures. Je me levai, fis ma toilette, m’habillai et partis chercher les croissants pour mes maîtres. De retour, je préparai le petit déjeuner et allai les servir au lit.
— Vas dans ta chambre, me dit ma maîtresse, tu n’en sortiras que lorsque nous serons partis. Je rentrerai vers vingt et une heures. Tu m’attendras à la porte, totalement nue, nous aurons à discuter, toutes les deux.— Bien maîtresse.
Je quittai la chambre pour me rendre dans la mienne. Deux heures plus tard, je les entendis quitter l’appartement et je demeurai seule. La journée s’étira interminablement. Je ne savais que faire.
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