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Drôle d'après midi de Septembre

Chapitre 1

Hétéro
Comme à mon habitude, je venais de me réveiller vers les coups de 11h. J’avais encore passé la nuit devant plusieurs épisodes d’une des séries américaines du moment. C’était « l’activité » que je pratiquais lorsque le lendemain je ne prenais pas le chemin du boulot.
A peine, venais-je d’ouvrir les yeux que mon téléphone portable sonna, ce qui me décida définitivement de quitter ma couette d’amour.
— "Aaallo" dis-je d’une voix fatiguée et nonchalante…
— "Salut, c’est Noeline, je te réveille, on dirait ?"
-"Heu! Non... Non j’étais déjà debout" je lui dis d’un air peu convaincant. "Ça va bien merci et toi ?"
— "Bah! Moi pas trop."
— "Ah! Bon.. Qu’est ce qui ne va pas ?"
-"J’ai cherché à te joindre plusieurs fois sur ton portable, hier soir, mais tu ne répondais pas. Tu étais avec Vidya ?" (c’est le prénom de ma copine)
— "Ah! Non pas hier. En fait; elle est en déplacement depuis une semaine au Mexique pour un dossier bancaire. Je peux pas trop te donner de détails mais bon…je suis désolé mon téléphone était resté dans la voiture."
(Je ne sais pas mentir, je pense qu’elle le sait depuis le temps qu’elle me fréquente. J’avais honte de lui dire que j’étais en tête-à-tête avec ma télé, un paquet de chips sur le ventre et le casque audio à fond sur les oreilles.
Du coup, machinalement j’examinais mon téléphone pour vérifier ses dires et effectivement, elle avait cherché à me joindre à trois reprises.
— "En fait, je voulais savoir si tu avais du temps libre cet après-midi pour passer me voir."
— "Aujourd’hui ? Bah! c’est-à-dire que…
(rien de prévu mais je n’avais pas envie de sortir)Je devais faire du rangement chez moi...Tu connais Vidya, si à son retour c’est le bordel, elle me fera la gueule."
Je sentis un froid passer lentement dans mon combiné; ce qui me glaça instantanément de l’intérieur. Aussi, je m’empressais de rajouter :
— "Mais bon je vais me rendre disponible si ce n’est pas trop long. De quoi s’agit-il ?"
-"Je t’en dirais plus une fois que tu seras à la maison. Tu peux être là dans combien de temps ?" Me demanda-t-elle d’un ton inquiet.
-"Accorde-moi juste 30 minutes d’accord ?" Lui dis-je d’une voix claire et rassurante.
Elle semblait satisfaite de ma réponse et me lâcha un « Ok » très enthousiaste puis raccrocha.
Je me demandais bien ce qu’il lui arrivait. Étant donné qu’elle ne m’a pas demandé de prendre mes outils, je suppose que ce n’est pas pour du bricolage. Quoi qu’il en soit, je verrais sur place. Trente minutes, c’est court même si elle n’habite qu’à quelques kilomètres.
Finalement, il ne me fallut que dix minutes pour me préparer et quinze pour arriver chez elle. Autant dire deux fois plus vite que lorsque que je fais le même trajet en compagnie de ma copine qui, comme la plupart des femmes, n’a plus la notion du temps, une fois enfermée dans la salle de bain.
Je pressais le bouton de l’interphone de plusieurs gestes courts et secs. Sans demander qui était en bas de son immeuble, elle m’ouvrit. J’escaladais les deux étages rapidement et appuya sur la sonnette. La porte s’entrouvrit légèrement puis entièrement, laissant apparaître une jeune fille radieuse avec un sourire communicant qui rendrait la joie aux mines les plus déconfites.
— "Coucou toi, comment ça va ?" Lui dis-je, en l’embrassant.
(Elle sentait très bon. Un savant mélange d’arômes des îles semblait sortir des pores de sa peau. J’étais hypnotiser par cette subtile odeur, qui devenait rapidement enivrante.)
-"Ca va... ça va… désolé de te prendre au dépourvu."
— "Non pas du tout; c’est toujours un plaisir de te voir" lui dis-je, en lui décrochant mon éternel sourire amical.
Noéline a un an de moins que moi. C’est une fille d’un mètre soixante, brune aux cheveux brillants dont de longues mèches venaient troubler régulièrement le charme de son regard. Nous, nous sommes rencontrés, il y a de cela cinq ans sur les bancs de l’université Paris XII. A l’époque, je pensais beaucoup aux filles et j’ai pu en rencontrer pas mal sur ce campus de la banlieue parisienne.
Au début, simple camarade de cours puis confidente et enfin meilleure amie. J’ai bien essayé de sortir avec elle mais mon statut "d’intime" fit obstacle à une éventuelle idylle.
Comme à son habitude, elle était finement maquillée. Elle devait prendre un temps fou pour en arriver à ce résultat. Mais ce travail lui permettait de mettre en avant ses petits yeux noisettes et ses lèvres très sensuelles.
Simple et chic, elle portait un petit gilet gris recouvert de lignes blanches, un débardeur noir qui mettait en avant sa jolie paire de seins et un jean brut très prêt du corps.
Elle me servit un expresso "fait maison" puis m’accompagna au salon. Je m’assis sur une chaise impatient d’en savoir plus sur son problème. Et son problème se prénommait Hubert son dernier petit ami. Un blond de 35 ans qui a un humour décalé, à la limite du racisme lorsqu’il se met à nous chambrer Vidya et moi. J’ai toujours mis cela sur le compte de la jalousie, mais Hubert est surtout un gros pervers pas malin et très collant.
— "tu veux connaître la dernière bonne idée d’Hubert ? Il a partagé des photos très... très privées sur le net."
Je ne pus retenir mon étonnement et failli renverser sur le sol les dernières gorgées du fameux expresso de Noéline.
— "j’ai peur de comprendre...tu veux dire "privé" au sens sexuel?"
— "oui des photos pornos que toute la terre pourra visionner librement" me dit-elle d’un ton grave, en bougeant énergiquement la souris de son pc, qui ne semblait pas vouloir sortir de sa mise en veille.
Un passage par les favoris de Firefox l’amena sur un site étiqueté "XXXXX". Elle cliqua sur plusieurs onglet et me montra toute une série de clichés intitulés sobrement « je baise ma femme par tous les trous »
Pour être sincère, ces photos ne me laissaient pas de marbre. C’était même très excitant de voir Noeline à 4 pattes ou en amazone. Elle a un corps magnifique. Heureusement pour elle, son abruti de petit ami avait pris la précaution de lui flouter le visage.
Je m’efforçais de retenir le nom du site Internet pour y refaire un petit tour une fois seul chez moi et dévorer cette intimité volée.
— "quel enfoiré… mais comment as-tu su? Je veux dire comment t’as découvert ces photos et ce site?"
— "c’est un de ses amis qui m’a averti. Il m’a transféré le mail qu’Hubert lui avait envoyé pour se vanter de son acte."
Même ses amis ne lui sont pas fidèles me dis-je. Quel pauvre type!
— "Mais tu as eu une explication avec lui? Un truc comme cela ne se fait pas... Il se croit tout permis avec toi"
— "Non pas encore; j’ai appris ça hier soir. Cela m’a plongé dans un état comme celui qui pousse au meurtre. Une envie de lui planter ma paire de ciseaux dans les couilles et de les lui faire bouffer ! Il avait pris la route hier matin. Il rentre ce soir normalement et c’est sur que..."
Avant même qu’elle eut terminé sa phrase je lui servis mon discours habituel:
— "j’ai l’impression que ça ne veut pas rentrer dans ta tête... Ce mec ne te correspond pas. Je sais que tu as eu un coup de foudre et que tu ne sais pas me l’expliquer. Mais merde ouvre les yeux! Tu perds ton temps avec ce type. Il est vulgaire et insupportable. c’est peu être un dieu au lit mais dans la vie c’est un gros con... désolé de te le dire et de te le redire"
— "Je sais" fut sa seule réponse, comme à chaque fois que je la mettais face à la réalité de leur relation.
— "Mais comme il s’est foutu de ma gueule sur ce coup, je veux lui rendre la monnaie de sa pièce."
— "Ah! Bah! Oui t’as bien raison. Tu compte faire quoi alors ?"
— "Tu verras…"

Elle se rapprocha de moi délicatement et avec un sourire malicieux, posa ses mains sur mes cuisses pendant que ses lèvres commençaient à me parcourir avec douceur le visage.
Comme pris de panique, je fis un léger mouvement de recul et la fixa d’un air ahuri.
-"Qu’est ce que tu me fais là? Qu’est ce qu’il te prend?"
Cette circonstance me mettait mal à l’aise d’un coup, même si une petite voix perverse au fond de mon jean m’incitait à oublier mes remords et à prendre un maximum de plaisir.
— "Détends toi me susurra-t-elle sensuellement au creux de l’oreille, tu ne risques rien, tu es entre de bonnes mains"
Je lui rendis un sourire crispé et ne pouvait m’empêcher de penser à ma copine. Moi qui lui avais assuré de ne jamais la tromper; je me rendais compte que j’étais faible face à mes pulsions sexuelles.
Noéline semblait sûre d’elle comme si ce moment avait été patiemment prémédité durant la nuit passée. D’un geste avisé, elle déboutonna mon jean et m’invita à l’enlever complètement. Cette situation inédite, me paru aussi excitante qu’amusante. Connaissant mon goût prononcé pour les jeux, je prenais conscience qu’elle m’en avait préparé un des plus plaisants.
J’aurais tant voulu lui faire tomber son jeans et pouvoir baver sur la beauté de ses fesses bombées mais la trame de son scénario ne semblait pas m’autoriser à la dévêtir. Au moment où je passais ma main vers son pantalon, elle m’arrêta brusquement et me confia sur un ton à mi-cheminn entre le reproche et le regret:
— "Non. C’est moi qui m’occupe de toi. Je prends déjà assez de plaisir en me vengeant de cette manière."
— "Ah! D’accord" lui dit un peu gêné par la fourberie de mon geste. Décidément cette fille savait ce qu’elle voulait. J’avais cette drôle d’impression d’être comme une dinde qui attendait qu’on la passe au four.
Pour ne pas refroidir en si bon chemin, elle me caressait la queue à travers mon sous-vêtement, en pressant délicatement sur mes couilles et en remontant tout le long de ma verge.
— "humm tu commences à bien durcir. Tu sembles apprécier le massage!" S’écria t elle d’un air taquin.
Pour seule réponse, je baissais mon boxer afin de libérer ma bite qui remuait étroitement à l’intérieur.
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