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Elle et Elle

Chapitre 2

Elles s'embrassent

Lesbienne
Laetitia pencha sa tête dans un sens, et moi dans l’autre. Je regardai dans ses yeux quand nos visages se rapprochaient et je vis à quel point elle désirait ce moment. Mais je ne savais pas si elle avait aussi peur que moi. Elle me serra entre ses bras, et moi aussi je l’enlaçai. « C’est bon, Laure, c’est fini, tu n’es plus seule… », murmura-t-elle en s’approchant de moi.Elle prit mon visage entre ses mains, se pencha vers moi et m’embrassa à pleine bouche. Doucement d’abord, ses lèvres pleines pressées tendrement contre les miennes. Elle prit ma bouche encore, puis ma joue, le bout de mon menton, et encore mes lèvres. Une partie de moi voulut la repousser. Une autre partie de moi en voulait davantage. Le reste – la majeure partie de mon être – était stupéfait, muet, bouche bée.« T’inquiète pas, Laure, tout va bien, c’est bon », murmura-t-elle à nouveau, cette fois-ci derrière mon oreille, serrant son corps contre le mien. Je pouvais sentir la ferme audace de ses seins qui pointaient contre les miens, alors qu’elle caressait tendrement son corps contre le mien. J’avais le beffroi qui sonnait le tocsin.« Il n’y a pas de mal à ça, jolie Laure » dit-elle, alors que je n’étais qu’une pelote de doutes et de peur.
Puis, agile comme une chatte, elle bondit contre moi, et me plaqua les épaules contre les armoires de la cuisine. Pas certaine d’être prête, j’essayai sans conviction de me débattre un peu, mais je ne pouvais pas bouger. Elle s’approcha de moi, tout près, me sourit comme une fille-fauve, puis posa ses lèvres contre les miennes, avant de commencer à me baiser la bouche avec force. Prise de panique, j’essayai vainement de détourner mon visage, mais elle me tenait fort et continua à prendre ma bouche d’assaut. Pourquoi est-ce que je ne me dégageais pas ?Pour être honnête, ce n’était pas la première fois que nous nous embrassions. On avait échangé un baiser une fois, juste par goût du défi. Puis une deuxième fois, pour chauffer des mecs. Et deux ou trois fois à part ça. Mais en dehors de ces épisodes, tout cela était complètement nouveau. Et ça avait l’air beaucoup plus sérieux.
Malgré tout, ces souvenirs m’aidèrent à reprendre le contrôle de moi-même. Après quelques instants à sentir le contact des lèvres de mon amie soudées aux miennes, je réalisai qu’elle ne me faisait pas de mal, et je me suis un peu détendue. Elle dut sentir mon relâchement, parce que l’instant d’après, sa langue était dans ma bouche. Je n’arrivais pas à y croire. Je me demandais où tout cela allait nous amener. En tout cas, ça n’avait pas l’air de s’arrêter. Chouette. Ou peut-être pas. J’étais perdue.Dans une impulsion amoureuse, j’entrouvris légèrement mes lèvres. En guise de réponse, elle fit pénétrer sa langue de plus en plus profondément dans ma bouche. Il m’a même semblé qu’elle s’aventurait au fond de ma gorge. Je n’avais jamais été embrassé comme ça auparavant. C’était bon, mais je tremblais de honte. Mon cœur jouait des bongos.
C’était étrange, d’être debout toutes les deux au milieu de la cuisine avec ma meilleure amie et de se rouler un patin. Ses lèvres étaient plus douces que celles d’un homme, mais elles dégageaient la même flamme. J’adorais le goût fade de son rouge à lèvres qui laissait des marques écarlates autour de ma bouche. Son parfum me rendait folle. J’étais affolée mais j’en voulais plus.Ses baisers devinrent encore plus passionnés, et elle déplaça sa main derrière ma tête pour me serrer plus près d’elle. Ses mains glissèrent le long de mon corps, caressantes.
Nos bouches emmêlées, je fus troublée de l’entendre soupirer de plaisir. Je pris peur : que quelqu’un nous entende, ça me glaçait le sang. Mais je réalisai vite qu’en fait, nous étions toutes deux en train de gémir. La vérité, même si là, je n’étais pas 100% prête à l’accepter, c’était que j’adorais ce qu’elle me faisait, j’adorais me faire prendre la bouche par une autre femme. Surprise de découvrir mes sentiments, je sautai bravement le pas, et je glissai ma langue dans sa bouche ardente et moite. Complètement folle, la fille.Laetitia répondit à mon initiative avec enthousiasme. On s’embrassa avec violence pendant plusieurs minutes. Soudain, je me fichais qu’on nous entende…
Nous nous arrêtâmes un instant, et elle me dit, les yeux dans les yeux, soudainement très sérieuse : « Laure, ma chérie, je ne pourrais pas rêver d’avoir une meilleure amie. Si tu veux, on oublie tout ça. »« Non, surtout pas » me suis-je entendue dire. J’étais étonnée de cette pulsion qui me poussait vers elle et face à laquelle j’étais impuissante. Je contemplai ce sentiment complètement nouveau qui surgissait en moi, avant de replonger contre sa bouche.
Les délicieuses sensations du baiser me firent frémir de plaisir, et j’embrassai mon amie avec encore plus de désir. Mes pensées s’effilochèrent, hors d’atteinte. Il n’y avait plus que des pulsions en moi. Ma main frôla les douces mèches brunes de Laetitia. Je pouvais sentir la fièvre crue et juvénile qui émanait de notre étreinte. Je léchai la nuque de mon amie, le creux de son oreille, ce qui l’a fit réagir :« Laure… » gémit-elle en partageant ma chaleur.Nous ne reprenions pratiquement plus notre souffle. Elle explorait ma bouche de sa langue fine et délicate, et puis c’était mon tour. Et nous nous serrions de plus en plus fort et de plus en plus près, tout le temps.
Soudain, notre étreinte fut interrompue par la sonnerie du téléphone. Je ne pensais pas qu’elle y prêterait attention, mais Laetitia me laissa en plan pour se diriger vers l’appareil. Son visage était illuminé d’un magnifique sourire, elle semblait très heureuse. « Je reviens tout de suite », dit-elle. Ses belles longues jambes nues la portèrent jusqu’à la pièce d’à côté, un souffle de vent soulevant un peu sa petite jupe. Elle portait une culotte de coton blanc. Je m’étonnai de relever ce détail, qui, soudain, revêtait pour moi une importance qu’il n’aurait jamais eue auparavant.
Alors qu’elle partait en quête de son portable, moi, je restai paralysée un moment, les événements de ces dernières minutes se rassemblant dans ma tête. Ma meilleure amie et moi, on s’était embrassées. Quel coup de folie ! Ça venait d’arriver, et je n’arrivais déjà plus à y croire. Pourtant, bien qu’assez honteuse, je ne regrettais pas de l’avoir fait. Comme ça, je savais quel effet ça faisait. Ouais. Exactement. On allait dire ça.C’était embarrassant quand même. Clairement, je ne pouvais pas rester là, chez elle. Pas après tout ça. Il fallait s’y résigner : j’allais probablement devoir m’installer chez ma mère…
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