Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 95 J'aime
  • 4 Commentaires

Ecole du sexe

Chapitre 7

Voyeur / Exhibition
Je me sentais perdu. Je regardais autour de moi et voyais tant de visages ébahis se dessiner sur l’horizon. Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas quoi faire. Tout ce que j’avais pu trouver consistait à la regarder se retourner et partir, furieuse, faire connaissance avec son nouveau partenaire. Lorsqu’elle se retourna, je n’eus pas même droit à un regard. Alice m’agrippa alors le bras et se serra contre moi. Elle caressa mon dos de sa main, m’empêcha d’oublier qu’elle était à côté de moi. Je tournai la tête et lui fis un sourire, forcé celui-ci, je ne pouvais faire autrement. Je ne savais pas si je pourrais sourire à nouveau. Je pus entrevoir les regards inquiets de madame Gustave et de monsieur Auburn. Je leur fis signe que tout allait pour le mieux avant de me rediriger, Alice à mes côtés, à ma place. Je pus alors apercevoir au loin monsieur Auburn présenter l’urne rituelle à ma sœur et à Fabian. J’avais oublié ce détail, ils allaient devoir passé l’initiation. J’allais devoir regarder un autre homme se faire plaisir avec le corps de ma sœur. Je regardai Fabian tirer son petit bout de papier mais n’entendit rien à ce qu’il disait, non pas de par la distance séparant les bancs de la place centrale, mais surtout à cause de ce qui s’était passé, laissant mon esprit totalement brouillé.Je me concentrai alors et pus voir Mylène déshabiller entièrement notre nouveau camarade. Elle commença par déboutonner sa chemise à carreaux rouges avant de s’agenouiller devant lui, après avoir ouvert sa braguette et défait le bouton central, son jean tomba sur le sol. Je la vis alors porter les mains au niveau de la ceinture de Fabien et les faire descendre petit à petit. Ses mains agrippèrent son caleçon sans pour autant stopper leur descente. Bientôt, le petit nouveau se tint totalement nu, son pénis s’élevait fièrement dans les airs tandis que ma sœur le lui attrapa. Je compris alors ce qui allait se produire. Une fellation. C’était ce à quoi j’allais assister. Mylène approcha ses lèvres du gland de son partenaire. Par un timing parfait, je détournai le regard, refusant d’être témoin de cela. Alice n’en serra mon bras que plus fort et m’embrassa sur la joue. Je tournai alors mon regard vers elle avant de porter à nouveau mon regard vers la scène. Je pus alors voir Mylène faire des va-et-vient avec sa bouche remplie par la colonne de marbre de Fabian. J’eus des frissons en repensant au fait que jadis, j’étais à sa place.
-Tu n’es pas obligé de regarder, tu sais ? Me fit remarquer Alice.
-Bien sûr que je suis obligé, répondis-je en détournant le regard.
-Non, tu ne l’es pas, personne ne te force à te faire du mal contre ton gré.
-Je le sais bien, Alice, mais écoute, ce qui arrive est ma faute et je...
-Pourquoi serait-ce de ta faute, me coupa-t-elle ?
-Parce que je l’ai abandonnée, lâchai-je immédiatement.
-Non, tu ne l’as pas abandonné, tu as été contraint de choisir entre Mylène et moi. Laisse-lui du temps et elle finira par comprendre. Elle devinera que tu m’aimes et que cet amour, celui qui fait vibrer ton cœur, est plus fort que l’amour qu’un frère peut avoir pour sa sœur.
Je lui souris. Ce qu’elle venait de dire était très beau et m’avait quelque peu remonter le moral. Je fus tout de même extrêmement troublé lorsque je vis, au loin, le petit nouveau éjaculer dans la bouche de ma sœur. Je l’entendis lâcher de bruyant râles de plaisir tandis que Mylène léchait cette substance blanchâtre qui obstruait encore son urètre. Je voyais sa langue amasser minutieusement chaque goutte du sirop que lui proposait son nouvel ami. Retenant une envie de pleurer, je laissai tomber ma tête sur l’épaule gauche d’Alice qui commença alors enrouler son bras gauche autour de mes épaules.
-Ne regarde pas, Bastien, tu te fais du mal pour rien.
Je ne répondis rien. Je voulais me montrer fort. Je ne voulais pas passer pour une mauviette aux yeux de tous. J’avais déjà perdu ma sœur. Je ne voulais pas également perdre l’estime des autres de ma promotion. Je fermai les yeux quelques instants. Je me rendis alors compte, à mon plus grand désarroi, que les deux chaises en face de nous étaient vide et que donc viendraient s’y installer ma sœur perdue et son nouvel ami. Cette idée me donna encore plus envie de pleurer. Fort heureusement, monsieur Auburn, ayant remarqué mon état, coupa Mylène dans son élan et demanda à tout le monde de la rangée d’en face de nous de se décaler de deux places. Fabian et Mylène se retrouvèrent donc en bout de table et, par définition, très loin de moi. Merci monsieur le directeur, je vous revaudrai ça. Je lui fis donc un sourire, seule chose qui me passa à l’esprit afin de lui montrer que j’appréciai son geste. Son petit hochement de tête me laissa deviner qu’il m’avait vu.

La suite de la soirée se déroula de la même manière pour les deux nouveaux tourtereaux -j’avais décidé de les appelés ainsi même s’ils n’étaient pas en couple- et durent, chacun leur tour, déguster leurs plats servis sur le corps de l’autre. Les voisins des deux concernés mouchetèrent et les menus circulèrent de bouche à oreille jusqu’à nous. Apparemment, Fabian allait avoir droit à une langouste en entrée suivie du plat principal : de la purée de pomme de terre avec trois saucisses de Francfort et avait également droit à une mousse en chocolat comme dessert. J’en vins alors à penser que nous étions très nombreux à avoir déguster cette mousse. Mylène, quant à elle, eut droit au même menu qu’avec moi, c’est-à-dire cinq crevettes en entrée, une ratatouille faisant office de plat et un éclair au chocolat pour conclure. Fabian commença et laissa ma sœur s’allonger sur la table avant de découvrir son plat et de voir apparaître une langouste déjà épluchée. Il prit son fruit de mer entre ses mains et s’approcha du vagin de ma sœur totalement exposé. Il enfonça la bête à l’intérieur et commença à grignoter ce qui dépassait. Les mots me manquaient afin de décrire ce que je voyais. J’étais écœuré, si bien que je me sentais capable de vomir à n’importe quel moment. J’arrêtai alors de regarder, attendant impatiemment qu’ils aient fini afin de pouvoir entamer mon plat, celui que je n’aurai pas à enfoncer dans l’orifice de ma partenaire. En parlant d’Alice, elle prit mon bras une nouvelle fois et posa ma tête sur son épaule, me cachant la vue de cet odieux spectacle.

-Tiens le coup, Bastien, je suis là. C’est bientôt terminé.
Elle eut raison. Quelques secondes plus tard, notre nouvel ami avala sa dernière bouchée. Cependant, j’avais oublié que c’était désormais au tour de ma sœur. Je la vis donc prendre les cinq crevettes dans ces mains et, contrairement à ce que je m’imaginai, elle ne les plaça pas dans la bouche de son partenaire, non, elle les plaça en équilibre sur le pénis de Fabian avant d’aller les chercher une à une avec sa bouche. Lorsqu’elle eut terminée, j’eus enfin le plaisir de découvrir une délicieuse part de lasagne, faite maison, dans mon assiette. Durant ces quelques secondes, je me remplis le ventre, oubliant pendant un temps très précieux la sœur que j’avais perdu. Le plat était si bon que j’en raclai le fond, récupérant la sauce jusqu’à ce que la vaisselle n’en ait plus aucune trace. Ma sœur et Fabian, quant à eux, dégustèrent leur plat l’un à côté de l’autre. Je voyais Mylène rire ainsi que ses voisins de table. Elle n’avait vraiment pas eu de mal à tourner la page. Nous passâmes enfin au dessert, mais par nous, je devrais dire les deux partenaires passant le test d’admission. Fabian fut, pour la seconde fois, le premier à déguster. Il put alors renifler l’odeur exquise émanant de sa mousse au chocolat. Il l’étala alors sur le corps de ma sœur de la même manière que j’avais procédé avec elle la veille au soir. Comme tout à l’heure, Alice m’empêcha de voir ça. Une fois terminé, ce fut le tour de Mylène et elle mangea, à l’exemple de son complice, son éclair au chocolat comme elle l’avait fait avec moi, jusqu’à, comme la dernière fois, le faire éjaculer et avaler sa semence en même temps que le dernier morceau de pâte à choux. J’eus peur, à ce moment, d’être devenu totalement pâle, si bien que j’étais persuadé qu’on m’aurait comparé à un vampire dans les films d’horreur américains à deux balles. Ce fut alors dans un état d’extrême écœurement que je mangeai mon bol de riz au lait. A la fin du repas, monsieur Auburn fit son discours de bienvenu aux deux nouveaux venus et, suite à cela, nous pûmes remonter dans nos chambres.

-Tu viens te laver ? me demanda Alice. Je te laisserai me tartouiller de savon, je sais que tu adores ça.
Je ne répondis rien. Je me contentai de la suivre sans un bruit alors que je descendis du lit. Nous traversâmes les toilettes où Alice me demanda si j’avais une envie pressante. Je déclinai son offre de la tête. Je n’avais vraiment pas envie de faire ce genre de choses ce soir. Demain peut-être. Nous nous retrouvâmes alors sous les douches, en face, à mon plus grand dam, de ma sœur devenue chimérique. Je les voyais alors s’amuser sous l’eau des douches en s’étalant du savon sur toutes les parties du corps imaginables. Cette vision d’horreur me donna encore plus envie de hurler et de pleurer. Alice le sentit et, aussitôt, elle m’enlaça, frottant son corps couvert de mousse au mien, me lavant ainsi le torse et les jambes. A mon grand regret, je ne pus profiter comme il se devait de ce traitement de faveur, mon état ne me donnait envie que d’une chose : quitter cette école. J’avais envie de partir, d’arrêter de souffrir. Seulement, quel lâche serait capable d’une telle chose ? Abandonner sa dulcinée dans une école de sexe sans partenaire. Ce serait égoïste et injuste pour ce qu’elle m’avait déjà offert. Tandis que je méditais sur la situation, je sentais Alice se diriger vers mon dos le lava de la même façon que le torse.
-Bastien, ça te plaît que je fasse ce genre de choses ?
Je baissai la tête, honteux de gâcher un tel moment.
-Je suis désolé. Tu fais tout pour me remonter le moral, je le vois bien, et tout ce que je te rends en ce moment, c’est de l’indifférence. Je ne te mérite pas.
-Ne dis pas de bêtise. Regarde-moi Bastien, dans les yeux.
Je lui obéis et mon regard plongea dans ses yeux verts étincelants.
-Tu traverses une mauvaise passe, mais je suis là. Tu ne dois pas t’en vouloir. Oui, je veux te remonter le moral mais c’est normal que tu sois indifférent envers moi. N’importe qui le serait. Du moins, n’importe qui dont la sœur compte énormément à ses yeux, c’est-à-dire quelqu’un comme toi.
-Peut-être, mais ça n’excuse pas ce que je suis en train de te faire ce soir.
-Stop. Arrête s’il te plaît. Tu es en train de te faire encore plus de mal, ce n’est pas ça qui te fera aller mieux. Maintenant, nous allons nous sécher, tu es tout propre, et nous allons nous coucher. Nous allons dormir toute une nuit et demain matin, tu te sentiras mieux. Tu seras toujours triste, mais tu iras mieux. Et quoi qu’il puisse arriver, je resterai à tes côtés parce que je t’aime Bastien, je t’aime comme jamais je n’ai aimé quelqu’un. Alors s’il te plaît, aie foi en moi.
Après ce tendre discours, elle enroula ses bras autour de mon cou et nous nous embrassâmes. Un baiser si intensifié par les circonstances qu’il pouvait être qualifié de divin. Pendant quelques petites secondes, je me sentis bien, détendu, grâce à elle. Alice allait m’aider, elle ne m’abandonnerait pas. Lorsque nous relâchâmes notre étreinte. Je lui rendis un sourire sincère. Elle en fut ravi. Nous nous prîmes la main et quittâmes les douches sans faire attention au coït de Mylène avec son nouveau partenaire.

J’étais bien au chaud, emmitouflé dans les couvertures, Alice allongée à côté de moi, la chaleur de son corps apaisait mon âme tandis que je passais mon bras par dessus ses épaules et que je me collais encore plus contre elle. Mon paradis douillé appelait mon sommeil. Il fut toutefois interrompu par les jacassements de ma sœur tenant la main de Fabian pour l’entraîner dans son lit à l’autre bout de la pièce. Je compris alors qu’ils allaient terminer ce qu’ils avaient commencer sous l’eau. Je me débarrassai vite de cette idée et Alice m’y aida en m’embrassant sur la joue et en enfonçant un bouchon d’oreille dans chacun de mes orifices -vous voyez desquels je veux parler, ne soyez pas si pervers. Ce fut alors que je m’endormais aux côtés de ma bien aimée sans que les gémissements de monsieur le petit nouveau et de son nouveau garage à pénis s’amusant sous les draps ne puisse l’interrompre.
Diffuse en direct !
Regarder son live