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Déviation incontrôlable

Chapitre 9

Avec plusieurs hommes
En ce samedi d’automne, Maryse essaye de retrouver ses esprits, de retrouver par la même occasion un peu d’énergie. Tandis que son époux regarde un match de football à la télévision, elle effectue une sieste d’une petite heure afin d’être en forme pour cette sortie entre amies.
Le réveil de son téléphone sonne, il est aux alentours de dix-sept heures, elle prend la décision de se préparer. Elle se douche, se maquille légèrement, puis s’habille avec une robe longue de couleur noire, et mets des sous-vêtements de la même couleur. Elle descend au rez-de-chaussée de son logement, va à la rencontre de son époux.
Essaye de le sensibiliser à cet accoutrement plutôt sympathique, mais rien n’y fait, il reste insensible aux remarques de sa femme. Elle ne comprend pas sa réaction, tente de discuter avec lui, ce dernier lui répond le plus simplement qu’il a besoin de repos et que les sorties nocturnes ou chez des amis ne sont plus en adéquation avec son âge.
Cette réponse refroidit complètement Maryse qui ne s’attendait certainement pas à ce genre de comportement de la part d’un homme qui a trente et un an et retourne dans sa chambre.
Elle se pose des questions, ne comprend pas vraiment le pourquoi du comment et commence même à croire que l’infidélité qui s’est installée dans son comportement n’est plus une fatalité, mais un besoin de sensation forte, comme si l’adrénaline de son couple avait disparu totalement. Maryse comprend tout à fait que le travail d’Antoine est épuisant, mais quand même à ce point c’est surprenant.
La sonnerie de la maison retentit et sort la femme de ses pensées. Elle descend les marches de l’escalier en bois, ouvre la porte et accueille Sophie. Les filles se font la bise, puis vont annoncer leur départ à Antoine. Ce dernier jette à peine un regard et fait un simple signe de la main.
Au cours du trajet, Sophie et Maryse discutent de tout et de rien. La responsable de l’entreprise d’aide à domicile indique tout de même à la femme d’Antoine qu’elle est au courant de ses aventures extra-conjugales avec Monsieur Bouteille, Dubois, et avec le cousin éloigné Marcel.
Elle lui indique qu’elle n’en tient pas rigueur d’un point de vue professionnel et personnel.La femme d’Antoine est surprise par cette remarque, et semble rassurer par la discrétion de sa nouvelle amie. Il est vingt heures, les filles s’arrêtent dîner à la brasserie « le petit langonnais ». Elles prennent une salade landaise, accompagnée d’une bouteille de vin blanc liquoreux assez réputé dans les alentours de Langon.
Une fois de plus, les femmes discutent de tout et de rien, puis Sophie propose à Maryse d’aller boire un verre dans un bar ambiance qui se situe à quelques kilomètres de Langon. Après un bon quart d’heure de route, elles arrivent devant une sorte de grange à l’ancienne qui a été emménagée en un lieu festif « la panthère rose ». Le nom fait doucement rire Maryse, un videur ouvre la porte et invite les filles a entré.
La femme d’Antoine découvre ce lieu avec curiosité, il y a un bar assez long avec un nombre incalculable de bouteilles et de verres accrochés. Il y a aussi une piste de danse, quelques canapés et des tables au milieu de ces derniers.
Un peu indécises, les femmes ne savent pas où se mettre et finissent par choisir le comptoir du bar, elles s’assoient sur les tabourets puis commandent deux mojitos, elles trinquent à leur soirée et Sophie dit assez fortement « à notre célibat ». Le serveur qui jusqu’ici était assez discret sourit en entendant cette remarque.
Contrairement aux autres samedis, le lieu est assez calme, il y a deux trois couples sur les canapés, deux trois piliers de comptoir, mais rien d’exceptionnel.

Après avoir fini leur breuvage, les filles se voient offrir deux mojitos, elles demandent ce que leur vaut cet honneur, et le serveur leur répond le plus simplement du monde, que face à deux belles femmes, il peut se permettre d’offrir quelque chose.
Maryse et Sophie se regardent, et sourient en entendant cette remarque. Elles remercient le garçon, puis boivent leur verre. En étant assise sur le tabouret, la robe assez courte de Sophie laisse paraître la lisière de son bas, l’un des badauds qui est au comptoir ne rate aucune seconde de ce spectacle qui s’offre à lui.
D’ailleurs, les filles ne tardent pas à recevoir une nouvelle fois deux mojitos en cadeau, sauf que cette fois-ci, ils ne viennent pas du serveur, mais de ce fameux pilier de comptoir qui s’appelle Marc. Maryse penche la tête sur le côté et remercie l’homme en lui faisant un signe de la tête. En bougeant sur le tabouret, cette dernière ne s’est pas aperçue d’un détail. L’échancrure de la robe qui se situe au niveau de la jambe laisse à présent paraître une partie de sa cuisse dénudée.
L’homme se rince joyeusement l’œil puis prend la décision de discuter avec les femmes, ce dernier les complimentent sur leur beauté, et leur dit qu’il est célibataire. Sophie reste un peu en retrait, tandis que son amie continue de bavarder avec le monsieur. Rapidement, celui-ci est rejoint par un ami, Robert, et propose à cette dernière de terminer la soirée chez lui dans une ferme spécialisée dans la viticulture.
Maryse essaye de montrer un côté sérieux, elle veut bien avoir des aventures avec des hommes qu’elle connaît, mais là, c’est un illustre inconnu, elle hésite, ne sait pas trop quoi faire, même si celui-ci est plutôt sympathique. Marc tente même une approche audacieuse en effleurant avec sa main la partie dénudée de la jambe de la femme à Antoine. Elle la repousse, lui disant que ce n’est pas correct, puis les deux hommes retournent s’asseoir sur leurs tabourets.
Sophie ne comprend pas cette réaction, elle est surprise, questionne son amie. Cette dernière lui répond qu’elle ne va pas coucher avec tout le village juste pour combler des manques. Elle lui signale qu’elle est tout de même gâtée avec ses trois amants et qu’elle n’a pas forcément besoin d’en avoir deux de plus. La quadragénaire lui dit qu’elle est ici pour se détendre et s’amuser. Maryse lui répond qu’elle sait très bien, que l’homme est plutôt attirant, mais maintient sa décision.
Il est minuit, les filles ont pris un autre mojito, puis continuent de discuter. Maryse s’excuse auprès de Sophie, car elle a un besoin pressant, elle traverse la piste de danse, puis entre dans les toilettes. Après avoir effectué sa petite affaire, elle sort de la cabine, puis se lave les mains. Quand soudain, la porte claque. Les deux hommes du comptoir sont derrière elle.
Ils se rapprochent de Maryse, discutent brièvement et demandent à la femme l’origine du refus. Cette dernière leur explique, qu’elle est ici pour se détendre et s’amuser, mais pas pour coucher avec le premier venu. Marc se défend en signalant qu’il a entendu la discussion que cette dernière a eue avec son amie lorsqu’elle disait qu’elle le trouvait attirant. Elle ne peut que valider cette remarque et confirme même devant lui ses propos.
L’homme confiant, se rapproche de Maryse, lui prend la main et lui caresse la paume. Elle connaît très bien la signification de cette avance. L’alcool désinhibe totalement la femme. Il poursuit ses caresses en remontant sur son bras. Des frissons parcourent le corps de cette dernière. La barrière qu’elle s’imposait jusqu’à maintenant commence petit à petit à se rompre.
Robert qui était en retrait jusqu’à présent, rejoint ses partenaires. Il est beaucoup plus aventureux, puisqu’il a posé sa main sur l’épaule de Maryse et joue avec les bretelles de la robe. D’ailleurs, il ne met pas longtemps à les faire glisser. Elle est en soutien-gorge face à ces deux inconnus. Marc prend la décision de le dégrafer, les seins nus de cette dernière apparaissent devant leurs yeux pétillants d’excitation.
Les deux hommes touchent cette poitrine qui s’offre à eux avec fureur, ils malaxent les tétons, les pincent, puis les lèchent. Maryse sent son esprit vaciller et le bas de son ventre commence à chauffer. Les messieurs se reculent légèrement, enlèvent leurs pantalons, leurs caleçons puis positionnent la femme à genou entre eux. Ils veulent une fellation. Cette dernière s’applique le plus qu’elle peut. Elle varie les plaisirs, change de membre, masturbe celui qui n’est pas dans sa bouche.
Robert et Marc sont satisfaits de ce traitement de faveur. Ils ne se privent pas de continuer à caresser les seins de la femme. Puis, ils la relèvent, la positionnent contre les lavabos, puis lui soulèvent la robe. Ils voient à présent devant leurs yeux une paire de fesses plutôt agréable, puis enlèvent le string qui était la dernière barrière intime de Maryse.
Marc écarte les globes de cette dernière et lui offre un cunnilingus. Sa langue parcourt la vulve de la femme de haut en bas. A présent, il se lève, présente son sexe à l’entrée du vagin de Maryse, puis la pénètre. Il commence à faire des mouvements assez désordonnés et trouve une bonne cadence au bout de quelques secondes. L’homme donne tout ce qu’il a comme énergie pour satisfaire sa partenaire.
La femme ne tarde pas à ressentir les effets de la jouissance et à exprimer son premier orgasme. Au bout de cinq minutes, le gland de l’homme commence à gonfler, il se retire du fondement de Maryse, et expulse son sperme sur les fesses de cette dernière. Robert prend la place de Marc, il est beaucoup plus bestial, aucun préliminaire.
Il embroche Maryse comme un bourrin, fait des mouvements en continu, d’ailleurs sa partenaire qui aime beaucoup ce genre de traitement, jouit une deuxième fois, mais comme son partenaire de comptoir, il éjacule très rapidement dans le vagin de la femme.
Le trio semble satisfait de cette aventure. La femme essaye tant bien que mal de remettre sa tenue en place. Marc lui donne son numéro de téléphone, puis l’invite dans sa ferme. Maryse valide cette proposition puis sort des toilettes.
Les hommes la suivent de près, puis elle rejoint Sophie.
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