Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 175 J'aime
  • 4 Commentaires

Elle et Elle

Chapitre 6

Elles se font des aveux

Lesbienne
On se contempla tout au fond des yeux pendant longtemps, immobiles. Son regard était comme endormi, lourd, anesthésié par le désir. Sa poitrine se soulevait lentement au rythme d’une lourde respiration. Ça la rendait encore plus jolie, plus tentante.« Je te voulais tellement bébé » soupira-t-elle. « Il fallait que je t’aie. Peu importe si c’est mal. Tu es si douce... »Je regardai celle qui avait été mon amie et ma confidente pendant des années. Entre nous quelque chose d’endormi s’était soudain éveillé. Qui était-elle vraiment ? Qu’étions-nous devenues ? Comment pouvais-je répondre à ses attentes ? Perdue dans sa peau, ses courbes, je n’arrivais plus à la voir comme je la voyais autrefois. Dans ses bras, tout ce que j’apercevais désormais, c’était la personne qui m’avait révélé l’intensité que peut prendre le bonheur, une femme désespérément belle pour laquelle j’avais des sentiments ; des sentiments qu’il fallait encore que je... « Je t’aime, Laetitia », lui avouai-je.Ce n’était pas planifié, je n’y avais pas réfléchi, ce n’était pas l’aboutissement d’une réflexion. Même moi, cet aveu m’avait prise par surprise. En fait, ce n’était qu’une constatation, venue de mon corps, passant par mon cœur et aboutissant à ma bouche. C’était flagrant : mon mariage raté était oublié, mon amitié avec Laetitia aussi. Un sentiment amoureux avait pris la place de tout ça, sans crier gare, bousculant tout sur son passage, laissant un désordre pas croyable dans mon cœur et dans ma vie, dans mon identité, dans mes émotions, et me rendant extraordinairement heureuse. Comme une grenade qui explose, mais en génial.Et cette métamorphose, je n’étais pas seule à en faire l’expérience. Ma Laetitia au bord des larmes : « Je t’aime, Laure ! Je t’aime ma chérie... Tu sais, j’en ai pris conscience quand tu m’as envoyé ton message hier, quand tu m’as demandé si tu pouvais t’installer ici. Tout à coup, c’était comme une évidence. Que tu sois auprès de moi, tout à coup, c’était ce qu’il y avait de plus important au monde... »Elle hésita, comme si les mots suivants sortaient plus difficilement :« Et tu sais... Je crois que, peut-être... Que ces sentiments sont en nous depuis... »« Toujours » dis-je pour compléter sa phrase. Cet amour nouveau pour Laetitia, cette transformation prodigieuse, je ne savais pas si je le portais en moi depuis que je la connaissais, mais en tout cas je ne parvenais plus à me souvenirs d’une époque où mon cœur ne battait pas en parallèle au sien.
Après quelques instants de calme et de silence total dans les bras l’une de l’autre, je lui dis :« Mon amour, c’est merveilleux ce qui nous arrive, mais j’ai tellement envie de toi... Je n’ai pas envie de m’arrêter là... Je te veux tout entière... Mais je ne sais pas comment m’y prendre. » Elle souda son regard moite au mien et me posa une question qui, tout de suite, me fila la chair de poule :« Est-ce que ça te ferait plaisir que je te touche ? »Après un « Oui » que je voulais plein de gratitude mais qui fut presque inaudible en raison de ma timidité, elle se dressa sur le matelas et, paresseusement, j’écartai mes longues jambes devant elle, lui offrant en spectacle toute ma féminité lascivement abandonnée. Mes lèvres fermes et épanouies étaient d’un rose sombre, parcourues de nervures fines comme de la dentelle, et couronnées du duvet soyeux de mes poils en spirales. Déjà l’anticipation lascive qui naissait en moi recouvrait ma chair intime d’une rosée onctueuse.
Elle laissa ses doigts jouer autour de ma chatte, dans les poils blonds de mon pubis, au bord des muscles de mes jambes, à l’intérieur de mes cuisses. Après quelques interminables instants de ce divin supplice, je la suppliai de glisser un doigt à l’intérieur :« Vient en moi mon amour. »Elle glissa son index à l’intérieur de moi, entre les lèvres de mon vagin, s’aventurant peu à peu dans les délicieux méandres mouillés de mon sexe. Je crois que ce geste changea tout. Je me sentais tellement proche d’elle ; il n’y avait aucune barrière, pas de gêne. Entre nous deux, l’intimité était infinie, parfaite. Il n’y avait aucune des barrières, des détours ou des mensonges auxquels je m’étais habituée en faisant l’amour avec mon mari. Désormais, même si je restais très émue, ma retenue avait disparu : je ne me demandais plus ce qui était en train de m’arriver, toutes ces questions idiotes autour de mon homosexualité s’en étaient allées. Voir la femme que j’aimais me pénétrer avec les doigts était la seule réalité qui comptait pour moi.Dans le regard de Laetitia, je lis mille précautions et une infinie admiration. J’adorais savoir que ses yeux étaient absorbés par le spectacle de mon sexe offert. Elle poussa un peu à l’intérieur, et déjà, je sentis des vagues de plaisir m’emporter. Ma chatte commençait à générer des battements de plaisir réguliers. J’avais envie de hurler. Mes tempes étaient serrées. La totale.
Ça commençait à lui plaire. Elle mit deux de ses doigts dans mon vagin, et guida ma main pour couvrir la sienne. Je pouvais sentir les mouvements de ses doigts qui entraient en moi pour me masturber.
Sans prévenir, elle retira sa main un moment. Celle-ci était couverte de mes sécrétions. Mon amante les lapa d’un coup de langue gourmand, poussant un feulement de ravissement, avant de porter ses doigts à ma bouche :« Je veux que tu gouttes comme tu es bonne, Laure... »Je n’hésitai pas. Le goût de ma liqueur intime sur ses doigts me rendait folle de désir. C’était salé et délicieux.
Après cet interlude, Laetitia ne tarda pas à revenir à mon sexe, appliquant la peau mouillée de ses doigts à l’intérieur des plis de mes lèvres, baignant ses ongles dans mon jus. Elle fit le tour de mon clitoris, en cercles lents. Tous mes voyants se mirent au rouge. J’agonisai comme sous la torture, en attendant qu’elle touche l’endroit parfait. Pour mieux m’offrir à elle, je déplaçai mes hanches, je changeai d’angle, j’écartelai ma chatte, et, enfin, elle toucha l’extrémité de mon clitoris. Je gémis d’aise. Ça ne faisait que commencer.Deux de ses doigts s’enfoncèrent profondément en moi pendant que l’autre main régalait mon petit bouton nerveux. Ses phalanges de fille glissaient et insistaient sur les endroits les plus sensibles. En fait je ne savais pas toujours ce qu’elle faisait précisément entre mes jambes, je me contentais d’être passive, la main posée sur sa main, des crises de plaisir faisant exploser mes nerfs, électrisant tout mon corps, grippant tous mes muscles et tous mes tendons. Mon dos s’arqua, comme brisé, quand son index vint émouvoir une zone dont les nerfs gorgés de plaisir menaient directement à mon cœur. Elle insista sur ce sentier jusqu’à m’arracher une série de petits cris incrédules qui me déchirèrent la gorge. Je commençais à manquer d’air. Sa main me faisait tellement jouir. Je devais me mordre la lèvre pour ne pas pousser un hurlement d’amour. Jamais je n’avais été aussi ouverte, aussi mouillée pour quelqu’un d’autre. Jamais je n’avais eu autant envie de m’abandonner. C’était la première fois qu’une femme me caressait.
A présent, j’étais si sensible à toute stimulation que chacun de mes battements de cœur faisait trembler tout mon corps, le plaisir s’immisçant dans mes muscles à chaque pulsation. Même ma lourde respiration, le contact des draps moites, le regard amoureux de Laetitia sur mon corps ou un léger courant d’air me menait aux portes d’un tendre abandon qui semblait de plus en plus vertigineux. C’était imminent : je sentis qu’un orgasme n’allait pas tarder à m’emporter. J’en percevais déjà les premières secousses d’avertissement, qui, à elles seules, me donnaient tant de plaisir que je croyais que j’allais en mourir...
Jamais je n’avais ressenti quelque chose d’aussi intense. Mon corps était agité de spasmes. Me jetant dans le précipice, soudain la main de mon amante se crispa dans mon sexe. J’explosai. Je poussai mon vagin contre les doigts de Laetitia. Je poussai un hurlement. J’avais l’impression que mes entrailles étaient déchirées par un ouragan. Je me sentais comme une déesse. Une déesse qui fait l’amour avec une autre déesse. Mes côtes me faisaient mal. Mes poumons me brûlaient. Chacun de mes muscles était crispé de crampes interminables. Mon regard se voila d’agonie, me laissant pour morte aux portes de l’effacement. Puis très lentement, peu à peu, je sentis la réalité me reprendre, et mon corps retomba à terre. Avec les derniers spasmes, ma tête heurta plusieurs fois la surface du matelas. Je m’aperçus que je criais à pleins poumons. Après ça, je mis plusieurs minutes à sortir autre chose qu’un souffle rauque de ma bouche.
Mais ma copine ne comptait pas s’arrêter là. Elle fondit sur moi, une expression de désir animal sur les traits, et elle approcha son visage de mon vagin. Je sentais la chaleur de son haleine qui venait de plus en plus près. Je pris sa nuque pour approcher sa bouche de ma chatte avide. On pouvait sentir l’odeur du sexe dans l’air. Quelque chose de pas tendre s’éveilla dans mes tripes.« Oui... Baise-moi avec la langue... » lui dis-je. « Je suis si bien avec toi... Est-ce que je peux te dire des mots obscènes, mon amour ? »Son sourire de coyote tint lieu d’autorisation. Les choses que j’avais envie de lui dire, les choses que j’avais envie de lui faire, ne pouvaient pas être exprimées en des termes convenables :« Tu es une cochonne Laetitia... Baise-moi, petite pute... Bouffe-moi la chatte... »
Le tout premier contact de ses lèvres sur ma chatte envoya des étincelles dans tout mon corps. En l’espace de quelques secondes, entre mes jambes, ma bien-aimée fit de moi ce qu’elle voulait. Mes respirations se transformèrent en halètements de plaisir. Elle massa l’intérieur de mon sexe avec sa langue, et pour la première fois, elle goûta le nectar d’amour d’une autre femme. Elle buvait ce qui sortait de mon sexe. Sa salive se mélangeait à mes sécrétions visqueuses, dont elle s’abreuvait avec gourmandise. La langue de Laetitia devint plus agressive, planant de mon clitoris jusqu’aux plus intimes méandres de mon vagin. Elle s’arrêta autour de ma petite bille de chair pour la régaler de baisers et de milliers de lapements frénétiques qui m’arrachèrent des larmes de bonheur. Elle était à la fois douce et droite, léchant, suçant, caressant, tournoyant autour de mon clitoris. Je ressentais les plus incroyables des sensations. Ses doigts maintenaient mes lèvres largement ouvertes. « Jouis bébé, jouis petite chienne... » me dit-elle en reprenant son souffle.La langue amoureuse de Laetitia partit en campagne dans une dernière offensive autour de ma délicieuse framboise. J’écartai les jambes aussi largement que possible, poussant mes hanches contre son visage pour qu’elle s’enfonce de plus en plus profondément en moi. « Oh Laetitia... C’est trop bon... »J’aimais sentir sa langue qui me baisait, m’écartelait mieux qu’un sexe d’homme. Je ressentis des convulsions de plus en plus fortes qui m’anéantissaient. Folle de joie, je croisai le regard de Laetitia et je lui souris avant de lâcher prise.
Terrassée par ce nouvel orgasme qui semblait imminent, je m’arquai contre le matelas, le dos cambré, et la tête en arrière. Mes jambes s’écartèrent encore, pour laisser la femme que j’aimais me lécher le sexe. La langue et les lèvres de Laetitia allaient de plus en plus loin dans mon trou, dures comme des instruments chirurgicaux. Le plaisir atteignait des proportions presque insupportables. J’étais fiévreuse de désir, je voulais de plus en plus sentir sa langue en moi. Elle me rendait folle. Je n’avais jamais été si chaude, si offerte si excitée de toute ma vie. Je sentais l’orgasme monter en moi comme un volcan prêt à l’éruption. Mes ongles se plantèrent dans le lit sans pitié. Je haletais comme une chienne. Comme sa chienne. A cet instant, je savais que je lui appartenais toute entière.
Je criai, je gémis, aveuglée par des flashs lumineux et au bord de l’évanouissement, je retins mon souffle... et je jouis. Une fois. Deux fois. Et même une troisième fois, comme une explosion sismique, me perdant complètement à chaque vague exquise de plaisir inexprimable. Je pris la main de ma copine et je la serrai très fort pendant que je me dissolvais dans l’extase. Je sentais sa paume humide, que je comprimais comme un mord. Je voulais qu’elle partage un peu de ma sublime agonie. Laetitia continua tout de même à laper ma chatte et le miel qui s’en écoulait. Mon clitoris était incroyablement sensible ; le simple fait de sentir son souffle moite faisait trembler et se pâmer mon corps tout entier. Elle déposa un dernier doux baiser sur mon sexe, retira son visage rayonnant de désir d’entre mes cuisses, et lâcha ma main aux phalanges blanchies. Des étoiles et des flashs se succédaient dans mon champ visuel.
Diffuse en direct !
Regarder son live