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Elle et Elle

Chapitre 10

Elles découvrent de nouveaux jeux

Lesbienne
Je ne compris pas tout de suite où Laetita voulait en venir, mais dès que je sentis qu’elle accélérait le rythme de sa caresse, je sus que sa demande n’allait pas être facile à satisfaire. Sous la douche, elle me baisait avec ses doigts, et l’intensité des sensations qu’elle me procurait ne cessait de croître. C’était comme une de ces explosions dans les films, mais au ralenti, et à la place de tout démolir, elle répandait en moi de l’affolement. D’une minute à l’autre, je le sentais, cela allait être trop pour que je puisse tenir : la jouissance allait me casser les genoux, je ne pourrais plus me tenir sur mes pieds, j’allais chavirer, perdre pied. Et c’était précisément ce qu’elle venait de m’ordonner de ne pas faire. Malgré le supplice délicieux que mon amante m’infligeait, je rassemblai toute ma volonté pour tenter de tenir bon, de me montrer obéissante, de rester debout quoi qu’il m’en coûte. Ce n’était facile qu’en théorie. Déjà, mes pieds tremblaient, mes cuisses étaient agitées de tremblements."On ne bouge pas, oh!" me rappela-t-elle.

Le jeu se corsa encore un peu. Sans crier gare, Laetita rentra toute sa main en moi. Bombe atomique dans mon sexe. Son poing était rentré tout entier, énorme, distendant les parois de mon intimité. Je me sentais remplie comme jamais auparavant, baisée comme on ne m’avait jamais baisée. Une petite coquine brune était toute entière en moi. Vivre une situation pareille, ça me mettait la cervelle en surcharge.A partir de là, chaque mouvement de son poignet, même infime, ne fit que me faire approcher chaque fois un petit peu plus près de l’orgasme. C’était inouï, c’était fou, c’était ahurissant, une sensation comme je n’en avais jamais ressentie. Manquant de point de repère, je ne savais plus où j’étais ni qui j’étais mais ce qui était certain, c’était que j’allais jouir. C’était une question de secondes, je devinais que la détonation finale était proche, et malgré tout je tenais bon, malgré mes genoux qui vacillaient, malgré mes jambes sciées par le plaisir. D’un instant à l’autre, j’allais…
Laetitia, la canaille, n’avait pas l’intention de la jouer réglo : elle retira sa main de mon sexe, me laissant vidée, frustrée, suspendue à quelques instants de ce qui s’était pourtant annoncé comme un orgasme stupéfiant. Le bas-ventre en démolition, je tremblais comme une feuille. Vexée, mais pas fâchée : cette fille m’avait donné plus d’orgasmes en une journée que mon mari en un an, elle pouvait bien s’autoriser quelques effronteries. En fait, elle pouvait tout se permettre...Mais dans l’immédiat, cela ne réglait pas toute une série de questions urgentes : ma respiration était hachée. Mon vagin était parcouru de battements, comme autant de S.O.S. Il fallait qu’elle s’occupe de moi, si possible tout de suite ou alors j’allais défaillir, m’étioler comme une fleur qu’on n’arrose pas.
Ma copine avait son idée sur la question. Elle colla sa bouche tout près de mon oreille, prononçant des mots que j’étais loin de m’attendre à entendre : « Laure, ma bien-aimée, est-ce que je peux te sodomiser ? » Dans n’importe quelle autre circonstance, j’aurais éprouvé un mélange de crainte et de dégoût face à une telle proposition. J’aurais temporisé, j’aurais hésité, j’aurais tergiversé et j’aurais sans doute fini par dire non. Mais là, alors que mon corps tout entier réclamait un orgasme qui venait de lui être refusé, alors que le souvenir de la fabuleuse caresse anale que j’avais prodigué à mon amante était encore vif dans mon esprit, alors que, franchement, je n’en étais pas à une révolution près dans ma vie sexuelle, je m’entendis lui répondre, d’une voix toute timide :« Oui... »Oh, j’étais la première surprise. En fait, malgré la frousse qui me gagna, j’étais presque fière. Mais ça ne lui suffit pas : « Si tu le veux vraiment, il va falloir me le demander autrement. »Oh mais qu’est-ce que je l’aimais, ce jeu ! J’aimais ce qu’elle faisait de moi, la manière dont elle s’amusait avec mon corps, mes émotions, mes besoins. Pour chacun de mes désirs, elle semblait avoir le double des clés. Ce fut une joie de lui offrir ce qu’elle réclamait :« Oui ma chérie… Je te donne mon cul. Baise-moi par-là s’il te plaît, encule-moi, j’en ai envie, je veux que tu sois la première, je veux que tu sois la seule… » « Voilà ce que j’avais envie d’entendre. »
Et revoilà qu’elle me donna une petite gifle sur le cul. C’était parfait, ça me mettait dans l’ambiance. Désormais, j’étais pliée en deux, les fesses offertes, ouverte vers elle, entièrement à sa disposition comme si je n’étais rien d’autre qu’un jouet qui lui appartenait.Elle ne me fit pas attendre. Avant que mon niveau d’ivresse ne retombe, Laetitia pris le contrôle de ma personne, comme si elle avait fait ça toute sa vie. D’une main, l’index et le majeur retournèrent encanailler ma chatte ; de l’autre, son pouce vint se poser sur mon anus, le frotter, lui tourner autour, lui filer la fièvre, accompagné d’une bonne dose de lotion. La sensation était tellement neuve, tellement démentielle, que celle-ci se sentait à l’étroit dans mes pensées, comme si je n’arrivais à comprendre entièrement ce qui m’arrivait. Tout ce que je savais, c’était que j’étais candidate pour me faire enculer, et que j’en étais la première surprise.« Vas-y » dis-je simplement.
Elle ne se fit pas prier. Sans s’arrêter de me caresser le sexe, ma copine inséra le bout de son index dans mon tout petit anus, avec impertinence et délicatesse, et l’y laissa, le temps que je m’y habitue. Mais comment se faire à un truc pareil ? Tout en moi hurlait que ce truc n’était pas à sa place dans cette partie de mon anatomie ; et en même temps tout en moi hurlait encore plus fort que j’avais besoin qu’on la remplisse...Laetitia choisit l’option B. Quand elle sentit que je m’étais faite à sa présence, quand mes halètements, qui avaient accéléré, reprirent un rythme à peu près normal, elle enfouit, peu à peu, le reste de son doigt dans mon rectum consentant. Les sensations… comment les résumer ? J’avais l’impression que mon amante était absolument partout. Elle était dans mes oreilles, à me soupirer des cochonneries ; elle était dans mon sexe, à faire grimper la joie ; elle était dans mon cul, à me faire subir des folies ; surtout, elle était dans ma tête, dans mon corps. J’étais possédée. À elle. Entièrement.C’était tout, c’était bien, c’était trop. Les sensations étaient trop diverses, trop intenses. Je saturais. Je criais aussi, je tapais contre la paroi de la cabine de douche, je suppliais ma copine d’arrêter et de continuer, l’un après l’autre, parfois les deux en même temps. Puis, à force de subir un tel assaut à géométrie variable, je finis par comprendre un peu mieux ce qui m’arrivait, à faire la différence entre ses caresses, à mieux profiter de ma toute première sodomie, si amoureusement administrée que c’était à peine si je ressentais de la douleur, tout juste une sorte d’étranglement existentiel qui, franchement, n’était pas désagréable.Et c’est lorsque je parvins enfin à m’y retrouver dans les sensations que je pus m’autoriser à ouvrir les vannes du plaisir. Le vrai, le grand, le démentiel.
Il ravagea tout sur son passage, le salaud. Il s’empara de mon corps, chaque muscle, chaque veine, chaque nerf, et réarrangea tout ça selon sa fantaisie, me tordant en deux sous l’effet de l’extase, alors que, tout au fond de moi, quelque chose craquait sournoisement et laissait entrer l’ouragan qui dévasta ma retenue, ma pudeur, mes à-priori, pour les remplacer par un affolement des sens, une ferveur orgiaque qu’aucun mot ne semble capable de décrire. Pendant un instant infime, je n’eus pas un orgasme, je fus un orgasme, transfigurée par un plaisir si total, si polymorphe, qu’il me laissa transformée, abandonnée à l’embrasement de mes sens. Ça ressemblait beaucoup au bonheur.
Ce fut là, seulement, que finalement, je m’effondrai. Mes dernières forces s’évacuèrent en un cri et, alors que Laetitia retirait ses doigts de mon anus, je glissai contre la cabine de douche, guère plus vive qu’un mollusque, tombant à terre dans l’eau de l’écoulement, anéantie par un bombardement de sensations plus dingue que tout ce que j’avais connu jusque-là, dans ma petite vie sans doute trop sage.J’étais à terre, nue, assise, essoufflée, les yeux vitreux, pas capable de grand-chose à part sourire et goûter les émotions contrastées que mon amante venait de faire naître en moi. Elle ne tarda pas à me rejoindre. Elle vint s’asseoir avec moi, et elle et moi, nous nous emboîtâmes, assises l’une dans l’autre, mes jambes autour de ses jambes, nos bras autour de nos corps dénudés, et le pommeau de douche qui n’avait pas arrêté de baptiser notre étreinte.« Merci… Merci… Merci… » dis-je à celle qui venait d’ouvrir une porte de plus dans le labyrinthe de ma sexualité.Le temps de reprendre notre souffle, on s’échangea une série de bisous tendres, du bout des lèvres, sur le nez, la bouche, les pommettes, les sourcils, le menton. Les mots d’amour ne tardèrent pas à suivre : on se donna du « Ma beauté », « Ma tendresse », « Mon amoureuse » et plein d’autres mots doux, dont certains étaient à peine audibles.
Enfin, l’une de nous deux – je crois que c’était elle, se mit à rire de nous voir ainsi, affalée dans la douche, toutes mouillées et bouleversées.« Peut-être qu’on pourrait se sécher, s’habiller un tout petit peu et manger un morceau ? » dit-elle.Je hochai la tête. Cela me paraissait très raisonnable. Mais à côté de ça, il me venait aussi toutes sortes d’idées beaucoup moins raisonnables… « Bonne idée » dis-je. « Et quand on aura fait ça… » Le sourire plein de sous-entendus qui escortait cette phrase en suspens amusa ma copine :« Tu n’es qu’une obsédée, c’est affolant. »
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