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deux petit cons

Chapitre 1

Divers
Dimanche dernier, repas chez la sœur de mon mari. Pendant le repas mes neveux (16 et 17 ans)ont été horribles comme d’habitude, quels petits cons. Au dessert la conversation tourna sur la remise en état d’une caverne de la région, les travaux n’étaient pas terminés mais il y avait possibilité de visiter .« Si nous allions y faire un tour, ça nous fera un excellent but de promenade, vous venez les enfants ( il les appelle toujours les enfants alors qu’ils ont 16 et 17 ans). » nous dit mon beau frère. Dans son « espace » nous pouvions tenir tous les six.
Je passe aux toilettes avant de partir, il faut toujours prendre ses précautions, c’est plus sûr d’autant que je ne me sentais pas le ventre solide, la glace du dessert peut être qui était trop froide.
La bas, pas mal de monde qui venait faire les curieux comme nous. Pendant la visite, je sentais mon ventre grouiller, j’étais mal à l’aise, je me sentais gazeuse, j’avais la désagréable sensation d’avoir le bide plein d’air.Je n’appréciais pas outre mesure les stalactites et autres stalagmites, mon envie retenait toute mon attention. Pour me soulager, j’essaie de canaliser un pet qui se révéla plus bruyant et puant que prévu, au point que certains visiteurs tournèrent vers nous un regard inquisiteur. Bien sûr mes neveux , qui n’en ratent pas une,de dirent :« Elle a fait sa crotte dans la grotte !, elle a fait sa crotte dans la grotte ! ». Bande de petits cons. Je ne savais plus ou me mettre et dans mon ventre ça se ne s’arrangeait pas, vivement la sortie que je puisse me soulager de ce poids qui encombre mes intestins.
Fin de visite, « Excusez moi, je reviens tout de suite ». « Elle va faire caca, tata !. Elle va faire caca,tata ! »Ce sont vraiment deux petits cons, on est bête à cet âge (16 et 17 ans) , ils n’ont pas besoin de rameuter tout le monde sur mon état.
Gros problème, comme les aménagements de la grotte ne sont pas terminés les wc ne sont pas opérationnels et pas un endroit discret pour se cacher des autres visiteurs.
« Tu reviens déjà, ça été rapide dis donc » me dit ma belle sœur.Je lui fis part alors de mon embarras à savoir que nous devrions rentrer au plus vite à la maison, j’espérais pouvoir tenir jusque là.
Dans la voiture j’étais mal, mais j’étais mal, je serrais les fesses à un point pas possible.
« Alors tata, t’en as plein le cul, tu fais fonctionner ta turbine à chocolat ! » quels petits cons, la prochaine fois qu’ils viennent à la maison, je leurs file un laxatif dans la nourriture.
Mettant ma dignité de côté je dis à mon beau frère :« Tu ne peux pas rouler plus vite, je crois que je n’arriverai pas à me retenir bien longtemps ».
« Elle va chier dans sa culotte, tata !, elle a la taupe qui guette au trou ! » bande de petits cons.Et mon mari de dire laconiquement : « Je crois me rappeler qu’il y a des toilettes sur une petite aire de repos pas très loin d’ici, c’est pas le grand luxe mais on se contente de peu quand on est dans le besoin, et là je pense que vu ton état l’expression ‘être dans le besoin’ est appropriée».Si ça pouvait être vrai ce serait merveilleux .« Tiens c’est là, prends la bretelle et gare toi »J’étais aux anges, enfin j’allais pouvoir me libérer et au diable les réflexions de mes neveux.
La voiture n’était pas complètement arrêtée que je courais déjà vers les toilettes.Toilettes avec un côté hommes, on ne pouvait pas se tromper,c’était une pissotière et une cabine dame avec wc à la turque. J’ai juste eu le temps de retrousser ma jupe et de descendre ma petite culotte en me retournant mais je n’ai pas eu le temps de m’accroupir, mon trou du cul a cédé sous la pression accumulée et une giclée de merde molle vint badigeonner le mur derrière moi, poussée par un rugissement de gaz malodorants, on se serait cru dans un sketch de Coluche.Ouff !!C’était fini, j’étais soulagée et j’en tremblais tellement l’effort avait été grand pour retenir le contenu liquide de mes boyaux. Impossible d’appuyer sur le bouton de la chasse d’eau, il y avait du caca partout sur le mur et sur la tuyauterie. Des kleenex pour un brin de toilette et je ressortis de l’édicule avec un grand soupir .« Alors tantine, ça va mieux, ton gros cul a bien chier ? » Petits cons va.
« Nous on voudrait faire pipi » dirent –ils en se dirigeant vers la pissotière mais au moment d’entrer dans celle-ci ils ouvrirent la porte du wc dames. Ce sont vraiment des petits cons à la curiosité malsaine, ils vont voir le désastre, j’en avais honte.Ils riaient mais ils riaient en revenant.« Dis donc tata , tu nous avais caché tes dons de peintre abstrait, tu nous fais une sacrée tagueuse. Nous avons appris au lycée qu’il existait un Bleu Klein du nom de son créateur mais nous n’avons jamais entendu parler du Marron Tantine » quels petits cons et d’en rajouter :«Nous savions qu’ils y avaient des peintres handicapés qui peignaient avec leurs pieds ou leurs bouches, ils vendent même des calendriers , ils pourraient t’intégrer dans leur association en tant que membre peignant avec son trou du cul » Quels petits cons, ils me font rougir de honte et personne pour les réprimander, bien au contraire tous se mirent à rire, mon beau frère, ma belle sœur et même mon mari. J’aurais voulu entrer dans un trou de souris.
« Nous ne resterons pas ce soir pour dîner, après l’épisode de cette après midi je ne suis pas très en forme, j’ai toujours le ventre en compote ».Et nous rentrons mon mari et moi non sans avoir encore eu droit aux colibets de mes affreux neveux :« Tonton, tiens le bouchon de champagne de midi, tu pourras toujours le foutre dans le fion de tantine, une fois rentré il sort difficilement, ça t’éviteras d’avoir à changer tes housses » Ah les petits cons.Le trajet n’est pas très long et c’est tant mieux car je sens que la mésaventure de cet après midi va se reproduire.
« Tu rentres la voiture au garage, moi je cours aux toilettes, ça presse ».A la vitesse de l’éclair je suis sur les toilettes et à peine assise mon trou de balle lâche une pétarade de gaz, de merde molle, de liquide nauséabond . Ouf , j’avais tenu bon. Je remerciais mon anus d’avoir su contenir le contenu de mes entrailles, mais à quel prix.Mon mari entra et me trouva presque assoupie sur la cuvette tellement j’étais fatiguée d’avoir serré des fesses. En contemplant la scène qui n’avait rien d’érotique ( quoique)il me dit :« Tu te sentais une âme d’artiste, l’inspiration t’es revenue pour que tu viennes aussi repeindre nos toilettes ?»« Ah non pas toi ! tu ne vas pas t’y mettre non plus, tu ne vas pas reprendre les idées de tes imbéciles de neveux, ces petits cons . Mais ma parole, tu bandes, ça t’excite de me voir dans l’embarras, de savoir que j’en ai plein le cul, que j’étais à la veille de faire sous moi. Et bien pour te punir je ne vais pas me laver le derrière et tu devras m’enculer ».
Le pire c’est qu’il y a pris du plaisir et moi aussi.
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