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Deux

Chapitre 12

Hétéro
Samedi 12 avril 2002Je suis montée la veille. Ma nuit est agitée, je gamberge, le bébé bouge beaucoup. Il sent que je ne suis pas "bien". Au matin, ça va mieux. Je me masturbe. J’ai tout préparé. Une robe "facile à enlever", mes godes et plusieurs tubes de lubrifiant. A son arrivée, juste le temps d’un intense baiser et... son sexe. Son membre, sa trique, sa verge, son gourdin, sa queue. Sa grosse bite. Je suce à nouveau sa grosse bite. Enfin.
Tous les souvenirs remontent à la surface. Je fais durer le plaisir avant de l’emmener au 7e ciel dans ma bouche. Son sperme chaud qui gicle dans ma bouche, sur ma langue puis coule dans ma gorge... Il n’y a que lui et ce sexe que j’aime sucer, il n’y a que ce sperme que j’aime goûter, avaler. Je pourrais le boire au verre. Dix minutes qu’il est arrivé et je dois changer de string. Il m’aide à en changer non sans un doux cunnilingus. Nous sommes heureux de nous retrouver et je lui raconte toute ma vie depuis trois ans. Nous ne reparlons pas de notre séparation. Avant de descendre souper au restaurant, je lui fais une nouvelle fellation complète dans le canapé. Nous poursuivons nos discussions en mangeant.
De retour à l’appartement, Damien m’entraine dans d’excitants et longs préliminaires. Il me caresse énormément et cela me rend folle. Ses cunnilingus m’emmènent à plusieurs orgasmes. La pénétration sera secondaire malgré mon plaisir intense à me faire à nouveau sodomiser. Je suis comblée.
Il en sera ainsi durant quatre jours. Au dehors, il pleuvra sans discontinuer. Dedans, dans notre cocon, nous serons au paradis, tout en complicité, la douceur infinie de ses caresses, nos souvenirs, des rires et beaucoup, beaucoup, beaucoup d’amour. Damien est aux petits soins avec moi. Il fait tout et me traite comme une reine. Il fait à manger, range, nettoie, balaie, aspire, me prépare des bains, m’accompagne et me surveille constamment. Il me masse à plusieurs reprises, atténuant les douleurs, liées à la grossesse. Il va même jusqu’à m’épiler les jambes, me raser le minou, chose que je ne peux plus faire par moi-même. Nos rapports intimes sont d’une tendresse infinie et plusieurs d’entre eux se terminent sans coït. Damien fait l’amour comme un Dieu.
Le retour à la "réalité" est assez difficile et j’ai besoin de quelques jours pour me remettre la tête à l’endroit. Je retourne au Canada avec quelques remords mais avec le souvenir d’un week-end merveilleux. J’accouche fin mai d’un petit garçon.
Nous revenons pour la première fois avec le petit en septembre. Je suis tellement fière de lui. Nous voyons Damien un dimanche chez Teresa et Olivier. Il passe en coup de vent mais fait son effet sur moi. Tony doit retourner au Canada tandis que je reste quelques jours supplémentaires pour le mariage d’Aline et Joël. Le jour du mariage, le petit est chez mes parents. Je leur ai dit que je coucherai chez une amie. Je ne pouvais pas faire autrement.
Samedi 21 septembre 2002 J’avais décidé de ne pas me faire remarquer au mariage et j’ai opté pour un débardeur rose à fleurs et un pantalon en lin blanc sous lequel mon tanga ne manquerait pas de plaire à Damien. J’espérais qu’il viendrait seul et rapidement, il ne fait aucun doute qu’il souhaite la même chose que moi.
Notre premier ébat a lieu sur le chemin entre l’église et le lieu de la verrée. Dans la voiture, je m’occupe de son sexe avec mes mains puis ma bouche. Il s’arrête au bord d’un champ dans lequel nous avions couché quelques années auparavant. Une couverture pour s’atteler au triptyque parfait des préliminaires : fellation, cunnilingus et 69. Puis il vient sur moi, je veux le sentir, le voir, le toucher. Ma chatte est en feu et il explose longuement en moi. Il ne l’a jamais su mais à ce jour-là, je n’ai pas encore repris la pilule après la grossesse et je pouvais à nouveau tomber enceinte...
Nous repartons vite pour ne pas que notre absence soit remarquée au mariage. Nous prenons soin de nous éviter suffisamment pour ne pas éveiller les soupçons durant la soirée. Je l’ai néanmoins sans cesse à l’œil, sous son charme lorsqu’il discute avec un homme, jalouse quand il sourit à une jolie femme. Plus tard, il me rejoint aux toilettes des hommes. Je lui taille une pipe, il me prend debout, par derrière puis il me sodomise. Il retourne à la fête bien avant moi. Je change mon tanga trempé contre un string rouge. J’en ai quatre autres dans mon sac.
Nous partons ensuite vers le lieu du repas, environ un quart d’heure en voiture. Nouvelle fellation, nouveau détour, nouvel arrêt. Damien me prend en levrette dans un pré. C’est rapide et intense. J’aime quand il me baise ainsi, brutalement.
Nous arrivons à la salle des fêtes et je suis très déçue car nous ne sommes pas à la même table. Mais il est à celle "d’à-côté" et nous sommes plus ou moins "face à face". Au moment de prendre place, je constate avec dépit qu’il est assis à côté d’une femme qui lui tournait autour à la verrée. J’aime cependant les regards qu’il me jette, également empreint de jalousie. Tout le monde se lève au moment du fromage et nous filons derrière la salle où Damien a repéré un banc. Excitée, je lui taille une vigoureuse pipe et le fais jouir loin dans ma gorge. Je change à nouveau de string.
A mon retour dans la salle, je me sens frustrée car il ne m’a pas pénétrée. J’ai à nouveau cette envie irrépressible d’être baisée par lui, pénétrée, emplie par lui. Il me comble une heure plus tard, au même endroit. Ce qui me fait le plus rire, c’est que personne ne se rend compte de rien, même pas Olivier qui est très souvent en compagnie de Damien. La soirée bat son plein, il y a des jeux, nous dansons, les déguisements farfelus surgissent ça et là. Nous nous en allons vers 2h du matin.
Avant que Damien ne me dépose à ma voiture près de l’église, il est venu dans ma bouche. Sur le chemin, je me change. Exit le débardeur et le pantalon en lin, place à la robe en cuir, au porte-jarretelles en cuir, aux bas résilles et aux talons compensés vertigineux. Damien m’attend devant chez lui, il en reste bouche bée. Deux voitures passent. La seconde s’arrête, un ami de Damien. Que je ne connais pas, heureusement, qui me sert un "Bonsoir Madame.". Damien me dira qu’il m’a prise pour une prostituée !!
Quel plaisir ensuite ! Quel rapport fabuleux ! Quelle intensité ! Je suis à lui, je m’offre à lui, je m’abandonne à lui, tout comme il s’abandonne à moi. L’acte parfait. En fusion, nous ne faisons qu’un. Je n’ai rien vécu de plus merveilleux avec un homme que ce moment-là. Nous ne dormons pas immédiatement, je veux profiter de ces derniers moments avec lui. J’ai l’intuition qu’il n’y en aura pas d’autres à l’avenir, mais vaincus par la fatigue, nous ne résistons pas longtemps.
Nous faisons l’amour deux fois dans la matinée. Je m’en vais avant midi. C’est dur, très dur.
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